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Le conclave réunit depuis ce lundi, 04 octobre 2021 à Yaoundé, les gouverneurs de la Commission du bassin du Lac Tchad. Les travaux présidés par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute.

 

Les sujets à l’ordre du jour de ce 3ème forum des Gouverneurs de la Commission du bassin du Lac Tchad portent essentiellement sur la consolidation de la paix, le développement durable et la coopération régionale sur la stabilisation.

Le forum qu’accueille le Cameroun s’appesantit sur la question des groupes terroristes qui ne désarment pas dans les pays du bassin du Lac Tchad : au Nord-Est du Nigéria ; dans les régions camerounaises de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; ainsi qu’au Tchad et Niger.

Il est ainsi question pour les membres de la commission, d’examiner les questions d’intérêt mutuel, de partager des expériences, d’identifier des programmes transfrontaliers et régionaux essentiels, et des initiatives politiques, susceptibles de stabiliser les communautés touchées par le terrorisme, notamment le cas de la secte Boko Haram.

A titre de précision, le forum des Gouverneurs est un organe consultatif et opérationnel de la Commission du Bassin du Lac Tchad en abrégée CBLT. Cet organe est destiné à affirmer le leadership unique et la promotion du dialogue sous régional sur les défis transnationaux et transversaux et à coordonner les actions communes autour du bassin du Lac Tchad.

Innocent D H

Il s’agit du « Ngul Betara », une solution 100% camerounaise anti-covid 19. Le médicament vient d’être homologué et autorisé à être mis sur le marché pour une durée de 5 ans, font savoir plusieurs de sources officielles.

 

Dans une correspondance du 30 septembre dernier, le Ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie a adressé à Marlyse Peyou Ndi Samba promotrice de cette solution locale de lutte contre la Covid-19 que le « Ngul Betara », solution 100% camerounaise anti-covid-19 a été homologué et autorisé à être mis sur le marché pour une durée de 5 ans.

En effet, le « Ngul Betara », médicament traditionnel amélioré de catégorie 2, sera utilisé en complément dans la prise en charge de la Covid-19 au Cameroun. C’est l’une des solutions locales efficaces mises sur pied pour lutter contre la pandémie du coronavirus dans le pays. Le produit est fabriqué à base des plantes comme Alstonia Boonei (Ekouk), Enanthia Chlorantha (Mfol), Guibourtia Tesmannii (Essingan), Euphorbia hirta et d’autres secrets qu’offre le patrimoine forestier camerounais.

Selon les explications du Dr. Marlyse Paule Mbezele Ndi Nsamba épouse Peyou, le médicament est proposé en poudre et solution buvable, contenus dans un bocal. Le « Ngul Betara » peut être pris de façon préventive et curative pendant sept jours, apprend-on. « Nous avons commencé par une expérience avec le matériel génétique du Covid-19 en la comparant avec le plasmodium qui cause le paludisme. La seconde phase a été la collaboration avec les tradi-praticiens. Nous avons pris les formules qu’ils utilisent pour traiter les infections virales, respiratoires et le paludisme. Nous les avons modernisées pour en faire des formules pour la prévention et le traitement du Covid-19. Ceci, pour les cas sévères », confie le docteur.

Innocent D H

 

 

 

La hausse généralisée des prix qui persiste dans le pays, est liée à la situation des entreprises confrontées au surenchérissement des prix, à l’annulation des commandes, à la baisse des stocks et à la rupture des approvisionnements. Ainsi, expliquait Célestin Tawamba, président du Groupement inter patronal du Cameroun lors d’une rencontre entre le Gicam et le Ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 1er octobre dernier à Douala, tout en proposant des pistes de solutions au groupement.  

 

Selon le diagnostic sans complaisance que pose le plus important syndicat des patrons du Cameroun, à cause des mesures de protection imposées par la pandémie de Covid-19 qui grèvent les coûts de production, le surenchérissement atteint plus de 80% pour le clinker, plus de 40% pour le blé dur, plus de 65% pour l’huile de palme, plus de 72% pour les engrais et le maïs entre autres. Une situation qui inquiète le président Célestin Tawamba qui déplore : « La situation est devenue incontrôlable et les entreprises camerounaises sont à bout de souffle ». Il note tout de même : « La tendance haussière va persister jusqu’en 2022 sous l’effet de la poursuite post-Covid 19 ».

Ces recettes magiques du Gicam

A en croire le Gicam, une telle problématique, impose des ajustements afin de « préserver la paix et de maintenir le fragile équilibre industriel du Cameroun ». Pour éviter l’aggravation de la situation, le groupement prévoit soit une « répercussion intégrale de la hausse des coûts de production sur les prix de vente », soit « le partage des charges entre l’Etat, les entreprises et les consommateurs », tout en étant bien conscient du fait que les patrons admettent que le pouvoir d’achat des Camerounais est faible et qu’une répercussion du renchérissement des prix ne doit intervenir qu’en dernier ressort.

Autres propositions du Gicam : des subventions partielles, des allègements fiscaux, la suspension des taxes parafiscales et de certaines taxes portuaires, la réadaptation des appuis Covid au secteur stratégique, la réactivation et/ou le maintien en 2022 des mesures exceptionnelles instaurées en 2021.

En retour, le Ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a suggéré : « Le Cameroun est un pays qui importe massivement. Les préoccupations du secteur privé sont justifiées par les circonstances exceptionnelles sur le plan mondial. Nous allons trouver les solutions appropriées pour éviter une flambée des prix et des tensions sociales. Faites-moi des propositions précises que je répercuterai à qui de droit ».  

 

 

Des informations puisées à bonne source, le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement va à la rencontre de toutes les forces vives de cette région en crise. Il y a quelques jours, Joseph Dion Ngute s’était rendu dans la région du Nord-Ouest pour un exercice similaire, dans l’optique d’un retour définitif à la paix dans la partie anglophone du pays.  

 

Selon le programme de la visite annoncée du PM dans le Sud-Ouest, le Chef du Gouvernement va dès son arrivée le mardi 5 octobre 2021, accorder des audiences au Gouverneur, à « deux généraux » de la 5ème région militaire interarmées, aux responsables de la sécurité ou encore à des députés. Joseph Dion Ngute recevra également tour à tour, des délégations venues des sept départements de la région. Le suivi des recommandations du Grand dialogue national, c’est la trame de fond de cette rencontre. « Durant les audiences, il est attendu des délégations qu’elles présentent des propositions pertinentes pour un retour à la paix » dans le Sud-Ouest, précise le programme encore non officiel de la visite du Premier ministre.

Précisons qu’en fin septembre, le Chef du Gouvernement avait reconnu que le statut spécial dont bénéficient les régions anglophones et qui est l’une des résolutions du Grand dialogue, n’était pas complètement compris par les populations. Dans la foulée, Joseph Dion Ngute avait alors promis que le comité de suivi des résolutions de ce dialogue irait sur le terrain pour expliquer davantage aux populations l’importance de ce statut spécial.

Comme dans le Nord-Ouest, le PM vient s’assurer de la mise en œuvre des résolutions du Grand dialogue national, dans un contexte de recrudescence de la violence de la part des groupuscules séparatistes. Il n’échappe certainement à personne, de nombreux soldats sont récemment morts dans des embuscades séparatistes, dont une quinzaine dans deux attaques en moins d’une semaine.

Innocent D H

 

C’est sur ce ton péremptoire que le président national du Front des Démocrates Camerounais a orienté sa publication ce dimanche, après avoir rendu visite à la famille du jeune homme décédé “ dans des circonstances troubles” au sein de cette institution sanitaire 

De son point de vue, il n'y a pas moyen de faire confiance à la commission d’enquête mise sur pied par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique parce que “ Les précédentes enquêtes diligentées dans des circonstances similaires n’ont produit aucun résultat dans notre pays…”.

“Je me suis rendu ce jour auprès de la famille du défunt Ayissi Hilaire, décédé dans des circonstances très choquantes à l’Hôpital Central de Yaoundé. 

J’étais accompagné d’une forte délégation du FDC pour apporter notre réconfort et nos condoléances à la famille du jeune décédé d’une part, et d’autre part pour comprendre ce qui s’est réellement passé.

Pour le FDC, nous avions besoin de comprendre ce qui s’est réellement passé. Après avoir écouté M.Medjo Ndongo Innocent chef de la famille, nous avons constaté que la version que les responsables de l’hôpital central de Yaoundé donnent dans les médias est contraire à celle de famille.

Vu que la famille et les responsables de l’hôpital central ne s’accordent pas sur ce qui s’est réellement passé,  pour nous, la commission d’enquête interne créée par le Ministre de la  santé publique et conduite par le Pr Zoa, Inspecteur Général ne nous rassure pas du tout, au regard des suites que les précédentes enquêtes diligentées dans des circonstances similaires ont produit comme résultats dans notre pays. Pour le FDC, une commission d’enquête interne ne nous permettra pas d’avoir la vérité .

 Nous demandons donc la mise sur pied d’une Commission d’enquête indépendante afin d’élucider les circonstances et les causes de la mort de ce jeune camerounais. 

En écoutant  la famille, ce qui s’est passé semble suffisamment grave pour tirer la sonnette d’alarme. L’hôpital central est régulièrement impliqué dans ce type de scandales. 

Il est temps qu’on sache ce qui s’est vraiment passé dans cet établissement sanitaire et que les responsabilités soient clairement établies et que les procédures administratives et judiciaires prévues soient rapidement engagées. 

Mais par avance, nous exigeons la démission pure et simple du Directeur Général de l’Hôpital Central de Yaoundé pour cause de laxisme et d’incompétence aggravés”.

 

N.R.M

Dans un message radio/porté Martin Mbarga Nguele - Délégué général à la Sûreté Nationale a donné l’ordre à tous les délégués régionaux et précisément au chef de la police de l’Ouest du pays à prendre les dispositions qui s’imposent afin de barrer la voie à cette horde de hors la loi 

 

“ Des renseignements dignes de foi ont fait état d’un projet d' attaques dans les grandes métropoles, en particulier dans les villes de Yaoundé - Douala - Bafoussam par des terroristes sécessionnistes…

 

Je vous demande en conséquence, chacun en ce qui le concerne de toutes les mesures données en vue de contrecarrer ledit projet funeste, notamment en intensifiant la recherche de renseignement prévisionnel;

 

En accroissant la vigilance autour des points sensibles et des institutions incombant à la sûreté nationale; En accentuant la surveillance des lieux à forte concentration humaine; En multipliant des patrouilles diurnes et nocturnes…”.

 

Une volonté de nuire 

 

Depuis quelques semaines, les groupes terroristes ayant pratiquement pris en otage la zone du Nord Ouest, multiplient des attaques aussi bien contre l’armée républicaine que contre les populations civiles; 

 

Nombreuses sont les familles qui ont perdu un être cher, à cause de cette guerre dont on ne semble pas voir le bout. Une situation qui amène certaines familles dont les enfants sont engagés au sein des Forces de Défense et  de Sécurité, à vivre dans une terreur permanente de voir revenir les corps mutilés, outragés de leurs progénitures.

 

La psychose semble avoir beaucoup plus d’effets à cause des publications qui sont faites sur les réseaux sociaux; publications et images postées par les terroristes qui ne manquent pas, de montrer leurs crimes, afin de s’en vanter. 

 

Des questions restées sans réponses 

 

Où sont partis les drones dont certaines Ong n’ont pas manqué d’évoquer lorsqu’il fallait incriminer les soldats Camerounais? Pourquoi n'utilise t - on pas ces drones afin d’accompagner les multiples actions mises en place par les Institutions du Cameroun qui veulent que le sang des Camerounais arrêtent de couler?

 

Qu’est ce qui pourrait expliquer le fait que des individus qui ont été vus dans des vidéos en pleine séance “ d’occultisme” et qui cotisaient de l’argent pour l'achat des armes en direction des terroristes soient toujours en liberté? 

 

En dehors de ceux - là, qui sont ceux qui financent également ces terroristes et à quelle fin?

 

Nicole Ricci Minyem

L'ancien ministre et homme d'affaires français, érigé à un moment comme symbole de la réussite sociale avant d'être rattrapé par les ennuis judiciaires, est mort ce dimanche à 78 ans d'un cancer.

“Il s’en est allé paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet”, a annoncé sa famille dans un communiqué au groupe de presse La Provence.

Tour à tour entrepreneur, présentateur d'émission télévisée, chanteur, président du club de football de l'Olympique de Marseille (OM), ministre, acteur ou encore patron de presse, Bernard Tapie est décédé à son domicile parisien.

Une multitude de réactions 

Très rapidement une pluie de réactions a afflué, notamment celle de Stéphane Tapie, l'un de ses fils qui a publié en légende d'une photo en noir et blanc de lui et son père, sur son compte Instagram: “Au revoir mon Phénix”; 

Le premier ministre français Jean Castex a salué “un combattant, très engagé contre l'extrême droite, mais surtout pour des causes, son club, sa ville, l'entreprise aussi. Bref un homme très engagé qui a tout donné et je crois qu'on l'a vu aussi contre la maladie”.

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte se sont dits “touchés par le décès de Bernard Tapie, dont l'ambition, l'énergie et l'enthousiasme furent une source d'inspiration pour des générations de Français”.

“Cet homme qui avait une combativité à déplacer les montagnes et à décrocher la lune ne déposait jamais les armes, et livra bataille contre le cancer jusqu'à ses derniers instants”, ajoute un communiqué de l'Élysée.

Au sommet de la gloire et du succès dans les années 1980, la fin de la vie de Bernard Tapie a été rythmée par la maladie et des soucis judiciaires.

Né le 26 janvier 1943 à Paris dans une famille d'origine modeste, celui qui était connu pour ses coups de gueule et sa gouaille a d'abord été un patron flamboyant et admiré, spécialisé dans le rachat d'entreprises en difficulté, avant de rétrograder au rang d'entrepreneur sulfureux aux pratiques douteuses.

L'homme a aussi fait de la politique : élu député des Bouches-du-Rhône (sud de la France) en 1989 sous la bannière de la majorité présidentielle du socialiste François Mitterrand, il a été conseiller régional, député européen et, pendant moins de deux mois, ministre de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy (avril-mai 1992).

Son duel télévisé avec le chef du Front national (extrême droite) Jean-Marie Le Pen en 1989 a marqué les esprits.

Grand amateur de sports, Nanard, ainsi qu'il était souvent désigné, a créé en 1983 une équipe cycliste qui recrutera Bernard Hinault, avant de reprendre trois ans plus tard l'OM, qui devient en 1993 le premier – et toujours seul – club français à remporter la prestigieuse Coupe d'Europe des clubs champions.

Pour de nombreux partisans marseillais, il est resté Le Boss.

C'est aussi à l'OM qu'éclate la première grande affaire qui le met en cause, celle du match truqué entre Marseille et Valenciennes, dite VA-OM, pour laquelle il est condamné pour complicité de corruption et subornation de témoins et passe 165 jours en prison en 1997.

Il sera ensuite condamné dans d'autres dossiers, pour abus de biens sociaux et fraude fiscale notamment, qui aboutissent à sa mise en liquidation judiciaire et la perte de tous ses mandats.

Père de quatre enfants, il a en outre coiffé la casquette de patron de presse en acquérant, en 2012, les derniers titres du groupe Hersant et en dirigeant depuis le groupe La Provence.

Très affaibli, mais toujours combatif, Bernard Tapie comparaissait encore en mai dernier devant ses juges dans un des volets de l'affaire de sa vie, son conflit financier de près de trente ans avec le Crédit lyonnais autour de la revente de l'équipementier sportif Adidas.

Déjà interrompu six mois à l'automne 2020, ce procès s'est terminé en l'absence de l'homme d'affaires, de nouveau hospitalisé.

L'accusation avait requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis à son encontre pour complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. La décision était attendue ce mercredi.

En juin, il a publié avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert un livre en forme de testament, titré Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, où il revenait notamment sur la plus grosse des conneries de sa carrière, la vente d'Adidas.

N.R.M

Le laboratoire Pfizer proposerait-il des conditions contractuelles des plus drastiques – et discutables – à certains pays intéressés par son vaccin  contre le coronavirus? 

Cette affirmation est relayée par de nombreux internautes, à la faveur d’une intervention vidéo de Michèle Rivasi,le 23 septembre, au sein du « Conseil scientifique indépendant ». Un rendez-vous régulier organisé par le collectif Réinfo Covid, opposé aux vaccins et critique des mesures sanitaires du gouvernement.

« Autre chose que je voudrais vous apprendre : il y a beaucoup de pays africains [et d’Amérique Latine, dont l’Argentine] qui refusent, par exemple, les doses de Pfizer et les doses de Moderna. Pourquoi ? 

[…] Pfizer et Moderna leur disent : "OK, on vous vend les doses, mais à une seule condition : c’est que vous acceptez que si jamais il y a des effets secondaires, c’est votre pays qui va payer les indemnités. Et comme on ne vous fait pas confiance, vous n’avez pas assez de capitaux, on vous demande d’hypothéquer les richesses de votre pays" », affirme la députée européenne dans cette séquence de 2 minutes devenue virale.

Contactée par “20 Minutes” pour en savoir plus sur les pays qui seraient concernés et sur les sources de cette affirmation, l’équipe de Michèle Rivasi cite notamment une enquête de février 2021 réalisée par l’ONG Bureau of investigative journalism.

Celle-ci affirmait, grâce notamment aux témoignages de fonctionnaires locaux, que les négociations contractuelles de Pfizer avec certains pays d’Amérique Latine, dont l’Argentine, relevaient d’une forme de « rançon » au vu des conditions demandées et de l’urgence d’obtenir des doses de vaccin.

« Les négociateurs [de Pfizer] demandaient des indemnités supplémentaires contre toute action individuelle en justice potentielle en cas d’effets indésirables post-vaccination. 

En Argentine et au Brésil, Pfizer a demandé des actifs souverains [en guise de garantie] pour tout futur coût juridique potentiel », détaillait l’article, expliquant ainsi les raisons pour lesquelles ni le Brésil ni l’Argentine n’avaient signé de contrat avec Pfizer à l’époque.

 

« La loi n’est pas compatible avec certaines des exigences contractuelles de Pfizer »

 

Depuis, l’Argentine a misé sur une combinaison de vaccins Spoutnik V et de Moderna ou d’AstraZeneca pour pallier les retards de livraison, comme le rapportait “Courrier international” en août 2021. 

Quelques mois plus tôt, Nicolas Vaquer, directeur de Pfizer Argentine, expliquait aux  députés locaux l’absence d’accord entre l’entreprise et le pays par le fait qu' “aujourd’hui, la loi n’est pas compatible avec certaines des exigences contractuelles de Pfizer”.

Quant aux « pays africains » évoqués par Michèle Rivasi, son équipe cite de nouveau une enquête du Bureau of investigative journalism, datée cette fois d’avril 2021, concernant l’Afrique du Sud. 

L’ONG y soutenait que Pfizer avait tenté de convaincre le gouvernement d’hypothéquer des actifs souverains en guise d’indemnité contre d’éventuelles poursuites judiciaires pour effets indésirables.

Le ministre de la Santé de l’époque, Zweli Mkhize, déplorait à cette occasion des clauses contractuelles « difficiles et parfois déraisonnables », jugeant même la demande sur les actifs souverains « trop risquée ». Depuis, Pfizer a tiré un trait sur ces conditions et livré ses premières doses de vaccin à l’Afrique du Sud en mai dernier.  

 

N.R.M

L’homme politique a soulevé de nombreux points pour justifier sa position mais, les deux qui ressortent principalement sont: “ Son passage comme capitaine des Lions Indomptables “ et “ la question de la double nationalité” 

 

C’est sur le plateau de “7 Hebdo” une émission hebdomadaire qui passe sur Stv qu’il s’est confié car pour lui, après leurs carrière de joueurs, la quasi totalité des grands footballeurs dans le monde ont embrassé la carrière de coach et les résultats suivent. 



“ Ce n’est pas parce qu’on a tout donné au football qu’on est obligé d’être président d’une fédération sportive de football et en l'occurrence de la Fecafoot et d’ailleurs, quand vous voyez plusieurs exemples en Afrique et même en Europe, vous constaterez quand même que les anciens footballeurs sont plutôt devenus des entraîneurs; 

 

Vous allez voir Michel Platini, Zinedine Zidane, Didier Deschamps, aucun parmi ceux que je viens de citer et bien d’autres, ne vous diront qu’ils veulent être des présidents de la fédération française de football, pour ne citer que cet exemple là.

 

En réalité, lorsqu’on a du talent, on le met premièrement en exergue à ce niveau; Je leur reconnais le droit de choisir ce qui leur convient le plus mais, lorsqu’on se souvient que tous, ou presque, n'ont pas toujours été de bons gestionnaires.

 

Pour rester sur Samuel Eto’o, on se souvient de son passage en tant que capitaine et les résultats sont connus de tous; On se souvient qu’en tant que  chef d’entreprise, les résultats n’ont pas véritablement convaincu et d’ailleurs, toutes ont fait banqueroute. Comment pourrait -il s’en sortir au sein de la grande entreprise qu’est la Fédération Camerounaise de football?  

 

J’ai plutôt peur que son passage de ce côté n’entraîne l’enlisement définitif du football Camerounaise…”.

 

Le  cadre du Social Democratic Front pense que le “ 9” doit au préalable régler les problèmes liés à sa candidature

 

“ Samuel Eto’o peut jouer un rôle plus important pour le football Camerounais mais pas en tant que président de la Fecafoot. Et même, il est important pour lui de régler au préalable, la question de sa  double nationalité ; 

 

Pour ma part, c’est même l’une des raisons pour lesquelles sa candidature ne doit pas prospérer et, je vous assure que si l’on va au bout de cette question, nous pourrons véritablement débattre sur le sujet;

 

Il n’est pas question qu’on fasse du deux poids, deux mesures, comme ce qui se profile à l’horizon. Ndedi Eyango, comme Hervé Emmanuel Nkom ont autant servi le Cameroun tant sur le plan national qu’international que Samuel Eto’o Fils…”.     

 

En rappel, l'élection du nouveau président de la Fédération Camerounaise de football est prévue pour le mois de décembre 2021.



Nicole Ricci Minyem 

Today October 1, 2021 marks 60 years since former British Southern Cameroons gained independence by voting to re-unify with La Republique du Cameroun. Separatists in the two English-speaking regions of the country consider this day as their ‘Independence Day’ declared by jailed Ambazonia leader, Sisiku Ayuk Tabe in 2017.

Parts of the North West and South West regions of Cameroon often experience clashes between separatists fighting for the ‘independence’ of a State they call Ambazonia and Government forces on this day, October 1 since 2017 when jailed Ambazonia leader, Sisiku Ayuk Tabe declared the independence of the said State.

This independence, they say is in remembrance to the day the former British Southern Cameroons voted overwhelmingly to achieve their independence by joining La Republique du Cameroun, the former French Territory of East Cameroon which had gained its independence in January 1960.

A referendum was held in British-ruled Cameroon over whether to join the newly independent Cameroon or Nigeria. The option of independence was not on the ballot. The territory's northern half opted to join Nigeria, whereas the south chose to merge with Cameroon for a federal status. Since then, Cameroon has been split between a French-speaking eastern and an English-speaking western half.

The federal status was later changed to United Republic of Cameroon in 1972 by late President Amadou Ahidjo and finally to the Republic of Cameroon in 1984 by President Paul Biya.

October 1 according to historians therefore stands as a very important date in the history of Cameroon. Late Barrister Bernard Muna once said that “without the October 1 plebiscite, there would never have been any May 20, without the re-unification on October 1, 1961, East Cameroon would have been stuck with January 1 as its National Day…”

Today, separatists in the two English-speaking regions demand the independence of a State they call Ambazonia over what they termed ‘Anglophone marginalization’. A crisis that began with a protest by lawyers and teachers calling for the English language to be given full recognition in public administration, the judiciary and the education and health care sectors, as guaranteed by the constitution soon escalated and saw the birth of a separatist movement.

Despite efforts by the Government to weaken the separatist groups which reports say benefit from support out of the country, the situation is yet to return to normal in the two English-speaking regions. The United Nations report of April 2021 indicated that attacks between Government and separatist fighters so far displaced more than 700,000 civilians and forced another 63,800 across the border to Nigeria. Added to that, civilians, children, students, soldiers and separatists continue paying with their lives.

 

The Major National Dialogue

In September 2019, the Head of State, Paul Biya convened the Major National Dialogue during which delegates had to seek solutions to the lasting crisis.

At the 76th United Nations General Assembly, President Paul Biya who was represented by the Minister of External Relations, Lejeune Mbella Mbella said the implementations of the recommendations of the dialogue, including the granting of a special status to the regions and the reconstruction plan have contributed a long way to reduce tension in the troubled regions.

He stated that despite “sporadic acts of banditry still perpetrated by armed gangs”, peace is gradually returning to the regions.

It is worth mentioning that ahead of this October 1, administrative authorities in parts of the North West and South West regions restricted movements and banned undeclared gatherings to frustrate any move by separatists to celebrate their “Independence Day”. 

 

Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01