Ces prix d’excellences remis récemment aux meilleurs élèves du lycée de Figuil par l’association de ses anciens élèves sont constituées de bourses et de fournitures scolaires d’une valeur de plus de 3 millions de FCFA.
C’est avec beaucoup de nostalgie que les anciens élèves du lycée de Figuil, dans le département du Mayo-Louti, région du Nord, ont retrouvé l’établissement qui leur a tout donné dans le passé. Ils ne sont pas venus les mains vides. Dans leur panier, un don constitué de livres, cahiers, et autres fournitures scolaires d’une valeur de plus de 3 millions de FCFA destinés principalement aux meilleurs élèves. Doumga Godwe l’un des bénéficiaires n’a pas de mots pour dire merci aux donateurs. « Elève en classe de 3ème, j’ai reçu le prix de meilleur élève en allemand, en science et en mathématique. Ces prix vont me permettre de préparer la prochaine année scolaire en toute sérénité pour rehausser mon niveau en classe de la 2nde C », se réjouit-il.
« Ça participe à redynamiser ces enfants. Les bourses qui ont été octroyées pour la préparation de l’année scolaire prochaine, va booster leur volonté à redoubler d’ardeur au travail », déclare Jules Baleba Bell, actuel proviseur du lycée de Figuil
L’association des anciens élèves du lycée de Figuil qui a vu le jour le 25 mars 2021 a également remis des prix aux trois meilleurs enseignants de l’établissement et du paquet minimum à l’administration du lycée. « Pour nous, le souci, c’est d’encourager l’excellence scolaire. Nous avons deux élèves défavorisés qui brillent par leur assiduité et ponctualité. L’association a décidé de prendre en charge intégralement leurs pensions pour l’année scolaire 2022/2023 », souligne Oumarou Monglo, ancien élève du lycée de Figuil, président de l’Association.
A travers cet acte philanthropique, les anciens élèves du lycée de Figuil contribuent à développer au sein de cette institution scolaire, un meilleur cadre d’étude et d’épanouissement pour la jeune génération.
Innocent D H
Les Lionnes indomptables et les Lionnes de la Teranga se sont séparées sur un score de 2 buts contre 2.
Hier 15 juin 2022, les Lionnes indomptables et les Lionnes de la Teranga se sont affrontées dans le cadre d’un match amical, qui sert de préparation à la Coupe d’Afrique des Nations féminine qui va se dérouler au Maroc cette année. En dépit du fait que les filles de Gabriel Zabo se soient montrées plus entreprenantes, elles n’ont pas pu venir à bout des pouliches de Cisse Mame Moussa. Elles ont eu un score de parité de 2 buts contre 2 avec les sénégalaises qu’elles vont rencontrer toujours en amical le 18 juin prochain.
Le score a été ouvert grâce à Oumboudou Brigitte. Les Lionnes de la Teranga ont égalisé puis pris l’avance en inscrivant leur deuxième but. Il aura fallu attendre le temps additionnel pour voir les pouliches de Gabriel Zabo revenir au score. C’est Eliane Mambo qui a égalisé sur coup franc direct.
Dans le lot d’analyses qui ont suivi ce match, il ressort que des choses sont à corriger dans la défense des Lionnes indomptables.
«Deux buts encaissés par cette défense à 4 plutôt expérimentale, c’est la preuve qu’il y a encore du travail. Loin d’une faillite collective, ce sont des erreurs individuelles qui ont cloué les Lionnes. Fidèle à elle-même, Meffometou a répondu présent sur con côté droit avec de la rigueur défensivement et un grand apport offensif. De même pour Ousmane Doudou, qui pour sa première, semble avoir relancé la concurrence sur le côté gauche. Dans l’axe, la paire Mambolanbo – Guiadem a aussi été collectivement correcte, même s’il y a eu ces erreurs de qui ont coûté 2 buts aux Lionnes. Guiadem a assuré, et Lambo s’est rachetée de son erreur en inscrivant le coup-franc qui permettait d’arracher le nul. Tout n’a finalement pas été mauvais dans cette défense des Lionnes qui étaient notamment privées de Johnson et Marie Awona », a analysé le confrère de CFOOT.
Liliane N.
Prennent également part à cette concertation, les juristes et autres intervenant dans la protection des droits humains dans le Nord. C’est à la faveur d’un atelier initié par le réseau des Journalistes en Afrique pour le Développement (JADE) et ses partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé Presse libre pour la Promotion des Droits humains (PLPDH).
La rencontre vise principalement à permettre aux hommes et femmes de médias d’être en mesure de collecter et traiter de façon efficace les questions liées aux droits humains. D’après certaines plaintes formulées par les professionnels de médias, très souvent les sources d’information ne sont pas suffisamment ouvertes lorsqu’ils traitent des questions liées aux droits humains.
La concertation de Garoua qui réunis journalistes, forces de maintien de l’ordre, magistrats, avocats, responsables des associations de défense des droits de l’homme entre autres, se veut un cadre d’échange francs afin de dissiper toute incompréhension pour une presse libre qui promeut les droits humains. « Les libertés et les droits humains, c’est tout ce que l’être humain a d’extraordinaire dans la vie. Il est question de faire en sorte que cette promotion des droits humains puisse toucher des cimes pour que nous bottions hors de notre pays cette façon de bloquer l’information », fait savoir Michael Doppas, journaliste qui participe à l’atelier.
C’est le combat que mène depuis 2020, le projet Presse libre pour les Droits humains porté par le réseau des Journalistes en Afrique pour le Développement, dont les résultats sont probants sur le terrain. Etienne Tasse, coordonnateur de ce réseau indique : « Tous ces acteurs qui militent pour la cause des droits humains puissent discuter et trouver des voies et moyens pour pouvoir travailler en synergie au bénéfice des droits humains. Depuis que le projet est mis en œuvre, nous avons constaté qu’il y a un net progrès au niveau de la diffusion des informations sur les droits humains ».
Les travaux vont permettre aux différents acteurs de proposer des solutions afin de faciliter aux journalistes l’accès à la bonne information pour mieux édifier les citoyens sur les droits humains.
Innocent D H
L’honorable François Biba - Député Pcrn s’interroge sur la qualité de l’instruction donnée aux enfants inscrits au Cours Moyen deuxième année ( CM2) au vu des moyennes obtenues par les jeunes apprenants
Sa sortie
“Les résultats du concours d'entrée en 6e de l'année 2021-2022 sont connus depuis quelques jours maintenant. Félicitations à nos enfants admis.
Toutefois, si l'on s'en tient à certains bordereaux de résultats, l'on s'interroge véritablement sur le sens et l'essence de ce concours ainsi que le niveau scolaire des apprenants.
Parce que pour un concours, sont supposés être admis les meilleurs. Mais les moyennes de 3/20 sur les listes d'admission alors?
Le 1er d'un centre d'examen 7,1/20 et suivent des moyennes comme 1,5/20.
Comment en est-on arrivé là ?
Lorsque l'on s'approche des enseignants pour comprendre les raisons de ce type de PV, il nous déclare tout simplement qu'il s'agit là d'une histoire complexe et très compliquée dont ils ne sont que de simples exécutants.
Au final, tout est très compliqué au Cameroun. Tout de même que voulons-nous pour notre pays ? Quelle relève?
Certains diront qu'il s'agit des résultats d'écoles de nos campagnes.
Est-ce parce qu'ils sont en campagne que les apprenants n'ont pas droit à une meilleure éducation? A un meilleur suivi ?
Nous n'avons cessé de décrier le système éducatif en place, nous n'avons cessé de demander la tenue d'un colloque sur l'éducation. Aujourd'hui plus que jamais nous appelons le gouvernement à se pencher au chevet de l'enseignement au Cameroun.
L'on ne saurait en aucun cas rester insensible face à de tels résultats qui, devraient réveiller les uns et les autres de leur sommeil comateux et repenser le système tout entier.
C'est tout simplement scandaleux d'avoir de telles admissions à un concours. Ce qui l'est encore plus c'est de constater que cela ne dérange personne.
L'éducation au Cameroun plonge dans les abîmes chaque jour un peu plus. Plus tard l'on s'étonnera de ce que nos diplômes ne soient pas reconnus au-delà de nos frontières. Mais comment donc est-ce possible lorsque nous traînons pareil boulet avec nous?
Des propositions nous en avons fait auprès des ministres chargés de l'éducation et nous continuerons d'œuvrer afin de relever le niveau de l'enseignement qui décline chaque jour un peu plus”.
N.R.M
L’information a été publiée sur la page facebook de la Gendarmerie Nationale
“ Agissant sur information, des éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak ont arrêté une dame de 38 ans à Biyem-Assi, précisément à “Biscuiterie”, le 14 juin 2022 vers 16 heures.
Elle a gagné sa vie en forgeant des diplômes et des actes de naissance et a été attrapée dans un secrétariat installé dans sa maison, où plusieurs faux documents ont été trouvés.
Deux unités centrales de traitement, une photocopieuse et 04 disques USB contenant de faux documents bancaires et de justice ont également été trouvés dans les locaux et saisis.
La suspecte a été maintenue en garde à vue dans cette brigade où une enquête est en cours”.
Cette activité semble avoir le vent en poupe au Cameroun
Au mois de Février 2022, la gendarmerie nationale avait mis aux arrêts deux individus; Leur spécialité, fabriquer des faux cachets et documents administratifs. Leur arrestation fait suite à la dénonciation des clients désabusés en plus du fait que le nombre grandissant des faux documents dans les services administratifs a attiré l’attention des agents de l'État.
l’enquête menée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak avait permis de découvrir que l’administration n’était pas leur seul terrain de chasse. Ces individus opéraient également dans le secteur du transport….
Quelques semaines plus tard, c’est un huissier de justice qui tombait dans les mailles du filet, lui aussi soupçonné pour fabrication des faux documents…
En mai, ce sont les enquêteurs du peloton motorisé du chef-lieu de la Région de l’Adamaoua qui avaient mis fin aux activités d’une bande de malfaiteurs spécialisés dans la confection des documents falsifiés…
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit là d’un élément de la coopération qui existe entre le Cameroun et la Tunisie, représenté pour la circonstance par le groupe Saint Christophe, un établissement offrant des services de soins et formation qui a envoyé auprès du Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique, une équipe d’industriels et de médecins tunisiens.
La rencontre s’est déroulée dans la salle des conférences de ce département ministériel et, les hôtes du patron de la santé publique ont fait part de leur volonté de “ Construire à Yaoundé, une industrie de fabrication de matériels médicaux selon les standards internationaux”.
Ladite unité industrielle entend produire en grand nombre, des masques chirurgicaux, des bavettes médicales, des charlottes, des surchaussures, des blouses stérilisées et non stérilisées…
A cette usine, l’équipe des experts tunisiens entend ajouter un Centre de procréation assisté (doté de services de gynécologie, d’urologie et de biologiste), un cabinet dentaire mettant en avant le “digital dentaire” et l’intelligence artificielle (permettant de fabriquer des prothèses dentaires et de poser des implants dentaires) ainsi qu’une unité de chirurgie plastique.
Après la présentation du projet par les experts tunisiens, le Chef de la Division de la Coopération du Minsanté, Hassan Ben Bachir s’est attardé sur la gestion des déchets médicaux, sur les retombées de ces projets pour les populations de l’arrière-pays.
Le Pr. Sobgwi Eugène - Directeur de l’Organisation des Soins et de la Technologie Sanitaire va pour sa part insister sur la nécessité d’intégrer un psychologue dans l’équipe de projet pour assurer le volet santé mentale des patients.
Prenant la parole à son tour, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique tout en saluant cette initiative, va exhorter l’équipe du projet à mettre un point d’honneur, le moment venu, sur la propreté des lieux, la qualité de l’accueil et le suivi des patients.
Il va conclure son propos en soulignant que tous ceux qui apportent des projets qui concourent à la Transformation du Système de Santé du Cameroun sont les bienvenus.
Nicole Ricci Minyem
Des propriétaires de terres déguerpis à Dikolo Bali ont porté plainte contre l’ancien Délégué du gouvernement, Fritz Ntone Ntone ; le Délégué régional des domaines du Littoral à l'époque des faits ; et sieur Olivier Chi Nouako, le promoteur du projet hôtelier.
Quinze propriétaires de terres victimes de casse de Dikolo Bali ont décidé de porter cette affaire devant les juridictions du pays. Ceux-ci ont porté la plainte devant le Procureur de la République de Douala contre M. Ntone Ntone Fritz l’ancien Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, le Délégué régional des domaines du Littoral à l'époque des faits; ainsi que Monsieur Olivier Chi Nouako, le promoteur de IBC et fameux bénéficiaire des destructions.
Dans la plainte, les plaignants tous de nationalité camerounaise et de diverses origines ethniques, ont demandé au Juge d'instruction d'inculper en sus de ces 3 accusés "toutes autres personnes" dont l'enquête relèverait la responsabilité dans la destruction de leurs biens meubles et immeubles.
Retrouvez ci-dessous la liste des plaignants
1- MOUDISSA BELL Patrice
2- MOUDISSA BELL Nadine epse Mbaka
3- MOUKOURI BELL Henri
4- MOUKOURI BELL Lucien
5- NGONDE epse SIMO Agnes Cendrillon
6- TCHOUMI Dieu Tous
7- Rosine Laure de SIMO NUMAMSABE
8- KAMOLEY Myriam Aaronne de SIMO
9- BONAM NALOBA Linda Emmanuelle
10- MOUDOUTE BELL Emmanuel
11- MOUDOUTE BELL Brigitte
12- MOUDOUTE BELL Marie Hélène
13- Mme AMOUGOU née Zougz MBARGA
14- NLIBA Bérel Myriam
15 - NLIBA Maurice
Le Cameroun occupe la 38ème place sur le plan mondial et la 6ème au niveau continental.
Dans le nouveau classement Fifa, on observe que le Cameroun a perdu une place au niveau mondial. Le pays a pris la 38ème place et reste devancé par le Sénégal qui occupe la 18ème place, le Maroc la 24e position, le Nigéria la 32e, la Tunisie la 33e et l’Egypte la 37e position. Au plan continental, le Cameroun occupe la 6ème place et devance l’Algérie qui est classée 7e.
Sénégal (18ème)
Maroc (24e)
Nigeria (32e)
Tunisie (33e)
Égypte (37e)
Cameroun (38e)
Algérie (39e)
Mali (47e)
Côte d’Ivoire (51e)
Burkina Faso (57e)
Liliane N.
Dans un Communiqué publié il y a quelques heures par la cellule de Communication du département ministériel dont il a la charge, “Les médias à sensation” sont accusées de répandre des rumeurs pour des buts inavoués.
L’intégralité de ce communiqué de presse
“Depuis un certain temps, des médias à sensation évoquent un prétendu “détournement” de primes des Lions indomptables seniors de football.
Face à ces allégations mensongères, nous tenons à informer l'opinion publique qu'aucun problème de primes n'existe à l'heure actuelle à la sélection fanion du Cameroun, comme d'ailleurs pour les autres sélections nationales de football, en ce qui concerne celles relevant de la compétence du Ministère des Sports et de l'Education physique.
Toutes les primes dues à ce titre ont été effectivement et intégralement payées. Celles du match des éliminatoires de la CAN TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 contre le Burundi du 9 juin dernier ont été positionnées dans les comptes des intéressés ce lundi, 13 juin 2022.
S'agissant de la prime exceptionnelle subséquente à la qualification des Lions indomptables au mondial Qatar 2022, elle est la résultante d’une démarche gracieuse entreprise par le Ministre des Sports et de l'Éducation Physique auprès du Premier Sportif Camerounais, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui a bien voulu marquer son très haut accord pour qu'une allocation spéciale d'un montant de 181 000 000 F CFA (cent quatre Vingt et un millions de francs CFA) soit servie aux Lions indomptables, suite à leur brillante qualification à la Coupe du monde.
II convient de relever que cette prime exceptionnelle s'ajoute à la prime de présence, à la prime de match gagné contre l'Algérie à Blida le 29 mars 2022 et à la prime d'encouragement.
Toutes ces primes, d'un montant d'environ 530 millions F CFA (cinq cent trente millions de francs CFA), supportées par le budget du Ministère des Sports et de l'Éducation physique, ont été effectivement mises à disposition dans les comptes des joueurs et de leurs encadreurs par l'Agent Comptable désigné par le Ministre des Finances.
II y a lieu de rappeler qu'en règle générale, concernant les compétitions internationales, l'Etat, à travers le Ministère des Sports et de l'Education physique, finance intégralement la participation des Lions indomptables dans les rubriques concernant le transport international, la location d'avion, l'hébergement, la restauration et le paiement des primes, entre autres.
Par ailleurs, des dizaines de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes camerounais ou organisées par notre pays dans plusieurs autres disciplines bénéficient également du financement de l'Etat, malgré les aléas de la conjoncture économique actuelle.
Le Gouvernement de la République, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République et la coordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ne ménage aucun effort pour assurer un meilleur rayonnement, de bonnes performances ainsi qu'un mieux-être des équipes nationales, des athlètes camerounais en général et des Lions indomptables en particulier”.
Presque toute la théorie linguistique trouve son origine dans des problèmes pratiques de linguistique descriptive.
Dans la préface, Jean - Marie Essono relève que:
“ Cependant, en dépit des avancées remarquables enregistrées dans l’étude du langage et des langues depuis le XXème siècle, la description linguistique demeure un réel défi dans les milieux de la recherche et de l’enseignement, de surcroît lorsqu’elle s’applique aux langues Bantu.
Des chercheurs et des enseignants sont parfois réduits à des approximations dans la description de cet ensemble de plus de 400 langues parlées dans une vingtaine de pays de la moitié sud de l’Afrique, qui ne bénéficient pas d’une documentation identique à celle qui est accessible pour les langues européennes et asiatiques les mieux étudiées.
Le présent ouvrage se présente, non pas comme une exposition exhaustive de la conceptualisation de la linguistique descriptive et/ou de la typologie détaillée des langues Bantu mais comme une introduction fondamentale à la description linguistique ( phonétique, phonologie, morphologie, syntaxe…) et aux caractéristiques générales des langues Bantu.
L’ouvrage de Zachée Denis Bitjaa Kody et Maxime Yves Julien Manifi Abouh est conçu comme un manuel destiné précisément à un lectorat d’étudiants, des personnes recherchant les fondamentaux de la linguistique descriptive et soucieuse de la standardisation: Codification des langues Bantu.
“Prolégomènes à la Description Linguistique et Caractéristiques Générales des Langues Bantu” c’est 389 pages et l’ouvrage est édité par “ Collection Ifrikiya.
N.R.M
Le match entre les Lionnes indomptables et les Lionnes de la Teranga va se jouer cet après-midi au stade de la réunification de Bepanda.
C’est ce mercredi 15 juin 2022 que les Lionnes indomptables vont affronter les Lionnes de la Teranga du Sénégal dans le cadre d’un match amical. Cette rencontre participe de la préparation de Nchout Ajara et ses coéquipières pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine. Rendu à quelques heures de cette confrontation, on apprend du confrère Women11 que Raïssa Feudjio est déclarée forfait en raison de soucis musculaires.
Après la confrontation de ce jour, les Lionnes indomptables vont encore jouer contre les Lionnes de la Teranga le 18 juin prochain. En conférence de presse d’avant-match, le coach des Lionnes Gabriel Zabo a livré ses impressions.
«Les deux confrontations contre le Sénégal représentent véritablement un galop d’essai. Beaucoup d’entraineurs auraient souhaité avoir tout leur effectif malheureusement ce n’est pas la fenêtre Fifa et ces filles sont encore en championnat. A partir du 20 elles vont nous rejoindre pour le match contre la France et on va continuer», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de la CAN, le coach Gabriel Zabo et ses filles ambitionnent de ramener la coupe au Cameroun.
«Nous allons au Maroc pour la gagner et quand on va pour la gagner on n’a pas peur d’un X ou d’un Y. Nous allons essayer de voir tous les paramètres : physiques, techniques ou mentales, pour voir ce qu’il faudra travailler au sortir de ses matchs amicaux. Ne vous inquiétez nous allons nous préparer du mieux possible. Ses matchs amicaux nous serviront de baromètre. Le véritable visage des Lionnes sera au Maroc», a-t-il déclaré.
Pour préparer le match amical de ce jour qui va se dérouler à 18 heures, les Lionnes Indomptables se sont entraînées hier au stade annexe de la Réunification dans une ambiance conviviale. Geneviève Ngo Mbelleck et ses coéquipières auront leur dernière séance d’entraînement cet après-midi, question de boucler avec les derniers détails technico-tactiques.
Liliane N.
L'évolution de la transmission et du nombre de cas sont de plus en plus inquiétants. Depuis début mai, plus de 1.600 cas confirmés de la variole du singe ont été signalés dans 32 pays où la maladie n’est pas endémique.
Moins d’une semaine après avoir appelé les Etats à « contrôler la flambée » du virus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a jugé mardi l’extension de l’épidémie “inhabituelle et préoccupante”, estimant que “la situation nécessite une réponse coordonnée”.
Si au départ, seules quelques contaminations isolées ont été rapportées au Royaume-Uni ou au Portugal, le nombre de cas identifiés et de pays touchés a rapidement explosé et désormais, “le risque que la variole du singe s’installe dans les pays non endémiques est réel”, estime l’OMS, qui convoquera une réunion de son comité d’urgence la semaine prochaine pour évaluer si ce virus représente une “urgence de santé publique de portée internationale”. Alors, à l’instar du Covid -19, la contagion de monkeypox peut-elle tourner à la pandémie ?
Un virus présent sur plusieurs continents
Mis au jour à Wuhan fin 2019, le Covid-19 dépasse très vite les frontières de la Chine et se répand sur le globe en quelques semaines. Le premier cas français est identifié en février 2020 et le mois suivant, l’OMS qualifie le Covid - 19 de pandémie.
Concernant la variole du singe, les premiers cas non endémiques sont identifiés dès le 6 mai au Royaume-Uni. Les jours suivants, d’autres contaminations sont recensées dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Dans l'Hexagone, le premier cas est identifié le 19 mai.
Et aujourd’hui, il y en a plus d’une centaine. Selon les derniers chiffres communiqués ce mardi par Santé publique France, “125 cas confirmés ont été rapportés en France, dont 91 en Ile-de-France”.
Pour l’OMS, “l’apparition soudaine et inattendue” du virus dans les pays non endémiques suggère qu’il circulait depuis un certain temps, sans que sa transmission n’ait été détectée. “Comme pour le Covid-19”, relève le Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
Est-ce à dire que la planète connaît une pandémie de monkeypox ?
“Il faut être prudent. Mais factuellement, on est face à une pandémie : le virus est présent sur plusieurs continents, et de façon très inhabituelle, l’Europe est touchée, note l’infectiologue. Si d’un point de vue géographique, on est sur une répartition pandémique ce n’est pas encore le cas du côté des chiffres, rassure-t-il. On recense une hausse des contaminations, mais on n’est pas (encore) face à une maladie galopante”.
Des modes de transmission et des symptômes spécifiques
Contamination par les surfaces ou par les gouttelettes : “on a un peu tâtonné avant d’affirmer que le Covid-19 se transmettait essentiellement par aérosol, se souvient le Dr Davido. Avec la variole du singe, on a aussi tâtonné pour définir les modes de transmission et les pourcentages qu’ils représentent”.
Comme le Covid-19, le monkeypox est une zoonose, une maladie initialement transmise à l’homme par des animaux infectés, sauvages ou en captivité, morts ou vivants, tels les rongeurs ou les singes.
Côté symptômes, les deux virus diffèrent. “Là où le Covid-19 a suscité l’inquiétude avec les risques de forme grave et d’atteinte des poumons, la variole du singe, elle, n’est associée à aucun cas de complications pulmonaires ou neurologiques, et est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées, décrit l’infectiologue.
Or, si beaucoup de publications illustrent le monkeypox avec des personnes noires présentant des lésions sur les mains, les quelque 1.000 cas recensés ces dernières semaines touchent principalement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) occidentaux présentant des lésions au niveau génital”, souligne le Dr Davido qui, fin mai, a pris en charge deux patients français touchés.Une “éruption ano-génitale” présente dans «77% des cas investigués”, indique Santé publique France.
La particularité de ces cas non endémiques repose sur “leur mode inédit de transmission par voie sexuelle, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade. Et tous les cas présentent des lésions exclusivement localisées au niveau génital”, poursuit le Dr Davido, auteur d’un article sur ce sujet publié ce mardi dans le Journal of Travel Medicine.
On est donc sur un mode de transmission très différent du Covid-19, avec une vitesse de propagation beaucoup plus lente. Et si comme le Covid-19 (depuis les campagnes de vaccination massive), la maladie a un taux de létalité assez faible, de moins de 1 %, elle reste très angoissante pour les malades. L’un de mes patients m’a dit : "j’ai peur de perdre mon pénis" ».
Des vaccins disponibles, mais…
Heureusement, un vaccin contre la variole humaine offre une immunité croisée contre le monkeypox “avec un haut niveau d’efficacité” d’environ 85 %, a rassuré Sylvie Briand, directrice du département des maladies pandémiques et épidémiques à l’OMS. Début 2020, alors qu’on parle du “nouveau coronavirus”, aucun vaccin n’existe encore. Il faudra attendre la fin de l’année pour que les premiers vaccins anti - Covid ne voient le jour – en un temps record – et commencent à être administrés.
Mais si les laboratoires ont été en capacité de produire des millions de doses pour protéger du coronavirus, à ce jour, l’OMS ne sait pas combien de doses de vaccin antivariolique sont disponibles dans le monde. L’organisation cherche à faire l’inventaire des stocks et contacte “les fabricants (de vaccins) pour connaître leurs capacités de production” et de distribution, a déclaré Sylvie Briand.
Et “on n’a peut-être pas suffisamment de vaccins, s’inquiète le Dr Davido. On ignore l’état des stocks, qui relèvent de la réserve stratégique pour faire face à une menace bioterroriste”.
Mais ce mardi, la Commission européenne et le laboratoire danois Bavarian Nordic ont annoncé la conclusion d'un contrat portant sur l’achat de plus de 100.000 doses.
A la différence du Covid-19, l’OMS “ne recommande pas la vaccination de masse contre la variole du singe”, a précisé le Dr Tedros. En France, la Haute autorité de santé (HAS) préconise “ la vaccination des cas contacts”, ou vaccination en anneau. Une stratégie adoptée « en 1972 lors de l’épidémie de variole humaine au Kosovo, qui a permis d’y mettre un terme en quelques semaines”, rappelle le Dr Davido.
Des réflexes à adopter pour casser les chaînes de transmission
Individuellement, comme pour le Covid-19, des réflexes sont à adopter pour casser les chaînes de transmission du monkeypox. “On sait que la maladie peut être très contagieuse, comme peuvent l’être la varicelle et la variole humaine en provoquant des croûtes infectantes, explique le Dr Davido.
Donc à partir du moment où on a une maladie éruptive, des lésions sur le corps, on appelle le 15 pour se faire dépister sans délai et lancer le tracing des cas contacts pour les vacciner. Ensuite, les malades doivent s’isoler jusqu’à disparition complète des croûtes, soit environ trois semaines”.
Et avec des cas qui se caractérisent par une transmission par voie sexuelle, “il est important de faire de la prévention, comme on le fait pour les autres infections sexuellement transmissibles (IST), insiste l’infectiologue. Ensuite, si les cas explosent et que les stocks le permettent, peut-être sera-t-il opportun de préconiser la vaccination des populations à risques”. Pour l’heure, “on a tous les éléments pour éviter la pandémie : on connaît le virus, il est moins transmissible, et on dispose d’un vaccin”, résume le Dr Davido.
Mais sans une stratégie de surveillance renforcée et d’action rapide autour de chaque cas identifié, le scénario pourrait tourner à la contagion massive, envisage une équipe de chercheurs néerlandais, suisses, allemands et américains qui a mené une étude publiée en février dans la revue PLos Neglected tropical Diseases sur tous les cas de variole du singe recensés depuis l’apparition de ce virus et qui estime qu’elle pourrait être la prochaine grande pandémie.
Pourquoi ?
“La diminution de l’immunité de la population liée à l’arrêt de la vaccination contre la variole a établi le paysage de la résurgence du monkeypox, pointent les chercheurs. C’est démontré par l’augmentation du nombre de cas et de l’âge médian des personnes qui le contractent.
De plus, l’apparition de cas en dehors de l’Afrique met en évidence le risque de propagation géographique de la maladie, préviennent-ils. A la lumière de l’environnement actuel des menaces pandémiques, l’importance pour la santé publique de la variole du singe ne doit pas être sous-estimée”.
C’est la conclusion qui ressort après la descente faite ce 14 juin 2022 par Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux Publics, qui a parcouru ce tronçon routier afin d’apprécier le niveau de circulabilité sur cet axe qui désenclave l’un des bassins forestier et de production les plus importants du Cameroun.
Avec la mobilisation de l’entreprise chinoise ZCCC, les travaux d’entretien périodique de la route en terre, Ngoura II – Ndélélé – Yola – Gari Gombo – Yokadouma, longue de 155,5 km, sont achevés à 99,06%, avec un investissement global d’environ 5 milliards de FCFA.
La consistance des travaux sur cet axe autrefois dégradé et impraticable, présente la réalisation des déblais mis en dépôt, des remblais provenant d’emprunt, la mise en place de la plateforme, le reprofilage, le compactage, le curage, la remise en forme des fossés et exutoires, la mise en œuvre de la couche de roulement en graveleux latéritiques, ainsi que la construction des fossés maçonnés.
Concernant les ouvrages de franchissement, notamment au niveau de la rivière Bekélé, dans la commune de Ndélélé, un pont a été aménagé dans le projet. De même que sur la rivière Mbangue, un pont forestier a également été aménagé. Mais, au regard de l’importance de cet ouvrage, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a décidé de l’installation à cet endroit, d’un pont en sections métalliques modulaires.
Les travaux confortatifs de la chaussée étant actuellement achevés, les usagers de ce tronçon routier long de 155,5 km, verront la durée de leurs voyages ramenée à 2h30 minutes, au lieu de 12h de route comme par le passé.
Ainsi, au-delà des nuages de poussière, les véhicules de transport en commun peuvent aisément circuler, en côtoyant sans risques de collisions, les gros porteurs de grumes assez fréquents sur cet axe de la Commune de Yokadouma, qui représente quand-même l’un des plus importants bassins forestiers du Cameroun.
Au regard de ces réalisations impressionnantes, qui participent à l’amélioration des conditions de mobilité des populations locales, l’ingénieur de l’État s’est dit satisfait de la mobilisation de l’entreprise chinoise ZCCC, qu’il a d’ailleurs encouragé de poursuivre avec ces travaux d’entretien périodique, afin de de maintenir en état, le niveau de circulabilité sur ce tronçon routier en particulier.
Source : Celcom Mintp
C’est sous ce thème que l’on a célébré ce 14 juin, la Journée mondiale du donneur de sang; Ce liquide indispensable qui circule dans notre corps à travers les vaisseaux sanguins et dont la carence entraîne des dysfonctionnements graves et même la mort dans la plupart des cas.
Dans la salle des conférences de la Croix Rouge à Yaoundé, lieu choisi pour la cérémonie officielle, le moment était empreint de solennité et, une place d’honneur a été donnée aux bénévoles, eux qui ne font pas don de leur sang en échange d’une quelconque rémunération.
C’est l’un des aspects qui a été souligné au cours de chacune des allocutions prononcées ce 14 juin, à l’instar de celle de Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique qui a exhorté les bénévoles à continuer leurs œuvres, pour la promotion du don du sang. Profitant de cette occasion, le patron de la Santé Publique a saisi cette occasion pour inviter ceux qui traînent le pas à s'engager dès à présent afin de résorber le déficit que connaît le système.
Au cours de cette cérémonie, le Ministre de la Santé Publique a procédé à la réception d'un don d'équipements pour la transfusion sanguine remis par Mme Noemi Delmonte - Représentante de l'UNFPA (Fonds des Nations-Unies pour la Population).
Ledit don, d'une valeur de 449 074, 05 USD a été acquis sur financement de la Banque Islamique de Développement. Il est constitué de 34 réfrigérateurs de Banque de sang, 21 chaises de donneurs de sang, 34 conteneurs pour le transport sécurisé du sang, 04 congélateurs pour la conservation du plasma, 04 centrifugeuses réfrigérées pour banque de sang, ce don
Tout en rassurant Manaouda Malachie que l'UNFPA va continuer à travailler aux côtés du Gouvernement Camerounais, la représentante des Nations Unies va promettre que l'acheminement desdits équipements jusqu'aux sites des bénéficiaires sera assuré par l'organisme qu'elle représente, en collaboration avec le Centre National de Transfusion Sanguine. Il en sera de même pour leur installation, ainsi que la formation du personnel à leur utilisation.
En appréciant ce geste à sa juste valeur, le Minsanté a engagé l'ensemble des acteurs à une synergie d'actions pour une collecte de poches de sang de qualité et en quantité suffisante afin de sauver plus de vies.
En marge de la célébration de la Journée mondiale dédiée au don du sang, le ministre de la Santé Publique a par ailleurs présidé, la cérémonie de réception d'un don d'équipements pour la transfusion sanguine.
En rappel,
En 2021, seulement 140 207 poches de sang ont été collectées alors que le besoin en ce précieux liquide au Cameroun tourne autour de 400 000 poches.
Selon Phanuel Habimana - Représentant-Résident de l'OMS, la Région Africaine compte 7 millions de patients demandeurs de sang chaque année.
N.R.M