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Cohésion, cohabitation, collaboration et communication ont été prescrites au nouveau Directeur Général de la Centrale Nationale d’Approvisionnement en Médicaments et Consommables Médicaux Essentiels au cours de son installation vendredi dernier. 

 

En présidant la cérémonie, le Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a par ailleurs instruit à Salihou Sadou - Directeur Général de la Cename de:  

 

Ramener la cohésion et la sérénité au sein de la maison Cename, afin de permettre à la structure d'atteindre les objectifs escomptés dans le domaine qui est le sien. 

 

Assurer l'approvisionnement régulier des intrants et autres produits médicaux.

 

Se rassurer de la disponibilité du médicament et des consommables médicaux, éléments essentiels dans la mise en œuvre réussie de la Couverture Santé Universelle.

 

Le patron de la Santé Publique a ajouté que “La gouvernance doit refléter les objectifs de la performance. Ces challenges et bien d'autres devront guider la démarche du désormais DG, afin que la transformation enclenchée depuis peu permette à cette structure stratégique de jouer efficacement son rôle…”.   

 

Qui est Salihou Sadou 

 

L’homme nommé par décret N°2022/204 du 06 juin 2022 portant nomination d'un Directeur Général à la Centrale nationale d'approvisionnement en médicaments essentiels (CENAME) est Docteur en pharmacie depuis 2006. 

 

Le quinquagénaire, originaire du Mayo-Louti dans la région du Nord est nanti de plusieurs autres diplômes et certifications dans les domaines de l'approvisionnement et du management pharmaceutique, sans oublier le contrôle de qualité. 

 

Salihou Sadou a démarré sa carrière au Centre d'approvisionnement pharmaceutique de l'Adamaoua; Il a tour à tour été Directeur du Centre d'approvisionnement pharmaceutique du Nord, Inspecteur des services pharmaceutiques et laboratoires, puis Directeur de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires jusqu'à sa nomination comme Directeur Général de la CENAME le 06 juin 2022. 

 

En lui souhaitant plein succès dans ses nouvelles missions et lui garantissant sa disponibilité et son conseil, le Minsanté a rappelé à l'élu du jour qu'il aura droit aux erreurs, mais pas à l'échec !  Il devra pour cela se donner toutes les chances de réussir, en impulsant une dynamique d'adhésion, de collaboration et de participation de toutes les parties prenantes.

 

Le 17 juin dernier, la cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique, du Représentant résident de l'OMS au Cameroun et des autorités administratives et locales…

 

Nicole Ricci Minyem

Une proposition de l’honorable Cabral Libii - Député et président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale 

 

“Imaginons un citoyen qui veut faire une immatriculation directe à des fins agricoles de son terrain qui lui a été laissé par ses parents.  Et imaginons que cette parcelle est traversée par des cours d’eau ou des servitudes. 

 

Au regard de la loi foncière, il ne s’agira plus d’un seul dossier d’immatriculation, mais de deux ou plusieurs dossiers d’immatriculation, les parcelles étant délimitées par les cours d’eau ou les servitudes.

 

Etape n°1

La règle : 01 demande timbrée en quatre (04) exemplaires pour chaque dossier, adressée au sous-préfet. Ici la loi prévoit de payer 3000 FCFA par dossier au receveur départemental des domaines contre quittance.

 

La pratique : Certains receveurs exigent 10 000 FCFA voire plus, mais délivrent une quittance de 3000 FCFA.

 

Etape n°2

La règle : Les demandes sont déposées à la sous-préfecture. La loi prévoit de payer 17 500 fcfa par dossier.

 

La pratique : Beaucoup de sous-préfectures exigent 35 000 FCFA contre quittance de 17 500 fcfa. Certaines sous-préfectures, notamment dans les grandes villes, exigent jusqu’à 150 000 FCFA.

 

Etape n°3

La règle : Les dossiers déposés à la sous-préfecture sont transmis au chef de service départemental des affaires foncières. Celui-ci prépare la décision fixant la descente de la commission de vérification. 

 

Cette décision est signée par le sous-préfet et fixe la date probable de la descente. Une fois la date convenue, le sous-préfet signe un message porté et l’envoie à tous les membres de la commission qui est composée de 9 membres parmi lesquels, le chef du village concerné et deux notables. 

 

Pour cette descente, la loi prévoit de payer au service départemental du cadastre des états de session qui s’élèvent 27 500 fcfa pour les parcelles de moins de 5 ha et 55 000 fcfa pour les parcelles de plus de 5 ha. De plus, le requérant doit assurer le transport de la commission.

 

La pratique :  Il faut débourser généralement entre 250 000 et 1 000 000 fcfa à la sous-préfecture ou au profit du chef de village sans quittance, il faut préparer à manger et à boire pour la commission, il faut négocier l’évaluation des mises en valeur à partir de 100 000 fcfa par parcelle. 

 

La descente doit être sanctionnée par 02 procès-verbaux par parcelle. Celui qui ira au service du cadastre et celui qui ira au service des affaires foncières. Chaque PV est délivré moyennant 10 000 fcfa sans quittance.

 

Etape n°4

La règle : Après la descente sur les parcelles mitoyennes, des dossiers sont constitués pour chaque parcelle : un dossier administratif (alpha) qui est dirigé vers le service des affaires foncières et un dossier technique qui est envoyé au service cadastral (beta).

 

I- Suivons d’abord le dossier administratif

Etape n°5-alpha

La règle : Le dossier est traité et consolidé au service départemental des affaires foncières. Une fois le dossier mis à jour, le chef de service des affaires foncières transmet le dossier par bordereau au Délégué départemental des affaires foncières, cadastrales et des domaines.

 

La pratique :  Il se passe que la plupart du temps, les responsables administratifs qui sont membres de la commission du sous-préfet s’y font représenter par leurs agents. Mais ce sont leurs signatures et non celles des agents qui doivent figurer sur les PV. Du coup, pour obtenir ces signatures, il faut débourser entre 25 000 et 50 000 fcfa par dossier. 

 

L’agent en charge du traitement du dossier exige 5000 fcfa par dossier pour les chemises et 25 000 fcfa par dossier au titre des frais de traitement rapide. Une fois le dossier traité et signé du chef de service, il faut payer 25 000 fcfa des frais de transmission. Tous ces frais ne donnent lieu à aucune quittance.

 

II- Suivons ensuite le dossier technique

Etape n°5-beta

La règle : Ici la loi prévoit de payer 5 500 fcfa par borne implantée sur chaque parcelle, chez le receveur cadastral. Puis le géomètre qui a effectué la descente, doit monter des plans conformément au barème suivant :

21x31 : 150 fcfa

26x37 : 250 fcfa

37x52 : 300 fcfa

55x105 : 1000 fcfa.

Une fois que tout ceci est fait, le dossier est mis à jour, puis le chef de service du cadastre, signe et transmet les dossiers par bordereaux au délégué départemental.

 

La pratique : Il y a ici quatre (04) étapes financières. Généralement le géomètre qui a effectué la descente pour monter les plans va exiger entre 250 000 et 500 000 fcfa selon la superficie. Le requérant peut aussi décider de payer en nature, en lui cédant une partie de sa parcelle. Ensuite il y a le passage par le bureau de contrôle de conformité des dossiers. Ici le minimum à débourser est de 25 000 fcfa par dossier. Puis le bureau de mise à jour. 

 

C’est ici que s’opère le rattachement de la parcelle par l’affectation des données GPS. Ici, il faut payer minimum 50 000 fcfa par dossier. Lorsque ces étapes sont franchies, le secrétariat du chef de service qui prépare le dossier pour la signature perçoit 10 000 fcfa par dossier pour l’inscription du nom sur le bordereau. Quant au chef de service, l’apposition de sa signature se fait généralement moyennant versement d’au moins 50 000 fcfa par dossier.

 

Etape 6

La règle: Le dossier administratif et le dossier technique se rejoignent au secrétariat du Délégué départemental qui est le patron départemental. Son travail consiste à transmettre par bordereau les dossiers joints, au délégué régional qui est sa hiérarchie.

 

La pratique : La chemise de jonction coûte 5000 fcfa. Le délégué exige au minimum 100 000 frs par dossier. Le montant dépend en fait des superficies des parcelles et de la valeur de leur lieu de situation. Il peut être exigé des fois jusqu’à 500 000 fcfa par dossier pour signer le bordereau de transmission. Faute d’argent, la négociation peut aussi porter sur le partage du terrain avec le délégué. Évidemment son secrétariat perçoit au moins 10 000 fcfa pour l’établissement du bordereau de transmission à la région.

 

Etape 7

La règle : Ici au niveau régional, chaque dossier est à nouveau scindé en deux. Un dossier technique qui est dirigé au service régional du cadastre (alpha), et un dossier administratif qui est envoyé au service régional des affaires foncières (beta).

 

I- Suivons le dossier technique au niveau de la région

Etape 8-alpha

La règle : Le service du cadastre doit procéder à un nouveau contrôle et à une nouvelle mise à jour de chaque dossier. Puis le bordereau de transmission est envoyé à la hiérarchie qu’est le délégué régional.

 

La pratique : Le bureau de contrôle exige au minimum 50 000 fcfa par dossier. Quant au bureau de mise à jour, il exige selon les superficies lui aussi, au moins 50 000 fcfa par dossier. Le Chef de service régional va ensuite signer les plans qui ont été effectués par le géomètre au niveau du département. 

 

Ici le montant est généralement de 250 000 fcfa pour les parcelles de moins de 2 ha. Au-delà, les sommes peuvent culminer à 2 millions de fcfa. Au secrétariat pour le cachetage et le timbrage, le minimum forfaitaire est de 50 000 fcfa par dossier. Le bordereau de transmission au passage coûte 10 000 fcfa.

 

II- Suivons le dossier administratif au niveau de la région

Etape 8-beta

La règle : Le service des affaires foncières doit procéder aux vérifications et signer l’avis de clôture de bornage.

 

La pratique : L’agent en charge des vérifications exige une motivation de 25 000 fcfa par dossier. Sinon, la vérification peut être étrangement longue et les pièces peuvent se perdre… Puis, le chef de service au moment de signer l’avis de clôture de bornage, va curieusement toujours exiger une autorisation préalable du Ministre des Domaines notamment si la parcelle excède 5000 m2. 

 

Il propose toujours immédiatement l’offre d’un “circuit” d’obtention de cette autorisation au Ministère qui coûte 300 000 fcfa par dossier. Dans tous les cas, les frais pour avis de clôture de bornage s’élèvent toujours à au moins 250 000 fcfa. C’est alors que les dossiers sont transmis au Délégué régional des affaires foncières, domaniales et cadastrales.

 

Etape 9

La règle : Les dossiers techniques et administratifs sont à nouveau joints chez le Délégué régional des affaires foncières, du cadastre et des domaines. Son attribution à lui consiste à publier les dossiers dans le Bulletin régional des avis domaniaux et fonciers, qui s’appelait à l’époque “journal officiel”. 

 

Ce bulletin est commercialisé à 2500 fcfa. Après publication, le requérant achète obligatoirement deux numéros et il attend patiemment 01 mois. Au bout de cette période, le délégué régional renvoie par bordereau les mêmes dossiers au délégué départemental.

 

La pratique : C’est le délégué régional qui choisit de façon discrétionnaire les dossiers qui vont être publiés au bulletin régional. Il fait donc en quelque sorte office de directeur de rédaction. Généralement, le requérant qui est soucieux de voir son dossier figurer dans le bulletin régional au plus tôt, doit payer au minimum 150 000 fcfa par dossier. Et pour que le bordereau de transmission soit établi pour le délégué départemental, il faut débourser 10 000 fcfa par dossier.

 

Etape 10

La règle : Le délégué départemental qui reçoit à nouveau les dossiers, les transmet à la conservation foncière qui doit délivrer la copie du titre foncier.

 

La pratique :  Il faut pour la célérité de la transmission un minimum de 5000 fcfa par dossier.

 

Etape 11

La règle : A la conservation foncière, il est procédé à un contrôle de non opposition. Puis les dossiers sont inscrits dans le livre foncier. Le requérant doit payer aussi 15 fcfa par m2 de parcelle immatriculée. Il faut tout de même préciser que le minimum légal à payer quelle que soit la superficie est de 3000 fcfa. Au bout du processus, la copie du titre foncier est gratuitement délivrée.

 

La pratique : Une quittance correspondant aux frais légaux sera délivrée et insérée dans le bordereau analytique contenu dans la copie du titre foncier. Mais dans la réalité, voici ce qu’il faut généralement payer :

Entre 0 et 1 ha : 150 000 fcfa

Entre 1 et 2 ha : 200 000 fcfa

Entre 3 et 5 ha : 250 000 fcfa

Entre 5 et 10 ha : 350 000 fcfa

Au-delà de 10 ha : 400 000 voire 500 000 fcfa.

 

La négociation ici peut aussi porter sur la partage de la parcelle avec le conservateur. De plus, le service de contrôle des oppositions exige entre 10 et 25 000 fcfa pour l’établissement d’un avis de non-opposition. 

 

Il faut aussi noter un phénomène de plus en plus grandissant de pénurie de livres fonciers ou de copies de titres fonciers. Pour espérer dans ce cas abréger l’attente, il faut délivrer entre 100 et 250 000 fcfa pour une copie du titre foncier et entre 30 et 50 000 pour le livre foncier.

 

Et pour compléter l’information, il faut préciser que si l’établissement d’un certificat de propriété au niveau de la conservation foncière coûte légalement 3000 fcfa, il est délivré généralement moyennant 10 000 fcfa en temps normal et 25 000 fcfa en express.

 

Et pour couronner le processus, le retrait de la copie du titre foncier se fait toujours en contrepartie d’un « arrosage » dont le minimum est de 10 000 fcfa.

 

Moralité : Avec une bureaucratie aussi véreuse, des millions de camerounais riches de leurs patrimoines fonciers, croupissent dans la misère ou en sont dépouillés. Pourtant en facilitant l’accès à la propriété foncière à un maximum de citoyens, la croissance économique deviendra immédiatement une évidence pour tous”.

Tels que présentement vécus, les événements en cours sur la scène planétaire font de nous des acteurs de premier plan, des témoins privilégiés, et des victimes consentantes de nos propres turpitudes. N’en déplaise à la loi ! 

 

En effet, deux phénomènes dont on était loin d’imaginer la réversibilité des conséquences, nous révèlent aujourd’hui, leur facette la moins reluisante. Il s’agit en premier lieu, de la mondialisation des échanges, censée faire parvenir les acteurs du commerce international à une sorte d’équilibre par l’interdépendance.

Sauf que dans la pratique, le postulat de l’équité et la liberté se sera révélé superficiel et hâtif, car n’ayant nullement tenu compte des incohérences capacitaires et la sous valorisation des productions issues des régions australes.

Tout le contraire de la surcote dont bénéficient les spéculations provenant des contrées septentrionales, considérées comme étant mieux élaborées, car manufacturées par des industries plus abouties. Et nous ne parlons même pas des égoïsmes nationaux, pudiquement appelés protectionnisme. 

Ainsi, toute anomalie signalée dans le régime sanitaire, sécuritaire, agroalimentaire ou environnemental des pays du Nord, se répercute avec encore plus d’acuité dans les États du Sud. L’actuelle crise inflationniste des produits commerciaux est assez illustrative de l’ampleur de cet autre ‘’effet papillon’’. La survenue d’un éventuel effet de réciprocité est toujours attendue. 

Pour nous autres africains s’impose alors le besoin de souveraineté, principalement dans les domaines revêtant une importance névralgique pour la marche de nos États et la vie de nos peuples. Bien entendu, le temps pour y parvenir demeure tributaire à la fois des bases de départ, des moyens à mobiliser, ainsi que des efforts de volonté. 

A l’observation, rien de tout ceci ne nous fait défaut. Le seul véritable écueil se pointant devant cette ambition de souveraineté, réside en les extrémismes fondamentalistes et séparatistes.   

Deux excroissances parasitaires autrement incitées et décidées à anéantir nos moindres velléités d’essor, à travers des actes sporadiques, mais non moins méthodiques, de destruction des précurseurs dudit développement. 

Le but étant de transformer nos territoires en des sortes de friches où tout est à construire, les exposant ainsi à la merci de divers appétits, convoitises et revendications.

En tant que partenaires dans la mondialisation et la globalisation, l’on se serait attendu à une manifestation vigoureuse de la solidarité des autres partenaires, eux aussi atteints par les méfaits de la violence terroriste. 

Force est de constater qu’il n’en est rien, et même qu’en sus de nous dénier leur secours, certains d’entre ces partenaires voudraient se servir de nos lacunes et nos déconvenues, comme autant de leviers d’embrigadement dans une vision dirigiste et manichéenne des affaires du monde.

La leçon à tirer de cette versatilité de la morale mondiale, est que nous devons nous mettre en condition physique, psychologique et matérielle de venir à bout de nos difficultés. 

À moins d’être de sacrés sadomasochistes, nous ne devons aucunement nous habituer à la destruction des fruits de notre dur labeur.Nous ne devons aucunement nous plier au supplice de l’éternel recommencement.

Le terrorisme est certes un terrible fléau, il n’est point une fatalité. Nous pouvons, nous devons le vaincre./-

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication - MINDEF

 

Après l’ancien Secrétaire général du parti, Jean Tsomelou, et l'ex porte-parole du Shadow cabinet, Jean Robert Waffo, la coordinatrice nationale des femmes du Social Democratic Front (SDF) exprime son mécontentement.

 

En fin de semaine dernière, le Chairman Ni John Fru Ndi a procédé au renouvellement des organes de base du Social democratic front (SDF) en procédant à des nominations. Grâce à ces nominations, certains militants du parti de la balance se sont vus confier des fonctions clés. Et d’autres considérés comme des cadres ont été démis de leur fonction.

Après l’ancien Secrétaire général (SG) du parti Jean Tsomelou, l’ex porte-parole du Shadow cabinet Jean Robert Waffo, c’est la présidente nationale des femmes du SDF qui exprime son mécontentement. Cette dernière dénonce la nomination d’une seule femme.

« Plus de deux décennies après notre adhésion à l’internationale Socialiste, malgré le lobbying interne qui a poussé le parti à adopter des textes pour la prise en compte des femmes dans les instances décisionnelles du parti, grande est notre déception de constater qu’une seule (1) femme a été nommée Shadow-Ministre sur les dix-huit, (18) que compte le Shadow-Cabinet. Ces nominations ne reflètent pas le combat mené par les femmes pour le rayonnement du SDF 32 ans après sa création », peut-on lire dans son communiqué.

Toutefois, la présidente nationale des femmes du SDF demande aux militantes de ne pas perdre espoir et de se préparer pour le prochain congrès du parti.

«Malgré ce constat peu élogieux, j’exhorte les militantes du Front Social-Démocrate à ne pas céder au découragement mais plutôt à resserrer les rangs pour préparer sereinement notre prochain Congrès au cours duquel nous devons occuper la moitié des postes stratégiques du prochain Comité Exécutif National y compris le plus prestigieux», peut-on lire dans son communiqué.

Jean Robert Waffo craint l'emprise de la pensée unique

Démis de ses fonctions de porte-parole du parti, il a commis une tribune dans laquelle il laisse percevoir sa crainte par rapport au fait que les récentes nominations favorisent l’établissement de la pensée unique au sein du SDF.

« Si personne ne renie au président national du SDF, le pouvoir statutaire de procéder aux changements au sein du shadow cabinet, il me semble important de noter que les mouvements de ce jour font courir au parti, un risque de rupture brutale mais irrémédiable avec les idéaux de ses pères fondateurs : la social démocratie,  le fédéralisme comme forme de l'Etat,  le pouvoir véritablement au peuple. La vitalité programmatique du parti marquée par une multitudes d'idées et de positionnement semble en train d'être paralysée par une tendance unique, celle qui par ses fréquentations, pourrait annihiler la singularité du SDF et en faire une force politique quelconque, sans impact sur le jeu démocratique et sur la transformation positive de la vie des masses camerounaises », a-t-il écrit.

Jean Tsomelou rejette son nouveau poste

L’ancien SG du SDF Jean Tsomelou, aussi démis de ses fonctions, a pour sa part, décliné la nomination qui le portait à la tête de la Commission chargée de l'Agriculture et du Développement rural.

« Le président national a également signé d’importants textes réorganisant les commissions permanentes du NEC et m’a fait l’honneur de me porter à la présidence de la Commission chargée de l'Agriculture et du Développement rural. Par respect pour mes fonctions antérieures et celle de Rapporteur du Conseil ministériel du Shadow cabinet, j’ai pris la décision de décliner cette nomination », a écrit l’ancien député et sénateur SDF.

Liliane N.

 

Jean Robert Waffo prévient le Chairman Ni John Fru Ndi sur le risque du SDF d’être pris au piège de la pensée unique, et de devenir une force politique quelconque, sans impact sur le jeu démocratique et sur la transformation positive de la vie des masses camerounaises.

 

Retrouvez ci-dessous la tribune de Jean Robert Waffo

J'ai découvert, hier en début d'après midi, une série de trois textes signés du président national du Social Democratic Front (SDF), Ni John Fru Ndi, remaniant le National Executive Committee (NEC), le deuxième plus important organe decisionnel du parti.

Le Département en charge de l'information et des médias a vu la promotion à sa tête du camarade Nguidjol Ngan Moïse. Je souhaite à mon successeur plein succès dans la consolidation de l'édifice reputationnel que nous avons par le passé méthodiquement, avec patience et passion, bâti pour permettre à la parole du Changement et du Peuple d'être entendue, adressée, considérée.

Si personne ne renie au président national du SDF, le pouvoir statutaire de procéder aux changements au sein du shadow cabinet, il me semble important de noter que les mouvements de ce jour font courir au parti, un risque de rupture brutale mais irrémédiable avec les idéaux de ses pères fondateurs : la social démocratie,  le fédéralisme comme forme de l'Etat, le pouvoir véritablement au peuple.

La vitalité programmatique du parti marquée par une multitudes d'idées et de positionnement semble en train d'être paralysée par une tendance unique, celle qui par ses fréquentations, pourrait annihiler la singularité du SDF et en faire une force politique quelconque, sans impact sur le jeu démocratique et sur la transformation positive de la vie des masses camerounaises.

Libéré désormais de cette charge publique et de son corollaire le devoir de réserve, je retrouve une liberté de ton plus incisive, toujours constructive pour un SDF originel, social démocrate et un Cameroun démocratique.

 

A lire aussi : SDF : Les dernières nominations du Chairman Ni John Fru Ndi dérangent

La variole du singe a quitté son berceau africain, et continue à se propager au niveau mondial. De quoi pousser l’Organisation mondiale de la santé à supprimer dans ses statistiques la distinction entre pays endémiques et non endémiques, pour mieux “unifier” la réponse au virus. 

 

“Nous supprimons la distinction entre les pays endémiques et les pays non endémiques, et présentons les pays ensemble lorsque cela est possible, afin de refléter la réponse unifiée qui est nécessaire”, a indiqué l’Oms, dans son bulletin d’information du 17 juin envoyé samedi aux médias.

Du 1er janvier au 15 juin, “un total de 2.103 cas confirmés, un cas probable et un décès (au Nigeria, N.D.L.R.) ont été signalés à l’OMS dans 42 pays”, indique-t-elle. Le 23 juin, elle va évaluer si la flambée actuelle représente une “urgence de santé publique de portée internationale”, son plus haut degré d’alerte. Circulant d’ordinaire en Afrique centrale et de l’Ouest, le virus est désormais présent sur plusieurs continents.

Un total de 84 % des cas est recensé en Europe

La région européenne est au centre de la propagation du virus, avec 1.773 cas confirmés, soit 84 % du total mondial. Vient ensuite le continent américain (245 cas, 12 %), suivi de l’Afrique (64 cas, 3 %) et des régions de la Méditerranée orientale (14 cas) et du Pacifique occidental (7 cas). Mais l’OMS juge probable que le nombre réel de cas soit supérieur.

Elle considère que le virus devait déjà circuler avant la flambée actuelle sans que sa transmission soit détectée. Cela “pourrait remonter à 2017”, indique-t-elle. Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, ont en effet été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays.

Dans la flambée actuelle, la majorité des cas signalés concerne jusqu’à présent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La grande majorité n’avait toutefois pas voyagé dans les pays africains où le virus était endémique.

C’est dans le cadre d’un séminaire de renforcement de capacité qui va se dérouler les 27 et 28 juillet 2022 dans la capitale économique du Cameroun, sous le thème : “Comprendre la stratégie nationale de développement SND 30 afin de mieux planifier son opérationnalisation dans les territoires”.

 

Une initiative de l’Institute of Territorial Development (ITD) qui a pour principal objectif d’outiller les élus locaux, notamment les maires de villes (14), les maires d’arrondissement (360) et les conseillers régionaux, sur la gestion mécanique des territoires décentralisés au Cameroun, tel que cela est stipulé dans le code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, voté par le Parlement et adopté par l’Etat du Cameroun via la loi N°2019/024 du 24 décembre 2019. 

Un atelier qui a toute son importance, étant donné qu’il va permettre aux participants de mieux cerner et comprendre la stratégie générale visée par le Cameroun, pour l’atteinte de son émergence à l’horizon 2035. 

Et, le gouvernement n’a de cesse de rappeler que pour y parvenir, l’implication directe et concrète des populations à la base devient une urgence. Elles doivent désormais prendre part à la dynamique de développement dans chacune de leur localité. 

Au-delà de cet aspect, l’atelier de Douala sera l’occasion d’outiller les élus territoriaux, quant aux différents leviers de base sur lesquels les CTDs sont aujourd’hui tenus de prendre appui, afin de parvenir au développement de leur territoire. 

Co parrainage 

L’Institute of Territorial Development (ITD) a bénéficié de l’accompagnement du ministère de la Décentralisation et du Développement Local (Minddevel) et celui de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). 

Réactions 

Janvier Mballa Effa, directeur de l’Institute of Territorial Development (ITD) : “Il n’est pas toujours aisé d’attendre l’année 2035 pour se réveiller et se coller une étiquette de nation évoluée. C’est un processus qui connaîtra d’importantes phases avant d’aboutir aux résultats escomptés… 

Pour parvenir à cette émergence, la maîtrise du code général des collectivités territoriales décentralisées et la stratégie nationale de développement 2020-2030, est le document indiqué pour le développement au Cameroun pour le moment, d’où l’intérêt que porte l’ITD pour la formation à l’échelle nationale des élus locaux”. 

 

Nicole Ricci Minyem

La cérémonie de rétrocession et d’inauguration du réseau d'adduction en eau potable s’est déroulée vendredi dernier, sur la place des fêtes de la localité; Elle était présidée par Georges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du Développement Local.

 

Financé par le Feicom à hauteur de 416 784 941 FCFA, l'ouvrage est constitué d'un château d'eau en béton armé, d'un champ solaire de 32 panneaux solaires, de deux batteries pour une puissance installée de 10 KW et d’une salle de traitement des eaux. Le réseau de distribution s'étend sur 15 km avec 25 bornes fontaines et 10 branchements particuliers.

En prononçant son discours, le Minddevel a entre autres exhorté les populations de Lolodorf à se mobiliser sans réserve autour de cette infrastructure vitale et d'y veiller avec le plus grand soin.

S'adressant ensuite à Mballa René Félicien - Maire de Lolodorf, le membre du Gouvernement l’a invité à conférer une forme visible et palpable du développement local dans sa municipalité, afin de matérialiser le concept de participation citoyenne.

En plus de la population qui a massivement pris d’assaut la place des fêtes de Lolodorf, l’on a noté la présence Felix Nguele Nguele - Gouverneur de la région du Sud ; Emmanuel Mve Elemva - Président du Conseil régional du Sud ; Camille Akoa, directeur Général du Feicom; des autorités et élites administratives, traditionnelles et religieuses. 

 

Nicole Ricci Minyem

Jean Tsomelou rejette sa nomination au poste de président du comité permanent de l'agriculture et du développement rural du shadow cabinet SDF.

Démis de ses fonctions de Secrétaire général (SG) du Social democratic front (SDF), Jean Tsomelou a décidé de refuser la nomination du Chairman Ni John Fru Ndi. Il ne veut pas assumer la fonction  de président du comité permanent de l'agriculture et du développement rural du shadow cabinet SDF.

«Le président national a également signé d’importants textes réorganisant les commissions permanentes du NEC et m’a fait l’honneur de me porter à la présidence de la Commission chargée de l'Agriculture et du Développement rural. Par respect pour mes fonctions antérieures et celle de Rapporteur du Conseil ministériel du Shadow cabinet, j’ai pris la décision de décliner cette nomination», a écrit l’ancien député et sénateur SDF.

A titre de rappel, Jean Tsomelou a été remplacé au poste de SG du SDF par Me Aline Lord Djomgang qui est la sixième personne à occuper ledit poste. L’avocate proche du 1er vice-président du parti le député Joshua Osih est conseiller municipal à Douala 1er et député suppléant de celui-ci. Pour certains, cette nomination s’apparente donc à une victoire pour ce dernier dans sa guerre fratricide avec le député Jean Michel Nintcheu, patron du SDF pour la région du littoral.

« Notre parti est engagé dans un exercice de renouvellement des structures sur le plan national qui aboutira à un congrès qui aura lieu en 2023, selon le calendrier du Comité exécutif national », a déclaré le Chairman Ni John Fru Ndi lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi à Yaoundé.

Liliane N.  

 

Le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh indique que sur «hautes instructions» du Chef de l’Etat, les nominations des Directeurs et assimilés dans les entreprises et établissements publics doivent dorénavant être soumises à l’approbation de la présidence de la République.

Si on s’en tient à l’objet de la correspondance adressée au Secrétaire général du premier ministère, la présidence de la République a pour souci la rationalisation de la gestion des ressources humaines dans les établissements et entreprises publics.

En effet, dans ladite correspondance signée par Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, il est demandé que les nominations des Directeurs et assimilés dans les entreprises et établissements publics aient l’approbation de la présidence de la République.

« Les recrutements et la gestion du personnel dans les entreprises et établissements publics respectent les exigences d’équilibre et de représentativité des composantes sociologiques de la Nation », peut-on lire dans la correspondance du ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh.

Pour l’avocat Christian Ntimbane Bomo, la demande de la présidence est illégale.

«Cette haute  instruction en circulation,  qui soumet la nomination des directeurs des entreprises publiques à capital public  ou des établissements publics à l’approbation de la présidence de la République est totalement  illégale, dans le fond. Aucune des lois de 2017 visés par ce document ne  prévoit que le président de la République devrait approuver la nomination des directeurs et assimilés des établissements publics  et entreprises publiques à capital public», a-t-il écrit dans une tribune qu’il a publiée ce 17 juin 2022 sur sa page Facebook.

Liliane N.

  

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Sunday, 05 June 2022 11:01