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Ces personnes ont perdu leur vie dans un conflit intercommunautaire qui a opposé le peuple d'Oliti au peuple de Messaga Ekol.

Le sang a coulé dans la localité d’Akawaya située dans le département de Manyu de la région du Sud-Ouest. Plus de 30 personnes y ont perdu la vie du fait d’un conflit intercommunautaire. Ledit conflit opposait le peuple d’Oliti au peuple de Messaga Ekol. Le modérateur de l'Eglise presbytérienne camerounaise (EPC) au Sud-Ouest Fonki Samuel Forba a indiqué dans un communiqué qu’il a signé que la cause de ce conflit est un problème foncier.

«Tout a commencé comme un conflit foncier entre le peuple Oliti et le peuple Messaga Ekol d’Akwaya. Le peuple Oliti a attaqué et tué des gens de Messaga Ekol dans leurs fermes le 29 avril 2022 et les gens de Messaga Ekol ont riposté. Le peuple Oliti s’est alors mobilisé et a obtenu le renfort d’hommes armés engagés et a lancé une attaque très violente, inhumaine et destructrice contre le peuple Messaga Ekol. Les attaques ont conduit à l’incendie de maisons au cours duquel certaines personnes ont été brûlées dans leurs maisons. Plus de 30 (trente) personnes ont été tuées dont des enfants, des filles, des hommes, des femmes et des vieillards. Certains ont été décapités. Environ 5 (cinq) Nigérians ont été tués dans cette attaqué », a é le Révérend Fonki Samuel Forba.

Même si les autorités n’ont toujours pas fait de sortie officielle à propos de ce drame, la représentation canadienne à Yaoundé s’est dit choquée par le bain de sang produit à Akawaya.

« Choqué et consterné par la violence à Akwaya dans le sud-ouest ce week-end, à la suite d’une augmentation des attaques de groupes armés contre les services d’éducation et de santé ainsi que contre les civils dans le NWSW, comme documenté dans un nouveau rapport de HRW« , a-t-elle écrit.

Liliane N.

 

Le président de la Fédération Camerounaise de Football l’a présenté à l’issue de l’atelier de recyclage organisé à l’intention des Journalistes sportifs.

 

Résumé des chantiers et réalisations de Samuel Eto’o Fils depuis sa nomination le 11 décembre 2021 

 

1- Nous avons réconcilié la famille du football Camerounais 

 

Lors de ma campagne, je m’étais engagé à apaiser les tensions dans la famille du football camerounais. Comme promis, nous l’avons fait. En misant sur ce qui nous unit tout en nous défendant contre les forces qui tendent à nous diviser.

 

Ainsi, nous avons engagé des pourparlers avec les acteurs de la famille du football camerounais, notamment avec les membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot de 2009. Les discussions ont abouti à une issue heureuse car la majorité desdits membres ont décidé de renoncer aux procédures intentées contre la Fecafoot.

 

Dans le même état d’esprit, nous avons créé le Conseil Transitoire du Football Professionnel en charge de l’organisation des championnats d’Elite…

 

2-Nous avons relancé les compétitions 

 

Alors que nous avions hérité d’une fédération en grande difficulté financière, le défi de faire jouer les championnats était une gageure. Nous avons élaboré une formule par poule à cause de cette situation financière catastrophique mais, aussi, pour tenir les délais fixés par la CAF.

 

Mal nous en pris. On nous a fait le procès d’ostraciser une partie du pays, parce qu’il n’y avait pas de poule dans le Grand Nord. 

 

La préoccupation de notre organe exécutif a toujours été d’associer l’ensemble du pays à toutes les activités de la fédération; Car, le football doit fédérer tous les camerounais du Nord au Sud, et de l'Est à l'Ouest…

 

3-Nous avons restructuré la fédération 

 

Il faut tout de suite relever qu’au 11 décembre 2021, c’est-à-dire au moment où nous prenons la tête de la fédération, le personnel de la structure comptait trois mois d’arriérés de salaires. 

 

Le 13ème mois de salaire, généralement payé avant les fêtes de fin d’année, était lui aussi en attente de paiement. Aujourd’hui, la fédération a apuré tous les arriérés de salaires 2021.

 

Cependant, nous faisons ces efforts en exigeant en contrepartie un engagement sans faille des salariés. Nous avons placé la barre haute… 

 

Sur le plan structurel, nous avions également promis de restructurer le secrétariat général de la fédération, d’améliorer la gouvernance par la refondation des fonctions supports et de réorganiser les directions. Cela a été fait.

 

4-Nous rationnalisons les ressources humaines 

 

Nous avons contractualisé les stagiaires qui travaillaient à la fédération pour la plupart depuis des mois, voire des années. Cette mesure a certes généré un accroissement de 3.900.000 de la masse salariale mensuelle mais, cela a permis de donner à ces jeunes camerounais une stabilité de l’emploi et des perspectives d’avenir. Il est à noter que la moyenne d’âge des personnels embauchés est d’environ 29 ans.

 

Le chantier en cours au sein de nos ressources humaines est de reclasser les personnels dans les catégories et les échelons correspondant à la fois aux diplômes mais aussi à la position occupée au sein de l’administration fédérale.

 

5-Nous avons créé les conditions du retour des sponsors 

 

Après avoir repris langue avec les sponsors qui ont accepté de financer les championnats locaux et les sélections nationales tels que: Mtn, Bocom, Cimencam, GO Sport, Sodecoton, nous avons renforcé les partenariats qui existaient déjà avec d’autres entités.

 

Celles-ci ont accepté de revaloriser de façon substantielle leurs contributions. Il s’agit notamment du Groupe SABC, d’Orange Cameroun, de Guinness Cameroon et d’autres qui sont en négociation…

 

6- Nous avons nationalisé le banc des Lions et qualifiés l’équipe pour le Qatar 

 

A la suite de la performance mitigée des Lions Indomptables à la dernière CAN, nous avons proposé et obtenu la nomination de Rigobert Song au poste de Manager-Sélectionneur de l’équipe du Cameroun.

 

Nous avons toujours prôné la nationalisation du banc de notre sélection fanion. Soyons honnêtes : après la défaite contre l’Algérie à Japoma, beaucoup d’entre vous avez douté de nos chances d’aller au Qatar. 

 

Mais avant le match couperet de Blida, notre Manager- Sélectionneur m’a dit: “Président, vous avez pris un risque énorme en me faisant nommer à ce poste”. Je lui ai répondu “Non. J’ai donné une opportunité à notre pays d’aller à la Coupe du monde avec vous à la tête de l’équipe”.

 

7- Nous avons augmenté la subvention aux clubs d’Élite

 

Nous sommes heureux d’annoncer qu’en seulement six mois, la Fecafoot a déjà alloué plus d’un milliard de Fcfa de subvention aux clubs de MTN Elite One et Elite Two, et près de 80 millions de Fcfa pour la Guinness Super League.

 

Une partie importante de cette enveloppe est dévolue aux salaires des joueurs et joueuses. Dans le détail, 575 000 000 FCFA ont été versés aux clubs d’Elite One ; 182 000 000 Fcfa à ceux d’Elite Two. 

 

Environ 150 000 000 Fcfa ont été alloués pour l’hébergement des équipes. Pour ce qui concerne le football féminin, la Fecafoot a déjà débloqué 63 000 000 Fcfa et 18 000 000 Fcfa pour soutenir les clubs du championnat de première division…

 

8-Nous avons changé la vie des footballeurs 

 

Je salue la collaboration des présidents de clubs qui ont adhéré au programme de professionnalisation de notre football. Au-delà des chiffres, nous sommes particulièrement heureux d’avoir pu instaurer le paiement des salaires décents et réguliers aux joueurs du championnat d’élite one. En garantissant la régularité de leurs revenus, nous avons ainsi pu leur donner la possibilité d’accéder au crédit bancaire et, par conséquent, d’améliorer leur niveau de vie.

 

Dans le même élan, nous avons engagé des discussions avec la direction générale de la CNPS pour assurer une retraite aux footballeurs. Nous travaillons aussi avec les compagnies d’assurances pour assurer à la fois les employés de la fédération et, plus tard, offrir une assurance maladie aux joueurs …

 

Mesdames et messieurs les journalistes, en tant qu’ancien joueur, il me tient à cœur de rendre sa dignité au footballeur. Un compétiteur ne peut pas, ne doit pas tomber dans l’indigence. Je me battrai de toutes mes forces pour que cela n’arrive plus dans notre pays.

 

9- Nous avons relancé le football féminin 

 

Notre championnat de football féminin a également été relancé. Il compte 12 équipes constituées de 25 joueuses chacune. Nous avons décidé de soutenir le football féminin et de préserver nos footballeuses en subventionnant les salaires à hauteur de 50.000 FCFA par mois et par joueuse.

 

Nous avons payé le solde de la subvention de la saison précédente, soit 6.500.000 Fcfa, qui n’avait pas été payé. Cela équivaut à une dotation mensuelle de 15.000.000 FCFA par mois exclusivement consacrée aux salaires qui seront payés par virement sur les comptes bancaires des joueuses.

 

10- Nous avons mis en place une gestion rigoureuse et efficace 

 

Les difficultés liées aux primes à verser aux Lions indomptables ont été résolues grâce aussi au soutien des pouvoirs publics. Et à cet égard, permettez-moi de saluer la contribution du gouvernement et le soutien permanent jamais démenti de son Excellence le Président de la République, Paul Biya.

 

Nous avons instauré de nouvelles procédures pour une meilleure gouvernance financière. Dorénavant, les fonds publics ne transitent plus par les comptes de la Fecafoot. Les virements sont effectués directement dans les comptes des personnes concernées.

 

Vous avez noté avec moi, que depuis la Can, jusqu’aux éliminatoires en passant par les barrages de la Coupe du monde, il n’y a pas eu de bruits au sujet des primes. C’est une évolution salutaire, résultant d’une collaboration bipartite gagnante avec les pouvoirs publics.

 

Dans le même souci de rigueur et de reddition des comptes, nous avons ordonné un audit financier et administratif de la Fecafoot, destiné à faire un état des lieux avant de lancer nos chantiers prioritaires, notamment les travaux de parachèvement de l’immeuble-siège. Nous avons également instruit la contractualisation de tous les agents de la fédération.

 

Pour votre parfaite information, certains personnels travaillaient sans contrat depuis plusieurs années”.

 

N.R.M

La candidature de l’avocate a entraîné un tollé général au sein de cette formation politique et nombreux sont les militants ou sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui l’ont couvertes d’insultes, de propos malveillants, ne manquant pas de lui rappeler qu’elle n’a pas la carrure nécessaire pour être leur leader. 

 

Cette rencontre avec Maurice Kamto - président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun va -t -elle changer la donne? Michèle Ndocki pour sa part espère certainement que ce soit le cas. 

 

Cet espoir est perceptible à travers ces propos:

 

“ Accédant à ma demande, le président national du Mrc m’a accordé, en tête - à - tête, environ deux heures d’entretien, et je me suis réjouie de la franchise et de la sincérité de nos échanges. Ainsi, nous sommes d’accord pour promouvoir le jeu démocratique par l’exemple…

 

Et convenons qu’il est parfaitement normal que celui/celle qui s’en sent capable brigue un mandat aussi bien à la tête du parti qu’à toute autre fonction élective.

 

Nos divergences concernent (1) la vision des textes sur la limitation des mandats au poste de président du Parti; 

 

L’impact de la répression subie par les pro Mrc et l’effet du boycott des élections de 2020,que contrairement à lui je crois que notre base continue de ressentir. Je crois enfin, lui pas, que dès que dès 2023 nous pouvons prêcher l’alternance par l’exemple, à la tête du Parti.

 

L’intérêt du Mrc et l’ambition que nous avons pour cette formation politique demeurent ce qui par - dessus tout guide notre action. J’espère dès lors que le professeur agira comme promis pour l'apaisement et la fidélité aux idéaux des fondateurs du parti: changement, dans la paix”. 

 

N.R.M

L’information est du Ministre camerounais en charge du Tourisme (Mintourl), Maïgari Bello Bouba à la faveur d’un séminaire qu’il a présidé le 24 juin dernier à Yaoundé.

 

Le séminaire portait sur l’analyse des segments de la chaîne de valeur des traditions culinaires du Cameroun préalablement sélectionnées, qui ont un lien avec la propriété intellectuelle.

Les travaux ont permis d’une part, d’édifier les participants sur les retombées de la propriété intellectuelle, et d’informer sur les instruments de propriété intellectuelle pouvant être utilisés pour promouvoir 14 mets typiquement camerounais, sélectionnés au cours d’une table ronde organisée le 7 décembre 2021. Le séminaire ambitionne à terme de labéliser les richesses de la cuisine camerounaise, afin de faire d’elles de véritables atouts touristiques vendables au-delà de nos frontières.

Le Ministre Maïgari Bello Bouba soutient : « Quand un touriste arrive quelque part, il va au restaurant et demande la cuisine locale. C’est cette cuisine qu’il garde en mémoire, qui peut lui donner envie de revenir pour visiter la destination. C’est ce que nous avons entrepris de faire ».      

Cette rencontre organisée à Yaoundé rentre dans le cadre du projet implémenté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) baptisé « Propriété intellectuelle et tourisme gastronomique au Pérou et dans d’autres pays en développement ».

Innocent D H

 

Le Ministre camerounais du Commerce (Mincommerce) vient de proroger d’un mois son opération spéciale de vente de produits de grande consommation à Yaoundé, siège des institutions du pays.

C’est le sens à donner au communiqué du Mincommerce, Luc Magloire Mbarga Atangana signé le 24 juin dernier. Il est indiqué qu’une autre opération spéciale se déroulera à l’esplanade du Boulevard du 20 mai, à compter du lundi 27 juin 2022. Le document annonce que, les populations sont conviées à tirer pleinement avantage de cette opportunité exceptionnelle qui participe de la mise en œuvre des « très hautes instructions du Chef de l’Etat ». Objectif de l’opération, préserver le pouvoir d’achat des consommateurs en dépit des aléas d’une conjoncture internationale particulièrement défavorable.

Il convient de préciser que, la présente opération de vente spéciale des produits de grande consommation fait suite à une première initiée dans la semaine du 13 juin par le Mincommerce à Yaoundé.

A en croire certains consommateurs, malgré ces actions des pouvoirs publics visant à lutter contre l’inflation, ils notent des difficultés notamment concernant l’accès aux produits. La quantité d’huile à l’achat était limitée à deux litre par personne, et il faut d’abord se faire enregistrer et patienter dans une longue file d’attente.

Innocent D H

Le directeur général de la Société immobilière du Cameroun (SIC) a procédé ce 24 juin à Ekoko II, dans le département de la Mefou-et-Afamba (région du Centre), à la réception officielle des matériaux du projet SIC-Pizzarotti.

 

 Il s’agit en effet, du projet de construction de 1224 logements dont 224 logements sociaux, de quelques équipements collectifs de base, ainsi que de l’aménagement des voiries et de réseaux divers, sur une superficie de 16 hectares. Selon les informations fournies par la SIC, le projet comporte aussi, la mise en place d’une base industrielle à Nkolmeyos sur une superficie de 59 hectares.

La Société immobilière du Cameroun signale que, la première étape de cette phase du projet porte sur : « l’acquisition d’un stock important de matériels, machines et équipements dédiés à la mise en place et au fonctionnement de la base industrielle pour la production des logements ». Le projet concerne également, la conception et la création d'un pôle industriel devant permettre l’installation de Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI).

Il faut noter que la création de ce pôle industriel sur l’axe routier Yaoundé-Mfou est une importance indéniable. Elle va permettre de booster l’activité socioéconomique et industrielle par la création d’une chaîne de valeur impulsée par l’installation de PME et PMI autour de la base industrielle. La SIC indiqué par ailleurs, la capacité de production de la base industrielle sera exploitée sur une période de 40-50 ans avec une production annuelle d’au moins 1 000 logements. Le coût de cette phase est estimé à 96,7 milliards FCFA, apprend-on.

Quant à la deuxième phase du projet, elle porte sur la construction de plus de 9 000 logements sociaux, notamment à Zouatoupsi et Nkolntsam à Mbankomo. Coût global du projet dont les travaux seront menés par l'italien Pizzarotti jusqu'en 2026, plus de 115 milliards FCFA d’après une convention de financement entre la Caisse autonome d’amortissement et la banque italienne Intesa San Paolo.

Innocent D H

Selon le ministère de l’Eau et l’Énergie (Minee), la centrale hydroélectrique de Mekin (15 MW), située dans la région du Sud, injecte depuis le 13 juin dernier, 11 MW par jour dans le réseau interconnecté sud (RIS).

 

L’ouvrage grâce à sa puissance injectée dans le RIS permet d’alimenter en électricité le département du Dja et Lobo dans le Sud du pays et une partie de la région du Centre. A en croire les explications du Minée, pour une injection optimale de l’énergie électrique produite par cette centrale, la société Eneo devra achever la réhabilitation de la ligne de distribution d’électricité de 30 kilovolts Mbalmayo-Sangmelima-Ndjom Yekombo.

L'on apprend que la fin des tests de performance est annoncée à la fin du mois de juillet 2022 et la réception définitive de l’aménagement hydroélectrique programmée au 4ème trimestre de 2022.

Mise sous tension depuis juin 2019, après plusieurs années de retard dans la livraison du chantier, cette centrale construite dans la région du Sud du pays n’a jamais véritablement fonctionné, en raison de nombreuses difficultés aussi bien technique, environnementale que juridico-administrative, note certaines sources.

Rappelons qu'en 2020, à cause d’une panne sur la « bobine du point neutre », cette centrale a été mise à l’arrêt. La société Hydro Mekin en charge de l’exploitation de l’ouvrage a procédé à son remplacement et les essais techniques ont été lancés pour une mise en service commerciale prévue en janvier 2021. Mais ces essais ont été plus longs que prévu et c’est finalement en cette année 2022 que les premières injections de MW dans le RIS sont effectives.

La centrale hydroélectrique de Mekin a été construite par la China National Electric Engineering Corporation (CNEEC).  Elle est essentiellement destinée à alimenter en électricité les huit communes du département du Dja et Lobo, grâce à une ligne d’évacuation d’énergie de 33 kilomètres. D’un coût initial de 25 milliards FCFA (Exim Bank of China à hauteur de 75% et l’État du Cameroun à hauteur de 25%), le projet avait déjà englouti 34,5 milliards de FCFA en début 2020, fait savoir la société de projet HydroMekin.

Innocent D H

L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch demande aux leaders séparatistes d’ordonner à leurs combattants de cesser leurs exactions contre les civils, et de livrer les combattants ayant commis des abus pour qu’ils soient poursuivis.

Par la plume de sa chercheuse Ilaria Allegrozzi, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rigths Watch dénonce les exactions des groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Elle note que lesdits groupes sont responsables de graves violations des droits de l’homme.

«Des groupes séparatistes armés enlèvent, terrorisent et tuent, des civils dans les régions anglophones apparemment sans craindre d’avoir à rendre des comptes, que ce soit à leurs propres dirigeants ou aux autorités judiciaires camerounaises », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch.

Pour la chercheuse senior sur l’Afrique centrale de HRW, les leaders séparatistes doivent ordonner la cessation de ces violences faites sur les civils.

« Les dirigeants des groupes séparatistes devraient immédiatement ordonner à leurs combattants de cesser leurs exactions contre les civils, et de livrer les combattants ayant commis des abus pour qu’ils soient poursuivis», pense-t-elle.

Parmi les exactions à l’actif des groupes séparatistes on se rappelle des événements du 12 janvier dernier. Des combattants séparatistes ont agressé physiquement, menacé et humilié un groupe de 11 élèves, dont au moins 4 filles, âgés de 14 à 18 ans, qui se rendaient au lycée Bokova. Ils ont détruit ou saisi le matériel scolaire de ces élèves et ont tiré dans la jambe droite de l’un d’entre eux. Le même jour, ils ont tué par balle un chauffeur de taxi de 30 ans et un autre homme dans la zone du marché de Bwitingi.

Liliane N.

 

Tel est le thème abordé par l’honorable Kum John Nji devant le  ministre du Travail et de la Sécurité Sociale au cours d’une session plénière consacrée aux questions orales 

 

Avant de rentrer dans le vif du sujet, l’élu du Peuple a fait un état des lieux

 

La plupart des Camerounais travaillant dans les Sociétés multinationales restent au bas de l'échelle, comme l'atteste l'organigramme desdites entreprises. Ils ne sont ni promus, ni rémunérés à la hauteur de leurs diplômes et de leurs compétences.

 

Questions  

 

En conséquence, que faire pour que la conception des organigrammes dans les entreprises aboutisse à un classement catégoriel judicieux des employés, conférant ainsi à la classification professionnelle !'importance qu'elle mérite, conformément aux normes des Entreprises ?

 

Pourquoi les rémunérations (salaires et avantages) dans le secteur privé, et notamment dans l'industrie extractive (pétrole et mines) ne s'alignent-elles pas sur les normes et conventions internationales, mais plutôt sur !les lois du marché local édictées par Ia convention collective, pourtant peu compétitive par rapport à celles des autres pays de la sous-région ?

 

Nous aimerions savoir· pourquoi les employés sont laissés à la merci des employeurs, quasiment sans possibilité de négociation de salaire à l'embauche?

 

Comment le gouvernement camerounais encourage-t-il la compétitivité dans le secteur privé au travers de la sécurité de l'emploi?

 

  1. Nous avons reçu des plaintes d'employés qui ont travaillé pendant plus de 15 ans, dans la même catégorie et avec le même salaire. Aucun avancement d'échelon, ni prise en compte de l'ancienneté. 

 

Comment le gouvernement veille-t-il au respect de la classification professionnelle établie par le Code du travail, et de l'ancienneté dans le secteur privé ?

 

  1. Le Gouvernement envisage-t-il de revoir le SMIG à la hausse, compte tenu de la forte mutation actuelle ? 

 

  1. Au regard des inquiétudes susmentionnees, quelle est la politique du gouvernement camerounais en matière de contenu local en vue d'un transfert effectif de compétences des expatriés aux Camerounais, dans l'industrie extractive (pétrole et mines) ? 

 

Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour permettre aux Entreprises locales du secteur privé d'obtenir une part équitable du marché?

 

N.R.M

Dans le cadre des questions orales l’honorable Saya Kaigama a abordé deux thèmes devant le ministre d’État, ministre de la Justice, Garde des Sceaux  

 

I- Surpopulation Carcérale 

 

Au terme des visites des Prisons Centrales, ii se dégage le constat selon lequel la grande majorité de la population carcérale est constituée de prévenus (personnes en attente de jugement devant le Tribunal de Première Instance), des détenus condamnés qui purgent une peine située entre trois (03) mois et deux (02) ans et des contraignables, c'est-à-dire des personnes incarcérées en vertu d'un mandat d'incarcération en exécution soit d'une amende, des dépens (au profit de l'Etat) et des dommages et intérêts au profit des victimes.

 

II ressort pourtant de la Joi N°2016/007 du 12 juillet 2016 portant Code Pénal dans son livre 1er, TITRE II, CHAPITRE II, SECTION VI qui traite des peines alternatives, ainsi que !'article 26 qui traite du Travail d'Intérêt Général et sur la Sanction-Réparation (art 26 alinéa 

 

1)  que ses peines alternatives sont applicables aux délits passibles d'un emprisonnement inférieur à deux (02) ans ou d'une peine d'amende.

 

Sauf que l 'Article 26-2 intitulé MISE EN CEUVRE DES PEINES ALTERNATIVES dispose que “Les modalités d'application des peines alternatives sont fixées par un texte particulier”.

 

Questions 

 

Pourquoi ne pas modifier le texte particulier fixant les modalités d'application des peines alternatives afin de désengorger nos centres pénitenciers?

 

Lenteurs Judiciaires  

 

La loi N°2005/007 du 27 juillet 2005 portant Code de Procédure Pénale, ne fait pas obligation aux Huissiers de Justice chargés de signifier les citations à comparaître, de les servir dans un délai précis et aussi aucune limitation de renvois n'est imposée aux Juges dans l'Instruction des procédures avant de prendre décisions.

 

Pensez-vous qu'après plus d'une décennie d'application de ce Code, qu'il soit effectivement un gage de célérité pour la Justice?

 

En somme, force est de ,que· les lenteurs judiciaires constituent l 'une des causes de surpopulation carcérale, car dans toutes les prisons, les prévenus sont toujours plus nombreux que les condamnés. 

 

Ce qui veut dire que dans nos prisons nous avons plus de personnes qui attendent d'être jugées que de personnes qui purgent une peine.

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01