Et, le choix d’un thème qui porte sur l’abandon des enfants pour la 23ème session spéciale du Parlement ce 26 juin 2022 n’est pas hasardeux car, il traduit, s'il en était encore besoin, “la volonté du Gouvernement de faire mieux connaître les répercussions individuelles et sociales dudit phénomène…”.
Un extrait du discours prononcé par Nguene née Kendeck Pauline Irène - ministre des Affaires Sociales ce dimanche, devant les Députés juniors, réunis au Palais des Congrès de Yaoundé en présence de nombreuses personnalités.
Au cours de son allocution, le membre du Gouvernement a ajouté que ledit terme:
“Le phénomène d’abandon des enfants: une entrave à la vie, au développement et à la survie des enfants”, “constitue un appel à une mobilisation plus accrue de l’ensemble des acteurs sociaux, y inclus les enfants eux-mêmes, afin de garantir une existence pour chaque enfant, puisque le Cameroun a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux de protection des enfants, tout en se dotant d’un dispositif interne fort appréciable”.
Le bien fondé du Parlement des Enfants.
C’est un espace créé afin de valoriser le droit à l’expression et à la participation des enfants; Une opportunité d'échanges directs entre le Gouvernement et les enfants issus des dix Régions du Cameroun. Il s’est affermi et s’est affiné au fil des années, et regroupe aujourd’hui 180 Députés Juniors.
Ce qui a poussé le Gouvernement à engager une réflexion, afin d’en faire une institution. C’est ainsi que l’organisation du Parlement des Enfants a été détachée des activités marquant la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, pour éviter toute confusion, et que la plénière spéciale au Cameroun, puisse désormais se tenir le 26 juin, date retenue par les Nations Unies pour commémorer la lutte contre l’abus et le trafic des drogues, des maux qui minent de plus en plus la jeunesse de ce pays.
Quelques statistiques
Faisant référence au thème de réflexion choisi dans le cadre du Parlement des Enfants cette année: “Le Phénomène d’abandon des enfants : une entrave à la vie, au développement et à la survie des enfants”, le ministère des Affaires Sociales a donné les résultats obtenus après une étude réalisée entre 2010 et 2014;
Ceux - ci disent que “les effectifs d’enfants abandonnés encadrés ont augmenté de 80%, passant de 1326 à 2391. Toutes les tranches de l’enfance sont touchées par le phénomène y compris les nourrissons qui représentent 12% des effectifs…”.
Plus récemment,
Le Bulletin d’Informations Statistiques et Sociales indique que les services du même département ministériel ont identifié 487 nouveaux cas d’enfants abandonnés au cours du premier trimestre de l’année 2021.
Au regard de ce qui précède, Nguene née Kendeck Pauline Irène - ministre des Affaires Sociales déclare que:
“ Ce phénomène tendant à prendre de l’ampleur dans la société Camerounaise, constitue une violation grave des droits fondamentaux des enfants, notamment le droit à la vie et à grandir au sein d’une famille comme le stipule l’Article 7 de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE)...”.
Le membre du Gouvernement ajoute que:
“Si la pauvreté, le manque de ressources et l’exclusion sociale se présentent comme les éléments déclencheurs les plus courants de ce fléau social, les conséquences sur les enfants qui en sont victimes, sont nombreuses aussi bien sur les plans physique que psychique.
L’on peut citer entre autres les maladies, le handicap, les traumatismes, la rupture de liens biologiques et/ou familiaux, l’absence de repère, la dévalorisation de soi, le manque de confiance en soi ou la dépendance affective, et même la mort.
Il y a donc lieu de s’inquiéter de la persistance de ce phénomène tant il est vrai qu’un enfant privé d’encadrement familial et d’une éducation stable dans ses premières années de vie, pourrait être confronté à de sérieuses difficultés sur les plans du développement cognitif, conatif, affectif, physiologique et physique”.
Les mesures du Gouvernement sont toutefois provisoires
Bien que les enfants abandonnés continuent de faire l’objet d’une attention particulière des Pouvoirs Publics à travers leur sécurisation dans des structures appropriées, ces dernières leur offrent uniquement un cadre de vie transitoire, leur place demeurant au sein de la famille, seule structure appropriée pour leur garantir un environnement stable et propice à leur développement harmonieux ainsi qu’à leur plein épanouissement.
Au delà des Droits, les Enfants ont eux aussi des devoirs
Ils doivent par conséquent adopter en tout temps, une conduite de citoyen responsable de demain, soucieux d’apporter sa contribution de façon constructive, au développement et à la grandeur du Cameroun. Ils doivent surtout, “aimer leur pays et être de fervents artisans de la paix et de la cohésion sociale”, a dit en conclusion, le ministre des Affaires Sociales.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le thème choisi à l’occasion des assises de la 23ème Session du Parlement des Jeunes ce 26 juin 2022; moments d’échanges et de débats au cours desquels toutes les questions se rapportant au développement du capital humain en général, et à la promotion et la protection des droits de l'enfant en particulier ont été abordées.
Une continuité de la célébration le 16 juin 2022, de la Journée de l'enfant Africain placée sous le thème : “Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013.”.
Dans son allocution, Cavaye Yéguié Djibril - président de l’Assemblée Nationale a déclaré que c’était le moment idoine de faire part “ de la manifestation, de la détermination des pouvoirs publics de faire du développement du Capital humain, le levier et le levain de la Stratégie de Développement du Cameroun à l'horizon 2030…”;
Et, poursuit - il, “Le choix de ces deux thématiques interreliées une même année pour célébrer l'enfant n'est pas fortuit. Bien au contraire,, il s'agit de notre point de vue d'un cri d'alarme pour mettre un terme à la fabrication de monstres sociaux dans notre société”.
Constat
Le parlement des Jeunes se tient au moment où l’on assiste à la persistance de certaines pratiques dégradantes et avilissantes pour les enfants, présentées à tort comme des valeurs socioculturelles; à leur esclavagisation, leur maltraitance permanente mais aussi, au phénomène d'abandon des enfants…”; Des enfants qui aujourd’hui, des êtres meurtris dans leur chair et leur âme, des êtres asociaux en quelque sorte.
Responsabilités de tous afin que la donne change.
En plus de la mobilisation des parents, de leur reprise de conscience face à leur obligation de s’occuper de leurs enfants, le gouvernement Camerounais doit lui aussi s’investir afin de mobiliser la communauté nationale et internationale autour de la problématique de protection des enfants contre les pratiques dégradantes et déshonorantes.
Les représentants du Peuple vont assumer leur rôle
Cavaye Yeguié Djibril - président de l’Assemblée Nationale: “ Pour ce qui est de l’Assemblée Nationale, soyez rassurés que nous ne ménagerons aucun effort pour accompagner l’oeuvre déjà entreprise par le Gouvernement, à savoir la mise en place d’un cadre légal de protection des enfants contre la violence, à travers la vulgarisation dudit cadre ainsi que la sensibilisation et la mobilisation des populations que nous représentons”.
Le message du président de l’Assemblée Nationale à l’endroit des jeunes parlementaires
“Vous avez été choisis parmi des millions d'enfants du Cameroun pour représenter vos pairs. Soyez désormais le reflet des valeurs positives de notre République que sont l'unité, la paix, le travail et l'amour de la patrie. Vous devez vous considérer comme des exemples au milieu des autres enfants et porter également le message de lutte contre les violences en milieu jeune.
Je vous exhorte à être des fervents défenseurs de vos droits et à promouvoir partout où vous êtes, l'image des enfants qui devront contribuer à l'émergence du Cameroun à l'horizon 2035”.
Nicole Ricci Minyem
Révélation vient d’être faite par la Direction des impôts du ministère des finances dans une note. En effet, au cours des quatre derniers mois, la taxe sur les organismes à but non lucratif a rapporté des recettes additionnelles d’environ 500 millions de FCFA.
Indiquons que cette taxe a été instituée par la loi de finances de 2022. D’après les termes contenus dans le texte, « Toute entité dotée de la personnalité juridique ou non, publique, privée ou confessionnelle, y compris les fondations, qui n’a pas pour but la recherche de bénéfices aux fins de distribution entre ses membres et dont l’activité n’est pas en concurrence avec celles réalisées par les entités à but lucratif ». Sont également concernés par ce texte, « les associations de toute nature, de droit ou de fait, les mutuelles, les clubs et les cercles privés ».
Rappelons qu’en décembre 2021, cette disposition de la loi de finances avait fait débat lors de l’adoption du texte au Parlement. Pour la première fois, le Gouvernement allait alors taxer les tontines, dont le but de ces associations est souvent de permettre à chacun des membres de disposer d’un volume de ressources nécessaires à la réalisation d’un projet. La plupart de ces associations n’étaient pas jusque-là soumises à un régime d’imposition.
Innocent D H
Le classement a été rendu public ce jeudi par l’instance faitière du football mondial. Le Cameroun perd ainsi une place comparativement au classement de mars dernier. Une perte qui intervient à quelques mois de la Coupe du monde prévue au Qatar.
Les Lions indomptables perdent une place au récent classement FIFA, pourtant, la qualification de l’effectif désormais entrainé par Rigobert Song Bahanag à la Coupe du Monde 2022, face à l’Algérie à Blida, ainsi que le match contre le Burundi ont contribué à faire gagner au Cameroun 4,47 points, à en croire la numérotation faite par la Fédération internationale de football association (FIFA).
Ces points nouveaux obtenus par le Cameroun n’ont pas été suffisants, mais, portent le score du pays de 1480,48 à 1484,95 points. S’agissant du Sénégal, il est le premier pays africain dans ce classement FIFA en occupant la 18ème place avec 1593,45 points totalisés grâce à 9,29 points de gagnés depuis le mois de mars 2022.
Le constat est clair dans ce classement, le Cameroun arrive derrière tous ses adversaires de la prochaine Coupe du Monde. En effet, le Brésil est premier de ce classement avec 1837,56 points. La Suisse qui dégringole s’adjuge la 16ème place avec 1621,43 points. La Serbie quant à elle est 25ème avec 1549,53 points.
Selon l’entraîneur Alain Owona, « Ce classement ne veut pas dire que le Cameroun n’a pas de chance. Dans les grandes compétitions comme la Coupe du Monde, l’issue des matchs est souvent incertaine. En plus, le Cameroun ne part pas au Qatar en victime résignée bien qu’au Qatar en victime résignée bien qu’il ne soit pas favori. Surtout que ça fait longtemps qu’on n’a pas traversé le premier tour de cette compétition ».
Innocent D H
L’examen les données de cette structure révèle que ses charges globales ont culminé à 66,09 milliards de FCFA en 2021 contre 52,2 milliards de FCFA l’année précédente, soit une augmentation de 13,89 milliards entre les deux périodes. Ce qui a impacté négativement le bénéfice de cet établissement public.
Selon les données publiées le 23 juin dernier par la CSPH, son résultat net s’est chiffré à 4,2 milliards de FCFA en 2021. Ce qui implique une baisse de bénéfice de 72,1% comparativement au résultat de l’année 2020. Durant cet exercice, l’entreprise avait réalisé un résultat net de 15,1 milliards de FCFA. L’on apprend que ce rendement était un record puisque la CSPH avait quasiment triplé son bénéfice.
A en croire un expert, cette hausse des charges est due principalement à la hausse du moins perçue sur les importations de gaz domestique. Contrairement aux autres produits pétroliers à savoir : super, gasoil et pétrole lampant qui sont subventionnés par le budget de l’Etat, c’est la CSPH qui supporte la différence entre le prix réel du gaz et le prix de vente sur le marché local.
Selon la même source, ce moins perçue a augmenté du fait de la hausse du prix de gaz sur le marché international et de la hausse des quantités importées pour satisfaire une demande « sans cesse croissante » et que ne parvient à satisfaire la production locale.
Innocent D H
Lancé le 22 juin, il s’agit d’un programme de formation qui permet d’inculquer aux internautes l’utilisation responsable des médias sociaux.
Phil Oduor, le responsable des programmes Meta Policy en Afrique subsaharienne se réjouit du lancement de ce programme au Cameroun : « Nous sommes ravis de lancer My Digital World ici au Cameroun. Ce programme a été conçu pour fournir aux jeunes et au grand public les compétences nécessaires pour naviguer dans les espaces numériques de manière sûre et responsable », exprime-t-il
Il convient de noter que cette initiative lancée au Cameroun par la firme américaine Meta bénéficie du concours de GIDICom, Digital Access et Positive Youths Africa. Articulé autour d’ateliers spécifiques dirigés par un formateur, le programme a pour objectif de former plus de 4 000 jeunes au total qui seront des dignes ambassadeurs de la firme pour une utilisation responsable des médias sociaux dans le pays.
Innocent D H
Le président régional du SDF en Allemagne Joseph Wanko affirme vouloir ouvrir une nouvelle page de son engagement militant.
Le Social democratic front (SDF) se trouve véritablement en ce moment dans une zone trouble. Le président régional du parti en Allemagne Joseph Wanko vient de saisir par voie de correspondance le Chairman Ni John Fru Ndi pour lui indiquer son choix de quitter les rangs de son parti. Se montrant reconnaissant pour toute la confiance placée en lui, il a affirmé qu’il était temps pour lui d’ouvrir une nouvelle page de son engagement militant.
Il convient de préciser que le SDF est secoué depuis les dernières nominations effectuées par le Chairman Ni John Fru Ndi. Hier 23 juin 2022; de hauts cadres du parti à l'instar de Robert Waffo, Jean Tsomelou l'ancien SG muté par lesdites nominations ont tenu une réunion à Mbouda qui a été sanctionnée par la rédaction d'une déclaration rendue publique. On a appris de ladite déclaration que ces cadres du parti de la balance désapprouvent les nominations du Chairman.
«Constatons :– Que certaines personnes nommées au sein du NEC ne remplissent pas les conditions de cinq (5) ans d’ancienneté requises et ne sont même pas militant du parti– Que la non observance du principe des consultations prévues par l’article sur-cité est une entorse à la procédure de nomination des membres de cet organe. Ces consultations n’ont jamais été faites, que ce soit dans les comités exécutifs régionaux ou au niveau de la cellule des conseillers», peut-on lire dans leur déclaration.
Ces hauts cadres du SDF ne contestent pas uniquement les dernières nominations. Ils dénoncent aussi entre autres la gestion du parti qui de leur point de vue est devenue "opaque".
«Constatons– Que le Président National a unilatéralement par une note violé les résolutions du NEC en ce qui concerne notre participation aux élections municipales et législatives de 2020 ; l’investiture des candidats à ces élections sans passer par la cellule des conseillers ainsi que notre participation aux différentes fêtes.– Que jusqu’à ce jour le 1er Vice-Président National n’a pas présenté les rapports des élections municipales et législatives de 2020, de l’élection Présidentielle de 2018 ainsi que le retrait exigé de sa signature sur la pétition adressée au Congrès Américain», peut-on lire dans leur déclaration.
Le Tribunal arbitral du sport a fixé le nouveau délai au 30 juillet prochain.
Cette fois-ci, il faut attendre le 30 juillet 2022 pour connaître la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur le maintien ou pas de Samuel Eto’o Fils comme président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le TAS a de ce fait saisi par voie de correspondance les personnes et le comité national olympique et sportif du Cameroun qui ont intenté une action pour débarquer Eto’o Fils à la présidence de la Fecafoot.
Il faut préciser que ce nouveau report intervient jusque 24h après la saisine du TAS par Me Sternheimer pour soulever la vacante de Samuel Eto'o à la présidence de la Fecafoot après sa condamnation en Espagne pour fraude fiscale. Il faut également noter que c’est la troisième fois que le TAS reporte cette sentence. Ce qui justifie ces reports c'est certains éléments nouveaux pertinents soulevés par des intimés en rapport avec cette affaire.
Le Président directeur général du Groupe L’Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga, affirme avoir payé ses droits fiscaux en début de cette année à hauteur de 600 000 000 de FCFA.
Ce 23 juin 2022, le président directeur général (Pdg) du Groupe L’Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga, a signé un communiqué dans lequel il informe l’opinion, du paiement de 1 700 000 000 FCFA représentant 15% de la somme réclamée par le ministère des Finances. Ayant été en conflit avec la Direction générale des impôts ces dernières semaines, le Groupe L’Anecdote par la plume de son président Jean-Pierre Amougou Belinga précise que cet acte démontre la bonne foi de son consortium et souhaite avoir un traitement fiscal équitable à celui appliqué à bon nombre d’entreprises basées au Cameroun.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
Ce mercredi, une rencontre a eu lieu à Mbouda et les membres ont discuté à propos des récentes nominations faites par Bi John Fru Ndi, président national de cette formation politique. Certains participants ont même parlé de “dérives”.
A l’issue de la rencontre, voici les résolutions qui ont été prises:
1- Sur les violations multiples des textes du Parti :
- Considérant l’article 6.3 qui dispose « La qualité de membre est conférée au postulant par son inscription dans le registre de la Cellule du lieu où il réside normalement et est matérialisée par la délivrance d’une carte du parti »
- Considérant l’article 7.4 C(iv) qui dispose « pour être membre du Comité Exécutif National : Doit avoir milité activement sans interruption et s’être acquitté des obligations financières pendant cinq (5) années consécutives »
- Considérant l’article 11.2 a(ii) « Les Présidents des Commissions Permanentes et leurs adjoint sont nommés par le Président National, après une large consultation, sur la base de leur connaissance et leur expérience dans les divers domaines d’activités concernés ; »
- Considérant l’article 11.2 b (vii et viii) qui respectivement dispose que « Les Commissions Permanentes se réuniront en tant que de besoin, à condition qu’elles se réuniront au moins une fois par trimestre
Les réunions du «Shadow Government» se tiennent aussi souvent que de besoin, à condition que le «Shadow Government» se réunisse au moins une semaine avant chaque réunion du Comité Exécutif National pour examiner les rapports prêt à être présentés au dit Comité
- Considérant l’article 11.5 m qui dispose « La Cellule Nationale des Conseillers est l’Organe d’Investiture du Parti. Les dossiers d’investitures des candidats aux élections seront présentés et défendus par les Présidents Régionaux respectifs.
- Considérant l’article 13.5 (d) qui dispose « Le Trésorier National tient un compte bancaire distinct pour les fonds et les revenus du Parti. Les chèques tirés sur ce compte sont signés par lui et cosignés par le Secrétaire Général ou le Secrétaire National aux Affaires Financières.
Il en est ainsi pour toutes les émissions de chèques et autres transactions financières ; outre sa propre signature, la signature de l’un des cosignataires suffit pour la validité de la transaction.
- Considérant l’article 18.5 C(viii) sur les pouvoirs et fonction du NEC qui dispose “En cas de vacance par le décès, démission, disqualification ou l’incapacité d’un membre d’un Comité Exécutif, ledit Comité Exécutif désigne un remplaçant sous réserve de ratification par le prochain Congrès, Conférence ou Assemblée selon le cas. Le responsable ainsi désigné reste en poste jusqu’à la date présumée de la fin du mandat de son prédécesseur”.
Constatons :
- Que certaines personnes nommées au sein du NEC ne remplissent pas les conditions de cinq (5) ans d’ancienneté requises et ne sont même pas militant du parti
- Que la non observance du principe des consultations prévues par l’article sur-cité est une entorse à la procédure de nomination des membres de cet organe. Ces consultations n’ont jamais été faites, que ce soit dans les comités exécutifs régionaux ou au niveau de la cellule des conseillers.
- Que depuis 2013 les membres des commissions permanentes n’ont jamais siégé tel que prévoit les statuts du Parti.
- Que l'article 18.5 donne les pouvoirs de cooptation exclusivement au comité exécutif national et non au président national. Et cette cooptation se fait dans le cadre d’une réunion statutaire dûment convoquée et sanctionnée par une résolution du NEC portant clairement les noms des personnes cooptés et non dans une conférence de presse.
- Pour le déplorer que le Secrétaire Général et le Secrétaire National aux affaires Financières ont vu leur signature exclue dans les comptes tel que l’exige les statuts.
- Pour le déplorer, le non-respect de la représentativité des femmes comme l'a relevé la Coordinatrice Nationale des femmes socialistes dans sa déclaration. Ce manquement ahurissant nous écarte des principes et valeurs défendus par le parti
2- Sur la violation des résolutions du NEC
- Considérant les résolutions du NEC du 10 août 2019 à Douala
- Considérant les résolutions du NEC de Novembre 2019 à Yaoundé
- Considérant plusieurs résolutions du NEC demandant les rapports sur l’organisation des élections ;
Constatons
- Que le Président National a unilatéralement par une note violé les résolutions du NEC en ce qui concerne notre participation aux élections municipales et législatives de 2020 ; l’investiture des candidats à ces élections sans passer par la cellule des conseillers ainsi que notre participation aux différentes fêtes.
- Que jusqu’à ce jour le 1er Vice-Président National n’a pas présenté les rapports des élections municipales et législatives de 2020, de l’élection Présidentielle de 2018 ainsi que le retrait exigé de sa signature sur la pétition adressée au Congrès Américain.
En conséquence de ce qui précède
1- Sur les violations des textes du parti
- Nous notifions le Président National de rapporter tous les textes signés le 7 juin 2022 et publiés le 16 juin 2022 devant une conférence de presse et de les présenter devant le NEC tel que prévoit l’article 18.5.
2- Sur la gestion opaque
- Demandons un audit externe pour apporter des clarifications dans les comptes du Parti
- Demandons à la banque de ne plus décaisser les fonds du Parti au profit des tiers qui n’ont pas qualité selon l’article 13.5 (b) qui stipule:
“Le Trésorier National tient un compte bancaire distinct pour les fonds et les revenus du Parti. Les chèques tirés sur ce compte sont signés par lui et cosignés par le Secrétaire Général ou le Secrétaire National aux Affaires Financières.
Il en est ainsi pour toutes les émissions de chèques et autres transactions financières ; outre sa propre signature, la signature de l’un des cosignataires suffit pour la validité de la transaction”.
3- Sur le fonctionnement du parti
- Demandons la convocation d’un NEC pour fixer la date d’un congrès extraordinaire pour renouveler les membres du Comité Exécutif National et de revoir une fois de plus la politique générale du Parti.
- Réservons le droit d’entreprendre d’autres actions pour sauver le parti”.
Le maire de la ville d’Ebolowa Daniel Edjo’o parle d’un passif de plus de 250 000 000 FCFA.
C’est une information rendue publique par le confrère Cameroon tribune. Depuis le 21 juin 2022, la mairie d’Ebolowa est sous scellée. La faute à cet état de chose est qu’elle est débitrice auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). On apprend qu’il s’agit en fait des impayés des cotisations sociales des employés.
«C'est un passif de plus de 250.000.000 FCFA qui court, selon de Daniel Edjo'o, maire de la ville d'Ebolowa depuis les années 2000. Toutefois, le maire reconnaît la dette, mais il souhaiterait continuer à fournir les services aux populations», rapporte Cameroon tribune.
Le maire a pris l’engagement de trouver des moyens pour régulariser la situation. Cependant, la CNPS maintient ses scellés, qui sont pour lui une façon de mettre une pression auprès de cette collectivité territoriale décentralisée, pour que la dette soit épongée.
Liliane N.
La Commission nationale anti-corruption a ouvert l’enquête à la suite de sa saisie par Me Akere Muna.
On n’a pas fini avec le scandale Glencore. Même si on remarque que depuis son apparition avec les noms des entreprises telles que la Sonara et le Snh, le gouvernement n’a pas fait de sortie officielle, il est qu’il intéresse les camerounais. Le confrère Le Jour dans son édition parue en kiosque ce 23 juin 2022 rapporte qu’à l’Assemblée nationale, le député SDF Joshua Osih avait plaidé pour la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière .sur ce "dossier noir".
«Mon but en déposant une demande de résolution pour une enquête parlementaire n’est pas nécessairement pour que les gens aillent en prison. Je pense que le peuple a été spolié dans cette affaire. Glencore' et tous les complices doivent apporter des réparations à hauteur du montant sinon le double avec des pénalités. Je pense que le seul chemin pour y arriver c'est le parlement», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien Le Jour.
On apprend ce matin, que la Commission nationale anti-corruption (Conac) a décidé d’enquêter. Elle a été saisie pour ce dossier par Me Akere Muna qui dès l’apparition de cette affaire a crié haut et fort au scandale.
«L'alerte lancée par l'ancien Bâtonnier, Akere Muna, pourrait révéler l’étendue de ce scandale financier au niveau local. Le rapport des enquêteurs est très attendu car Glencore a déjà plaidé coupable», a écrit le Le Jour.
Adolphe Moudiki le Directeur général de la Snh niait l’implication de l’entreprise dont il a la charge dans cette affaire. Alors qu’une filiale britannique du géant du négoce a officiellement plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption dans le cadre d’opérations pétrolières dans cinq pays africains parmi lesquels le Cameroun. Les autres pays du continent sont la Guinée équatoriale, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Soudan du Sud.
Liliane N.
Les victimes de ce présumé violeur sont âgées entre 4 et 12 ans.
Dans la région de l’Ouest précisément à Dschang, un répétiteur a violé sept fillettes dont l’âge est compris entre 4 et 12 ans. Parmi les fillettes, on apprend qu’il y avait des jumelles. Le confrère Koaci rapporte que le présumé violeur serait inscrit à l’Université de Dschang. Il serait âgé de 27 ans et serait inscrit à la Faculté des sciences juridiques et politiques de cette institution universitaire.
Il se trouve donc que le mis en cause avait l’habitude de dispenser les cours de répétition aux enfants qui lui sont confiés par les parents. Et depuis environ un an, il abuse sexuellement de ces derniers. Koaci rapporte qu’il a été découvert après qu’une fillette ait été vue sortant de sa chambre à une heure tardive. Les examens médicaux effectués sur la jeune fille ont montré qu’elle a été abusée sexuellement. D’autres tests effectués sur les sept victimes ont prouvé qu’elles ont été contaminées au Chlamydia.
Durant le temps mis pour abuser de ces enfants, aucun élément n’a pu alerter les parents. C’est après son septième forfait que le présumé violeur a été arrêté. Mais une série de sept plaintes déposées contre lui par les parents des victimes aurait déclenché cette procédure. Interpellé dans sa chambre d’étudiant, le répétiteur est passé aux aveux devant les forces de maintien de l’ordre. Une enquête a été ouverte contre lui, la procédure pénale suit son court.
Liliane N.
En sa qualité de président du Comité transitoire du football professionnel, le Général Pierre Semengue a adressé une lettre à la Fédération camerounaise de football.
Les relations entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le Comité transitoire du football professionnel (Ctfp) semblent ne pas être revenues au beau fixe. Le Général Pierre Semengue le président du Ctfp vient de saisir par voie de correspondance la Fecafoot, pour réclamer 350 millions de FCFA qui représenteraient la subvention pour l’organisation et la gestion des championnats professionnels.
Retrouvez ci-dessous la correspondance du CTFP adressée à la Fecafoot
Monsieur le Président,
Au terme de deux audiences (22 mars et 24 mai 2022) et à la suite des correspondances du 23 mars et du 9 juin 202, MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT a bien voulu rétablir les mécanismes de la subvention des Services du Premier Ministre d’un montant de 350 millions de FCFA au bénéfice du Conseil Transitoire du Football Professionel (CTP), entité en charge de l’organisation et de la gestion des championnats professionnels de football, et constituant son budget de fonctionnement comme cela a toujours été le cas avec la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC).
Le CTFP n’ayant pas de personnalité juridique, cette subvention a été orientée vers la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) pour qu’elle l’achemine au CTFP qui fait face, en qualité d’instance de normalisation de la LFPC dont il a hérité l’ensemble du passif ç un certain nombre difficultés inhérentes à son fonctionnement, notamment les charges du personnel et le loyer de l’immeuble siège.
Aussi, je vous saurais gré des mesures que vous voudrez bien prendre, dans l’immédiat, pour l’acheminement et Le transfèrement de ladite subvention, AU PROFIT DIRECT du Conseil Transitoire du Football Professionnel.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma parfaite considération.»
Liliane N.