Devant un tribunal britannique, Glencore a reconnu des faits de corruption dans cinq pays africains parmi lesquels le Cameroun.
Dans un communiqué rendu public Adolphe Moudiki Directeur général de la Snh niait l’implication de l’entreprise dont il a la charge dans le scandale de Glencore.
«La Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) a été informée par voie de presse, de ce que la Société Glencore Internationale AG et ses filiales auraient reconnu, auprès des autorités américaines et britanniques, avoir corrompu des agents publics de plusieurs pays, parmi lesquels ceux de la Snh au Cameroun. A cet égard, il est porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que la Snh n’est ni de loin, ni de près, associée à de telles pratiques, strictement interdites par son règlement intérieur», a-t-il écrit.
Seulement, il se trouve qu’une filiale britannique du géant du négoce a officiellement plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption dans le cadre d’opérations pétrolières dans cinq pays africains parmi lesquels le Cameroun. Les autres pays du continent sont la Guinée équatoriale, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Soudan du Sud.
Les avocats de Glencore Energy UK ont comparu devant un juge pour admettre plusieurs actes de corruption, a indiqué le Serious Fraud Office (SFO), agence du gouvernement britannique en charge des cas graves ou complexes de fraude et de corruption. L’entreprise a reconnu avoir payé des dessous de table pour s’assurer l’accès à des champs pétroliers et réaliser des bénéfices illégaux. L’enquête du SFO a notamment révélé que Glencore avait payé plus de 28 millions de dollars s’assurer un accès privilégié aux champs pétroliers, des cargaisons plus importantes, des types de pétrole plus recherchés et des dates de livraison préférentielles.
Et le confrère Jeune Afrique affirme que le leader de l’extraction avait versé sous la table plus de 10 millions de dollars à des fonctionnaires de la société pétrolière publique camerounaise, la Société nationale des hydrocarbures et la Société nationale de raffinage, afin d’obtenir l’exclusivité sur des contrats. Plus tôt dans l’année, ce sont des pots-de-vin de 7,4 millions d’euros en Côte d’Ivoire qui ont été pointés du doigt.
Liliane N.
Un recueil de poèmes, la toute première publication de l’auteur qui retrace son parcours d’écriture poétique depuis son initiation à cette activité.
“ Entends mes plaintes entends mes pleurs - Ma vie entière n’est faite que de malheurs - Qui donc sauvera ces hommes de couleur dans cette jungle exécrable de tueurs?
Mes bourreaux m’appellent ignare - Ils ignorent qu’ils sont de faux renards - Je ne suis qu’un homme de remords mais je ne crains pas la mort.
Le chant funèbre du hibou hante mes nuits - Les moineaux ont cessé de chanter mes ennuis - Mon sourire aiguise la cruauté de mes maîtres - Ici tout le monde a peur du jour qui va naître”.
Notes sur l’auteur
Me Joseph Claude Billigha est avocat au Barreau du Cameroun; Ancien membre du Conseil de l’Ordre et ancien trésorier de cet ordre, il est également Avocat à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Arusha en Tanzanie.
Très tôt, il s’est intéressé à l’Écriture, notamment à la poésie et entre autres pour vaincre sa timidité…”.
Proposé par “editions - ebene.com”, l’ouvrage est disponible dans de nombreuses librairies.
N.R.M
Tel est le ressenti du Député Pcrn qui n’a pas voulu rester silencieux en ce jour de commémoration de la Fête de la Musique…”.
"La musique partout, le concert nulle part"
La fête de la musique est née en 1982 en France. L'idée principale était de faire jouer les musiciens amateurs dans la rue afin de promouvoir la musique et ainsi la démocratiser.
Son slogan: "Faites la fête, faites de la musique".
C'est "une révolution dans le domaine de la musique, qui tend à faire se rencontrer toutes les musiques – sans hiérarchie de genre ni d’origine – dans une commune recherche de ce que Maurice Fleuret appelait 'une libération sonore, une ivresse, un vertige qui sont plus authentiques, plus intimes, plus éloquents que l’art'"
Elle est bien loin l'époque où, avec nos parents, nous écoutions les belles mélodies aux paroles envoûtantes, s'égrener sur les disques de platine, les radios cassettes. Bien loin l'époque où Eboa Lotin dans un langage soutenu nous dévoilait la complexité de la vie.
Aujourd'hui dans un langage cru, on nous demande de manger ce qu'on peut ch..ier
Dans un langage ordurier, l'on nous annonce qu'on ne ...ine plus.
Dans un environnement où la jeunesse est à la dérive, adepte du culte du moindre effort et de la vie facile, le message que transmet l'artiste camerounais c'est "l'argent avant de bombarder"
Que célébrons-nous donc autour de la fête de la musique? Rassurez-nous, pas "la position ciseaux" jouée en boucle dans les cabarets.
Des messages tournés vers le dessous de la ceinture. Des artistes-influenceurs d'une vulgarité à nulle autre pareille.
Doit-on croire que notre société n'a que des problèmes de libido?
Doit-on croire que l'artiste n'a plus aucun message à véhiculer? Aucune valeur morale à enseigner?
Heureusement avons-nous envie de dire comme en toute chose, tout n'est pas noir. Encore heureux. Mais tellement rare, comme une aiguille dans une botte de foin.
Elle est vraiment passée, l'époque de nos cahiers où dans toute l'innocence qui nous caractérisait nous nous donnions à cœur joie dans les petits plaisirs de la vie. L'époque où on ne cherchait pas nos caleçons chez le voisin. En effet ça a cuit et à point, la jeunesse est dans la sauce de la dépravation.
Bah non ils n'ont rien fait innocents artistes qui ne cherchent que le nyama.
Pouvons-nous le leur reprocher ? A ce qu'il paraît c'est ce genre musical qui paie et ouvre les portes de la célébrité.
Toutefois nous sommes azombo et gardons espoir que malgré tout, nous retrouverons ces sonorités enivrantes issues des profondeurs de nos traditions et de notre culture pourtant riches et encore inexploitées.
Mais au terme de toute cette euphorie et célébration, l'artiste camerounais retournera à son quotidien qui, pour bon nombre n'est pas des plus glorieux. Des droits d'auteur d'un montant ridiculement bas. Que penser lorsqu'après 1 an un artiste touche une enveloppe de 5000 FCFA ( à noter que pour certains il faudra diviser ce montant par 10) faisant de l'artiste camerounais un éternel mendiant.
Nous avons cette année, vu des blagues circuler sur les réseaux sociaux à propos d'artistes partis avec 250 FCFA de reliquat. C'est peut-être risible mais cela montre à suffisance combien l'artiste camerounais souffre et est maintenu dans cet état.
Avec une cacophonie dans l'organisation des droits d'auteur, des promoteurs et organisateurs de spectacles peu ou pas professionnels, des exploitants des œuvres de l'esprit qui, sans impunité diffusent en boucle sur les chaînes de télévision, les antennes radio, les boîtes de nuit et autres lieux de détente sans être soumis aux paiement des droits d'auteur.
Ma tête chauffe et bientôt explosera car la musique au Cameroun est une bombe à retardement”.
Les personnes trouvées coupables de relations sexuelles hors mariage seront punies de sept ans de prison au Qatar.
C’est une information relayée par le quotidien anglais Daily Star. Seules les personnes en couple auront droit d’avoir une relation sexuelle au Qatar, et ceci avec leur conjoint officiel. Les relations sexuelles hors mariage et l'homosexualité sont formellement interdites au Qatar. Dans un entretien, Nasser Al Khater le Pdg de la compétition a indiqué que:
«le Qatar et les pays environnants sont beaucoup plus pudiques et conservateurs. C’est ce que nous demandons aux fans de respecter. Nous sommes certains qu’ils le feront. Tout comme nous respectons les différentes cultures, nous attendons de celles-ci qu’elles fassent de même avec la nôtre».
Pour le confrère Cfoot Cameroun, c’est une mise en garde à l’endroit des journalistes, des supporters, des joueurs et autres qui viendront prendre part à la Coupe du monde.
Liliane N.
Après la sentence du parquet Samuel Eto’o Fils a indiqué n’avoir fait que ce José Maria Mesalles lui a dit de faire.
Samuel Eto’o Fils n’a pas gardé le silence après sa condamnation prononcé hier 20 juin 2022 par le parquet espagnol. Il a affirmé qu’il n’a agi qu’en fonction de ce que José Maria Mesalles son ancien représentant lui a demandé de faire.
«C’est mon père (Jose Maria Mesalles) qui s’est occupé de l’enfant que j’étais… Je reconnais les faits et je paierai pour eux, mais pour mémoire que j’étais enfant et que je n’ai fait que ce que mon père m’a dit de faire », a déclaré l’ancien attaquant du Barça.
Il faut rappeler que la justice espagnole a décidé de déclarer coupable Samuel Eto’o Fils. Elle lui reproche d’avoir caché 3,8 millions d’euros entre 2006 et 2009 au Trésor public espagnol lorsqu’il évoluait au FC Barcelone. Son ancien représentant José Maria Mesalles, jugé pour le même délit, a quant à lui écopé d’un an de prison. Quatre ans (Eto’o) et six mois (Mesalles) avaient initialement été requis par le parquet.
Etant donné qu’en Espagne, les condamnations inférieures à deux ans sont très rarement exécutées et avec l’absence de casier judiciaire exemptant Eto’o et son ex-agent, ils n’ont pas été condamnés à la prison ferme. Les deux hommes vont cependant devoir s’acquitter d’une amende d’1,8 million d’euros pour Eto’o et 900 000 euros pour José Maria Mesalles.
Liliane N.
Me Eric Mbah Mbah a élu avec 1285 voix pour un mandat de deux ans.
Enfin, l’ordre des avocats du Cameroun a son président. L’élection très disputée a pris fin hier avec le sacre de Me Eric Mbah Mbah. Vainqueur avec 1285 voix, il avait face à lui comme principal challenger Me Memong Philippe qui a récolté 969 voix. Il faut préciser que 2800 avocats ont participé aux travaux qui sont allés de samedi à lundi.
Il faut noter que dans la soirée du dimanche 19 juin 2022, il y a aussi eu l’élection de Me Yves Kless Kouamou et Me Ernest Gbata aux postes respectifs de président et de vice-président de l’Assemblée générale des avocats.
Pour revenir au nouveau Bâtonnier Me Eric Mbah Mbah, il faut savoir qu’il était jusque-là le représentant du bâtonnier pour la région du Nord-Ouest. Il était le plus jeune des sept candidats enregistrés avant le début des élections. Il lui revient à présent de mettre en œuvre son plan d’action. Lors de la phase de campagne, l’avocat s’est permis d’analyser les défis auxquels ses pairs sont confrontés. Le dépassement de certaines dispositions des textes organiques, l’inadéquation des textes à la protection des avocats, l’absence d’appui financier au barreau et aux avocats, entre autres.
Me Eric Mbah Mbah est un produit de l’Université de Yaoundé II-Soa. Il est inscrit au petit tableau en 2001 et au grand tableau en 2003. En 2018, le propriétaire du cabinet Mbah and partners basé à Bamenda, est devenu membre du Conseil. Avant son élection en qualité de bâtonnier, Me Mbah a promis de lutter contre la corruption au sein du barreau et d’améliorer l’épanouissement des avocats.
Me Eric Mbah Mbah âgé de de 52 ans, succède ainsi à Me Charles Tchakoute Patié, décédé en fonction en 2020.
Liliane N.
Le quotidien des personnes atteintes de cette maladie héréditaire est loin d’être un long fleuve tranquille. Entre les douleurs atroces liées aux symptômes chez les patients, la prise en charge cette pathologie coûte excessivement chère, en témoignent plusieurs parents.
Selon l’enquête que nous avons menée auprès des patients à Garoua dans la région du Nord, le quotidien des personnes drépanocytaires n’est pas de tout repos.
Depuis 20 ans que la vie d’une patiente qui a requis l’anonymat se résume en des épisodes de douleurs dus à la drépanocytose. « Depuis ma naissance nous avons parcouru plusieurs hôpitaux sans déterminer la maladie dont je souffre. Ce n’est qu’après deux ans au centre pasteur de Garoua qu’on a détecté que je souffre de la drépanocytose ». « Quand ça commence j’ai très mal aux pieds, au dos, au niveau des côtes, c’est comme ça que ça se manifeste », ajoute timidement cette source.
Et c’est toute la famille qui est aussi touchée comme explique la mère de cette drépanocytaire, « Quand elle commence à faire la crise, elle n’arrive pas à se tenir débout. Dans la nuit, nous sommes obligés de la porter même pour lui permettre de faire ses besoins. On est obligé de lui injecter ses produits pour calmer la douleur ».
La drépanocytose impose aux patients une hygiène de vie dont la délicatesse exige de la famille la maîtrise des premiers gestes de prise en charge. « Les drépanocytaires ont une hygiène de vie spécifique, ils doivent avoir des vaccins. Ils doivent prendre régulièrement l’acide folique, c’est l’un des médicaments importants pour eux, et ils doivent régulièrement faire des visites chez les médecins pour voir la dentition, aller chez les ophtalmologues, éviter des boire des boissons glacées et s’habiller serrés », indique Danra, technicien de laboratoire, conseiller à la plateforme nationale « Convergence Drépano », qui appuie les associations des drépanocytaires.
Chez les drépanocytaires, la crise a un réel impact sur leurs activités, et la prise en charge constitue un véritable gouffre à sous. « La crise vient à tout moment et ça surprend toujours. L’enfant part à l’école, il compose le matin. Au retour le lendemain c’est fini, on se retrouve à l’hôpital », se désole Idrissou Balla, parent d’un drépanocytaire. Charline Bompda, une parente raconte elle aussi : « Quand je totalise les soins de ma fille, si elle est en santé, c’est pratiquement 25 à 45 000 FCFA ». Des dépenses que le technicien de laboratoire confirme : « Ça coûte cher aux parents. Ils peuvent dépenser des centaines de mille parce que l’enfant a été hospitalisé pour deux ou trois jours seulement ».
Pour porter la voix des patients, une association vient de voir le jour dans la capitale régionale du Nord, confie Danra, conseiller à la plateforme Convergence Drépano.
Le quotidien des personnes atteintes de la drépanocytose n’est pas aisé dans le Nord. L’arrivée de l’association des drépanocytaires se présente comme une lieur d’espoir pour de nombreux patients et leurs familles qui ont soif de retrouver le sourire.
Innocent D H
C’était au cours d’une rencontre organisée le 18 juin dernier au Lawanat du quartier Souari avec l’appui du Projet d’amélioration du système d’état civil au Cameroun pour une citoyenneté active, financé par l’Union européenne. L’opération vise principalement à emmener les populations à faire déclarer les naissances dans les délais.
Pour que la sensibilisation fasse large écho, l’équipe déployée par l’agence régionale Bureau national de l’état civil (Bunec) sur le terrain a choisi l’approche de diffusion des messages clés en langue locale pour expliquer aux autorités traditionnelles les avantages de déclarer les naissances des enfants dans les délais. « Ils sont venus nous éclaircir la procédure de déclaration de naissance pour que nos enfants aient l’acte de naissance. Nous nous réjouissons parce que avant, il y avait parmi nous ceux qui veulent établir ce document, mais ne savent pas comment faire. A notre tour, nous allons continuer avec la sensibilisation dans les quartiers notamment dans les mosquées et les églises », exprime Sa Majesté Mohamadou Yaya Baka, chef traditionnel de 3ème degré de Souari.
Selon les explications du Chef d’agence régionale du Bunec pour la région du Nord, Nassourou Moussa Moussa, « En touchant aux chefferies traditionnelles, nous sommes convaincus que l’information qui est passée sera diffusée auprès des parents qui seront désormais conscients et pourront emmener à établir les actes à leurs progénitures et eux même pourront faire les actes de mariage ».
L’opération de sensibilisation rentre dans le cadre de la réforme de l’état civil engagée par le Gouvernement camerounais depuis 2006. « L’Etat a relevé que le système d’état civil fait face à plusieurs problèmes notamment l’ignorance de la population sur l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil, la méconnaissance des textes, la négligence même des parents. Plusieurs enfants scolarisés sont sans actes de naissance. Nous voulons emmener un plus grand nombre de personnes à déclarer les actes dans les délais et à maîtriser les procédures de jugement supplétif », fait savoir Sophie Mvoe Kounou, chef de projet d’amélioration du système d’état civil au Cameroun pour une citoyenneté active (PASECA).
Ces autorités traditionnelles du lawanat de Souari également édifiées sur l’importance des actes de mariage et de décès se disent déterminées à porter le message auprès des familles.
Innocent D H
Volonté exprimée au cours de la première session ordinaire du Conseil national décentralisation pour l’année 2022, présidée jeudi dernier à Yaoundé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Au cours de cette session, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, a rappelé que les conseils municipaux et régionaux comptent respectivement 10 626 et 900 conseillers élus. C’est ce qui ressort du rapport de cette réunion. L’on apprend en plus qu’entre 2019 et 2021, le ministère a compté 18 268 employés communaux et les conseils de région sont composés de 10 secrétaires, 10 receveurs régionaux en plus du personnel d’appoint recrutés directement par les présidents des conseils régionaux.
Pour sa part, le Ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a révélé que la prise en charge financière de ces personnes des CTD est évaluée à environ 25 milliards FCFA. Ce qui correspond à plus de 2 milliards FCFA de masse salariale par mois. Ainsi, le rapport à l'issue de « Le Minfi a plaidé pour que les administrations concernées mènent au préalable les diligences nécessaires pour bien cerner leur périmètre et les modalités de prise en charge du solde des agents de la fonction publique locale pour la maîtrise des postes de travail et des effectifs. L’enjeu étant d’éloigner le risque d’insoutenabilité budgétaire ».
Le Premier ministre, Chef du gouvernement a instruit le ministère de la Décentralisation et du Développement local de « veiller à la rationalisation des recrutements par les exécutifs municipaux et régionaux à travers une parfaite maîtrise des effectifs et de la masse salariale dans le respect de l’adéquation entre les profils des candidats et les postes sollicités et en tenant compte du seuil de soutenabilité budgétaire de chaque collectivité territoriale décentralisée ».
Innocent D H
C’est la substance d’un communiqué conjoint que viennent de publier le Ministre des Finances et son homologue en charge des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières. Le document informe que, l’opération de recensement va commencer par Douala, la capitale économique.
Le communiqué rendu public par les ministres Louis Paul Motaze et Henri Eyebe Ayissi précise : « Pour ce faire, il sera organisé à partir du 1er juillet 2022 dans le département du Wourri, une campagne de recensement et d’évaluation des immobilisations corporelles (terrains, bâtiments et matériel roulant) appartenant à l’Etat ».
Une opération qui s’appuie sur la loi N° 2018/012 du juillet 2018 prescrivant la comptabilité patrimoniale de l’Etat. L’objectif étant, de constituer le fichier des actifs et passifs en vue de leur intégration dans les comptes publics.
A en croire une étude dont les résultats ont été publiés en 2020 par le cabinet camerounais Intelligence patrimonial +, l’on apprend que la commande du ministère en charge des Domaines, l’Etat du Cameroun est spolié tant dans le domaine public que privé notamment dans les régions du Centre et du Littoral, les zones ayant pour l’instant fait l’objet d’investigation.
S’agissant précisément du domaine public de l’Etat, l’étude révèle en effet, « des vérifications approfondies faites par les équipes d’experts ont fait découvrir des niches de recettes représentant des droits d’occupations temporaires distraits par les entreprises d’exploitation de carrières, pour un montant de 750 millions de FCFA environ, à recouvrer par les receveurs des domaines ».
L’étude indique également avoir mis en lumière des dysfonctionnements sur les nappes du cadastre dans les départements du Wourri (Littoral), du Mfoundi et de la Mefou et Afamba dans la région du centre.
Innocent D H
Le coach Gabriel Zabo a dévoilé ce 20 juin, une liste de 26 Lionnes indomptables conviées à prendre part à la CAN féminine 2022.
Le sélectionneur des Lionnes indomptables Gabriel Zabo a rendu public la liste définitive des joueuses qui iront à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine au Maroc. Cette liste comprend 26 footballeuses. Dans ladite liste on observe qu’il y a sept joueuses qui évoluent au pays et 19 dans des championnats étrangers. On note aussi l’absence de Raïssa Feudjio qui ne participera pas ainsi à sa cinquième CAN consécutive.
A titre de rappel, les Lionnes indomptables sont logées dans la poule B avec la Tunisie, la Zambie et le Togo au premier tour. La liste du coaoch Gabriel Zabo publiée aujourd’hui intervient après la double confrontation amicale contre le Sénégal, sanctionnée par un nul (2-2) et une victoire (1-0).
Liliane N.
Les habitants de Domga Bloc2 - quartier situé dans le périmètre urbain de cette Commune, prennent le maillot jaune du mois de juin courant l’année 2022 à travers l’hygiène, la salubrité et l’entretien des routes.
Des activités qui font suite à la multitude de formations initiées par Joseph Clovis Ngeussieuk - Maire de la Commune de Banka. Lesdites formations portent sur les cadres de concertation locaux, véritables épicentre stratégiques des questions liés aux procédures administratives et fonctionnelles de la décentralisation, vecteurs de développement à partir du bas…
Des retours favorables se font connaître au fur et à mesure dans les quartiers des différents groupements de l’Arrondissement de Banka; On y note une véritable dynamique intrinsèque car les populations rivalisent de génie pour accompagner les efforts de celui qu’ils appellent désormais “l’ingénieur en victoire”.
C’est notamment ce qu’on a relevé ce dimanche
Aux premières heures de la matinée, Gaston Ngako - patron du service de l’hygiène et de la Salubrité de la Mairie de Banka a mobilisé toute son équipe, de même que la logistique technique pour accompagner les travaux d’investissement humains dans la localité de Domga Bloc II.
Rappelons que ces travaux sont à l’initiative spontanée du Comité d’hygiène dudit quartier, récemment installé par les soins du premier magistrat de la ville lumière.
Ce dernier avait donné instruction ferme à ses services de ne ménager aucun effort, pour accompagner à son nom toutes initiatives allant dans le sens du développement.
Le chef service d’hygiène de la Commune de Banka à pied d’œuvre sur le terrain, a démontré l’engagement du personnel communal à accompagner le vaste projet du “Changement” initié par le Maire de cette Commune d’Arrondissement.
N.R.M
Comme chaque année, le 20 juin est consacré à la célébration de la journée mondiale des réfugiés et, le Fonds des Nations Unies pour la Population informe que:
“En mai 2022, le monde a atteint le record peu réjouissant de plus de 100 millions de personnes déplacées de force. Cela constitue plus de 1 % de la population mondiale, et équivaudrait au 14e pays le plus peuplé de la planète, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés…”.
Des statistiques qui ont amené le système des Nations Unies a choisi comme thème de commémoration: “Droit à demander l’asile”; Ce qui comprend des frontières sécurisées, l’impossibilité de forcer quelqu’un à retourner dans son pays si cela met en danger sa vie ou sa liberté, ainsi qu’un traitement digne et sans discrimination.
Dans son message, le Fonds des Nations Unies pour la Population ceci:
“Nous disons souvent que ces gens ont fui leur foyer, mais personne ne choisit de tout laisser derrière soi et de s’exposer à de la violence, à des abus et à de l’exploitation, surtout pas des femmes et des filles déjà vulnérables.
Ce que fuient ces personnes, c’est le conflit (Afghanistan, Syrie, République démocratique du Congo), la guerre (Ukraine) et la persécution (Myanmar). Elles tentent d’échapper à des catastrophes, qu’elles soient induites par l’homme ou naturelles (Éthiopie, Kenya, Somalie).
Des conditions désespérées sur lesquelles elles n’ont aucun contrôle en ont fait des réfugiées, des demandeuses d’asiles, des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays ou des apatrides…”.
Les textes
La Convention de 1951 des Nations Unies sur les réfugiés et le Protocole de 1967 établissent les droits des réfugié·e·s et leurs responsabilités vis-à-vis des pays d’accueil, ainsi que les obligations légales des États pour leur protection.
Les réfugié·e·s doivent recevoir un traitement aussi favorable que celui des étrangers en général ou même des nationaux du pays concerné.
En rappel,
La Journée mondiale des réfugiés a été célébrée pour la première fois le 20 juin 2001, pour marquer le 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
On ne perd pas son droit à vivre en bonne santé, dans la dignité et libre de toute violence lorsqu’on perd presque tout le reste.
Pour soutenir les femmes et les filles qui ont connu un déracinement, l’UNFPA distribue des kits dignité pour les aider à assurer leur hygiène menstruelle, propose des soins de santé sexuelle et reproductive dont une protection contre la violence basée sur le genre et des services d’aide sociale ou juridique, et offre aussi des soins maternels essentiels.
Une clinique de santé reproductive gérée par l’UNFPA et Jordan Health Aid Society International, dans le camp de Zaatari qui accueille plus de 80 000 réfugié·e·s syrien·ne·s, a permis de mettre au monde plus de 14 000 bébés sans un seul décès maternel.
Dans son discours de 1993, le lauréat du prix Nobel de la Paix Nelson Mandela espérait un monde “délivré de la tragédie que représente la situation forcée de millions de personnes à devenir réfugiés”.
Ce monde qu’il appelait de ses vœux reste inaccessible, et cette journée met en avant la détresse des réfugié·e·s, leurs droits et leur souhait ardent de retrouver un foyer.