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C’est dans la région du Littoral que le Bataillon d’Intervention Rapide est parti venir en aide aux plus démunis en leur procurant du matériel scolaire

Des tables, des cahiers, des livres etc…

Le B.I.R. n’arrêtera devant rien avant que tous les enfants du Cameroun puissent profiter de leur droit à l’éducation

Le meilleur joueur de la CAN 2017 figure dans une liste de 23 dévoilée ce lundi pour affronter le Malawi les 12 et 16 octobre.

On y note également le retour de Clinton Njie après sa mise à l’écart provisoire. Jean Armel Kana-Biyick est rappelé. Et Dimitri Oberlin qui avait déjà été convoqué par la Suisse lors d’un match amical contre la Grèce. Pas d’Adrien Tameze qui a décliné la première convocation au début du mois.

 

Clarence Seedorf avait confié lors de l’annonce de sa première liste ne pas vouloir des joueurs qui évoluent notamment en Chine. Une situation pas étrangère à la retraite internationale de Benjamin Moukandjo.

 

Mais voilà que 24h après cette annonce de l’ancien capitaine du Cameroun, le technicien néerlandais décide de rappeler Christian Bassogog qui évolue également dans l’Empire du milieu pour la prochaines échéances des Lions indomptables le mois prochain.

 

GARDIENS
1. ONDOA FABRICE, Séville Athlétic (Espagne)
2. ONANA ANDRE, Ajax (Pays-bas)
3. KAMENI CARLOS, Fenerbahçe (Turquie)

4. FAI COLINS, Standard de Liège (Belgique)
5. EBOA EBOA Félix, FC Guingamp (France)
6. NGADEU NGADJUI, Slavia Prague (R. Tchèque)
7. OYONGO BITOLO Ambroise, Montpellier (France)
8. YAYA BANANA, Panionios (Grèce)
9. ONGUENE Jérôme, Red Bull Salzbourg
10. BONG Gaétan, Brigthon (Angleterre)
11. KANA-BIYICK Armel, Kayserispor (Turquie)

 

MILIEUX DE TERRAIN
12. ZAMBO ANGUISSA, O. Marseille (France)
13. MANDJECK Georges, Maccabi Haifa (Israël )
14. AKONO RAMSES Pierre, Eding Sport
15. KUNDE MALONG Pierre, Mayence (Allemagne)

 

ATTAQUANTS
16. BASSOGOG Christian Henan Jianye (Chine)
17. OBERLIN Dimitri, FC Bâle (Suisse)
18. ABOUBAKAR VINCENT, FC Porto (Portugal)
19. BAHOKEN STÉPHANE, R. Strasbourg (France)
20. CHOUPO MOTING ERIC-MAXIM, PSG (France)
21. TOKO EKAMBI, Villareal (Espagne)
22. NTEP Paul Georges, Wolfsburg (Allemagne)
23. NJIE Clinton, Marseille (France)

Aminatou Ahidjo explique son choix de soutenir Paul Biya, dans une tribune libre parue le 21 septembre 2018.
 

La fille cadette de l’ancien couple présidentiel, Ahmadou et Germaine Ahidjo avait décidé en 2013 de regagner le Cameroun. Elle avait très vite rejoint les rangs du RDPC. Depuis, elle a été nommée présidente du conseil d’administration du Palais des congrès de Yaoundé et vice-présidente du Conseil National de la Communication.

 

Lire sa tribune:

« Paul Biya, un vrai patriote »

 

«Chers frères et sœurs, en ces moments importants de la vie politique de notre pays, nous allons élire le prochain président qui va conduire les rênes de notre pays pour les sept années à venir.

 

Je voudrais vous parler d’un grand homme, un grand homme d’Etat, Son Excellence Paul Biya. Il a toujours eu des rêves, des rêves plus grands que nature, des rêves plus grands que le Cameroun, pour le Cameroun. C’est un visionnaire qui a du courage et de l’abnégation, c’est un homme d’Etat qui travaille et qui agit.

 

Le peuple camerounais lui a chaque fois, renouvelé des mandats au cours desquels avec foi, force et abnégation il lui a rendu en actes, ce que son cœur nous devait. Il a jalousement préservé l’héritage des pères fondateurs, il a veillé avec clairvoyance et rigueur sur notre belle patrie, il a gardé le Cameroun en paix.

 

Présider un Etat, est une mission exaltante et noble. Le Dieu Tout Puissant a inscrit Son Excellence, le président de la République Paul Biya dans le grand livre du destin, notre destin, son destin. C’est aussi des années de don de soi, de sacerdoce, de dur labeur au service de la nation. Nous devons mesurer chacun de nous, les lourdes responsabilités qui sont celles d’un chef d’Etat.

 

L’information claire et nette. Le président de la République du Cameroun nous guide dans les bons et mauvais moments, soucieux du respect des institutions, souple et ferme dans les principes républicains, et pédagogues dans l’art de gérer la cité. Mon père, feu président Ahmadou Ahidjo avait compris très tôt que Son Excellence, le président de la République Paul Biya était l’homme qu’il fallait pour le Cameroun.

 

Depuis mon retour au pays natal en 2013 malgré les réserves des uns et des autres, mon père Paul Biya, avec qui je partage beaucoup de valeurs, m’a accueillie avec le même esprit qui m’anime moi-même : le pardon et la réconciliation nationale. Quel que soit ce qui peut opposer politiquement les Camerounais, le président de la République et moi, pensons qu’au-dessus de tout, il y a l’intérêt supérieur de la nation.

 

Le choix que le peuple souverain fera le 07 octobre prochain, devra prendre en compte cette capacité de rassembler les filles et fils de notre cher et beau pays. Sachant que l’œuvre de construction nationale est progressive, pour aboutir à l’émergence, le Cameroun a besoin de tous ses enfants d’ici et d’ailleurs.

 

Face aux multiples défis que notre pays devra relever dans les prochaines années, mon choix pour l’élection présidentielle du 07 octobre est celui du cœur et de la raison. Je voterai donc celui que je considère comme mon père. C’est pour toutes ces raisons, que je m’engage à soutenir une fois de plus Son Excellence Paul Biya, à l’élection présidentielle 2018.

 

A travers cette démarche, j’irai vous rencontrer, filles et fils de notre beau pays, là où vous êtes parce que le pouls du Cameroun, berceau de nos ancêtres, bat dans chacune de nos régions. Tous ensemble mobilisons-nous pour voter le candidat Paul Biya, président national du RDPC, le 07 octobre 2018 ».

La mairie de cette circonscription située dans la région de l’Ouest a sorti son fichier de recensement.

 

La crise socio-politique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun a entraîné de nombreuses conséquences. A côté des victimes collatérales, des restrictions des mouvements et du climat de peur qui y règne, il y a la fuite des populations. En effet, craignant pour leurs vies, celles-ci quittent leurs villages ou villes pour trouver refuge dans les régions voisines.

 

A l’Ouest, région voisine à celle du Nord-Ouest, l’on mesure déjà les effets de la crise anglophone. A Foumbot, localité située dans le département du Noun, la mairie a recensé 292 déplacés de la crise anglophone dont 202 enfants. D’après Alidou Njutapmvoui, le maire de Foumbot, pour l’instant, seule la moitié de ces enfants est scolarisée « Nous allons nous travailler avec l’inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base pour essayer de voir comment les 100 autres seront inscrits dans les écoles », promet le magistrat municipal. Il a également prévu de réhabiliter certaines salles de classe pour accueillir en urgence ces élèves inattendus.

 

Alidou Njutapmvoui pourrait gérer les urgences jusqu’à la fin de l’année, le flux des déplacés allant grandissant. Ce qui fait régner une certaine promiscuité.

 

Parmi les déplacés adultes recensés à Foumbot, l’on retrouve le chef traditionnel de Tiben, village situé dans l’arrondissement de Batibo (Nord-Ouest). Il a trouvé refuge à Foumbot avec sa famille depuis plusieurs semaines, pour échapper aux violences liées à la crise anglophone.

L’UE n’a pas été invitée par le gouvernement camerounais à dépêcher une mission d’observateurs pour la présidentielle du 7 octobre 2018.
Une première depuis près de trois décennies ! Pour la première fois depuis le retour au multipartisme en 1990, une élection va se dérouler en terre camerounaise sans observateurs de l’Union Européenne. Hans-Peter Schadek, l’ambassadeur de l’UE au Cameroun a déclaré Il y a quelques jours que « L’observation électorale proprement dite n’a pas été prévue, n’a pas été préparée ». Le chef de la mission de l’UE au pays de Paul Biya s’est montré peu disert sur les raisons de ce choix. Mais à en croire des sources médiatiques deux contraintes sont à l’origine de cette décision pour le moins surprenante. La première, c’est que Bruxelles n’a pas été invitée par le Cameroun à envoyer une mission d’inspection pour la présidentielle. La seconde tient du fait que l’UE connait une restriction budgétaire. Conséquence, tous les pays ne peuvent pas bénéficier des assistances similaires. Sur le terrain, cette nouvelle ne réjouit pas les candidats de l’opposition à la présidentielle. La plupart d’entre eux s’accordent à dire que les risques de fraude sont plus élevés en l’absence des observateurs de Bruxelles. Mais l’UE tient à rassurer : elle ne sera pas complètement absente. A ce sujet, Hans-Peter Schadek précise que « nous sommes sur place, nous regardons ce qui se passe. Et par ailleurs, selon les états membres, on a pris l’un ou l’autre acteur de la société civile, notamment si je peux parler pour l’Union Européenne, une ONG qui promeut la participation des femmes More Women in Politic », a dit le diplomate.
L’Office de radiodiffusion télévision publique a publié le 20 septembre 2018 un communiqué dans lequel son directeur général promet de donner « toute l’information qui reflète la diversité de notre scène politique et l’expression des forces en présence ».
Face aux récriminations formulées contre elle par 5 des 9 candidats à la présidentielle le 18 septembre 2018, la Crtv rassure que les lois et règlements régissant la campagne électorale seront respectés. Dans un communiqué, le Directeur général de l’office indique qu’il a pris note de la protestation des 5 candidats qui, par le bais de leurs chargés de communication et porte-paroles, l’accusaient la CRTV de partialité et de discrimination à leur encontre. Charles Ndongo rappelle que la Crtv a mis en place un dispositif « inédit » de l’élection du 7 octobre 2018 dans le souci de garantir l’équité de toutes les opinions. Il fait savoir que des émissions spéciales ouvertes à toutes les opinions ont été réalisées lors de la période de pré-campagne. Une dynamique qu’il s’est engagé à poursuivre à l’occasion de la campagne officielle entamée le 22 septembre 2018.Ci-dessous l’intégralité du communiqué de la CRTVDans le cadre de la couverture de la campagne officielle de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, le directeur général de la CRTV tient à rassurer tous les candidats et tous les acteurs institutionnels que les lois et règlements de la République en matière électorales seront respectés sur ses antennes. Le directeur général rappelle que la CRTV, média au service de l’intérêt général remplira son contrat avec ses publics en leur donnant l’information, toute l’information qui reflète la diversité de notre scène politique et l’expression des forces en présence sans jamais relayer les discours de haine, de désunion et encore moins des attaques personnelles. Le directeur général de la CRTV a par ailleurs pris note de la protestation des porte-paroles et chargés de la communication des  cinq candidats à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 les mandataires des candidats Maurice Kamto, Akéré Muna, Joshua Osih, Cabral Libii et Serge Espoir Matomba jugent biaisées les dispositions de couverture médiatique de leurs activités de campagne prises par la CRTV. Le directeur général de la CRTV tient cependant à rappeler que la CRTV a mis en place un dispositif de couverture inédit de cette élection marquée par le souci de garantir l’équité de toutes les opinions. Elle a ainsi, dans la phase de pré-campagne assuré la retransmission en direct de la publication des candidatures par ELECAM ainsi que l’intégralité du contentieux électoral afin de permettre aux Camerounais de suivre l’ensemble des débats. En outre la CRTV a lancé des émissions spéciales à la radio et à la télévision parmi lesquelles des débats radiophoniques, « 100% présidentielle » et « Face de nation ». Ces deux derniers espaces ont permis à 11 leaders de l’opposition de porter la contradiction à 9 représentants du RDPC et de la majorité présidentielle lors des 7 programmes proposés. Dans la phase de campagne officielle qui démarre le 22 septembre 2018, le plan de couverture mis en place par la CRTV a vocation à prolonger cette dynamique en permettant au public d’être informé du déroulement de la campagne sur l’étendue du territoire et dans 10 pays étrangers. Afin de garantir une visibilité optimale des candidats, des équipes de reportages ont été affectées à chacun d’entre eux avec pour mission de rendre quotidiennement compte de leurs activités. Le directeur général de la CRTV compte sur la collaboration de tous les candidats et états-majors de campagne afin de permettre aux équipes de la CRTV de pouvoir assurer la couverture des différentes activités en toute sécurité  et dans le respect du droit à l’information.
L’annonce est du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda qui estime par ailleurs qu’en matière d’infrastructures sanitaires, le Cameroun est mieux garni que d’autres pays africains.
 
Après l’érection et la mise en service d’un Centre des urgences à Yaoundé, le gouvernement songe à construire un autre à Douala. Le ministre de la santé publique, André Mama Fouda a dévoilé cette intention  au cours de l’interview qu’il a accordé à la CRTV-Télé le 20 septembre 2018.
 
«Nous réfléchissons aujourd’hui et, nous avons eu également l’accord du chef de l’Etat, que très rapidement, dans une grande ville comme Douala, nous puissions également construire un autre centre d’urgences qui prend en charge les urgences vitales», a-t-il par ailleurs expliqué.

André Mama Fouda a profité de sa communication pour vanter les progrès du système sanitaire camerounais. Tout en reconnaissant qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, il a déclaré qu’il « se porte mieux qu’avant ».

Le ministre est notamment revenu sur la prévention de certaines maladies comme le paludisme pour lequel 21 millions de moustiquaires ont été distribués dans le pays. Il a aussi évoqué   de grandes promotions de l’utilisation des contraceptifs.  « La prise en charge globale est bonne », a –t-il fait valoir annonçant au passage la construction de centres d’hémodialyse à Bafoussam et Ngaoundéré dans le but de « ramener les malades dans leurs régions d’origine ».

André Mama Fouda note une évolution en soins et en infrastructures et en qualité de soins qui attire vers le Cameroun évolue un nombre de plus en plus croissant de patients étrangers. «Nous constatons aujourd‘hui qu’on vient chez nous aussi. C’est parce que les Camerounais ne semblent pas voir que nous sommes la destination sanitaire des autres pays de la sous-région », dit-il, citant le Centre de référence d’ophtalmololgie de l’Afrique centrale et le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH).

Le ministre de l’Administration territoriale a remis vendredi dernier aux victimes des denrées alimentaires et une dotation financière de la part de Paul et Chantal Biya.«Paul Biya m’a chargé de vous dire qu’il est de tout cœur avec vous. Je vous apporte son réconfort et ses encouragements. Ce modeste don vous permet de tenir en attendant qu’une évaluation de la situation soit faite et des solutions trouvées pour votre recasement», a déclaré le ministre de l’Administration territoriale vendredi dernier face aux populations du groupement de Njintout. Le don qu’Atanga Nji a apporté aux victimes, était composé entre autres de 100 matelas, de 100 couvertures, de 100 seaux, des cartons de sucre, de savon, de sardines et d’huile, des pâtes alimentaires, des sacs de maïs et de riz, du nécessaire de toilette et d’une dotation financière. La cérémonie a permis aux sinistrés de remercier le couple présidentiel pour le soutien. Mais elle leur a permis également de parler de leurs difficultés suite à ce qu’ils ont connu. «La zone est instable et dangereuse et vous feriez mieux de partir.  C’est difficile à accepter. Mais il vaut mieux perdre sa maison que de perdre sa vie. Nous allons travailler de concert avec vous pour votre recasement», a ajouté le ministre. Rappelons que le glissement de terrain qui s’est produit les 3, 4 et 5 septembre 2018 à Foumban a fait 97 sinistrés.
Le rappeur qui est par ailleurs promoteur de Our Destiny Association a donné une conférence de presse à ce sujet le 20 septembre 2018 à Yaoundé.
Son message est simple. Pour Valsero chaque camerounais est responsable du résultat qui sera au soir du 7 octobre 2018, jour de l’élection présidentielle. C’est la raison pour laquelle le rappeur appelle les jeunes volontaires à surveiller leur vote. «Le 7 octobre prochain, quel que soit les résultats, nous serons comptables soit parce que nous n’avons pas voté, soit parce que nous avons mal voté, soit encore parce que nous n’avons pas surveillé nos votes», déclare Valsero. Voulant lever toute équivoque, le rappeur a précisé que l’action qu’il entreprend vise à soutenir de façon unilatérale les partis politiques en lice pour la Présidentielle 2018. Aussi il a ajouté au cours de sa conférence de presse que «l’idée est de créer dans chaque quartier, des groupes de jeunes volontaires, qui prennent sur eux d’observer, de soutenir comme on peut de toutes nos forces, les partis politiques d’opposition en course à l’élection présidentielle». De ce fait le rappeur entend procéder à la création des cellules d’observateurs dans chaque quartier où les jeunes doivent voter. «Etre observateur volontaire, c’est quelque chose qui obéit à un besoin. C’est que les partis politiques d’opposition ne peuvent pas observer tous les bureaux de vote, parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers pour payer les observateurs», explique le promoteur de Our Destiny Association. Valsero pense que les jeunes doivent participer à l’observation du vote. Et pour lui c’est même une exigence qui impose une certaine attitude. «Etre opposant, c’est sentir la douleur des autres et avoir l’envie que les choses aillent mieux. Il faut observer gratuitement pour avoir le droit de revendiquer ce pourquoi on doit travailler», explique-t-il.

Invité au Sud et dans la Lekié, le candidat du Front Populaire pour le Développement a déroulé son programme ainsi que son projet de société, ce 24 septembre à Yaoundé

Il ne s’agit nullement d’une provocation, encore moins d’un défi; j’ai été invité par les camerounais issus du Sud et de la Lekié, parce qu’ils m’ont rencontré pour exprimer leurs doléances, au regard de la précarité de leur vie…”. C’est l’une des réactions du candidat ce 24 septembre, alors qu’ il était face aux hommes et femmes des médias. Il entend couvrir les dix régions du Cameroun, d’ici le 6 octobre prochain, afin d’amener ses compatriotes à souscrire à son programme, intitulé “Vers une Nouvelle République”.

Pour Akere Muna, ils sont nombreux au Cameroun, en Afrique et même dans le reste du monde, à se poser la question suivante: Pourquoi ce pays, beni avec une telle abondance de ressources naturelles et humaines, ne réussit pas à afficher une performance proportionnelle à ce potentiel?

Dans un rapport récemment produit sur la base des principes de gouvernance, definis par le mécanisme africain d’évaluation par les pairs, certains camerounais ont démontré que le manque de volonté politique et les insuffisances systémiques enracinées dans la mauvaise gouvernance, en sont les principales causes. D’après eux, un changement de leader à la tête du Cameroun, va faire naître une nouvelle volonté politique parce que le fossé qui existe entre les richesses du pays et sa performance représente une grosse possibilité d’investissements.

En prenant appui sur cette étude, le représentant du Front Populaire pour le Développement entend, au lendemain du 7 octobre prochain, à travers une gestion consensuelle des affaires publiques, promouvoir la bonne gouvernance ainsi que la distribution équitable des richesses.

Pour lui, une économie prospère dépend d’un secteur privé robuste, d’un climat d’investissement propice et attractif. Akere Muna compte créer des infrastructures de base en vue de l’amélioration du niveau de vie des camerounais au quotidien. A travers les fondements comme la Solidarité, la paix, l’amour, l’unité et le dialogue, maître Muna entend mettre fin à la corruption en créant des politiques exempts de la corruption, tout en faisant en permanence prévaloir l’excellence.

En santé, de nouvelles structures seront mises en place et convenablement équipées dans l’optique d’offrir une couverture sanitaire universelle.

Par rapport à la crise sécuritaire que traversent certaines régions du Cameroun, le natif de Ngyen-Mbo, village situé au Nord Ouest affirme que le problème du Cameroun ne réponse pas sur le conflit Francophone- Anglophone. Encore moins sur une opposition entre groupes ethniques ou régions. Ces maux sont les symptômes de la mauvaise gouvernance, exacerbée afin de profiter uniquement à ceux qui s’accrochent au pouvoir.

Qui est Muna Tabeng Akéré?

A l’entame de la rencontre avec les journalistes, le candidat investi par le Front Populaire pour le Développement a fait part de son patrimoine ainsi que de ses intérêts depuis 2005, alors qu’il était en poste au sein de Transparency International. Ses déclarations de biens, d’après un document produit, ont toujours été contrôlées, jusqu’à sa démission des structures exécutives de cette organisation internationale.

Interpellé par le représentant d’un média par rapport à l’affaire pendante en justice et qui l’oppose à sa soeur, Akere Muna entouré par ses avocats et les représentants de l’union des populations du Cameroun, l’alliance des forces progressistes …n’à pas voulu revenir sur ce dossier, qu’il dit lié à son intimité familiale. Mais serein, quant à la suite à accorder à ce dossier, Il a donné rendez-vous vous aux Camerounais le 7 octobre prochain.

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01