André Mama Fouda a profité de sa communication pour vanter les progrès du système sanitaire camerounais. Tout en reconnaissant qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, il a déclaré qu’il « se porte mieux qu’avant ».
Le ministre est notamment revenu sur la prévention de certaines maladies comme le paludisme pour lequel 21 millions de moustiquaires ont été distribués dans le pays. Il a aussi évoqué de grandes promotions de l’utilisation des contraceptifs. « La prise en charge globale est bonne », a –t-il fait valoir annonçant au passage la construction de centres d’hémodialyse à Bafoussam et Ngaoundéré dans le but de « ramener les malades dans leurs régions d’origine ».
André Mama Fouda note une évolution en soins et en infrastructures et en qualité de soins qui attire vers le Cameroun évolue un nombre de plus en plus croissant de patients étrangers. «Nous constatons aujourd‘hui qu’on vient chez nous aussi. C’est parce que les Camerounais ne semblent pas voir que nous sommes la destination sanitaire des autres pays de la sous-région », dit-il, citant le Centre de référence d’ophtalmololgie de l’Afrique centrale et le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH).