Tout comme l’économie, l’éducation, la justice, la santé, le sport occupe une place de choix dans les projets de société des candidats qui visent le Palais de l’Unité.
Avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que le Cameroun organise en 2019, la question du sport camerounais est au centre des discussions des citoyens, qui sont appelés à se rendre dans les urnes le 7 octobre 2018, pour élire le Président qui dirigera le pays les sept prochaines années.
D’ailleurs le candidat Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), formation politique au pouvoir dans son spot de campagne, présente les images des Lions indomptables vainqueur de la dernière CAN qui s’est joué au Gabon. Pour Paul Biya il n’y a pas de sport majeur ni mineur. Le football, le volley-ball, le basket-ball et les autres se classent dans la même enseigne. Dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, il expose une vision futuriste du sport. Il entend «renforcer la gouvernance sportive. Laquelle passe par l’assainissement du milieu sportif, l’introduction des règles de bonne gestion, la mise en place d’une véritable politique de maintenance des infrastructures existantes et à construire, ainsi que la mise en œuvre de diverses incitations pour que le secteur privé investisse durablement et de manière multiforme dans le sport».
Garga Haman Adji de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) milite pour l’organisation des compétitions de grande envergure. Dans son programme intitulé «Ainsi pourrait devenir notre pays», Garga Haman écrit que «les jeux comme les loisirs représentent la partie consommable de la culture». Il poursuit «il suffit pour s’en convaincre de voir l’affluence que drainent les rencontres sportives dans les stades ou le Tour de France, par exemple». Pour lui le fait que le Cameroun regorge de talents dans ce domaine est un atout pour solliciter l’organisation des compétitions. Cela permettra non seulement «d’équiper le pays en infrastructures sportives qui nous manquent cruellement, d’améliorer les conditions d’entrainement de nos sportifs, mais aussi de créer des opportunités d’emplois».
Pour Akere Muna candidat investi par le Front populaire pour le développement (FPD), il sera question d’honorer les héros sportifs nationaux. Il compte le faire en passant par la «promulgation d’une nouvelle loi sur le sport récompensant les réalisations sportives, reconnaissant nos héros nationaux et offrant des facilités et des opportunités à tous les sportifs qui ont représenté le Cameroun». Pour lui l’objectif de ladite loi est d’assurer une retraite convenable à ces derniers. Dans son programme intitulé «50 premiers engagements», Akere Muna entend associer la construction des infrastructures sportives aux niveaux national, régional et local.
Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) propose de développer le sport camerounais à la base. «L’UDC est pour un mécanisme de promotion et de développement du sport à la base de manière à assurer une bonne formation de la pépinière», a déclaré Mongwat Ahidjo Amadou le Secrétaire national à la communication. Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) entend se servir du sport pour booster la richesse nationale. Il envisage commencer le travail à la base. Il va soigner le mal à la racine en veillant à l’application stricte du programme d’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires sur l’étendue du territoire. En outre Maurice Kamto entend transformer l’institut national de la jeunesse et des sports en Ecole supérieure de management des organisations sportives.
Joshua Osih du Social democratic front (SDF) propose la co-organisation le mondial 2020. Il promet la nationalisation des postes d’entraîneurs des équipes nationales. Et cela passera à travers la formation appropriée des cadres pour une expertise au moins égale à celle des étrangers. Le candidat du SDF envisage entre autres de mettre en place un programme national de gestion des infrastructures sportives, de créer un plan de gestion des carrières des anciens sportifs, de créer dans chacune des 10 régions du Cameroun des lycées sports-études, de mettre en place un véritable programme de professionnalisation du sport et des ligues sportives nationales.
Pour ce qui est des plus jeunes candidats de cette élection présidentielle, Cabral Libii du parti UNIVERS reconnaît que des choses ont évolué. Sauf qu’il trouve cependant que le sport camerounais baigne encore dans l’amateurisme. Pour lui son action sera de rendre professionnel le sport camerounais. Il compte le faire en modernisant l’infrastructure sportive, rationnaliser la gestion des fédérations sportives, arrimer leurs calendriers etc… Serge Espoir Matomba du PURS veut promouvoir l’économie du sport. Il est convaincu d’«une complémentarité de la politique de santé, notamment dans son volet. «garder son corps sain» ; l’économie du sport et l’amélioration du positionnement permanent du Cameroun dans les compétitions sportives continentales et mondiales».
Le pasteur Frankline Afanwi Ndifor du MCNC veut implémenter une politique de sédentarisation. «On n’a pas le sentiment que le sportif de haut niveau qui prend part aux compétitions internationales au Cameroun a un statut particulier. Conséquence: certains d’entre eux sont obligés de partir quand ils ont la possibilité, soit de s’enfuir lorsqu’il y a des jeux olympiques, rester dans d’autres pays», déclare Sam Severin Ango porte-parole du pasteur. Pour le candidat du MCNC il faut donc mettre en place une politique de suivi des sportifs camerounais.
Lorsqu’un pays accepte d’organiser un événement de cette envergure, plusieurs facteurs entrent en jeu. Les spécialistes évoquent une image d’attractivité, de professionnalisme dans l’accueil. On fait également allusion à son ouverture vers le monde.
Certains parlent avec insistance de la visibilité du pays, avec en toile de fond les paysages, l’architecture, le patrimoine culturel, la population.
On pense aussi et surtout, aux infrastructures sportives, hôtelières, routières … Ces dernières constituent la condition majeure de l’Organisation d’une compétition sportive internationale. Ce qui intègre la facilité que le Cameroun aura l’année prochaine à accueillir les athlètes, les délégations, les supporters, les hommes d’affaires et les touristes.
Pour reléver cet autre défi organisationnel après la Coupe D’Afrique des Nations de football féminin en 2016, le gouvernement a établi un vaste plan d’investissement, avec l’apport, certes des partenaires publics, mais aussi celui des acteurs privés. Philemon Yang et ses collaborateurs, ont par exemple pu bénéficier d’une somme de 19,7 milliards, octroyée par une banque marocaine.
Cet argent qui constitue un plus, au budget mis en place, a permis d’octroyer des marchés à plusieurs entreprises, tant sur le plan national qu’’international, pour construire et rénover les stades, les voies d’accès, les routes et autres infrastructures.
L’entreprise Yenigün Construction Industry,venue de la Turquie, travaille sur la base d’un budget de 166 milliards de fcfa pour la construction du stade de Japoma, situé dans une banlieue de Douala
La société italienne Piccini s’occupe du stade Paul Biya à Olembe. Ce dernier a une capacité de 60 mille places et il est évalué à 163 milliards de fcfa. Ce sont les deux pays qui ont eu les plus gros contrats pour la construction des infrastructures qui vont abriter la compétition.
Le stade de la réunification d’une capacité de 30 mille places est rénové par une firme canadienne; les travaux dans les stades Mbappe Leppe et Bonamoussadi ont été donnés à l’entreprise française Alcor Équipements. A Garoua, c’est un consortium canadien qui s’occupe des chantiers.
Les entreprises camerounaises ne sont pas en reste même lorsqu’elles sont en sous contrat: l’entreprise camerounaises Prime Potomac Cameroun, Alliances construction, CMEC, Routd’Af…
Les nombreuses missions de la Confédération Africaine de Football dans le pays d’Albert Roger Milla, de Samuel Eto’o Fils, de Rigobert Song Bahanag ont boosté l’avancement des travaux dans tous ces chantiers. Au delà des infrastructures sportives, des voies d’accès, de quelques voies routières, l’on constate une poussée vertigineuse des structures hôtelières. Ces dernières, sont visibles dans toutes les villes qui ont été choisies pour abriter la compétition et connaissent un veritable bain de jouvence. Ce qui nécessite de gros investissements financiers.
Ils sont nombreux, les jeunes camerounais qui, au milieu de tous ces projets, ont pu trouver des emplois. Ils sont recrutés en tant que charpentiers, menuisiers,maçons, électriciens et autres. Ils sortent ainsi des rangs de ceux qui ont, pour quelques mois, abandonnés les rangs de chômeurs, malheureusement encore nombreux dans notre pays. On parle certes par ci, par là du non payement des salaires, mais, ils peuvent prendre en charge leurs familles.
Impacts économiques
Si dans les pays développés, les retombées sont qualifiables et quantifiables à moyen et long terme, à l’issue d’un rendez vous sportif telle que la Coupe D’Afrique des Nations, ce n’est pas la même chose dans ceux qui sont en voie de développement. Ici, on entend s’appuyer sur la fréquentation touristique dans les sites aménagés à cet effet, à l’instar du parc zoologique de mvog Betsi, le lac Baleng, les chutes de la Metche, entre autres. On se réfère à l’exportation des produits nationaux vers d’autres cieux, à travers la présence des touristes. Ces derniers le temps de quelques semaines, boostent l’économie locole.
Nicole Ricci Minyem
Ces fonds sont répartis entre 23 projets, parmi lesquels 14 sont nationaux, 5 régionaux et 4 du secteur privé.
Ce sont des informations rendues publiques lors de la dernière entrevue d’Alamine Ousman Mey Ministre de l‘Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) avec Khaled Sherif, le vice-président en charge du développement régional, de l’intégration et la prestation des services au groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Rendu au 30 août 2018, l’institution bancaire partenaire du Cameroun, pour ce qui est des projets publics accompagne le pays dans les secteurs tels que le transport/tic (62%), l’eau et l’assainissement (2%), l’énergie (8%), l’agriculture et l’environnement (11%), la gouvernance (17%).
Pour le MINEPAT avec plus de 40 années de coopération, les relations entre le Cameroun et la BAD sont au beau fixe. «Une confiance de longue date puisque nous sommes dans une coopération depuis les années 72. Ce qui nous permet de dire aujourd’hui que la BAD est notre partenaire privilégié. Au niveau de la sous-région nous avons signé des accords pour la réalisation du pont sur le fleuve Logone», déclare Alamine Ousman Mey.
Pour revenir au portefeuille de la BAD, il faut savoir qu’il comprend 75% de projets du secteur public national, 14% de projets publics multinationaux et 11% de projets du secteur privé pour un taux de décaissement de 40,4%. «Les interventions de la Banque dans le pays, dont le caractère sélectif se renforce, vont progressivement se concentrer dans un nombre limité de secteurs. En raison du portefeuille sélectif de la stratégie précédente et du nouveau programme indicatif d’opération, la coopération va s’intensifier au cours des prochaines années dans les secteurs stratégiques et structurants pour l’économie nationale incluant l’agriculture, l’énergie, les transports/tic, la gouvernance dans ces secteurs et le secteur privé», font savoir les parties.
En procédant à l’évaluation de son portefeuille au Cameroun, la BAD indique que celui-ci s’est accru de plus de 35% depuis 2011. Et ceci suite au renforcement des capacités de sa représentation au pays depuis l’année suscitée. «La performance du portefeuille s’est régulièrement améliorée, la Banque est devenue un partenaire de premier choix pour le gouvernement», se réjouit le MINEPAT. Toutefois pour que ces projets sus mentionnés arrivent à maturité, Ousmane Dore le Directeur régional Afrique central de l’institution bancaire plaide pour que la contrainte sur le plafonnement de l’endettement du Cameroun soit levée auprès de ses autres partenaires. «Nous comprenons ces contraintes mais il faut voir comment éviter que certaines opérations ne tombent dans l’annulation. On veut s’assurer que les projets vont être exécutés dans la sérénité», explique Ousmane Dore.
A titre de rappel l’institution bancaire envisage d’implanter son bureau régional au Cameroun, et précisément dans la capitale Yaoundé. Pour le MINEPAT cette décision est «un honneur, un privilège est également la démonstration de la confiance que la BAD fait au Cameroun». Ladite décision a été prise par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement.
Liliane N.
Alors que la campagne électorale devant aboutir au scrutin du 07 octobre prochain s’est officiellement ouverte ce samedi 22 septembre, les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) tout comme le peuple camerounais, ont découvert les grandes promesses de Paul Biya.
En effet, dans la profession de foi du candidat, l’on découvre les secteurs prioritaires du futur septennat de Paul Biya, en cas de réélection. Ainsi, Paul Biya promet l’amélioration des conditions de vie des Camerounaises et des Camerounais. «La paix est le premier terme de la devise de notre pays. C’est aussi l’un de nos principaux défis. Face aux menaces récurrentes qui pèsent sur la paix, nous devons tout faire pour la préserver», dit-il.
Sa candidature est celle de l’affirmation de l’unité nationale dans la diversité. Pour cette raison, Paul Biya s’engage à assurer la mise en œuvre continue de la décentralisation dans un Cameroun uni et indivisible.
Nous devons atteindre l’émergence en stimulant notre développement économique et social afin de permettre à nos compatriotes de vivre dans un pays prospère et stable dont les générations actuelles et futures seront fières. A cet égard, Paul Biya s’engage à renforcer la lutte contre la corruption et le détournement des biens publics, ainsi que la moralisation des comportements.
L’innovation est au cœur de du projet d’accès à l’émergence du Cameroun, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité. C’est pourquoi Paul Biya s’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique; à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé; à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication.
Mieux que par le passé, le pays doit accorder aux femmes et aux jeunes une juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique, mais aussi en considération de l’énergie dont ils sont porteurs. A cet effet, Paul Biya s’engage à accélérer le processus d’institutionnalisation de la parité hommes-femmes; à renforcer la prise en compte des besoins des femmes et des jeunes dans les politiques publiques sectorielles.
En dépit des efforts accomplis pour faire de la lutte contre les exclusions un impératif de l’action publique, les performances réalisées restent encore perfectibles. Pour cela, Paul Biya s’engage à veiller à la prise en compte systématique des catégories vulnérables dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans le fonctionnement des institutions; à renforcer le soutien des pouvoirs publics aux initiatives privées d’assistance aux groupes les plus défavorisés et aux franges de la population frappées de handicaps.
Les arts, les sports et la culture sont des facteurs incontournables de l’affirmation de l’identité nationale et de la réalisation de notre vivre-ensemble. Ils constituent également un pôle non négligeable de production de richesse. C’est pourquoi, Paul Biya s’engage à renforcer le rôle du sport, de l’art et de la culture dans le rayonnement du Cameroun.
Par la volonté du peuple camerounais, maintes fois exprimée, la patrie a toujours été au centre de mes préoccupations et de mon action. Aussi, «je continuerai à me tenir résolument à son service. A cet effet, je m’engage à continuer à servir mon pays sans rien ménager, pour le bien de chacune, de chacun et de tous», précise-t-il.
Otric N.
C’est ce samedi 22 septembre que la campagne électorale pour la présidentielle du 7 octobre 2018 est officiellement lancée au Cameroun.
Le président au pouvoir, Paul Biya, investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), aura face à lui huit concurrents de l’opposition. Il s’agit de Garga Haman Adji (L’Alliance pour la démocratie et le développement), Adamou Ndam Njoya, (L’Union démocratique du Cameroun), Akéré Muna (Front populaire pour le développement) ; Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), Joshua Osih (Social Democratic Front), Cabral Libii (UNIVERS), Serge Espoir Matomba (PURS) et Ndifor Afanwi Franklin (Mouvement citoyen national camerounais)
Après deux semaines de campagne électorale (jusqu'au 6 octobre à minuit), les électeurs seront convoqués le dimanche 7 octobre 2018 pour procéder à l’élection du président de la République. Les bureaux de vote seront ouverts à huit heures et fermés à 18h. Si tout se passe bien, le Code électoral prévoit la proclamation des résultats dans un délai maximum de 15 jours, à compter de la date de clôture du scrutin. Nous serons alors autour du 22 octobre 2018.
Maurice Kamto à Douala pour démarrer
[caption id="attachment_3490" align="alignnone" width="540"] Maurice Kamto[/caption]Le candidat à la présidentielle 2018 pour le compte du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) entre officiellement en campagne demain, samedi 22 septembre 2018. Le premier rassemblement prévu sur l’esplanade du lycée bilingue de Bonabéri a été annulé par le Sous-préfet de Douala 4e. Il se rendra ensuite sur l’esplanade du collège Saint-Michel pour un second meeting.
Cabral Libii aura finalement son meeting à Douala
Le candidat du parti Univers était déterminé à aller jusqu’au bout pour faire respecter ses droits. Son équipe et lui comptaient tenir le meeting d’ouverture officielle de la campagne électorale au stade Cicam de Douala, malgré l’interdiction signifiée par le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème. Le meeting est programmé pour le dimanche 23 septembre 2018.
Akere Muna boucle l’organisation de sa convention
[caption id="attachment_3491" align="alignnone" width="533"] Akere Muna[/caption]C’est demain 22 septembre que l’on en saura plus sur le projet de société d’Akere Muna. Le candidat du Front populaire pour le développement (FDP) a choisi d’ouvrir officiellement sa campagne par la convention du parti qui l’a investi candidat à la présidentielle 2018. Celle-ci a lieu à Yaoundé. Outre son programme, Akere Muna présentera une étude-pays commandée auprès d’un groupe d’experts et sa vision pour le Cameroun futur. Il a a déjà publié un manifeste intitulé «les 50 premiers engagements pour une nouvelle République». L’agenda de sa campagne reste attendu.
Joshua Osih, Matomba et Afanwi dans le Moungo
[caption id="attachment_3492" align="alignnone" width="260"] Joshua Osih[/caption] [caption id="attachment_3496" align="alignnone" width="260"] Serge Espoir Matomba[/caption] [caption id="attachment_3497" align="alignnone" width="261"] Ndifor Afanwi Franklin[/caption]Le candidat du Social democratic front, par ailleurs député du Wouri, démarre sa campagne dans la région du Littoral. Pour lui, ce sera le Moungo, tout comme Serge Matomba (précisément à Mbanga) et Franckline Ndifor Afanwi. Les trois candidats pourraient se croiser. Ce n’est peut-être qu’un hasard s’ils ont choisi ce département pour le démarrage d’une opération de charme qui va durer deux. Joshua Osih a donné une conférence de presse jeudi, au cours de laquelle il affirmé qu’il irait battre campagne dans les régions anglophones, malgré les tensions y observées.
Garga Haman Adji prend son temps
[caption id="attachment_3493" align="alignnone" width="542"] Garga Haman Adji[/caption]Contacté à 16h09 ce vendredi 21 septembre 2018, Daniel Mpom, le secrétaire général de l’ADD, a affirmé que l’agenda de campagne de Garga Haman Adji sera diffusé à l’issue d’une réunion prévue ce jour. Le candidat devrait lui-même y prendre part.
Toujours pas de nouvelle de Ndam Njoya
[caption id="attachment_3494" align="alignnone" width="543"] Adamou Ndam Njoya[/caption]Les articles de presse demandant après lui ne l’ont pas fait sortir de sa réserve. Adamou Ndam Njoya, candidat à la présidentielle 2018, brille par son absence depuis la validation des candidatures par Elecam. Depuis, il n’a partagé que quelques bribes de son programme, n’a fait aucune sortie médiatique et n’a pas essayé de s’arrimer au digital comme certains autres candidats. Mais, au sein de son équipe de campagne, l’on rassure. Tout est en train d’être fait pour que le candidat Adamou Ndam Njoya gagne l’élection du 07 octobre prochain.
Paul Biya ne se montrera pas
[caption id="attachment_3495" align="alignnone" width="546"] Paul Biya[/caption]Le président sortant de la République du Cameroun n’ira ni à Douala, ni à Mbanga, ni ailleurs. Il n’aura pas besoin de se montrer. Ses militants se chargeront de faire campagne pour lui. Une série de meetings est prévu demain, 22 septembre 2018, dans les dix régions du Cameroun. Le candidat du RDPC n’a pas à s’inquiéter pour l’argent. Ses partisans ont collecté des centaines de millions de francs CFA pour couvrir la logistique des équipes sur le terrain.
Otric N.
Le Système des Nations Unies et 193 pays membres se sont engagés le 25 septembre 2015, à adopter de nouveaux objectifs, 17 au total, àfin d’éradiquer d’ici 2030, la pauvreté dans le monde, allant ainsi, au delà des États signataires de cet engagement.
“Agir pour les Objectifs de Développement Durable” est le thème qui encadre ce projet, dont les trois axes sont: La croissance économique, l’inclusion sociale et la protection de l’Environnement.
Les 17 Objectifs de Développement Durable
Éliminer la pauvreté et la faim
Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable
Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien être de tous et à tout âge
Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Garantir l’accès à tous les niveaux et à l’assainissement, tout en assurant une gestion durable des ressources en eau
Garantir l’accès de tous à des services énergie fiables, durables et modernes à un coût abordable
Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif ainsi qu’un travail décent pour tous
Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
Réduire les inégalités dans les pays ainsi que d’un pays à un autre
Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, resilients et durable
Etablir des modes de consommation et de production durable
Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de Développement Durable
Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter, gérer les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement
Promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes à tous, aux fins de Développement Durable, assurer l’accès à tous à la justice et mettre en place et à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous
Établir des partenariats pour La réalisation de ces objectifs.
Tous indiquent la marche à suivre afin de parvenir, au bout du compte à un avenir meilleur, pour l’ensemble des populations à travers le monde. Ils viennent répondre aux défis mondiaux auxquels la plupart des pays, dont le Cameroun, sont confrontés.
Plusieurs activités ont été organisées dans le cadre de la commémoration de ce troisième anniversaire, dans notre pays: Une caravane mobile d’informations et de sensibilisation sur les Objectifs de Développement Durable, des journées portes ouvertes sur les thématiques des ODD, que sont l’Éducation de qualité, l’Eau propre et l’assainissement, des Villes et des communautés durables..
Le 25 septembre prochain, l’on va assister au lancement officiel des clubs de Développement dans les établissements scolaires de la commune d’arrondissement de Yaoundé VI, partenaire de cet événement.
Nicole Ricci Minyem
La pose de la première pierre de ce projet de construction de l’usine d’assemblage de véhicules sur le sol camerounais, a eu lieu le 21 septembre 2018, dans la ville de Douala.
A moins d’un mois de l’élection présidentielle, le gouvernement vient de faire renaître des cendres, le fameux projet de l’usine d’assemblage et de montage de voitures Made in Cameroon. Aux côtés de Roger Djakam le Directeur Général de l’entreprise Cameroon automobile industry company (CAIC), Ernest Ngwaboubou le Ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique a posé la première pierre dudit projet, sur le site retenu pour abriter ladite usine. Ce site se trouve du côté de la zone industrielle de Bonabèri logée à Douala dans la région du Littoral.
La cérémonie a également servi de cadre à la signature d’une convention de cession de 24 hectares de terre entre la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) et la Cameroon automobile industry company. Il convient de souligner qu’avec la signature de cette convention, le projet entre dans sa phase concrète. Ernest Gbwagboubou a déclaré face à la presse en couverture de cet évènement, qu’à présent, le gouvernement n’attend plus que «l’entreprise passe seulement à l’action». On a pu apprendre que les premiers véhicules qui seront assemblés et montés vont rouler au Cameroun d’ici 2020.
A titre de rappel ça fait six ans que le gouvernement a fait l’annonce, d’une usine d’assemblage de voitures. Après de longues années d’attente, le projet de construction de l’usine de fabrication de véhicules Made in Cameroon connaît une avancée significative. Quand on sait que ce projet qui commence ainsi à prendre corps, a vu le jour à l’aube de la campagne présidentielle de 2011. Plusieurs offres indiennes et chinoises annoncées à Douala et à Kribi sont restées lettre morte.
Il faut préciser que cette usine qui sera construite, ne va assembler et ne monter que des camions et véhicules légers. Son objectif est de produire des véhicules accessibles aux camerounais moyens. Les berlines sorties de la future usine devraient couter entre quatre et cinq millions de FCFA. Pour rappel en 2015 les autorités ont indiqué qu’on attend de ce projet environ 4620 emplois directs qui doivent être générés au cours des 15 premières années d’activités. Manoj Khiyani, le DG de CAIC à l’époque déclarait que «les premiers véhicules seront sur le marché dans environ un an et six mois».
Par ailleurs ce projet n’est pas le premier de ce type à être annoncée au Cameroun. Au cours de l’année 2006, en préparant le lancement de la société «Le Bus», spécialisée dans le transport urbain de masse dans la capitale camerounaise, la firme américaine Transnational Automotive Group (TAUG) qui a depuis lors revendu ses actifs dans «Le Bus» à un investisseur zimbabwéen, avait déjà annoncé la construction d’une unité de montage de véhicules à Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Mais, le projet n’a jamais vu le jour, TAUG ayant par la suite cédé ses actifs dans le transport urbain au Cameroun.
Le septennat qui s’achève, a permis d’accroître l’offre énergétique d’environ 550 MW. La puissance installée est passée de 900 MW au début du septennat à 1442 MW à sa fin, soit plus de 60% de la capacité installée au début du septennat. Cette augmentation de notre capacité installée s’est faite avec la construction des ouvrages énergétiques à savoir:
S’agissant de l’offre énergétique
La construction de cette centrale thermique à gaz a eu pour effet l’augmentation de l’offre énergétique du Réseau Interconnecté Sud (RIS), et dont l’impact a été: la baisse du déficit énergétique ; la réduction des délestages ; la diminution de la sollicitation des centrales thermiques à fuel lourd.
Les autres contributions de ladite centrale dans les systèmes sont : la construction d’une ligne de transmission électrique Mpolongwe (Kribi)-Mangombe (Edea) en 225KV, pour faciliter le desserte ; la construction d’un gazoduc de 18km entre Bipaga et Mpolongwe dans la zone de Kribi, permettant ainsi à la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) de mettre en place son programme « gaz to power » au profit du secteur électrique.
Le programme a été mis en place par deux composantes : la composante 1 (40 MW), ayant permis la construction des centrales thermiques de Bamenda, Mbalmayo et Ebolowa ; la composante 2 (60 MW), ayant permis l’acquisition de la centrale thermique d’Ahala.
La mise en place de ce programme a permis de réduire le déficit énergétique des productions hydroélectriques en période d’étiage dans le RIS.
L’aménagement hydroélectrique de Lom Pangar est un barrage réservoir de 6 milliards de m3, permettant la régularisation du débit d’eau du fleuve Sanaga en période d’étiage au bénéfice des centrales hydroélectriques situées en aval dudit barrage.
L’impact de Lom Pangar qu’on a appelé « effet Lom Pangar » permet aux aménagements de Song loulou et Edéa de produire en pleine capacité, soit une augmentation de 170MW, en période d’étiage sans investissement supplémentaire sur les équipements.
Cet investissement a permis de réaliser une économie d’environ 37 milliards FCFA sur l’achat du fuel. aménagement hydroélectrique de Lom Pangar
Le Projet Memve’ele situé sur le fleuve Ntem près du village Nyabizan, couvre les Arrondissements de Ma’an et Campo dans les Départements de la Vallée du Ntem et de l’Océan dans la Région du Sud.
La puissance installée est de 211MW avec un productible de 1187GWh.
Cet aménagement est constitué de plusieurs composantes qui sont: la construction des ouvrages d’évacuation d’énergie avec les postes d’interconnexion d’Ebolowa et de Nkolkoumou; la construction d’une cité du Maître d’Ouvrage ; le bitumage de la voie d’accès.
La mise en service de ce barrage qui interviendra d’ici la fin 2018, permettra ainsi d’accroître l’offre énergétique du Réseau Interconnecté Sud (RIS), Par conséquent, la réduction du déficit énergétique dans le RIS d’une part et fera une économie dans l’enveloppe financière, destinée à l’achat du fuel d’autre part.
OUVRAGE DE PRISE D’EAU
USINE DE PIED
Le projet de Mekin situé sur le fleuve Dja, consiste à la construction d’un barrage en terre à enrochement avec une usine de pied d’une puissance installée de 15 MW, avec un productible de 60 GWh, y compris les ouvrages associés à savoir : la centrale de production de 15 MW ; la ligne de transport de l’énergie de 110 KV sur 33,1 km ; la cité du Maître d’Ouvrage ; le bitumage d’une voie d’accès au site du projet sur 12.6 km.
La mise en service de ce barrage qui est prévue d’ici la fin du mois de décembre 2018, devra résorber le déficit énergétique, garantir la stabilité de fonctionnement de la partie australe du Réseau Interconnecté Sud (RIS) d’une part, ou d’autre part assurer le fonctionnement en îloté notamment l’alimentation des Arrondissements de Bengbis, Meyomessi, Djoum, Mintom, Oveng et environs (Endom, Somalomo, Mvangan et Nkolmetet entre autres).
B- EN CE QUI CONCERNE L’ACCES A L’ELECTRICITE
Le septennat qui s’achève a permis d’augmenter le taux d’accès à l’électricité des populations avec le raccordement de plus 400 000 abonnés supplémentaires. Le nombre d’abonnés est passé de 800 000 au début du septennat, à 1 200 000 à la fin du septennat, soit une augmentation de 50%.
De plus, au cours de ce septennat, les populations n’ont connu qu’une seule augmentation du tarif de l’électricité en 2012. Et depuis lors, ce tarif est resté constant, car l’Etat a consenti de compenser toute augmentation des tarifs.
Par ailleurs, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural, le projet d’électrification de 166 localités par systèmes solaires photovoltaïques mis en place, consiste à la construction de 166 centrales solaires de différentes capacités, des réseaux de distribution associés, à la réalisation de 22 240 branchements.
Ce projet permet de booster les activités économiques des différentes localités bénéficiaires à travers l’apport de cette source d’énergie propre aux écoles, centres de santé, commerces, unités de transformation agricole...
Bien plus, les élèves et autres étudiants de ces zones peuvent désormais profiter de cet éclairage favorable pour l’amélioration de leur rendement scolaire. Les populations s’adonnent d’avantage aux activités créatrices de revenu du fait de cette commodité.
C-POUR CE QUI EST DE LA PROSPECTIVE DANS LE SECTEUR ELECTRIQUE
Au cours de ce septennat qui s’achève, l’Etat du Cameroun a maturé plusieurs projets énergétiques qui seront mis en œuvre dans les toutes prochaines échéances et conséquemment, amélioreront significativement l’offre énergétique et l’accès à l’électricité de nos populations, avec notamment : la construction de l’usine de pied (30 MW) à Lom Pangar qui permettra après sa mise en service d’améliorer spécifiquement l’offre énergétique dans la Région de l’Est; la construction de la ligne de transport en 90KV et les lignes MT/BT de Lom Pangar-Bertoua-Abong Mbang-Batouri, permettront ainsi d’augmenter le taux d’accès et de desserte à l’électricité des populations de la Région de l’Est, soit plus de 150 localités à électrifier correspondant à 130 000 branchements ;
la construction de l’aménagement hydroélectrique de Warak sur la Bini (74 MW) dont les travaux préparatoires ont démarré depuis la fin d’année dernière par les travaux d’excavation de la digue gauche; la construction de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal Amont (420 MW) pour lequel les bailleurs de fonds ont déjà donné leur accord de financement ; les interconnexions des Réseaux Interconnectés Sud et Est, d’une part et d’autre part celle des Réseaux Interconnectés Sud et Nord, à partir de la mise en œuvre des projets de construction des lignes de transport 225KV Ahala-Abong Mbang-Ngaoundéré et Edea-Nkolkoumou-Garoua en 400KV. Ces interconnexions permettront ainsi à notre système électrique d’avoir une meilleure sécurité pour la transmission d’énergie électrique; la construction de nouvelles centrales solaires.
Otric N.
Malgré les mesures prises par le gouvernement à travers le ministère du travail et de la sécurité sociale, nombreux sont les camerounais qui ne sont pas assurés
Selon le Bureau International du Travail (OIT), l’accès aux soins de santé pour la quasi majorité des citoyens camerounais demeure un véritable casse tête pour les pouvoirs publics, notamment dans les domaines du travail et de la sécurité sociale. Plus de 37% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté; les soins de santé sont particulièrement onéreux; les prix des médicaments dans les pharmacies sont dissuasifs.
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, un tiers des ménages doit s’endetter pour bénéficier des soins de santé de qualité, alors qu’on évoque la faible capacité contributive des uns et les autres.
C’est à peu de choses près, le même diagnostic qui a été posé par Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale, face à la presse ce 20 septembre, avec à ses côtés, le directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale et le ministre de la communication.
Au delà de la santé universelle qui demeure un véritable serpent de mer, l’assurance maladie rencontre de nombreux facteurs qui ne favorisent pas sa réelle implémentation dans les moeurs de ce pays.
Les responsables des entreprises d’assurance en ont énuméré quelques uns: La pauvreté parce que l’assurance maladie coûte très chers. Pour un seul individu par exemple, il faut au moins débourser la somme de 350 mille frs. Il n’est dès lors, pas évident de penser à souscrire pour une famille entière, si l’on ne dispose pas des moyens financiers conséquents.
La non implication de l’État dans la couverture maladie des camerounais. Aujourd’hui encore, moins de 25% sont assurés, qu’ils travaillent dans le secteur public ou privé.
L’ignorance: La communication n’est pas la chose la mieux partagée aussi bien dans les services centraux du ministère du travail et de la sécurité sociale, que des sociétés parapubliques qui lui sont partenaires, à l’instar de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale. A ce niveau, beaucoup s’accordent à dire qu’Il y’à des avancées mais, combien d’entreprises dans le secteur privé pensent à souscrire à une assurance maladie pour les employés? Ces derniers ont ils chercher à s’approprier de leurs droits ? Alors qu’on leur prélève chaque mois, des sommes d’argent assez importantes en leur disant que c’est pour les assurer. Ils comprennent, parfois lorsqu’il se fait tard, qu’ils ont été floués. Aucune somme n’a jamais été reversée à la cnps.
Le manque de confiance des camerounais envers les sociétés d’assurance…
Dette Sociale
Depuis des années, l’on rencontre devant certains départements ministériels, des hommes et femmes âgés, ayant perdu leurs gagne pains après la fermeture des sociétés qui les employaient qui organisent des manifestations, afin d’entrer en possession de leur dû. Malheureusement, le gouvernement ne peut pratiquement rien faire pour ces personnes. Les prélèvements ont certes été faits mais, parce qu’il n’existe aucune traçabilité, la caisse nationale de prévoyance sociale parle de bulletins fictifs. Ces personnes ne peuvent ni être remboursées, ni bénéficier d’aucune pension. C’est ce qu’ils ont appelé la dette sociale.
Le Travail Décent pour Tous
Le Cameroun a souscrit à la charte de l’Organisation Internationale du Travail, qui préconise pour tous, un travail décent et productif, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité. Ces facteurs s’intègrent ou alors se basent sur quatre éléments constitutifs, notamment l’emploi justement, la promotion des droits au travail, la protection sociale et enfin, le dialogue social.
Pour le ministre du travail et de la sécurité sociale,Il s’avèrera malheureusement que certaines habitudes ont la peau dure et tardent à disparaître, malgré les dispositions prises à son niveau. Il a cité la corruption, le refus des employeurs à assurer leurs collaborateurs, le refus des employés de dénoncer les mauvaises pratiques dont ils sont victimes … Grégoire Owona a néanmoins relevé quelques avancées positives. Désormais, les travailleurs indépendants et des professions libérales à l’instar des techniciens de surface, des vendeurs à la sauvette, des call boxeurs, les conducteurs de motos etc pourront souscrire à une assurance, afin de bénéficier d’une retraite honorable. Il leur suffit par exemple, de cotiser:
3046 f / mois pendant 15 ans et bénéficier d’une pension de 19000 f/ mois
16800 f/ mois pendant 15 ans et bénéficier d’une pension de 60000 f/ mois
63000 f/ mois pendant 15 ans et avoir une pension de 225000f/ mois.
Nicole Ricci Minyem