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Outre les militants du parti politique au pouvoir, des amis du Cameroun à l’instar du Maire de la ville de Fleury-les-Aubrets ont pris part à ce meeting, qui a eu lieu le 23 septembre 2018.

 

Comme il fallait s’y attendre, le meeting de lancement de campagne du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans le pays d’Emmanuel Macron, avait à sa tête le Dr David Mvondo Mvondo président de la section RDPC France Nord. C’est à lui qu’est revenu la charge d’accueillir Benoît Ndong Soumhet qui conduisait la délégation du Comité central chargé de piloter et de coordonner les activités du parti politique au pouvoir en Europe. Ce dernier avait à sa suite M. Salomon Eheth chargé de mission.

 

En sa qualité de Directeur de campagne du RDPC pour l’Europe, Ndong Soumhet a félicité la «forte» mobilisation des militants. Il s’est appesanti par la suite sur la profession de foi de leur candidat qui pour sa part détient «le profil intellectuel et humain, un parcours intellectuel à même d’être le seul garant, le plus sûr des intérêts vitaux du Cameroun». Pour lui, des neufs candidats en lice pour la Présidentielle 2018, Paul Biya est le seul «qui assure et qui rassure». Des points de vue largement partagés par les militants présents, qui ont indiqué vouloir encore donner sept années de plus, à la magistrature suprême au président national du RDPC.

 

Par la voix de leur président les militants du RDPC de France ont exprimé leur joie non seulement pour la tenue du meeting de lancement de la campagne électorale dans leur section. Ils ont surtout félicité la profession de foi de leur candidat, qui de leur point de vue, prend en compte les préoccupations de la diaspora. C’est en présence du Maire de la ville de Fleury-les-Aubrets et du représentant de l’Ambassade du Cameroun en France, que le meeting s’est déroulé.

 

A titre de rappel, Benoît Ndong Soumhet a été placé à la tête de la commission spéciale de coordination de la campagne de sa formation politique à l’étranger. Il doit en fait assurer la coordination des activités du RDPC en France, en Allemagne, au Pays Bas, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Suisse et au Vatican. En plus de cette fonction, pour cette élection présidentielle Benoît Ndong Soumhet a été appelé à assumer la tâche du vice-président de la sous-commission des affaires juridiques de la Commission générale de supervision de la campagne du RDPC. Hors du monde de la politique, Ndong Soumhet est secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education de base.

 

Il faut noter que la section RDPC de France Nord est composée de 13 sous-sections.

Le meeting de lancement de la campagne électorale dans cette unité politique le 24 septembre 2018 a été l’occasion de positionner le 100% réservé au candidat Paul Biya. A l’unanimité, l’arrondissement d’Ambam a dit oui à la profession de foi de Paul Biya.

 

Tout s’est déroulé à la place des fêtes d’Ambam comme si le candidat Paul Biya avait déjà remporté l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Comme argument de poids, les différents orateurs ont chacun à son tour égrené les incalculables réalisations majeures de Paul Biya en faveur du département de la Vallée du Ntem en général et de l’arrondissement d’Ambam en particulier.

 

Dans l’optique de mieux organiser et de bien peaufiner l’opérationnalisation des descentes sur le terrain, un exposé stratégique a été déroulé par le patron de la commission communale de campagne électorale dans l’arrondissement d’Ambam, le président de la section RDPC Vallée du Ntem I, Hyacinthe MBA MBO, dans le sens de booster les équipes de campagne porte à porte.

 

Des précisions méthodiques ont été données pour quadriller les 86 villages de l’arrondissement d’Ambam. Pour Samuel Wo’o Nko’o, membre de la commission de campagne départementale du RDPC pour la Vallée du Ntem, «dans la Vallée du Ntem, Paul Biya est dans sa chambre à coucher. Tout individu peut avoir des problèmes sauf dans sa chambre à coucher. C’est Paul Biya qui a créé le département de la Vallée du Ntem et du coup, que vous soyez allogènes ou autochtones, quand vous vivez ici, vous devez voter Paul Biya. On a trop reçu de Paul Biya et beaucoup arrive Paul Biya est tout pour nous».

 

Un avertissement fort a été fait à l’endroit des fauteurs de trouble et aux détracteurs de Paul Biya afin qu’ils évitent de contrarier la belle dynamique de victoire de la Vallée du Ntem qui veut être premier au classement des fournisseurs du taux de 100% en faveur du candidat Paul Biya.

 

Pour l’honorable Emmanuel Mbiam vice-président de la commission départementale de coordination de la campagne électorale dans la Vallée du Ntem, «nous devons tout faire pour que la flamme du RDPC continue de briller dans cette section phare de notre département. La victoire de Paul Biya ne doit pas faire l’ombre d’un seul doute car nous devons tout à Paul Biya dans ce département. Nos voix sont des acquis du candidat Paul Biya».

 

La lecture publique de la profession de foi de Paul Biya est venue sceller définitivement le renouvellement du pacte entre Paul Biya et l’arrondissement d’Ambam.

Une voiture appartenant au bataillon d’intervention rapide (BIR) qui escortait la fille de l’ancien Président Amadou Ahidjo a fait tonneau mardi.

 

Aminatou Ahidjo vennait de quitter le palais de la chefferie traditionnelle de Mankon quand l’accident s’est produit près du poste de police de Mile 7 à Bamenda. Certains militaires qui faisaient partie du convoi ont dû sauter de leur véhicule pour se sauver.

 

Les accidentés ont été conduits dans un hôpital de la ville de Bamenda. Le nombre de victimes n’a pas encore été rendu rendu public.

 

La plus jeune fille de l’ancien président du Cameroun et président du conseil d’administration du palais des Congrès de Yaoundé était dans la région pour battre campagne pour Paul Biya.

 

Elle a fait son entrée controversée dans le RDPC en 2013, au milieu des critiques sur la façon dont elle a trahi sa famille qui a été un opposant ouvert au régime. Dans une tribune publiée le 21 septembre dernier, elle réaffirmait tout son soutien au président Paul Biya.

 

«Je m’engage à soutenir une fois de plus son Excellence Paul Biya, à l’élection présidentielle 2018. A travers cette démarche, j’irai vous rencontrer, filles et fils de notre beau pays, là où vous êtes parce que le pouls du Cameroun, berceau de nos ancêtres, bat dans chacune de nos régions. Tous ensemble mobilisons-nous pour voter le candidat Paul Biya, président national du RDPC, le 07 octobre 2018», écrivait-elle.

Les passionnés de l’aviation civile peuvent exulter de joie. Une école spécialisée dans la formation aux métiers de l’aéronautique et agréée par la CCAA a vu le jour à Yaoundé.

 

Depuis le début de l’année 2018, ses offres de formation n’arrêtent pas de séduire et permettent à l’ignorant d’aujourd’hui de devenir le professionnel de demain dans le strict respect de la réglementation en vigueur dans l’industrie du transport aérien.

 

Sur les collines de la capitale politique du Cameroun, l’Institut Régional Direct Services Management Aviation se dresse fièrement. Le quartier Mballa II (plus précisément la rue hôpital Jamot première entrée à droite) a le privilège d’abriter l’un des campus majeurs d’une école qui vient donner un coup d’éclat aux formations dans les métiers du transport aérien. Jugé apte et suffisamment outillé pour encadrer et offrir des formations de qualité dans certains domaines de l’aviation civile, l’institut a reçu de l’Autorité Aéronautique du Cameroun des agréments l’autorisant à fonctionner légalement.

 

L’IRDSM-AVIATION répond aux exigences de la Cameroon Civil Aviation Autority (CCAA). Il est paré de ses meilleurs atours pour permettre aux apprenants de suivre leur formation convenablement, dans les conditions similaires des écoles de référence situées au-delà des frontières. Il s’appuie sur trois principes fondamentaux : la rigueur, le professionnalisme et l’excellence.

 

Les offres de formations

 

L’IRDSM-AVIATION  s’est engagé à dispenser une formation reposant sur le savoir-faire et la compétence; passant par le respect de la réglementation nationale relative au transport aérien et au respect des normes stipulées par l’IATA, l’OACI et, par l’application stricte des dispositions contenues dans le Manuel de l’Organisme de Formation (MOF) et les manuels d’instructions approuvés par l’Autorité Aéronautique du Cameroun.

 

Les formations pour lesquelles il est agréé sont entre autres : fret aérien, marchandises dangereuses, assistance passage, contrôle chargement, supervision chargement, personnel navigant de cabine (hôtesse de l’air/steward) et sûreté de l’aviation civile. Il accompagne également dans les métiers support à l’instar de : passage-vente, douane/transit, transport et logistique, management des ressources humaines…

 

Les atouts de l’école

 

L’IRDSM-AVIATION bénéficie d’un campus haut de gamme qui répond aux normes des centres de formation en aéronautique. Seconde école agréée (Agrément N° CMR/ATO-170006)  par la Cameroon Civil Aviation Autority (CCAA) et seule basée dans la ville de Yaoundé, l’institut dispose d’un cadre agréable pour les études. Les instructeurs autorisés à y dispenser les cours sont certifiés et approuvés par la CCAA.

 

De quoi rassurer toute personne sollicitant se faire former dans un milieu professionnel avec des professionnels aguerris. L’école dispose également d’un staff administratif disponible, qualifié, compétent et  des partenaires de prestige dans la chaîne du transport aérien. Elle offre, par ailleurs, à ses apprenants des stages d’imprégnation et d’immersion professionnelle au sein des entreprises exerçant dans le domaine de l’aviation civile.

 

L’Aviation est un secteur porteur, un secteur d’avenir capable de palier au problème d’emplois jeunes que connaissent les pays de la sous-région CEMAC. Les débouchés sont nombreux, divers, et les recrutements permanents. Le besoin d’une main d’œuvre de plus en plus qualifiée dans les domaines variés de l’Aviation exige une formation rigoureuse et surtout de qualité. Cette école des métiers de l’aéronautique, avec sa brillante équipe, entend répondre efficacement à ce besoin de formation. L’aéronef estampillé IRDSM-AVIATION a déjà décollé et ne compte pas atterrir de sitôt.

L’Organisation international du travail (OIT) qui se prépare à célébrer avec ses Etats-membres entend poursuivre son plaidoyer pour le travail décent dans ceux-ci.

 

Pour l’OIT, chaque individu devrait jouir au moins de la sécurité d’un revenu de base suffisant pour vivre. Ainsi, l’organisme promeut l’emploi, le droit au travail, la protection sociale et le dialogue social.

 

Mme Vera Lucia Paquete-Perdigão, Directrice de l’Equipe d’Appui Technique de l’OIT au Travail Décent pour l’Afrique centrale et Bureau Pays pour le Cameroun, la Guinée Equatoirale et São Tomé et Principe, l’a rappelé le 20 septembre 2018 au cours d’une rencontre avec la presse locale.

 

L’occasion était également un prétexte pour présenter les résultats du biennium 2016-2017, qui rend compte des résultats engrangés au Cameroun, en Guinée Equatoriale et à Sao Tomé et Principe, conformément aux priorités arrêtées de manière participative entre les organisations d’employeurs et de travailleurs et les gouvernements.

 

Le rapport «L’Afrique centrale en action: Résultats 2016-2017» présente, outre les des programmes pays pour la promotion du travail décent (PPTD) du Cameroun, de la Guinée Equatoriale et de Sao Tomé et Principe, les résultats du biennium en matière de création d’emplois, de protection sociale, de dialogue social, de normes internationales du travail et du genre.

 

Il revient aussi sur la première visite d’un Directeur Général de l’Organisation au Cameroun, qui a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de la coopération entre le Cameroun et le Bureau International du travail (BIT).

 

En matière d’emploi, indique le rapport, le Cameroun a validé, avec l’appui du BIT, en décembre 2017, les nouveaux axes de la politique nationale de l’emploi actualisée afin de mieux l’ancrer au document de Stratégie pour la croissance et l’emploi, cadre de référence de l’action gouvernementale pour la période 2010-2020. Par ailleurs, le MINEPAT a élaboré des outils pour l’estimation du potentiel emploi attendu du Budget d’investissement public (BIP).

 

Le MINADER du Cameroun a amélioré l’offre nationale de formation en entrepreneuriat au sein du secteur agropastoral dans le cadre du Programme national de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes), mis en œuvre en partenariat avec le BIT.

 

En effet, depuis 2017, cinq centres d’incubation sont désormais aptes à renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs agropastoraux dans la production d’idées d’entreprise et l’élaboration de plans d’affaires bancables. Ces centres sont aussi en mesure d’assurer le suivi des performances entrepreneuriales des jeunes formés et de faciliter le montage financier de ces plans par les établissements de microfinance.

 

Durant le biennium 2016-2017, le Cameroun, en collaboration avec le MINTP et le MINEPAT et avec l’appui du BIT, a réalisé des avancées dans le secteur des emplois à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). C’est ainsi que l’employabilité de 138 jeunes – dont 21 % de femmes – des localités de Konye, Loubange-Bafaw et Kombone a été renforcée dans les métiers du BTP. Par ailleurs, un Guide méthodologique d’entretien des routes rurales suivant l’approche HIMO et destiné aux communes et comités des routes rurales a été élaboré.

 

L’initiative VCT@WORK est l’un des programmes phare du BIT visant à accroître l’accès des travailleurs et leurs familles au dépistage du VIH/SIDA et à améliorer leur prise en charge. Mis en œuvre depuis 2014 au Cameroun sous le leadership du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, ce programme a permis, entre 2016-2017, à 59 592 travailleurs d’être dépistés et à 1 370 autres d’accéder au traitement.

 

Le Cameroun s’est doté d’un plan quadriennal de dynamisation du dialogue social. Ainsi le Cameroun dispose désormais d’un tableau de bord permettant de réaliser avec efficacité les défis et enjeux de la concertation et du dialogue dans un monde du travail en pleine mutation. L’instrument de pilotage et de suivi-évaluation du plan est le Comité de concertation et de suivi du dialogue social (CCSDS), placé sous la supervision du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale.

Otric N.

Il y a plus de 1759 places à pourvoir pour un total de 23 concours de recrutement direct lancés par le gouvernement, seulement pour le compte de l’année 2018-2019.

 

Le dernier des concours lancés est celui du recrutement de 1 000 instituteurs de l’Enseignement maternel et primaire. L’arrêté relatif à ce concours date du 20 septembre 2018. Il est signé par Joseph Le l’actuel Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA). Les épreuves écrites dudit concours sont programmés pour le 1er décembre 2018 et elles vont se passer au centre unique de Yaoundé.

 

Au mois d’août dernier le gouvernement a lancé en date du 16 août 2018 le recrutement de 15 ingénieurs des mines et de la géologie et celui de 10 journalistes. Il y a aussi eu le 6 août dernier les concours pour le recrutement de 10 inspecteurs de la documentation et l’ouverture des concours de formation à l’Institut national de la Jeunesse et des sports (CENAJES). Outre les domaines suscités, ceux-ci font également l’objet de recrutement: la traduction, les mines et la géologie, les industries animales, l’agriculture, le génie civil, les eaux et forêts, la pèche, le sport et l’élevage.

 

Depuis plusieurs mois, les jeunes, principaux concernés par ces recrutements ont pris d’assaut les administrations à la quête des signatures de leurs documents. Si d’aucuns pensent que ces places à pourvoir dans la fonction publique sont une lueur d’espoir, pour d’autres la coïncidence avec la période électorale n’est pas qu’une simple coïncidence. Pour les observateurs et sociologues comme le Pr Claude Abé qui s’exprime sur cette question dans Mutations du 25 septembre 2018, il faut voir ailleurs. «Deux clés de lecture peuvent permettre de comprendre cela. La première pourrait être liée au changement de personne avec l’entrée d’un nouveau ministre par exemple à la Fonction publique qui, probablement tient à marquer les lieux et à engager une nouvelle dynamique au sein de ce ministère qui, vous le savez, a toujours eu des problèmes avec ses structures d’encadrement pour ne pas citer par exemple l’ENAM», explique-t-il.

 

Il ajoute pour la coïncidence avec la Présidentielle 2018 «vous parlez de la période d’août jusqu’aujourd’hui et quand on sait que le dernier recensement démographique nous montre que les trois-quarts de la population sont des jeunes, il s’agit, me semble-t-il des réponses apportées aux jeunes pour leur démontrer que le régime actuel pourrait être celui-là qui apporte des réponses à leurs problèmes. Mais on ne peut pas mettre de côté l’idée selon laquelle il y a de fortes visées électoralistes derrière toutes ces actions et surtout la célérité qu’on observe derrière cela. Ca indique là de mon point de vue qu’il y a un régime qui voudrait montrer aux jeunes un bilan et qui veut leur montrer qu’ils peuvent compter sur lui».

 

Outre la pluie de concours, la prompte publication des résultats de certains poussent aussi au questionnement. En mai 2017 le concours de la police a été lancé et les résultats sont disponibles depuis le 31 août 2018. Ceux de l’ENAM ont été rendus publics le 14 septembre dernier alors que les épreuves ont eu lieu le 30 juin et le 1erjuillet 2018.

 

Liliane N.

Les multiples factions du parti historique ont rejoint un candidat différent, engagé dans la course à la magistrature suprême.

 

La présence de Habiba Issa présidente de l’Union des Populations du Cameroun, aux côtés de Akere Muna lors de sa conférence de presse il y’à quelques jours, n’a pas surpris grand monde. Elle avait annoncé son ralliement au front populaire pour le développement le 25 août dernier, alors que Pierre Baleguel Nkot le secrétaire général de la même formation politique voulait conserver l’alliance avec le rassemblement démocratique du peuple Camerounais. Rejoignant ainsi Robert Bapooh Lipot, député contesté de l’UPC.

 

D’ailleurs, c’est à ce niveau que se limitent les points de convergence des deux hommes. Parce que l’élu de la nation absent de la rencontre organisée par le préfet du département du Mfoundi à la veille du congrès ordinaire, tenu en octobre 2017 et exclu depuis 2016 parce que ses camarades lui reprochent son indiscipline, l’usurpation de titre, l’incitation à la division, le non paiement des cotisations et bien d’autres a préféré rejoindre la coalition du G20, auprès des autres partis politiques dits de l’opposition afin de soutenir l’actuel Président du Cameroun, candidat à sa propre succession.

 

D’autres responsables du parti historique, notamment ceux du Littoral et de l’Ouest ont résolu d’apporter leur soutien à Maurice Kamto, investi par le mouvement pour la renaissance du Cameroun.

 

Les militants de base, sur tout l’ensemble du triangle national sont alignés derrière le candidat de l’Univers Cabral Libï.

 

Une répartition qui interroge sur le sérieux de ce parti qui, dépuis des décennies est habité par des dissonances de factions et alimente les conversations après avoir fait à plusieurs reprises, la Une des journaux.

 

Il y’à lieu de s’interroger sur le rôle que joue le pouvoir en place. La décision prise par le ministre de l’administration territoriale, qui, passant outre les textes et la volonté des militants de l’UPC, a désigné comme seul porte parole, un homme qui, selon Habiba Issa, parle uniquement en ses seuls lieu et place. Elle accuse Paul Atanga Nji d’être venu bouleverser l’ordre hiérarchique établi, en foulant aux pieds les textes en vigueur au sein du parti historique. Ces derniers qui avaient fait d’elle, après trois jours de travaux intenses, la présidente élue et seule porte parole de l’Union des Populations du Cameroun.

 

Après la célébration au mois d’avril dernier, des 70 ans d’existence du parti du crabe, les Camerounais et même plus les Africains, ont appelé à la cohésion au sein de cette formation politique. L’UPC se meurt depuis de longues décennies, à cause des déchirures, des guerres intestines de leadership. Toutes les factions revendiquent la légitimité ainsi que la légalité, au lieu de maintenir allumée la flamme des pères fondateurs. Ceux qui sont allés au delà des frontières tribales et ethniques et ont posé les bases d’un Cameroun nationaliste.

 

La politique de positionnement des uns et des autres, le ralliement à tel ou à tel autre candidat, La prise des armes blanches dans certaines localités lors des réunions organisées pour l’achat des consciences à la veille du scrutin du 7 octobre prochain, interroge plus que jamais. Pour le docteur Pierre Sende, lui aussi député de la nation, il est temps que les vrais compatriotes se lèvent afin de remettre le Cameroun aux camerounais. Cela ne pourrait cependant être possible, tant que les enfants d’une même fratrie, continuent de faire prévaloir leur antagonisme.

Nicole Ricci Minyem

Ce mardi 25 septembre le Bataillon d’Intervention Rapide a inauguré la réouverture de l’école publique de Daïguene dans la région Est dans la commune de Mandjou.

 

En plus de livrer du matériel scolaire aux jeunes écoliers, le B.I.R. a complètement rénové l’école à neuf.

 

Rappelons que les sécessionnistes ne sont pas les seuls fouteurs de trouble dans le pays, les rebelles de Centrafrique, qui arrivent à traverser la frontière, eux aussi sèment le trouble dans cette région

 

Les photos ci-dessous démontrent la volonté du B.I.R. à apporter son soutient aux régions à problème où le droit à l’éducation est en danger

 

Dans la nuit du 24 Septembre 2018, des personnes non identifiés ont détruits des effigies de Paul Biya, qui  occupent depuis le lancement de la campagne l’espace publique, tandis que les autres candidats sont presqu’invisibles à Garoua.

 

«Depuis le lancement de la campagne  du Rdpc dans le Nord, nous sommes en train d’appeler  nos frères et sœurs fidèles à Marafa Hamidou Yaya  et Iya  à ne pas voter pour  président Paul Biya le 07 Octobre prochain, tant qu’il ne libère pas nos élites du Grand-Nord, Marafa et Iya Mohamed. Nous sommes ravis de la destruction des effigiés de campagne de Paul Biya dans la nuit du 24 Septembre 2018 dans la ville de Garoua»,  alerte le   jeune  Moussa de trente ans, chauffeur, que  nous avons interpellé dans la caravane des pros Marafa ce mardi 25 septembre 2018  au lieu-dit Tacha Guinadji.

 

Dans le chef-lieu de la capitale du Nord, nul ne l’ignore, depuis l’arrestation de Marafa Hamidou Yaya et Iya Mohamed, le parti au pouvoir traverse des moments difficiles.

 

Dans la ville de  Garoua,  à la veille du lancement de la campagne, les photos de Paul Biya ont inondé l’espace publique depuis. Tous les grands carrefours, le long des avenues, les ponts, les arbres, les poteaux électriques et même dans les petits coins de la ville, Paul Biya est partout.

 

Dans la nuit du 24 septembre 2018, ces effigiés de campagne de Paul Biya ont été détruits par des gens non identifiés. Toutefois, du côté du RDPC, l’on rejette la faute à un militaire repris de justice dans la ville de Garoua. Du côté des pros Marafa, l’on se félicite des actes de ceux qui ont détruits ces effigiés.

 

«On dirait qu’il y a un seul candidat à cette élection du 07 Octobre 2018. Il est partout et occupe toute l’espace. Paul Biya, la force de l’expérience, il fallait des gens qui sont mécontents comme nous pour détruits ces effigies. Qui pour nous, n’ont pas leur raison d’être dans la ville de Garoua, puisque le président Paul Biya a perdu le Nord depuis l’arrestation de nos élites Marafa et Iya», s’indigne un pro Marafa ayant requis l’anonymat.

 

Autant le dire, c’est un mécontentement général qui se dégage en plein campagne   du président Paul Biya  dans le Nord, de la part des élites membres du parti au pouvoir. Le message de rassemblement  trouvera-t-il un terrain fertile  dans ce contexte ? Les acteurs politiques du  RDPC bien qu’ils le souhaitent pour leur propre intérêt restent bien sceptiques en cette campagne présidentielle 2018.

Dans l’après-midi du lundi 24 septembre 2018, suite à des coups de feux entendus à l’hôtel Sawa au quartier Bonanjo à Douala, des rumeurs ont enflammés la ville et la toile sur une présupposée présence des amazoniens dans la capitale économique du Cameroun.

 

Heureusement, il n’en est rien. Une réunion de crise et des enquêtes des forces de l’ordre révèlent «une fausse manœuvre ayant conduit à la psychose».

 

Selon une source proche des forces de l’ordre, «le maire de Buea prenait un apéritif avec deux de ses conseillers municipaux et tous s’exprimaient en anglais. Dans ses mouvements, son pistolet automatique a été découvert et un homme politique qui était non loin a remarqué l’arme du maire. Inquiet, le monsieur a alerté la gendarmerie en ces termes: “présence d’amazoniens armés à l’hôtel Sawa en train de boire pour opérer”».

 

Le Commandant de gendarmerie a dépêché des antigangs armés et en civil sur les lieux pour une reconnaissance. Dans cette approche, les antigangs ont engagé des tirs de sommation, la panique s’est installé dans l’hôtel et aux environs.

 

Les coups de feu ont alertés les militaires, policiers et les éléments du Bataillon d’intervention rapide des alentours qui se sont portés aussitôt sur les lieux. La situation a été rapidement contrôlée et le calme est revenu à l’hôtel, aux environs et au sein de la population.

 

Pour avoir le contrôle, il a fallu que les forces de l’ordre ratissent l’intérieur de l’hôtel, et ses environs en appliquant une fouille générale. Pendant l’intervention, le maire a été emmené à la gendarmerie pour identification et vérification. Il a été libéré par la suite.

 

Le Gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a publié il y a quelques heures un communiqué visant à rassurer l’opinion et les populations. Ci joint le dit communiqué.

communiqué.

Les responsables de l’hôtel Sawa de Bonanjo à Douala, n’ont pas voulu dévoiler cette information, d’où cet autre communiqué.

C’est une affaire à suivre…

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Sunday, 05 June 2022 11:01