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A trois semaines du scrutin présidentiel du 7 octobre prochain, plusieurs sondages donnent le candidat sortant vainqueur.

Paul Biya sera élu pour un septième mandat comme président de la République du Cameroun. C’est ce qu’affirme depuis quelques mois les multiples sondages effectués par des cabinets spécialisés. En effet, en mai dernier, l’agence conseil «Be High Communications» indiquait qu’au terme de son sondage, 57% des camerounaise souhaitent voir rester Paul Biya au pouvoir.

Le cabinet dit avoir mené son enquête auprès des camerounais à la période comprise entre mars et avril 2018 dans les villes de Douala et Yaoundé. Sur les 3392 questionnaires distribués par «Be High Communications», il ressort que Paul Biya est le candidat pour la Présidentielle 2018 qui récolte plus de voix pour rester à la magistrature suprême.

Les personnes interrogées le font suivre par Cabral Libii investi par le parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo. 16% de camerounais pensent que l’initiateur du mouvement Onze millions d’inscrits sur les listes électorales peut bien faire l’affaire. 5% sont en faveur de Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). 5% affirment qu’ils voteraient pour Me Akere Muna du Mouvement Now et 4% pour Joshua Osih, le candidat du Social democratic front (Sdf). A côté il y a 6% de camerounais qui ne savent pas ce qu’ils feront devant les urnes.

Pour revenir au président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya, le choix porté sur sa personne se justifie par «son potentiel à garantir la paix, ses capacités à diriger, son aptitude à impulser le changement, sa sagesse, son intelligence», rapporte «Be High Communications». Pour 5,8% de camerounais interrogés à Douala et Yaoundé, Biya représente le risque minimal. Pour ce qui est de Cabral Libii et de Me Akere Muna c’est leur présence régulière dans les médias qui leur vaut cette côte de popularité. Sinon les gens se méfient encore de «leurs bonnes intentions».

Un second sondage rendu public ce dimanche 17 septembre 2018 donne une nouvelle fois Paul Biya vainqueur de la présidentielle 2018. En effet, une étude réalisée par Ennovative Solutions (Inc 9494 South West Ste 410 Houston Texas 77074 USA), un institut de sondage américain, révèle que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple cameroun (RDPC) arrivera en tête du scrutin du 07 octobre prochain avec 81% des voix, suivi de Joshua OSIH (7%), Maurice Kamto 3ème avec 5%, et Cabral Libii 4ème avec 2,5% de suffrages.

Et comme pour noyer tous les espoirs des camerounais qui rêvent de voir Paul Biya battu par ses concurrents, François Soudan, Directeur de la rédaction du magazine panafricain Jeune Afrique, pronostique une victoire de Paul Biya cette année. Premièrement, «parce qu’il n’y aura pas de candidature unique de l’opposition. Il y a des négociations entre les principaux candidats qui portent sur l’idée, d’une plateforme d’observation commune des élections mais pas sur un candidat unique». Et deuxièmement parce que «au Cameroun, le scrutin est à un tour.  Donc, la réélection de Paul Biya, candidat du RDPC, semble écrite d’avance» a affirmé dans un entretien avec RFI ce dimanche 16 septembre 2018, celui qu’on présente comme le bel ami des présidents africains.

En revanche, il estime qu’il y a un fauteuil pour trois en ce qui concerne le statut du chef de l’opposition. Ce siège occupé depuis 26 ans par le SDF, est aujourd’hui à la portée de trois prétendants sérieux, selon François Soudan.

Otric N. 

Sur neuf candidats en lice pour la Présidentielle 2018, juste quatre ont choisi d’avoir un porte-parole. Il s’agit d’Akere Muna du Front populaire pour le développement (FPD), Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Franklin Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC) et Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS).Ils ne sont pas tous des politiciens. La plupart vient du corps de métier de journalisme. Cependant c’est à eux que revient la lourde tâche de soigner l’image des candidats à la Présidentielle qui ont requis leur service. Sam Severin Ango est le premier journaliste à avoir quitté son organe pour rejoindre l’équipe du candidat Akere Muna. «J’ai choisi d’y aller parce que c’est un challenge important, une mission très noble. Je ne pouvais pas refuser de travailler pour Me Akere Muna, une personnalité de ce niveau. C’est d’abord un engagement citoyen», avait-il déclaré. Sauf que huit mois après, Severin Ango a fait savoir à l’opinion qu’il abandonnait le chavire d’Akere Muna pour celui du pasteur Franklin Ndifor. «Nous n’étions plus d’accord sur les éléments de langage. Je ne pouvais plus continuer avec des gens qui badinent avec l’égalité de chance dans une République qu’ils veulent exemplaire», a-t-il expliqué le 18 août 2018. Depuis ce temps, il est aux côtés du candidat du MCNC. Paul Mahel est le deuxième journaliste à avoir démissionné pour se mettre au compte d’un candidat à la Présidentielle, notamment Akere Tandeng Muna. Celui qui fut le Directeur Afrique centrale de la chaîne de télévision panafricaine Vox Africa, a mis en standby, 18 années de carrière. Son départ de Vox Africa ayant fait un tollé c’est sur sa page Facebook, qu’il a mis fin à la rumeur. «Le bâtonnier m’a demandé de rejoindre son équipe et son mouvement dans la course pour la Présidentielle de cette année 2018 dans notre pays et je lui ai dit…OUI. Je serai donc aux côtés du Bâtonnier Akere Muna comme technicien mais aussi comme militant. Par conséquent, parce qu’un statut de militant me semble incompatible avec une posture éditoriale, j’ai décidé de mettre momentanément entre parenthèses ma carrière de journaliste pour entamer celle de communicant politique.», a-t-il écrit le 06 février 2018. Tout comme Severin Sam Ango, on ne lui connait aucun actif dans le monde de la politique. Jusqu’à présent c’est la seule femme porte-parole de cette élection présidentielle. Clarence Yongo journaliste depuis le 29 août 2018 a mis fin à son contrat avec le groupe Canal 2. Dans une correspondance qui a largement circulée sur la toile, elle a indiqué que son départ a été motivé par des incompréhensions, nées de sa posture de porte-parole d’Espoir Matomba. «Depuis quelques temps, il y a des incompréhensions qui planent sur le travail qui est le mien et ma personne. Dans ce climat de suspicion, je préfère me retirer et vaquer à d’autres occupations», souligne-t-elle dans sa lettre de démission. Récemment sous sa casquette de communicatrice du candidat du PURS, elle a fait une sortie médiatique pour accuser Cabral Libii du parti UNIVERS d’avoir plagié une proposition de son patron actuel. Cette proposition porte sur la réduction à 15 du nombre de Ministères. Olivier Bibou Nissack de tous les trois porte-paroles sus présentés est celui dont la formation se rapporte pas mal avec la politique. Stratège et juriste, il a officiellement rejoint Maurice Kamto le 29 août 2018. Depuis lors c’est lui qui s’occupe de la coordination et l’harmonisation des différentes sorties du candidat du MRC. «Je ne rejoins pas le MRC, je rejoins le candidat Maurice Kamto. Je suis un allié en tant que membre de la société civile. J’apporte mon soutien à sa candidature», a-t-il déclaré à la presse le jour de sa présentation officielle. Toutefois des observateurs comme Xavier Messe journaliste de profession et chef de la chaîne de télévision Humanitarian pensent que ces derniers n’étant pas de purs politiciens, peuvent ne pas être à la hauteur de la tâche qui incombe à un porte-parole.
  • Rôle d’un porte-parole
D’après des observateurs de la scène politique, les porte-paroles sont devenus nécessaires face à l’ampleur de la couverture médiatique et à la «personnalisation» du débat public: les idées ont besoin d’être incarnées pour être comprises, voire acceptées. Le porte-parole est celui qui gère l’agenda médiatique des interventions du candidat. Il fait suivre le fil de ses dépêches pour pouvoir rapidement écrire des communiqués, et remplacer le candidat au micro d’une radio, sur le plateau d’une chaîne de télévision ou face aux questions des journaux et sites Internet.
  • Profil d’un porte-parole
Le porte-parole doit pouvoir être omniprésent. Il doit avoir la capacité de pouvoir gérer «l’après-vente des déclarations des candidats». Il doit naturellement jouir de la confiance du candidat. Il doit être réactif car il est en fait une «vitrine du candidat». Il doit être capable de décrocher une interview avec les grands titres et les chaînes télévisées.Liliane N
Dans une enquête menée auprès des entreprises opérant dans ces deux zones, le Groupement inter-patronal du Cameroun relève par ailleurs un manque à gagner de 5,9 milliards FCFA de recettes fiscales.L’enquête a été réalisée en juillet 2018 et porte sur les « conséquences économiques et impacts sur l’activité des entreprises ». Depuis octobre 2016, les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest sont confrontées à une crise socio-sécuritaire aux pertes humaines et économiques importantes. Au bout de deux ans d’insécurité, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a mené une investigation auprès des entreprises opérant dans ces zones. Disponibles depuis le 13 septembre 2018, les résultats de cette enquête révèlent un bilan catastrophique pour ces entreprises. 86% d’entre elles affirment que la crise a des répercussions négatives très importantes (50%), et importantes (36%) sur leurs activités. Selon les estimations sommaires réalisées, la crise a déjà coûté 2,153 milliards FCFA en termes de destructions de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles. Le manque à gagner en termes de chiffres d’affaires est estimé à 269,056 milliards FCFA dans les secteurs investigués : industries agroalimentaires, agro-industries locales, télécommunications, filière café – cacao, services agricoles et distribution. Le manque à gagner en termes de chiffres pour ces entreprises, souligne le Gicam,  implique mécaniquement un manque à gagner immédiat de 5,9 milliards FCFA de recettes fiscales pour l’Etat, au titre de l’acompte de l’impôt sur les sociétés (dont le taux est fixé à 2,2% calculé sur le chiffre d’affaires). En termes d’emplois, les pertes sont essentiellement celles des entreprises agro-industrielles. Dans l’ensemble, près de 8 000 emplois relevant du secteur formel sont aujourd’hui menacés en plus des 6 434 emplois déjà perdus sur les sites en arrêt de production des agro-industries, notamment la Cameroon developpement corporation (CDC) et Pamol. Plus que jamais, suggère le Gicam, des mesures de sauvegarde s’imposent pour juguler ce risque. La plus importante, estime le patronat, est l’impératif d’éviter l’extension du climat d’insécurité à d’autres zones et régions du pays ; des cas de braquage d’entreprises par des groupes armés se signalant déjà dans la zone de Bonabéri à Douala, la capitale économique du pays. Un accompagnement financier des entreprises par l’Etat et la stabilisation du contexte sécuritaire de manière à stopper la dégradation de la situation et enclencher un processus de retour à la paix dans l’ensemble du pays, reste la solution à long terme proposée par le Gicam.
Près de 1.500 chefs traditionnels se sont réunis le 13 septembre dernier, pour renouveler le rite de bénédiction de leur « chef des chefs », Paul Biya «Nnom Nguii».Les chefs traditionnels de la région du Sud, région d’origine du président sortant et candidat à sa propre succession Paul Biya, se sont réunis dans la ville d’Ebolowa pour procéder à un rite spécial. Par leurs incantations, les chefs du Sud ont réitéré leur soutien à Paul Biya, et lui ont transmis des bénédictions pour une victoire au prochain scrutin. L’événement s’est déroulé en trois grandes articulations. Les chefs ont tout d’abord pris part à un conclave dans la salle des fêtes du Collège Régional d’agriculture d’Ebolowa, au cours duquel ils se sont accordés sur les contours de l’acte à accomplir, ils ont ensuite effectué le rite de bénédiction au Square Paul Biya du centre-ville d’Ebolowa, avant de remettre un objet béni au gouverneur du Sud. L’on a ainsi pu observer un moment fort en symbole, au cours duquel le public présent à assister à une démonstration de la puissance mystique des chefs du Sud. Entre incantations traditionnelles et processions autour d’un foyer ardent, les chefs ont effectué des gestes dont eux seuls maîtrisent la signification profonde, le tout avec la photo du candidat Paul Biya comme pièce centrale de la cérémonie. «Depuis 2011, nous avons fait du Chef de l’État notre «Nnom Nguii». A partir de là, nous avons scellé une alliance, nous avons signé un pacte. Donc nous avons l’obligation d’être avec lui», a affirmé Sa Majesté René Désiré Effa, président du Conseil Régional des Chefs Traditionnels du Sud, cité par le site Actu Cameroun. «Ce rituel auquel nous avons assisté consiste à booster mentalement, spirituellement et même mystiquement le candidat Paul Biya. C’est un signe de renouvellement du contrat établit en 2011 vous vous souvenez que nous avons élevé Paul Biya au rang de «Nnom Nguii», nous inscrivons donc ce geste dans la continuité car il faut rester loyalistes dans les engagements pris», ajoute pour sa part, Sa Majesté Théophile Edjou’ou, chef de 3e degré du village Mimpkwele dans l’arrondissement de Biwong-Bulu. Le rituel s’est achevé par une marche dans les artères la ville d’Ebolowa, suivie de la remise d’un objet béni au gouverneur du Sud, destiné au président de la République. Ce dernier, en rappel, est toujours hors du pays, depuis sa participation au sommet Chine-Afrique en début du mois de septembre.
La Cameroon Telecommunications (Camtel) va ouvrir une filiale au Brésil et au Nigeria. David Nkoto Emane, son directeur général, l’a déclaré le 7 septembre 2018 lors d’un entretien accordé à la télévision nationale.Chacune des branches qu’ouvrira l’opérateur historique servira à la commercialisation de la capacité data du câble sous-marin de fibre optique qui y atterrit depuis le Cameroun. La branche de Camtel au Brésil sera en charge de la gestion des capacités du câble South Atlantic Inter Link (SAIL), dont le déploiement entre Kribi et Fortaleza est déjà achevé. L’infrastructure de 6000 km est dotée d’une capacité initiale de 32Tbps. Au Nigeria, la branche de l’opérateur historique sera en charge de la gestion des capacités data du câble sous-marin de fibre optique Nigeria-Cameroon Submarine Cable System (NCSCS) opérationnel depuis 2016. Reliant la ville de Kribi à Lagos, le câble de 1100 km est doté d’une capacité initiale de 12.8Tbps. En plus des filiales du Brésil et du Nigeria, David Nkoto Emane a indiqué qu’une filiale sera certainement aussi ouverte en Afrique du Sud.
Naseri Paul Bea gouverneur du Centre s’est satisfait de l’évolution des travaux tout en exhortant le groupe Piccini à davantage de productivité pour être en conformité avec les délais de livraison.«Beaucoup d’évolutions ont été faites mais il reste encore des efforts à fournir ». Telle est l’appréciation faite hier à Yaoundé, sur le site du chantier du stade d’Olembe, par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. En sa qualité de président du Comité des sites de la ville de Yaoundé pour la CAN Total 2019, l’autorité administrative était sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement de la superstructure de 60 000 places. Depuis la récente visite d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf) le mois dernier, la cuvette s’achemine inexorablement vers sa configuration finale. Le regard prenant de la hauteur, le gros œuvre en ossature acier-béton complètement achevé arbore fièrement sa couronne blanche. Un anneau extérieur de la toiture du stade dont les derniers segments sont agencés par la super grue mobile de 600 tonnes. Plus que trois jours de travaux et la circonférence sera réalisée. A quelques mètres en-dessous, on peut apercevoir l’anneau intérieur qui sera levé avant la finalisation de la toiture au bout d’une période de 64 jours. Actuellement, la tribune officielle est revêtue de gradins à l’exception du premier et du deuxième niveau. Dans la partie destinée aux vestiaires, le travail de compartimentation est très avancé. Il en est de même de l’implantation du lot technologique en cours sur toutes les parties du stade. Ce dernier concerne le réseau de tuyauterie, de connectique et de chemins de câbles pour la plomberie, l’électricité, la ventilation, Internet avec et sans fil. Sur les différents gradins, on peut identifier des perforations. Celles-ci sont des préalables à l’installation prochaine des sièges, une fois les travaux de couverture achevés. A l’extérieur de l’enceinte principale, Naseri Paul Bea a foulé le premier échantillon de pelouse de la pépinière à gazon. De l’espèce paspalum vaginatum, ce premier segment de la pépinière sera transplanté dans les terrains annexes A et B. Dans le second segment dédié quant à lui au stade principal, les pousses plantées il y a 15 jours affichent déjà des résultats positifs. Idem pour les deux terrains d’entraînement dont les tribunes et les vestiares sont en cours d’achèvement. Sur les aires de jeu, il faudra compter jusqu’à trois semaines pour la fin des travaux de recouvrement des matériaux drainants et la plantation du gazon.
Le diplomate qui a été victime d’une agression à deux pas du palais de l’Unité demande au Cameroun de trouver les auteurs de cet acte mais aussi de renforcer la sécurité de tous les diplomates accrédités au Cameroun.Dans un document sensé resté dans le strict respect de la confidentialité, disponible finalement parce qu’ayant fuité des canaux officiels peut-être par l’action de l’ambassadeur de la fédération de Russie ou bien des fonctionnaires indélicats du ministère de la recherche scientifique, le représentant de Vladimir Poutine revient sur l’incident survenu le 09 septembre aux encablures d’un établissement hôtelier situé non loin du palais de l’Unité. Un lieu fréquenté par des hautes personnalités de la république dans le but d’une remise en forme par la pratique du sport ou pour des balades. En effet, Anatoly Bashkin dit avoir été « attaqué et blessé par deux bandits armés au cours de sa promenade ». Ce qui pousse le plénipotentiaire de la Russie à exhorté « les autorités camerounaises » à faire « ce qui est nécessaire pour trouver et arrêter les malfaiteurs », et d’« assurer et de renforcer la sécurité des missions diplomatiques et leurs employés ». Une situation qui intervient alors que la délégation générale à la Sureté nationale a créé la Compagnie de sécurisation des diplomates et représentants des organisations internationales au Cameroun(Csd) depuis 2007. Qui est pourtant dans le quartier résidentiel de Bastos. Près d’une centaine de fonctionnaires de police ont été affectés à cette autre unité de la police. Lors du lancement officiel des activités de la Csd , Edgar Alain Mebe Ngo ‘o alors Délégué Général à la sureté nationale précisait que «la Csd a été mise en place en exécution des hautes directives du président de la République sur la sécurisation des personnes, des biens et des ressortissants des pays amis… » Le Dgsn de l’époque mentionnait ensuite que pour « exécuter cette prescription, il fallait mettre en place une police de proximité. Nous identifions les menaces spécifiques aux composantes de la population, et on met en place des dispositions sécuritaires en associant les personnes concernées ». L’on entendra alors durant les allocutions que ladite compagnie « exécutera ses missions en terme de préoccupations sécuritaires des diplomates. Ce n’est pas une unité de police nouvellement créée. Elle relève du Commandement central des Gmi “. Entre ces promesses et la réalité sur le terrain l’on se pose la question sur l’efficacité de cette compagnie de sécurisation des diplomates dans la mesure où l’interpellation de l’ambassadeur russe vient ainsi démontrer qu’il y aurait une sorte de laxisme au sein du système sécuritaire camerounais, un pays qui reçoit de nombreux touristes et qui est appelé à voir ce nombre augmenter l’an prochain avec la coupe d’Afrique qu’il organise.Insécurité à YaoundéEn mars dernier un diplomate américain avait déjà attiré l’attention de ses concitoyens en vue d’observer certaines dispositions face à l’insécurité grandissante dans la capitale politique. Il invitait alors les américains du Cameroun à « prendre des précautions personnelles adéquates, en particulier dans la zone du Cercle Bastos ». Il était alors question « de marcher seul dans les rues. Marcher en groupes ou voyager en voiture chaque fois que possible, de voyager dans des zones isolées et se garer uniquement dans des zones bien éclairées la nuit, de laisser des objets précieux, tels que les sacs à dos, les ordinateurs portables, les téléphones portables, etc., à l’intérieur de votre véhicule ». Toujours soucieux du bien-être des compatriotes de Donald Trump, ce diplomate précisait qu’il fallait « avoir un portable » sur soi » et de « rester vigilants » tout en étant « au courant ». Il proscrivait par ailleurs le port « des écouteurs ou » Pour ce qui est des propriétaires de véhicules, ce fonctionnaire en service à l’ambassade des Etats-Unis demandait de « verrouiller immédiatement les portes … dès l’entrée. ». L’ouverture sur le Cameroun. La France l’avait déjà aussi fait pour ce qui est de la consommation de l’eau issu des robinets camerounais. Les compatriotes d’Emmanuel Macron était en interdits d’ingurgiter cette denrée car elle serait nocive. En voilà qui vient remettre la pression sur le régime de Yaoundé car la sécurité non seulement des populations locales et des invités reste un chantier important pour éviter de tomber sous le prisme de « destination dangereuse”.

Réunis du 11 au 12 septembre 2018 à Douala, des observateurs électoraux en cours de formation décrient des fausses manœuvres des candidats qui, décidément, n’appliquent point le code électoral en vigueur.

La période de pré-campagne en cours pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain est teintée de nombreuses irrégularités, selon des observateurs électoraux. En formation à Douala du 11 au 12 septembre 2018, ils ont fait part pour le dénoncer des constats qui rentrent dans le cadre des missions à eux alloués durant l’élection à venir. Ils se sont retrouvés dans la cité économique sous l’impulsion du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).

Absence d’équité de la présence sur les antennes audiovisuels tant publiques que privées des neuf candidats à la Présidentielle 2018, non-respect des mesures imposées par les textes concernant les affiches publicitaires, méconnaissance pour l’heure du montant des financements alloués équitablement aux candidats connus de l’élection du 7 octobre 2018… tels sont des couacs déjà décriés par ces observateurs électoraux venus des dix régions du Cameroun.

Dénonciations faites, ces observateurs électoraux ont reçu des éléments de base leur permettant d’assumer leur devoir ayant déjà d’ailleurs commencé. Inscriptions sélectives, débauchage des militants des partis politiques adverses, distribution des cartes d’électeurs par les personnes non habilitées (responsables des partis politiques, chefs de quartiers), discours haineux et tribalistes des parties prenantes au processus électoral, utilisation des moyens de l’Etat à des fins électoralistes, expulsion des représentants des formations politiques et des observateurs des bureaux de vote, qualité et quantité médiocre du matériel électoral, isoloirs non adéquats, enveloppes de vote transparentes, transport de l’urne hors du bureau de vote pour le dépouillement, octroi sélectif des procès-verbaux.

Voilà entre autres des points sur lesquels vont s’attarder ces observateurs électoraux (en majorité les femmes) pendant les périodes pré-électorale, électorale et postélectorale. C’est en cela que consiste le rôle d’observateur tel qu’enseigné par des formateurs de renom. Et avec pour finalité de prévenir des violences post électorales.

Selon le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, la question de l’observation électorale est au cœur de la démocratie. «A la veille de l’élection présidentielle, l’intelligence du Redhac a été de nous mettre au cœur de cette période électorale et de nous sensibiliser sur les droits à défendre pendant ladite période. Notamment le droit de chacun de se déplacer pendant la période électorale et le droit de s’exprimer. Il faudra défendre ces deux droits humains.

Nos amis venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont déjà mesuré que le droit de se déplacer n’est pas évident et cela pourra aller jusqu’au 7 octobre 2018. Bien sûr pas seulement dans ces deux régions du Cameroun. Et si par bonheur, on arrive à cette date ayant franchi les deux droits supra, il faudra pouvoir s’exprimer sur le droit de vote qui est également parfois menacé. Il risque davantage d’être menacé dans les régions sensibles car nul ne sait aujourd’hui quelle sécurité sera réservée aux électeurs, aux représentants dans les bureaux de vote, aux forces de sécurité. 

Dans le passé, on a souvent été confronté à la liberté de vote menacée par des contraintes de vote qui peuvent être organisées longtemps avant le jour de vote. Les droits humains sont en danger à toutes les étapes du processus électoral. Mais avant, il convient de rappeler le fondement principal des droits évoqués plus haut qui est la Constitution du Cameroun. C’est elle même qui régit les élections».

Otric N.

Ils reçoivent au quotidien, des coups de fil et des sms des amba boys qui leur demandent de l’argent

Servir et Acheter des arachides” c’est le code employé par les sécessionnistes lorsqu’Ils appellent ou envoient des sms aux habitants des régions anglophones. Ces derniers, recrutés au sein de toutes les couches: commerçants, chauffeurs, hommes d’affaires, elites et bien d’autres comprennent dès lors qu’ ils doivent envoyer la somme requise à travers des numéros qui leurs auront été communiqués au préalable, s’ils ne veulent pas voir leurs proches enlevés ou alors, leurs maisons incendiées. Les montants exigés par les terroristes vont de 300 mille à des dizaines de millions de fca.

Selon amnesty international, les personnes relaxées témoignent sous anonymat. Elles expliquent les conditions dans lesquelles elles ont été détenues, en attendant que les familles se plient aux exigences qui leurs sont faites. Elles disent avoir été battues au moyen des fils de fer, des cordes, des pistolets. On ne compte pas le nombre de personnes ayant perdu la vie, pendant qu’elles étaient séquestrées.

Certains disent qu’ils ont reçu des décharges électriques. D’autres encore affirment avoir été ebouillantés, après de nombreuses nuits passées dehors, délestés de leurs vêtements.

Dans les services de la police judiciaire de Bamenda, ainsi que dans d’autres stations de police et de gendarmerie, les responsables reçoivent plusieurs plaintes.

Depuis le début de cette guerre que les sécessionnistes veulent imposer dans ces deux régions du Cameroun, les populations sous le choc, sont encore surprises par les agressions meurtrières et les rapts. Elles vivent dans l’effroi, pétrifiées d’horreur et déroutées par l’incompréhension. Elles ne connaissent jamais à l’avance les cibles des amba boys et elles ont peur des nouvelles tragédies. La psychose ainsi installée est devenue depuis les deux dernières années, l’alliée des terroristes qui recrutent leurs victimes aussi bien chez les francophones que les anglophones.

Les Camerounais des régions en crise ont subi, selon les phychologues en service dans les unités de police présentes sur le terrain, une rupture par rapport à la continuité du passé et de leur quotidien. Leur présent charrie des menaces funestes d’enlèvement et de massacres futures.

Il n’est pas aisé d’évoquer devant les victimes, les règles de base qui régissent l’humanité, les valeurs essentielles de l’existence, telles que la sécurité, la paix, le bien-être, la bonté, le respect de la vie, la solidarité, la morale, la justice et le sens des choses. Les transgressions permanentes ont tout remis en question.

Selon les mêmes sources, on peut toutefois noter qu’une grande frange de la population conserve malgré tout une certaine lucidité. L’émotion s’apaise malgré les kidnappings, le rançonnage, les meurtres. Ces maux, malgré les efforts des terroristes n’ont pas détruit le tissu social.

Les accompagnements multiformes, venant du gouvernement, de l’armée camerounaise, de la communauté internationale et l’attention familiale offrent aux victimes, des ressources suffisantes, redonnent du sens à leur vie; des facteurs qui, mis ensembles, régénèrent l’équilibre psychologique, individuel et communautaire.

Nicole Ricci Minyem

Du fait des menaces permanentes qui planent sur les autorités administratives des régions anglophones, des sous-préfets ont choisi d’abandonner leurs populations et leur territoire de commandement.Craignant pour leur vie, huit sous-préfets en fonction au Nord-Ouest et 7 au Sud-Ouest ont décidé d’aller s’installer sous d’autres cieux où il fait bon vivre. L’opinion a été informée de l’absence de ces autorités administratives dans leur territoire, par une correspondance qui date du 7 septembre 2018 de Ferdinand Ngoh Ngoh Secrétaire général à la Présidence de République (SG/PR). Ladite correspondance frappée du sceau «confidentiel» a été adressée à Paul Atanga Nji Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Il lui était demandé sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, de «bien vouloir procéder en présence des représentants du Mindef, du Sed, de la Dgsn, de la Dgre, à la réinstallation au plus tard le 10 septembre 2018, des autorités administratives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ont dû quitter leurs postes pour cause d’insécurité». Sauf qu’à la date prévue pour la réinstallation des autorités administratives, le Minat a plutôt tenu la conférence de Gouverneurs, qu’il a organisée après une sommation de la Présidence. Et certaines autorités qui doivent regagner leur poste ont quand même pris part à ladite conférence. Toutefois il convient de préciser que l’insécurité grandissante empêche aujourd’hui les autorités administratives de faire leur travail dans les zones anglophone. Surtout qu’avec les kidnappings des représentants de l’Etat et leur assassinat, le climat reste inquiétant. Rendu à ce jour près d’une dizaine d’autorités ont déjà été victimes des exactions des sécessionnistes. C’est le cas du sous-préfet de Batibo Namata Diteng tué. Il a été enlevé le 11 février 2018, jour de célébration de la fête de la jeunesse au Cameroun. Son kidnapping a eu lieu alors qu’il supervisait les préparatifs du défilé en rapport avec ladite fête. Le 4 août 2018 au Nord-Ouest c’est le sous-préfet de Menchum Valley Derek Nwanjo Lokombe, qui a été pris en otage. Ses ravisseurs étaient des hommes armés. De façon miraculeuse il a été remis en liberté deux jours plus tard. Le 12 août 2018 ce fut le tour de son homologue Oscar Agyp Bame sous-préfet de Misaje qui a été aussi enlevé. Comme le sous-préfet de Batibo il est passé de vie à trépas, des suites de ses blessures au Banso Baptist Hospital à Kumbo.
  • Liste des sous-préfets à réinstaller
Région du Nord-OuestRégion du Sud-Ouest
Département de la MenchumDépartement de la Mémé
1er adjoint préfectoral (M. Bekolo Mukete David, administrateur civil)Sous-préfet de Nkonye (M. Ekole Blessed Epimbe, administrateur civil)
Sous-préfet de Fungom (M Lienwotue Patrick, administrateur civil principal)Département du Lebialem
Sous-préfet de Furu Awa (Wouansi Patrice, secrétaire d’administration)Premier adjoint préfectoral, (M. Lakwe Emile Atehmbapang, administrateur civil)
Sous-préfet de Menchum Valley (Derek Nwanjo Lokombe, administrateur civil)Sous-préfet de Wabane (M. Chi Augustine Nwanagham, secrétaire d’administration principal)
Adjoint arrondissement de la Menchum Valley (Ntomba Roger Brice, secrétaire d’administration)Sous-préfet de Fontem (M. Ewane Juge Mbong, administrateur civil principal)
Sous-préfet de Wum, (Kouekam Guy Honoré (secrétaire d’administration principal)Département du kupe-Manenguba
Département de la MomoSous-préfet de Nguti (M Meke Eba’a Jean Michel, administrateur civil)
Sous-préfet de Ngie (M. Nyaso Mohamadou Nfor)Département du Ndian
Sous-préfet de Njikwa (M. Schu Canicus Numfor)Sous-préfet de Dikome-Balue (M Ebai Wilson Ebi, secrétaire d’administration principal)
Sous-préfet de Toko, (M. Garga Di Guir, secrétaire d’administration principal)
Liliane Ngon
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Sunday, 05 June 2022 11:01