A trois semaines du scrutin présidentiel du 7 octobre prochain, plusieurs sondages donnent le candidat sortant vainqueur.
Paul Biya sera élu pour un septième mandat comme président de la République du Cameroun. C’est ce qu’affirme depuis quelques mois les multiples sondages effectués par des cabinets spécialisés. En effet, en mai dernier, l’agence conseil «Be High Communications» indiquait qu’au terme de son sondage, 57% des camerounaise souhaitent voir rester Paul Biya au pouvoir.
Le cabinet dit avoir mené son enquête auprès des camerounais à la période comprise entre mars et avril 2018 dans les villes de Douala et Yaoundé. Sur les 3392 questionnaires distribués par «Be High Communications», il ressort que Paul Biya est le candidat pour la Présidentielle 2018 qui récolte plus de voix pour rester à la magistrature suprême.
Les personnes interrogées le font suivre par Cabral Libii investi par le parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo. 16% de camerounais pensent que l’initiateur du mouvement Onze millions d’inscrits sur les listes électorales peut bien faire l’affaire. 5% sont en faveur de Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). 5% affirment qu’ils voteraient pour Me Akere Muna du Mouvement Now et 4% pour Joshua Osih, le candidat du Social democratic front (Sdf). A côté il y a 6% de camerounais qui ne savent pas ce qu’ils feront devant les urnes.
Pour revenir au président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya, le choix porté sur sa personne se justifie par «son potentiel à garantir la paix, ses capacités à diriger, son aptitude à impulser le changement, sa sagesse, son intelligence», rapporte «Be High Communications». Pour 5,8% de camerounais interrogés à Douala et Yaoundé, Biya représente le risque minimal. Pour ce qui est de Cabral Libii et de Me Akere Muna c’est leur présence régulière dans les médias qui leur vaut cette côte de popularité. Sinon les gens se méfient encore de «leurs bonnes intentions».
Un second sondage rendu public ce dimanche 17 septembre 2018 donne une nouvelle fois Paul Biya vainqueur de la présidentielle 2018. En effet, une étude réalisée par Ennovative Solutions (Inc 9494 South West Ste 410 Houston Texas 77074 USA), un institut de sondage américain, révèle que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple cameroun (RDPC) arrivera en tête du scrutin du 07 octobre prochain avec 81% des voix, suivi de Joshua OSIH (7%), Maurice Kamto 3ème avec 5%, et Cabral Libii 4ème avec 2,5% de suffrages.
Et comme pour noyer tous les espoirs des camerounais qui rêvent de voir Paul Biya battu par ses concurrents, François Soudan, Directeur de la rédaction du magazine panafricain Jeune Afrique, pronostique une victoire de Paul Biya cette année. Premièrement, «parce qu’il n’y aura pas de candidature unique de l’opposition. Il y a des négociations entre les principaux candidats qui portent sur l’idée, d’une plateforme d’observation commune des élections mais pas sur un candidat unique». Et deuxièmement parce que «au Cameroun, le scrutin est à un tour. Donc, la réélection de Paul Biya, candidat du RDPC, semble écrite d’avance» a affirmé dans un entretien avec RFI ce dimanche 16 septembre 2018, celui qu’on présente comme le bel ami des présidents africains.
En revanche, il estime qu’il y a un fauteuil pour trois en ce qui concerne le statut du chef de l’opposition. Ce siège occupé depuis 26 ans par le SDF, est aujourd’hui à la portée de trois prétendants sérieux, selon François Soudan.
Otric N.
Réunis du 11 au 12 septembre 2018 à Douala, des observateurs électoraux en cours de formation décrient des fausses manœuvres des candidats qui, décidément, n’appliquent point le code électoral en vigueur.
La période de pré-campagne en cours pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain est teintée de nombreuses irrégularités, selon des observateurs électoraux. En formation à Douala du 11 au 12 septembre 2018, ils ont fait part pour le dénoncer des constats qui rentrent dans le cadre des missions à eux alloués durant l’élection à venir. Ils se sont retrouvés dans la cité économique sous l’impulsion du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
Absence d’équité de la présence sur les antennes audiovisuels tant publiques que privées des neuf candidats à la Présidentielle 2018, non-respect des mesures imposées par les textes concernant les affiches publicitaires, méconnaissance pour l’heure du montant des financements alloués équitablement aux candidats connus de l’élection du 7 octobre 2018… tels sont des couacs déjà décriés par ces observateurs électoraux venus des dix régions du Cameroun.
Dénonciations faites, ces observateurs électoraux ont reçu des éléments de base leur permettant d’assumer leur devoir ayant déjà d’ailleurs commencé. Inscriptions sélectives, débauchage des militants des partis politiques adverses, distribution des cartes d’électeurs par les personnes non habilitées (responsables des partis politiques, chefs de quartiers), discours haineux et tribalistes des parties prenantes au processus électoral, utilisation des moyens de l’Etat à des fins électoralistes, expulsion des représentants des formations politiques et des observateurs des bureaux de vote, qualité et quantité médiocre du matériel électoral, isoloirs non adéquats, enveloppes de vote transparentes, transport de l’urne hors du bureau de vote pour le dépouillement, octroi sélectif des procès-verbaux.
Voilà entre autres des points sur lesquels vont s’attarder ces observateurs électoraux (en majorité les femmes) pendant les périodes pré-électorale, électorale et postélectorale. C’est en cela que consiste le rôle d’observateur tel qu’enseigné par des formateurs de renom. Et avec pour finalité de prévenir des violences post électorales.
Selon le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, la question de l’observation électorale est au cœur de la démocratie. «A la veille de l’élection présidentielle, l’intelligence du Redhac a été de nous mettre au cœur de cette période électorale et de nous sensibiliser sur les droits à défendre pendant ladite période. Notamment le droit de chacun de se déplacer pendant la période électorale et le droit de s’exprimer. Il faudra défendre ces deux droits humains.
Nos amis venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont déjà mesuré que le droit de se déplacer n’est pas évident et cela pourra aller jusqu’au 7 octobre 2018. Bien sûr pas seulement dans ces deux régions du Cameroun. Et si par bonheur, on arrive à cette date ayant franchi les deux droits supra, il faudra pouvoir s’exprimer sur le droit de vote qui est également parfois menacé. Il risque davantage d’être menacé dans les régions sensibles car nul ne sait aujourd’hui quelle sécurité sera réservée aux électeurs, aux représentants dans les bureaux de vote, aux forces de sécurité.
Dans le passé, on a souvent été confronté à la liberté de vote menacée par des contraintes de vote qui peuvent être organisées longtemps avant le jour de vote. Les droits humains sont en danger à toutes les étapes du processus électoral. Mais avant, il convient de rappeler le fondement principal des droits évoqués plus haut qui est la Constitution du Cameroun. C’est elle même qui régit les élections».
Otric N.
Ils reçoivent au quotidien, des coups de fil et des sms des amba boys qui leur demandent de l’argent
“ Servir et Acheter des arachides” c’est le code employé par les sécessionnistes lorsqu’Ils appellent ou envoient des sms aux habitants des régions anglophones. Ces derniers, recrutés au sein de toutes les couches: commerçants, chauffeurs, hommes d’affaires, elites et bien d’autres comprennent dès lors qu’ ils doivent envoyer la somme requise à travers des numéros qui leurs auront été communiqués au préalable, s’ils ne veulent pas voir leurs proches enlevés ou alors, leurs maisons incendiées. Les montants exigés par les terroristes vont de 300 mille à des dizaines de millions de fca.
Selon amnesty international, les personnes relaxées témoignent sous anonymat. Elles expliquent les conditions dans lesquelles elles ont été détenues, en attendant que les familles se plient aux exigences qui leurs sont faites. Elles disent avoir été battues au moyen des fils de fer, des cordes, des pistolets. On ne compte pas le nombre de personnes ayant perdu la vie, pendant qu’elles étaient séquestrées.
Certains disent qu’ils ont reçu des décharges électriques. D’autres encore affirment avoir été ebouillantés, après de nombreuses nuits passées dehors, délestés de leurs vêtements.
Dans les services de la police judiciaire de Bamenda, ainsi que dans d’autres stations de police et de gendarmerie, les responsables reçoivent plusieurs plaintes.
Depuis le début de cette guerre que les sécessionnistes veulent imposer dans ces deux régions du Cameroun, les populations sous le choc, sont encore surprises par les agressions meurtrières et les rapts. Elles vivent dans l’effroi, pétrifiées d’horreur et déroutées par l’incompréhension. Elles ne connaissent jamais à l’avance les cibles des amba boys et elles ont peur des nouvelles tragédies. La psychose ainsi installée est devenue depuis les deux dernières années, l’alliée des terroristes qui recrutent leurs victimes aussi bien chez les francophones que les anglophones.
Les Camerounais des régions en crise ont subi, selon les phychologues en service dans les unités de police présentes sur le terrain, une rupture par rapport à la continuité du passé et de leur quotidien. Leur présent charrie des menaces funestes d’enlèvement et de massacres futures.
Il n’est pas aisé d’évoquer devant les victimes, les règles de base qui régissent l’humanité, les valeurs essentielles de l’existence, telles que la sécurité, la paix, le bien-être, la bonté, le respect de la vie, la solidarité, la morale, la justice et le sens des choses. Les transgressions permanentes ont tout remis en question.
Selon les mêmes sources, on peut toutefois noter qu’une grande frange de la population conserve malgré tout une certaine lucidité. L’émotion s’apaise malgré les kidnappings, le rançonnage, les meurtres. Ces maux, malgré les efforts des terroristes n’ont pas détruit le tissu social.
Les accompagnements multiformes, venant du gouvernement, de l’armée camerounaise, de la communauté internationale et l’attention familiale offrent aux victimes, des ressources suffisantes, redonnent du sens à leur vie; des facteurs qui, mis ensembles, régénèrent l’équilibre psychologique, individuel et communautaire.
Région du Nord-Ouest | Région du Sud-Ouest |
Département de la Menchum | Département de la Mémé |
1er adjoint préfectoral (M. Bekolo Mukete David, administrateur civil) | Sous-préfet de Nkonye (M. Ekole Blessed Epimbe, administrateur civil) |
Sous-préfet de Fungom (M Lienwotue Patrick, administrateur civil principal) | Département du Lebialem |
Sous-préfet de Furu Awa (Wouansi Patrice, secrétaire d’administration) | Premier adjoint préfectoral, (M. Lakwe Emile Atehmbapang, administrateur civil) |
Sous-préfet de Menchum Valley (Derek Nwanjo Lokombe, administrateur civil) | Sous-préfet de Wabane (M. Chi Augustine Nwanagham, secrétaire d’administration principal) |
Adjoint arrondissement de la Menchum Valley (Ntomba Roger Brice, secrétaire d’administration) | Sous-préfet de Fontem (M. Ewane Juge Mbong, administrateur civil principal) |
Sous-préfet de Wum, (Kouekam Guy Honoré (secrétaire d’administration principal) | Département du kupe-Manenguba |
Département de la Momo | Sous-préfet de Nguti (M Meke Eba’a Jean Michel, administrateur civil) |
Sous-préfet de Ngie (M. Nyaso Mohamadou Nfor) | Département du Ndian |
Sous-préfet de Njikwa (M. Schu Canicus Numfor) | Sous-préfet de Dikome-Balue (M Ebai Wilson Ebi, secrétaire d’administration principal) |
Sous-préfet de Toko, (M. Garga Di Guir, secrétaire d’administration principal) |
Les observateurs qui vont, contrairement à l’ordinaire, travailler sur une longue période, vont agir conformément aux instruments internationaux et régionaux et à d’autres instruments pertinents, ainsi qu’au cadre juridique régissant les élections au Cameroun.
Compte tenu des enjeux du scrutin du 7 octobre prochain qui va se dérouler dans un contexte d’insécurité sur le triangle national, l’Union Africaine (UA) a instruit une mission spéciale d’observation avant, pendant et après le 7 octobre 2018. Ainsi, quatre (4) équipes d’analystes et huit (8) observateurs à long terme (OLT) sont arrivées à Yaoundé, au Cameroun, le 5 septembre 2018 et resteront dans le pays jusqu’au 19 octobre 2018 afin d’évaluer de manière globale le processus électoral.
«Cette mission d’observation à long terme sera accompagnée d’une mission d’observation à court terme proche des bureaux de vote du 7 octobre, du 28 septembre 2018 au 10 octobre 2018», peut-on lire dans un communiqué de presse de l’Union africaine.
D’après le président Moussa Faki Mahamat, le mandat de la Mission spéciale découle des instruments pertinents de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et les droits de l’homme, en particulier la Charte de 2007 de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance; la Déclaration 2002 de l’OUA/UA sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique; les lignes directrices de 2002 de l’Union africaine sur les missions d’observation et de suivi des élections; et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
L’organisation panafricaine indique que l’objectif général des missions d’observation des élections de l’Union africaine est de promouvoir la démocratie et de renforcer la confiance du public dans les processus électoraux dans les États membres de l’UA. Les missions sont déployées conformément aux aspirations de l’Union africaine énoncées dans l’Agenda 2063, en particulier l’aspiration n°3, qui vise à assurer la bonne gouvernance, la démocratie et le respect des droits de l’homme, de la justice et de l’Etat de droit sur le continent.
La tenue d’élections crédibles, démocratiques et pacifiques dans les États membres est considérée comme essentielle à la réalisation des aspirations de l’Union africaine et à son objectif général d’assurer un continent intégré, pacifique et prospère. L’initiative de l’UA rentre en droite ligne avec celles prises par des associations locales, nationales qui, s’activent, pour l’heure à former leurs observateurs. D’un côté comme de l’autre, l’on relève que de plus en plus, l’observation électorale est faite avec comme objectif la transparence, la sincérité, la régularité des élections.
Le scrutin du 7 octobre prochain se tiendra dans un contexte d'importantes violences, le groupe djihadiste Boko Haram sévissant toujours dans l'Extrême-Nord du pays tandis que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont confrontées à une grave crise sociopolitique depuis fin 2016 qui s'est muée en conflit armé fin 2017. Depuis janvier 2018, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des groupes armées séparatistes.
Le dispositif sécuritaire reste la grande inconnue de cette élection. Selon le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le président de la République a instruit les gouverneurs des régions d’assurer le cadre sécuritaire de tous les candidats inscrits à l’élection présidentielle, surtout ceux qui vont se déployer dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces derniers doivent donc faire parvenir leurs chronogrammes exacts d’activités dans lesdites parties du pays, pour bénéficier d’une meilleure couverture sécuritaire.
Otric N.Cabral Libii Li Ngué, Serge Espoir Matomba et Frankline Afanwi Ndifor entendent chacun à sa manière, changer le système éducatif camerounais, afin de donner un large éventail de débouchés à la jeunesse
La loi 98/004, du 14 avril 1998, ainsi que la loi d’orientation de l’éducation au Cameroun, en son article 15, stipulent que le système éducatif est organisé en deux sous groupes: Francophone et Anglophone. Les deux comportent trois types d’enseignements: Les Enseignements de base, secondaire et supérieur.
Pour les différents candidats à la prochaine présidentielle, notamment les plus jeunes Cabral Libii Li Ngue de l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité ( Univers), Serge Espoir Matomba du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale ( Purs) et, Frankline Afanwi Ndifor du Mouvement Citoyen National Camerounais ( Mcnc), la politique gouvernementale mise sur pied dans le secteur de l’éducation, ne favorise pas l’autonomisation pour les 65% de citoyens qui constituent la population jeune sur l’échiquier national.
C’est à ce niveau que les idées des trois prétendants au fauteuil présidentiel convergent. Pour sortir de cet héritage colonial, chacun y va de ses propositions.
Cabral Libii Li Ngué
Pour Cabral Libii Li Ngué, du parti Univers, le système scolaire est de plus en plus décroissant. Dans son projet politique intitulé “ Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies”, il pense que le système éducatif doit intégrer les missions ainsi que les innovations. Deux composantes qui vont conduire le Cameroun vers le progrès et l’industrialisation. Pour ce candidat, il est important de recruter les enseignants, diversifier l’offre de l’enseignement, adapter les contenus. Il importe par ailleurs, d’etablir des passerelles entre l’université et les secteurs de la vie économique.
Le président de l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité compte insérer 22000 camerounais, dans le domaine de l’enseignement chaque année. 11 000 pour le secondaire, 10 000 pour le primaire et 1000 pour le supérieur. La contractualisation automatique, ainsi que l’affectation de ceux qui sortent de l’Eniet et de l’Enieg. Un recrutement qui nécessite un budget total de 35 milliards de fcfa.
Cabral Libii Li Ngué entend par ailleurs instaurer le bilinguisme intégral de la maternelle en terminale, avec le français et l’anglais comme langues d’enseignement et non plus seulement comme langues enseignées.
Au soir du 7 octobre prochain, s’il est élu Président de la République, les élèves des lycées d’enseignement technique, polyvalent, ruraux et semi urbains auront au programme, les séries techniques agropastorales, les arts plastiques, la peinture, la sculpture, l’architecture…
Les bourses d’études d’une valeur de 125 000 par mois seront octroyés à tous les étudiants de master en génie industriel, agronomique ou en thèse. Les frais universitaires seront diminués de moitié pour tous les étudiants des établissements publics au Cameroun.
Serge Espoir Matomba
Pour le candidat du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, il est urgent de remettre au goût du jour, la formation de l’éducation civique et morale. Serge Espoir Matomba entend définir une loi d’orientation unique de l’éducation.
Elle va décliner, selon lui l’organisation et le fonctionnement du système éducatif camerounais. Quant aux différents sous système, il est question de les uniformiser. Celui qui se présente sous les couleurs du Purs déplore le manque d’infrastructures scolaires de qualité, mais beaucoup plus l’existence de ces formations qui garantissent, plus de 50 ans après, la dépendance des Camerounais pour la quête des matricules au sein de l’administration publique.
Frankline Afanwi Ndifor
Le porte flambeau du Mouvement Citoyen National Camerounais estime que le secteur de l’éducation comporte de nombreuses failles. Élu Président de la République, Frankline Afanwi Ndifor compte en faire un modèle par la professionnalisation, à travers le numérique. Il ambitionne de mettre sur pied, un système éducatif qui va permettre aux jeunes camerounais d’accéder à l’emploi, aussi bien dans le secteur public que privé. Il veut promouvoir une politique fiscale qui sera en phase avec la vulgarisation de l’auto emploi.
Nicole Ricci Minyem