Ils ont signé mercredi une déclaration sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Dans cette déclaration signée à la fois par le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, le président du Conseil des églises protestantes du Cameroun, le président du Conseil supérieur islamique du Cameroun, la population, le gouvernement, les camerounais de la diaspora et les sécessionnistes sont interpelés pour chacun prendre des mesures pour un retour au calme.
Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
Au Gouvernement du Cameroun,
Aux Partis politiques,
Aux Camerounais de la Diaspora,
Aux « Amba boys », individus et groupes armés,
A tous les Camerounais.
Nous, Leaders du Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun
Nous dénonçons:
Les menaces, le chantage, les enlèvements et les extorsions orchestrés par les « Amba boys », les groupes et les individus armés ;
La manipulation des jeunes par des personnes et des groupes à l’intérieur du Cameroun et dans la diaspora ;
L’usage et la diffusion par la diaspora des ‘’discours de haine’’ qui promeuvent la violence au sein de la population ;
Le sacrifice des vies d’innocents camerounais à l’autel des ambitions politiques et autres agendas cachés ;
La lenteur et les méthodes inadéquates avec lesquelles le Gouvernement agit pour résoudre le problème.
Par conséquent, nous faisons la déclaration suivante :
Nous appelons le Gouvernement à redéfinir et à contrôler les missions des forces armées dans les deux Régions ;
Nous appelons le Gouvernement à punir, selon la loi, toutes les personnes – militaires ou civiles – qui commettent des attaques, des violences, des incendies, des destructions des biens et des exécutions extrajudiciaires ;
Nous appelons le Gouvernement à initier et à annoncer urgemment un plan national de résolution de cette crise en tenant en compte ses causes profondes et réelles, en vue d’une paix véritable.
Nous appelons les partis politiques à avoir pour priorité, dans leurs programmes, la résolution de la crise socio-politique actuelle et le retour à la normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Nous appelons la diaspora à cesser des ‘’discours de haine’’ qui exaltent la violence, la suspicion et la peur au sein de la population camerounaise ;
Nous demandons à ceux qui financent les activités des groupes armés de cesser cette sale besogne, qui vise la destruction du Cameroun et de la cohésion sociale ;
Nous appelons les Camerounais de la diaspora à participer au processus politique de leur pays par des moyens démocratiques et non-violents.
Nous appelons la diaspora à respecter le caractère sacré de la vie humaine et le droit à l’éducation des enfants. Que cessent la banalisation de la dignité humaine et la prise en otage des écoles.
Nous appelons les « Amba boys », les groupes et individus armés à respecter la vie humaine, que ce soit leur propre vie ou celle d’autres personnes ;
Nous les appelons à se détourner de tout groupe armé et de tout individu qui encouragent la destruction de la vie, du bien-être, et du bien commun des communautés ;
Nous leur demandons d’arrêter toutes formes de violences, de rançons et d’extorsions commises contre la population ;
L’éducation étant un droit universel, qu’ils permettent aux élèves et étudiants, leurs frères et sœurs, de reprendre le chemin de l’école.
Nous invitons tous les Camerounais à prendre conscience que cette crise nous concerne tous et à s’engager dans la recherche d’une solution juste et durable ;
Nous appelons la population camerounaise à avoir un usage rationnel, critique, responsable et prudent des réseaux sociaux par lesquels les partisans du chaos exacerbent la violence, et d’opérer une analyse objective des idéologies et situations auxquelles elle fait face avant d’agir ;
Nous appelons la population à exercer le droit à l’autodétermination en ne permettant pas aux groupes et aux individus qui agissent dans l’ombre, de manipuler et de détruire nos communautés ;
Nous appelons tous les catholiques, protestants, musulmans et tout autre croyant à s’abstenir de toute communication et de tout acte qui favorisent la division, la discrimination, la violence et la destruction de la vie humaine et des biens.
Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
NOTRE ENGAGEMENT :
Nous, Leaders religieux, nous engageons à dénoncer et à lutter ensemble contre toutes les formes de violences, d’injustices et de désacralisation de la vie humaine et des droits de l’homme jusqu’à ce que la paix et la justice reviennent dans toute l’étendue du territoire camerounais. Que la réconciliation et la paix soient des valeurs pour tous, car l’avenir de notre pays en dépend !
Que le Dieu d’amour et de miséricorde bénisse le Cameroun !
Fait à Yaoundé, le 19 Septembre 2018
Otric N.
Le candidat du “Peuple Uni pour la Rénovation Sociale “ pense y trouver la clé qui va redonner un nouveau souffle à une société très mal en point.
A quelques jours du lancement de la campagne en vue du scrutin du 7 octobre prochain, Serge Espoir Matomba, qui représente les couleurs du Purs, a réuni ce 19 septembre à Yaoundé, les Hommes des médias, afin de dérouler son programme pour les deux prochaines semaines. Il entend, à travers ce périple, décliner devant les camerounais, son projet de société qui porte sur cinq principaux axes:
Une éducation d’excellence, qui intègre une société inclusive, un nouveau profil des camerounais ainsi que l’égalité des chances.
Un cadre de santé préventif et curatif, à travers la prévention des problèmes de santé, une réforme des structures de soin, la protection de la vie. Il promet pendant les trois prochaines années d’accorder une assurance maladie à tous les camerounais, nonobstant les classes sociales.
Une sécurité protective dont alimentaire, énergétique et territoriale.
Une économie souveraine et un cadre d’emploi pour tous. Ce qui implique une production compétitive, la création de 5 millions d’emplois en cinq ans, en mettant sur pied, une politique incitative dans les secteurs privés notamment l’agriculture, les industries agroalimentaires, la transformation … Une monnaie forte.
Le combat des inégalités de sexe, de classe en favorisant le vivre ensemble.
Lors des echanges avec les Hommes des médias, le candidat du purs et ses plus proches collaborateurs, qu’il avait déjà pris le soin de présenter, en plus de ceux qui travaillent dans les autres parties du Cameroun, sont revenus sur certains points. Par exemple la limitation du mandat présidentiel à un et unique septennat. La mise en place d’une close qui va obliger ceux qui viendront après lui à suivre ses pas, le respect de l’article 66 concernant la déclaration des biens; une pleine séparation des pouvoirs afin que les camerounais se sentent à l’aise àvec la justice.
Le financement public, alloué pour les activités de campagne électorale est disponible depuis ce mercredi. Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale a rendu public les modalités qu’Il convient à chaque parti de respecter, avant d’entrer en possession des fonds: Le virement bancaire, le chèque banque ou la prise directe.
L’union nationale pour l’intégration vers la solidarité ( Univers), le rassemblement démocratique du peuple camerounais ( Rdpc), le social democratic front ( Sdf) ont pris ce qui était prévu, 15 millions de fcfa chacun.
Selon le patron du Minat, les autres partis politiques ont pour certains envoyés trois émissaires, afin de rentrer en possession de leur dû. Ils ont été prié d’aller se concerter.
En répondant à une question de journaliste, le candidat du peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a affirmé avoir refusé la contribution de l’État. Au travail depuis cinq ans, son état major et lui, disposent d’une somme de huit milliards de fcfa. Une assurance financière qui va leur permettre de battre campagne sur toute l’étendue du triangle national. Un périple qu’ils engagent par la ville de Banga le 22 septembre prochain.
Pour le contrôle de leur vote, près de 52 mille personnes ont été formées depuis des années et sont prêtes à assurer une victoire totale à leur candidat.
Serge Espoir Matomba, dont le leitmotiv est: L’Espoir d’un Cameroun qui gagne entend remporter haut la main, le scrutin du 7 octobre prochain.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de l’administration territoriale a publié lee mardi 18 septembre 2018, un communiqué pour informer les neuf candidats «qu’une dotation a été mise à disposition au titre du financement public de la campagne électorale».
Le ministre Paul Atanga Nji «invite par conséquent lesdits candidats ou leur représentant dûment mandaté à bien vouloir se présenter à la direction des affaires politiques porte 317 demain mercredi 19 septembre 2018 à 12h, pour décharger les montants y afférents». Et précise sans annoncer de montant que «la première tranche dudit financement, sera servi aux candidats sur une base égalitaire. La seconde tranche sera repartie après la proclamation des résultats selon les dispositions légales».
Ce que prévoit la loi
Le Code électoral en son article 284, souligne que l’État participe au financement des campagnes électorales et référendaires. Il s’agit de la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou des candidats. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus. En effet, la loi de finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire, explique aussi la participation de l’État aux dépenses.
En son chapitre 3 article 286, il est mentionné que «la deuxième tranche est, après la proclamation des résultats, servie prépositionnellement aux résultats obtenus, aux candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés». Le même article fait savoir que tout candidat qui se désiste avant le scrutin, ou qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.
Des budget faramineux
En attendant la publication par les différents candidats du coût de leur campagne, rappelons la campagne présidentielle coûte très chère. Où trouver l’argent pour confectionner les gadgets de campagne dont raffolent les populations, payer, transporter et nourrir les scrutateurs qui veilleront sur la régularité des votes et la sincérité des résultats ? Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, détient sans doute le plus gros budget de cette campagne. Les montants sont tenus secrets par le trésorier Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Mais la presse camerounaise présume qu’ils se chiffrent en milliards, au regard de la puissance financière des membres du comité central du parti.
En 2011, la RDPC aurait dépensé près de 3 milliards pour sa campagne (Communication, affichage, gadgets, etc.). Quant au Social democratic front (SDF) de John Fru Ndi, l’autre poids lourd de la présidentielle, il avait tablé sur un budget de 2 milliards de FCFA. Mais le parti du chairman a dû revoir ses prévisions de dépenses à la baisse. Selon son vice-président de l’époque, Josuah Osih, il a été ramené à 600 millions. La raison étant qu’«aucune grande entreprise ne se risque à financer notre campagne, ils ont trop peur d’avoir des problèmes avec les impôts en représailles», avait-il dit.
Par ordre d’importance, le troisième budget était celui du Cameroon’s People Party (CPP) de Kah Walla, qui avait investi 300 millions dans la campagne. Outre ses fonds propres, la femme d’affaires a bénéficié du soutien de fortune de la diaspora camerounaise installée aux États-Unis, notamment, où elle a effectué dernier une tournée d’appel de fonds.
Parmi les 23 candidats retenus, certains ont dû attendre l’encaissement du chèque de 30 millions de FCFA de fonds de campagne promis par l’État pour se déployer sur le terrain. Mais le trésor public n’a déboursé l’argent qu’après le début de la campagne. Pis, il n’a payé que la moitié de la somme prévue par la loi. Le solde ne sera disponible qu’après le scrutin.
Selon l’expert financier Pierre Alaka Alaka, une élection présidentielle coûte très cher au contribuable. «Je n’ai pas les données exactes me permettant de faire des simulations. Toutefois , si on se fie à l’observation, depuis l’inscription dans les listes électorales jusqu’aux résultats par le conseil constitutionnel, en passant par les différents coûts liés à l’organisation matérielle des élections et le remboursement des cautions et autres frais des candidats ayant obtenu 10% des suffrages, il faut aller chercher dans les 6 milliards de FCFA au moins. 6 milliards de FCFA suffisent pour créer 10 grosses industries qui peuvent employer 30.000 jeunes effets induits compris».
Otric N.
Instituée en 1981 par l’assemblée générale des nations unies, la journée mondiale de la paix se célèbre tout les 21 septembre de chaque année avec pour objectif majeur,le renforcement des idéaux de la paix.
Pour cette 37ème,l’événement est placé sous le thème : ” Le droit à la paix 70 ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme “.
C’est donc une occasion de plus pour le monde entier en général et le Cameroun en particulier non seulement de faire un état des lieux relatif à la paix qui est considérablement menacé au Cameroun vue la crise socio-politique qui perdure depuis plusieurs années déjà dans les régions anglophones du pays, des dérives verbales observée dans les forums à travers les réseaux sociaux mais d’avantage de faire appel à l’intelligence des candidats pour la présidentielle d’octobre prochain dont la campagne officielle début demain pour un discours beaucoup plus mesuré.
Du sang neuf pour les structures sanitaires camerounaises. Les deux hôpitaux de référence de Douala et de Yaoundé, les hôpitaux gynéco-obstétriques et pédiatriques des mêmes villes, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh), le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih-Sida (Circb), le Centre Pasteur du Cameroun (CPC), le Centre national d’approvisionnement en médicament et consommables médicaux essentiels (Cename), le Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé (Chu) viennent d’être réorganisés.
Une dizaine de décrets du président de la République touchant tant à la forme qu’aux organes de gestion de ces structures ont été signés hier. S’agissant des structures de recherche que sont notamment le Chracerh et le Circb, elles enregistrent des changements notables, notamment dans leur statut parce qu’elles passent d’établissements publics administratifs de type particulier pour devenir des établissements publics à caractère hospitalier. Ce qui entraîne des modifications dans leurs organes de gestion. Jusque-là constitués de quatre structures, à savoir le comité de gestion, l’administrateur, le comité scientifique et le comité d’éthique pour le Chracerh et le comité de gestion, la direction, le comité scientifique et celui d’éthique pour le Circb, ils sont désormais dotés d’organes classiques : un conseil d’administration et une direction générale.
S’agissant du Centre Pasteur du Cameroun, il devient un établissement public à caractère hospitalier. Quant aux hôpitaux généraux de Douala et de Yaoundé, leur réorganisation intervient dans le cadre de la remise à niveau du plateau technique de ces structures hospitalières de référence. Une opération qui rentre dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) décidé par le président de la République. Ceci au même titre que le Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé.
La Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename) quant à elle devient un établissement public à caractère technique qui continuera d’assurer la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale en matière d’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux essentiels.
par Camer.be