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Ils ont signé mercredi une déclaration sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Dans cette déclaration signée à la fois par le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, le président du Conseil des églises protestantes du Cameroun, le président du Conseil supérieur islamique du Cameroun, la population, le gouvernement, les camerounais de la diaspora et les sécessionnistes sont interpelés pour chacun prendre des mesures pour un retour au calme.

Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

Au Gouvernement du Cameroun,

Aux Partis politiques,

Aux Camerounais de la Diaspora,

Aux « Amba boys », individus et groupes armés,

A tous les Camerounais.

Nous, Leaders du Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun

Nous dénonçons:

Les menaces, le chantage, les enlèvements et les extorsions orchestrés par les « Amba boys », les groupes et les individus armés ;

La manipulation des jeunes par des personnes et des groupes à l’intérieur du Cameroun et dans la diaspora ;

L’usage et la diffusion par la diaspora des ‘’discours de haine’’ qui promeuvent la violence au sein de la population ;

Le sacrifice des vies d’innocents camerounais à l’autel des ambitions politiques et autres agendas cachés ;

La lenteur et les méthodes inadéquates avec lesquelles le Gouvernement agit pour résoudre le problème.

Par conséquent, nous faisons la déclaration suivante :

  1. AU GOUVERNEMENT :

Nous appelons le Gouvernement à redéfinir et à contrôler les missions des forces armées dans les deux Régions ;

Nous appelons le Gouvernement à punir, selon la loi, toutes les personnes – militaires ou civiles – qui commettent des attaques, des violences, des incendies, des destructions des biens et des exécutions extrajudiciaires ;

Nous appelons le Gouvernement à initier et à annoncer urgemment un plan national de résolution de cette crise en tenant en compte ses causes profondes et réelles, en vue d’une paix véritable.

  1. AUX PARTIS POLITIQUES :

Nous appelons les partis politiques à avoir pour priorité, dans leurs programmes, la résolution de la crise socio-politique actuelle et le retour à la normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

  1. AUX CAMEROUNAIS DE LA DIASPORA :

Nous appelons la diaspora à cesser des ‘’discours de haine’’ qui exaltent la violence, la suspicion et la peur au sein de la population camerounaise ;

Nous demandons à ceux qui financent les activités des groupes armés de cesser cette sale besogne, qui vise la destruction du Cameroun et de la cohésion sociale ;

Nous appelons les Camerounais de la diaspora à participer au processus politique de leur pays par des moyens démocratiques et non-violents.

Nous appelons la diaspora à respecter le caractère sacré de la vie humaine et le droit à l’éducation des enfants. Que cessent la banalisation de la dignité humaine et la prise en otage des écoles.

  1. AUX « AMBA BOYS » :

Nous appelons les « Amba boys », les groupes et individus armés à respecter la vie humaine, que ce soit leur propre vie ou celle d’autres personnes ;

Nous les appelons à se détourner de tout groupe armé et de tout individu qui encouragent la destruction de la vie, du bien-être, et du bien commun des communautés ;

Nous leur demandons d’arrêter toutes formes de violences, de rançons et d’extorsions commises contre la population ;

L’éducation étant un droit universel, qu’ils permettent aux élèves et étudiants, leurs frères et sœurs, de reprendre le chemin de l’école.

  1. A LA POPULATION DU CAMEROUN :

Nous invitons tous les Camerounais à prendre conscience que cette crise nous concerne tous et à s’engager dans la recherche d’une solution juste et durable ;

Nous appelons la population camerounaise à avoir un usage rationnel, critique, responsable et prudent des réseaux sociaux par lesquels les partisans du chaos exacerbent la violence, et d’opérer une analyse objective des idéologies et situations auxquelles elle fait face avant d’agir ;

Nous appelons la population à exercer le droit à l’autodétermination en ne permettant pas aux groupes et aux individus qui agissent dans l’ombre, de manipuler et de détruire nos communautés ;

Nous appelons tous les catholiques, protestants, musulmans et tout autre croyant à s’abstenir de toute communication et de tout acte qui favorisent la division, la discrimination, la violence et la destruction de la vie humaine et des biens.

Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

NOTRE ENGAGEMENT :

Nous, Leaders religieux, nous engageons à dénoncer et à lutter ensemble contre toutes les formes de violences, d’injustices et de désacralisation de la vie humaine et des droits de l’homme jusqu’à ce que la paix et la justice reviennent dans toute l’étendue du territoire camerounais. Que la réconciliation et la paix soient des valeurs pour tous, car l’avenir de notre pays en dépend !

Que le Dieu d’amour et de miséricorde bénisse le Cameroun !

Fait à Yaoundé, le 19 Septembre 2018

Otric N.

Le 18 septembre 2018 Philemon Yang le Premier ministre a reçu dans ses services à Yaoundé, une délégation chinoise conduite par l’Ambassadeur Wang Yingwu.L’échange entre le chef du Gouvernement et la délégation chinoise a essentiellement porté sur les travaux de construction de l’immeuble-siège de l’Assemblée nationale (AN). Il est important de préciser que ladite délégation était composée d’experts de ce pays ami et partenaire de longue date du Cameroun. Il ressort donc premièrement de cette audience avec le Premier ministre (PM), que les chinois sont disposés à débuter avec les travaux. Etant donné que les deux parties sont en phase sur la forme à donner à l’ouvrage. «Nous sommes déjà tombés d’accord sur l’architecture. Il y a des détails à régler. Nous espérons que nous pourrons travailler pour signer l’accord de ce projet avant la fin de ce mois ou au début du mois d’octobre», a déclaré Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun. A titre de rappel en date du 22 septembre 2017 la Chine a procédé avec le Cameroun à la signature de l’accord de coopération économique et technique, relatif au financement de ce projet de construction du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale. Le coût de l’ouvrage est de 8,3 millions de FCFA. Et c’est un don sans contrepartie de la République chinoise. Pour ce qui est de sa structure, l’ouvrage va occuper une superficie de 37 500 m2. Il aura un bâtiment principal, des bureaux, un hémicycle, une salle des fêtes, un bâtiment des pompiers, un local technique et des guérites. En signant l’accord de financement la Chine a ressuscité un projet vieux de 12 années. Car c’est en août 2005 qu’un avis à manifestation d’intérêt en direction des entreprises a été lancé pour la première fois, en vue de la réalisation des travaux de construction de cet édifice. Selon les prévisions initiales du projet, le nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale devait avoir outre ce qui est suscité un bâtiment d’au moins 13 étages qui devait abriter notamment un hémicycle et un bureau pour chacun des 180 députés que compte la chambre basse du parlement camerounais.Toutefois on ne saurait parler du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale sans toutefois faire référence à l’ancien. Il a été construit à Ngoa-ekelle, à Yaoundé il y a une cinquantaine d’années. Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017, un incendie s’y est déclaré en causant d’importants dégâts. Des indiscrétions avaient indiqué que la cause dudit incendie était la non-maintenance régulière et rigoureuse de l’édifice. Le Social democratic front (SDF) qui s’était présenté comme étant le parti politique qui avait payé le plus lourd tribut de cet incident. «La vie du SDF au parlement est complètement détruite. Nous y sommes depuis 22 ans et tous nos documents, même le contenu des disques durs des ordinateurs a disparu. Tout ce qui concerne le SDF à l’Assemblée nationale a été brûlé. Ainsi nous sommes dans l’impossibilité et avons des difficultés de dire quelque chose à propos du siège du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée nationale», a déclaré l’Honorable du SDF Joseph Banadzem. Cependant même avant l’incendie, il avait déjà été souligné que le bâtiment abritant l’Assemblée nationale répondait plus à l’évolution de l’institution, d’autant qu’entre temps, on est passé de 120 députés à 180 députés. A cela les autorités camerounaises ont ajouté les soucis de modernisation, d’agrandissement de l’édifice.Liliane N.

Le candidat du “Peuple Uni pour la Rénovation Sociale “ pense y trouver la clé qui va redonner un nouveau souffle à une société très mal en point.

A quelques jours du lancement de la campagne en vue du scrutin du 7 octobre prochain, Serge Espoir Matomba, qui représente les couleurs du Purs, a réuni ce 19 septembre à Yaoundé, les Hommes des médias, afin de dérouler son programme pour les deux prochaines semaines. Il entend, à travers ce périple, décliner devant les camerounais, son projet de société qui porte sur cinq principaux axes:

  • Une éducation d’excellence, qui intègre une société inclusive, un nouveau profil des camerounais ainsi que l’égalité des chances.

  • Un cadre de santé préventif et curatif, à travers la prévention des problèmes de santé, une réforme des structures de soin, la protection de la vie. Il promet pendant les trois prochaines années d’accorder une assurance maladie à tous les camerounais, nonobstant les classes sociales.

  • Une sécurité protective dont alimentaire, énergétique et territoriale.

  • Une économie souveraine et un cadre d’emploi pour tous. Ce qui implique une production compétitive, la création de 5 millions d’emplois en cinq ans, en mettant sur pied, une politique incitative dans les secteurs privés notamment l’agriculture, les industries agroalimentaires, la transformation … Une monnaie forte.

  • Le combat des inégalités de sexe, de classe en favorisant le vivre ensemble.

Lors des echanges avec les Hommes des médias, le candidat du purs et ses plus proches collaborateurs, qu’il avait déjà pris le soin de présenter, en plus de ceux qui travaillent dans les autres parties du Cameroun, sont revenus sur certains points. Par exemple la limitation du mandat présidentiel à un et unique septennat. La mise en place d’une close qui va obliger ceux qui viendront après lui à suivre ses pas, le respect de l’article 66 concernant la déclaration des biens; une pleine séparation des pouvoirs afin que les camerounais se sentent à l’aise àvec la justice.

Le financement public, alloué pour les activités de campagne électorale est disponible depuis ce mercredi. Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale a rendu public les modalités qu’Il convient à chaque parti de respecter, avant d’entrer en possession des fonds: Le virement bancaire, le chèque banque ou la prise directe.

L’union nationale pour l’intégration vers la solidarité ( Univers), le rassemblement démocratique du peuple camerounais ( Rdpc), le social democratic front ( Sdf) ont pris ce qui était prévu, 15 millions de fcfa chacun.

Selon le patron du Minat, les autres partis politiques ont pour certains envoyés trois émissaires, afin de rentrer en possession de leur dû. Ils ont été prié d’aller se concerter.

En répondant à une question de journaliste, le candidat du peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a affirmé avoir refusé la contribution de l’État. Au travail depuis cinq ans, son état major et lui, disposent d’une somme de huit milliards de fcfa. Une assurance financière qui va leur permettre de battre campagne sur toute l’étendue du triangle national. Un périple qu’ils engagent par la ville de Banga le 22 septembre prochain.

Pour le contrôle de leur vote, près de 52 mille personnes ont été formées depuis des années et sont prêtes à assurer une victoire totale à leur candidat.

Serge Espoir Matomba, dont le leitmotiv est: L’Espoir d’un Cameroun qui gagne entend remporter haut la main, le scrutin du 7 octobre prochain.

Nicole Ricci Minyem

Les arrondissements de Bamenda 2e et 3e dans la région du Nord-Ouest sont devenus déserts.Bamenda 2e et 3e ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Les activités commerciales là-bas sont à l’arrêt. La vie devient de plus en plus morose. Tout est au ralenti. Ces derniers jours le nombre de déplacés s’est accru. Les habitants ont entrepris d’abandonner leurs habitations soit pour trouver refuge dans le quartier administratif, soit pour aller s’installer dans une autre région du Cameroun en paix. Les agences de voyage prises d’assaut ne parviennent plus à satisfaire la demande. Tout le contraire de Bamenda 1er où les activités commerciales semblent se dérouler encore normalement. «Nous avons constaté une hausse dans la collecte des impôts», a déclaré Mme le Maire Caroline Bi Bongwa. Il n’y a qu’à partir de 18 heures que tout devient calme à Bamenda 1er. Etant donné que c’est l’heure à laquelle le couvre-feu décrété par Adolphe Lele Lafrique gouverneur du Nord-Ouest débute. La conséquence de la situation existante dans les arrondissements de Bamenda 2e et 3e est que le logement est difficile à trouver dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. «Il faut passer des mois et se faire aider par des gens pour avoir un endroit où on peut loger», rapporte un fonctionnaire qui par crainte préfère garder l’anonymat. Ce dernier fait partie des personnes qui ont fui la localité de Chobu. «C’est la 9e année que je passe à Bamenda et le loyer a toujours abordable. Mais depuis quelques mois, pour un studio, il faut débourser au moins 35 000 FCFA au grand bonheur des bailleurs», ajoute-t-il. En fait il se passe que les populations de Bamenda en général et des deux arrondissements suscités, craignent une escalade de violences sans précédent dans les prochains jours. Cette crainte naît des menaces que les sécessionnistes ont pris soin de répandre dans toute la contrée. Ils annoncent des «mouvements de libération» entre le 20 septembre et le 12 octobre 2018. Adolphe Lele Lafrique sans toutefois préciser comment le gouvernement va procéder pour contrecarrer les plans de l’ennemi, a indiqué que les menaces des sécessionnistes ne vont pas prospérer. Le patron de la région du Nord-Ouest a invité les populations à ne pas céder à la panique, à vaquer à leurs occupations et à rester calmes. Cependant tout le monde n’entend pas suivre ces recommandations de l’autorité administrative. Au vu des violences enregistrées ces derniers jours dans la région. Des combats intensifs enregistrés entre les sécessionnistes et l’armée, l’une de nos sources révèle que près de 60 assaillants ont été laissés sur le carreau côté extrémiste. Du côté de l’armée les pertes sont minimes. Loin d’être découragés les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie ont saisi les réseaux sociaux pour véhiculer des messages de menaces aux populations et à l’administration. Ils ont sommé les habitants du Nord-Ouest, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité de quitter la région. Notre source rapporte que ces derniers ont même rebaptisé ladite région «Amba Land».Liliane N.

Le ministre de l’administration territoriale a publié lee mardi 18 septembre 2018, un communiqué pour informer les neuf candidats «qu’une dotation a été mise à disposition au titre du financement public de la campagne électorale».

Le ministre Paul Atanga Nji «invite par conséquent lesdits candidats ou leur représentant dûment mandaté à bien vouloir se présenter à la direction des affaires politiques porte 317 demain mercredi 19 septembre 2018 à 12h, pour décharger les montants y afférents». Et précise sans annoncer de montant que «la première tranche dudit financement, sera servi aux candidats sur une base égalitaire. La seconde tranche sera repartie après la proclamation des résultats selon les dispositions légales».

Ce que prévoit la loi

Le Code électoral en son article 284, souligne que l’État participe au financement des campagnes électorales et référendaires. Il s’agit de la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou des candidats. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus. En effet, la loi de finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire, explique aussi la participation de l’État aux dépenses.

En son chapitre 3 article 286, il est mentionné que «la deuxième tranche est, après la proclamation des résultats, servie prépositionnellement aux résultats obtenus, aux candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés». Le même article fait savoir que tout candidat qui se désiste avant le scrutin, ou qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.

Des budget faramineux 

En attendant la publication par les différents candidats du coût de leur campagne, rappelons la campagne présidentielle coûte très chère. Où trouver l’argent pour confectionner les gadgets de campagne dont raffolent les populations, payer, transporter et nourrir les scrutateurs qui veilleront sur la régularité des votes et la sincérité des résultats ? Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, détient sans doute le plus gros budget de cette campagne. Les montants sont tenus secrets par le trésorier Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Mais la presse camerounaise présume qu’ils se chiffrent en milliards, au regard de la puissance financière des membres du comité central du parti.

En 2011, la RDPC aurait dépensé près de 3 milliards pour sa campagne (Communication, affichage, gadgets, etc.). Quant au Social democratic front (SDF) de John Fru Ndi, l’autre poids lourd de la présidentielle, il avait tablé sur un budget de 2 milliards de FCFA. Mais le parti du chairman a dû revoir ses prévisions de dépenses à la baisse. Selon son vice-président de l’époque, Josuah Osih, il a été ramené à 600 millions. La raison étant qu’«aucune grande entreprise ne se risque à financer notre campagne, ils ont trop peur d’avoir des problèmes avec les impôts en représailles», avait-il dit.

Par ordre d’importance, le troisième budget était celui du Cameroon’s People Party (CPP) de Kah Walla, qui avait investi 300 millions dans la campagne. Outre ses fonds propres, la femme d’affaires a bénéficié du soutien de fortune de la diaspora camerounaise installée aux États-Unis, notamment, où elle a effectué dernier une tournée d’appel de fonds.

Parmi les 23 candidats retenus, certains ont dû attendre l’encaissement du chèque de 30 millions de FCFA de fonds de campagne promis par l’État pour se déployer sur le terrain. Mais le trésor public n’a déboursé l’argent qu’après le début de la campagne. Pis, il n’a payé que la moitié de la somme prévue par la loi. Le solde ne sera disponible qu’après le scrutin.

Selon l’expert financier Pierre Alaka Alaka, une élection présidentielle coûte très cher au contribuable. «Je n’ai pas les données exactes me permettant de faire des simulations. Toutefois , si on se fie à l’observation, depuis l’inscription dans les listes électorales jusqu’aux résultats par le conseil constitutionnel, en passant par les différents coûts liés à l’organisation matérielle des élections et le remboursement des cautions et autres frais des candidats ayant obtenu 10% des suffrages, il faut aller chercher dans les 6 milliards de FCFA au moins. 6 milliards de FCFA suffisent pour créer 10 grosses industries qui peuvent employer 30.000 jeunes effets induits compris».

Otric N.

La 52 ème édition de la journée internationale de l’alphabétisation, célèbrée ce 18 septembre, a permis de réfléchir sur les voies et moyens à mettre sur pied afin de sortir le Cameroun des différentes crises qu’il traverse.Pendant longtemps, on avait rarement considéré l’alphabétisation comme un outil important, et même primordial de la croissance, du développement saint chez de jeunes enfants. Le taux actuel des problèmes de lecture, chez les enfants scolarisés ou non a atteint des proportions inquiétantes. La crise socio politique, économique et sécuritaire, que traverse le Cameroun depuis un peu plus de deux ans aujourd’hui s’apparente à la crise de l’ignorance, donc de l’analphabetisme. Certains observateurs pensent que la recrudescence des actes barbares, meurtriers et défiant toute logique, a ainsi trouvé un début d’explication. Les échanges avec quelques experts, membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture qui ont préféré garder l’anonymat, donnent à penser que ce sont des personnes analphabètes, vivant dans la pauvreté, qui ont constitué des terreaux fertiles de terrorisme et de violence extrême, instrumentalisés par des forces obscures. Des jeunes, dont l’éducation a parfois été insuffisante dans l’enfance, et qui n’ont pas bénéficié des campagnes d’alphabétisation de masse, ont ainsi perdu le sens des valeurs morales, républicaines. Les programmes et le matériel d’alphabétisation étaient ils adéquats? adaptés à la langue des apprenants? Très tard pour le comprendre. Aujourd’hui, ils ont choisi de priver les enfants des services sociaux de base, donc de l’éducation. Ces jeunes, qui voient leur avenir hypothéqué, viennent gonfler les rangs de ces six millions d’analphabètes que l’on retrouve à travers le monde. Alphabétisation et Développement des Compétences C’est le thème de célébration choisi cette année. L’alphabétisation, va de pair avec le développement. Instituée en novembre 1965, cette journée permet à chaque gouvernement, de passer au crible fin, les réalisations qui ont été faites dans le domaine de l’alphabétisation. Elle est l’occasion idoine de faire le point sur les défis qui restent à relever, parce qu’il est impossible d’assurer un développement quelconque, sans alphabétisation. Les chiffres avancés par l’UNESCO sont effrayants. 250 millions d’individus dans le monde au moins, ne peuvent acquérir les compétences de base; qu’ils aient, ou non été scolarisés. Au Cameroun, un jeune sur quatre est incapable de lire, d’écrire, de compter. Or, à travers l’alphabétisation, les populations peuvent changer de vie, car, elles sont parties prenantes de l’essor à impulser dans leurs communautés respectives. Ce sont des adultes à même de relever les défis du développement durable, de la paix, de la démocratie, laissant ainsi à leurs enfants, une société solide, sûre et solidaire. Ce sont des adultes conscients de leurs droits, à l’abrite de la misère, tant physique qu’intellectuelle, dotés de compétences concrètes, qui leur permettent également d’occuper des emplois décents. Au Cameroun, comme partout ailleurs, le politique travaille, aux côtés des partenaires internationaux et autres acteurs de la société civile, à implémenter le développement. Cela intègre: L’Accès au Savoir et au Savoir Faire La Santé et la Qualité de vie La Participation et l’Engagement L’Équité et la Solidarité Sociale Le Partenariat et la Coopération inter gouvernementale L’Efficacité Économique La Subsidiarité La Protection de l’Environnement. La Réduction de la mortalité infantile…Nicole Ricci Minyem

Instituée en 1981 par l’assemblée générale des nations unies, la journée mondiale de la paix se célèbre tout les 21 septembre de chaque année avec pour objectif majeur,le renforcement des idéaux de la paix.

Pour cette 37ème,l’événement est placé sous le thème : ” Le droit à la paix 70 ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme “.

C’est donc une occasion de plus pour le monde entier en général et le Cameroun en particulier non seulement de faire un état des lieux relatif à la paix qui est considérablement menacé au Cameroun vue la crise socio-politique qui perdure depuis plusieurs années déjà dans les régions anglophones du pays, des dérives verbales observée dans les forums à travers les réseaux sociaux mais d’avantage de faire appel à l’intelligence des candidats pour la présidentielle d’octobre prochain dont la campagne officielle début demain pour un discours beaucoup plus mesuré.

C’est la conséquence directe de la dernière contreperformance face aux Comores. Le 8 septembre dernier, les Lions Indomptables ont été contraints au match nul (1-1) face aux Cœlacanthes des Comores modestes 149è au classement FIFA. Du coup, le pays des quintuples champions d’Afrique recule de trois rangs. Désormais 50è mondial et 6 meilleure nation d’Afrique. Le Cameroun peut améliorer sa position dans les prochains jours à l’occasion de la prochaine rencontre face au Malawi les 12 et 16 octobre, respectivement à Yaoundé et Blantyre dans le cadre des 3 et 4 journées des éliminatoires de la CAN 2019. En attendant, la hiérarchie du continent reste composée de la Tunisie (23è), le Sénégal (25è), le Congo (40è), le Maroc (45è) et le Nigeria (48è).
Les habitants de la région de l’Ouest Cameroun peuvent à nouveau sourire. Lundi 17 septembre 2018, deux stations de traitements d’eau potable ont été inaugurées dans les localités de Penka Michel (Menoua) et de Banka (Haut Nkam).BafoussamMis en service par le ministre des eaux et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba, le premier ouvrage est une extension de la station de traitement d’eau potable de la Métché. Les travaux à hauteur de 41 545 210 040 Fcfa hors taxe (quarante un milliards cinq cent quarante-cinq millions deux cent dix mille quarante) ont consisté en : la construction de la station de pompage de Bafoussam bas de 10.000m3/jour ; l’extension de la station de pompage de Bafoussam moyen de 8900m3/jour ; la construction d’un château d’eau à Bafoussam haut de 1500 m3. Ces travaux ont également permis l’extension de la station de pompage de Bandjoun de 5100m3/jour ; la construction d’un réservoir à Bandjoun de 300 m3 ; d’une station de pompage de 1000m3/jour et d’un château d’eau de 300 m3 à Bayangam. L'information claire et nette. Baham a désormais un château d’eau de 500m3 contre 300m3 à Batie ainsi qu’à Bangou. Ces ouvrages ont également permis l’extension du réseau primaire, secondaire et tertiaire de 393.900 ml. La station d’eau de traitement d’eau potable consistera à : « recueillir l’eau de la Métché, de la traiter afin de rendre propre à la consommation. Les populations de Bafoussam et de ses environs sont donc sures de consommer une eau de bonne qualité. De même, une canalisation d’une longueur totale de 400km assure la conduite de l’eau vers les villes environnantes et la distribution dans les ménages », a expliqué le ministre Gaston Eloundou Essomba. Le portail de la diaspora camerounaise en Belgique. Le projet cible une population de 700.000 habitants à l’horizon 2030. « C’est un investissement de plus d’une quarantaine de milliards qui a permis de réhabiliter cette station de traitement et de pompage d’eau potable. On a procédé à son extension pour porter sa capacité de 17000m3 d’eau par jour à 27000m3 d’eau par jour. Je demande qu’on en fasse bon usage et que le fleuve soit mieux entretenu pour éviter tout risque de contamination », a déclaré le ministre des eaux et de l’énergie. Par ailleurs, ces ouvrages ont été financés par Eximback de Chine et l’Etat du Cameroun. Cependant, Jean Pierre Tsiaze Fozang, maire de Penka Michel a émis le voeu de voir pareilles initiatives se développer dans sa localité. Car, s’il existe désormais de l’eau dans les localités environnantes de Bafoussam, le précieux liquide manque encore à Penka Michel.BankaPar la même occasion, une deuxième station d’épurement d’eau a été inaugurée dans la localité de Banka. Financée par le gouvernement du Cameroun et la banque Africaine de Développement (Bad), ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « d’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu semi urbain ». Ils ont permis la construction d’une adduction d’eau potable (Aepcamer.be) dans l’arrondissement de Bana d’un montant d’environ 1 070 891 616 hors taxe (un milliard soixante-dix millions huit cent quatre-vingt mille cent seize) ; et d’une autre devant desservir les populations des arrondissements de Bafang et de Banka d’un coût de 1 551 451 000 Fcfa hors taxe (un milliard cinq cent cinquante un millions quatre cent cinquante et un mille). Les stations de traitement d’eau potable de Chisingo et Koegli apporteront un supplément de 2000 m3 par jour de production et permettront de couvrir les besoins en eau potable de 60.000 habitants. L’objectif à terme étant d’atteindre un taux de desserte de 85% à l’horizon 2015 au moins. Le ministre des eaux et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba compte sur les habitants de ces localités pour en faire un bon usage
Le président du Conseil national de la communication (CNC) du Cameroun, Peter Essoka, a été condamné jeudi à 6 mois de prison avec sursis pendant 3 ans pour «abus de fonction» par le tribunal de 1ère instance de Yaoundé, la capitale du pays.Le tribunal, tenant compte de l’âge avancé (75 ans) de M. Essoka, a néanmoins invoqué la mansuétude à son égard, d’où il ne devrait pas être envoyé derrière les barreaux. M. Essoka devra malgré tout s’acquitter de 50.000 FCFA d’amende à la justice, de 24.500 FCFA de dépens, 10 millions FCFA de dommages et intérêts pour le préjudice moral causé au demandeur et à ses collaborateurs, que sont le président-directeur général du groupe L’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et trois de ses journalistes. Le président du CNC était poursuivi pour avoir, en décembre 2017, prononcé la suspension, pour deux mois «de toute fonction de directeur de publication», le promoteur de médias, et pour un mois des journalistes exerçant à Vision 4, convaincus de «dérives langagières qui ne participent pas de la liberté d’informer du journaliste», ainsi qu’une émission de cette chaîne de télévision pour la même période. En fin août dernier, Peter Essoka, déjà poursuivi par le même adversaire, était condamné par le tribunal de 1ère instance de Ngoumou, situé à une trentaine de kilomètres de Yaoundé, à 6 mois de prison avec sursis pendant 3 ans pour «diffamation par voie de média». Pour les faits, et au titre du préjudice moral, il doit également verser 15 millions FCFA de dommages et intérêts à son adversaire, le groupe de presse L’Anecdote, 785.000 FCFA de réparation à la chaîne Vision 4 et 2 millions FCFA de frais de justice. Avec APA
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Sunday, 05 June 2022 11:01