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Présidentielle 2018: les camerounais reprennent-ils gout à la politique ?

mardi, 02 octobre 2018 09:30 Mfoungo

Rendu à ce jour ils ont répondu aux différents appels lancés par les candidats qui veulent accéder à la magistrature suprême.

A voir le déferlement populaire autour des meetings ci et là organisés par les candidats, on se croirait à la Présidentielle historique de 1992. Le 22 septembre 2018, jour du lancement officiel de la campagne électorale, Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rassemblé, a-t-on appris, une marée humaine à Bonabèri, Douala dans la région du Littoral. Ce même jour, Akere Tandeng Muna du Front populaire pour le développement (FPD) réunissait au palais de congrès de Yaoundé, selon son équipe, plus de 3000 personnes. Le 23 septembre 2018, Cabral Libii du parti politique Univers de retour de l’étranger a rempli le stade Cicam avec plus de 10 000 personnes. Alors qu’on pensait que les populations souffleraient, celles-ci ont massivement pris part au giga meeting de Frankline Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC). C’est aussi le carton plein qu’a fait Serges Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) qui a déjà parcouru 16 villes du Cameroun, à en croire Clarence Yongo sa Directrice de campagne.

S’il y a un point où tout le monde semble tomber d’accord, c’est que la Présidentielle 2018 est particulière. Et le peuple lui porte une attention spéciale. Elle est en fait suivie de bout en bout tout comme lors de l’élection présidentielle de 1992. Car il faut bien reconnaître que depuis ladite présidentielle, il n’y avait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique au pouvoir, le Social democratic front (SDFà, l’Union nationale pour le développement et pour le progrès (UNDP) qui réussissaient à drainer pareilles foules que celles suscitées. Le RDPC a conservé cet acquis et on a pu le voir le 25 septembre dernier à Ebolowa dans la région du Sud. Pour Eric Mathias Owona Nguini le politologue ce déferlement populaire n’est qu’une farce. «A mon avis cela relève encore de la logique du folklore et du voyeurisme. Parce que si l’intérêt pour la politique était profond, il se serait au préalable traduit par une forte mobilisation pour aller s’inscrire sur les listes électorales», ajoute-t-il.

Certains camerounais rencontrés dans la rue, indiquent qu’il y a le phénomène Cabral Libii et des deux autres plus jeunes candidats à la présidentielle de 2018. Beaucoup de personnes se reconnaissent en eux. Justement au vu des foules qui prennent part à leurs meetings, il a été dit qu’il s’agit de personnes qui ne sont même pas inscrites sur les listes d’Elections cameroon. «L’expérience de terrain est entrain de défier les «ont dit». À chaque escale, il y a de nombreuses personnes: jeunes, personnes âgées et adultes qui viennent. Et je demande à chaque fois qu’avant de commencer le moindre meeting, que les uns et les autres montrent leurs cartes d’électeurs. Cela veut dire que contrairement à ce qu’on raconte, ce ne sont pas des badauds, ce sont des camerounais de tous âges. J’en ai rencontré tout à l’heure, de 68 ans, de 53 ans, de 24 ans qui sont inscrits sur les listes électorales qui viennent écouter le message de ce Cameroun qui protège et libère les énergies. Il faut qu’on arrête la désinformation», a déclaré Cabral Libii lors de sa tournée dans la région de l’Ouest Cameroun.

Liliane N.

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