C’est l’objectif majeur du memoranda d’entente signé il y’à quelques heures entre le ministère de l’enseignement supérieur,les directeurs généraux et les représentants du Patronat Camerounais
C’est en 2005 que le système universitaire s’est engagé dans un processus de modernisation dont la matérialisation a été l’adoption du système Licence Master Doctorat. Dès lors, l’enseignement supérieur a voulu spécifier les domaines de formation, en leur donnant une dimension capable de couvrir l’ensemble des possibilités requises par la société.Que ce soit dans le public ou dans le privé, l’on s’est focalisé autour de la
Créativité artistique et littéraire
Les Sciences et la technologie
L’Agriculture, l’élevage et l’industrie agroalimentaire
Les Sciences sociales et humaines
Les Sciences, technologies et arts numériques
Les Sciences de la santé humaines et animales.
Il a donc fallu créer de nouvelles universités et ces dernières ont été dotées d’infrastructures adéquates, notamment les laboratoires, les blocs pédagogiques, les incubateurs d’entreprises qui exigent la collaboration du secteur privé et qui constituent des cadres d’expression du génie ainsi que du talent de l’étudiant camerounais. Elles mettent également en avant, les inventions et innovations de ces jeunes qui entendent faire preuve d’audace dans la créativité.
La naissance des incubateurs d’entreprises, l’introduction progressive des professionnels dans le corps enseignant, sont des preuves tangibles de l’orientation utilitaire de l’enseignement supérieur.
Ce qui a permis d’impacter le développement du Cameroun, en s’appuyant principalement sur les orientations du Document Stratégie pour la Croissance et l’Emploi. La Culture du rôle social de l’Université sur l’ensemble du triangle national s’est donc trouvée accrue.
L’étudiant Camerounais, depuis deux ans, au terme de sa formation universitaire est dépositaire des savoirs savants et de savoir faire
La Problématique de l’Emploi au Cameroun
Une étude a été menée par la plateforme indépendante de la jeunesse pour la démocratie et de la citoyenneté active. Il en ressort que la question de l’emploi des jeunes connaît des proportions inquiétantes, malgré les dispositions prises par le gouvernement. La démographie galopante est un effet amplificateur de la question du chômage parce que les jeunes constituent un segment important sur le marché du travail.
Les membres du groupement inter patronal, présents dans la salle des conférences du ministère de l’enseignement supérieur ce 2 octobre, ont affirmé que 100 000 nouveaux demandeurs d’emplois frappent aux portes de leurs entreprises chaque année et, les diplômés de l’enseignement supérieur sont les plus nombreux.
Les clauses du mémoranda qui ont marqué une nouvelle approche dans le partenariat ministère de l’enseignement supérieur et secteur privé, ont donné une place importante, prépondérante même à l’exploration des voies vers l’entrepreneuriat privé. Il s’agit pour cette jeunesse estudiantine de se donner des opportunités afin d’échapper aux contraintes liées au marché de l’emploi. Le gouvernement et les directeurs généraux des entreprises qui sont plus ou moins bien implantées ont donc désormais l’obligation de mettre à la disposition de ces jeunes, des pistes de financements nécessaires à l’implémentation de leurs projets. Une voie de sortie du chômage pour eux mêmes et pour de nombreux autres.
Nicole Ricci Minyem