Le Cameroun célèbre la 73ème édition sous le thème « L’Energie comme moteur des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Cap sur l’Avenir »
Il s’agit d’un thème évocateur, selon les responsables du ministère des relations extérieures, qui permet de relever l’importance de l’énergie dans la réalisation des Objectifs de développement durable. De par son caractère transversal, l’énergie est un vecteur commun à plusieurs autres objectifs de l’agenda 2030, tant il est avéré que l’amélioration de l’offre énergétique permet de booster significativement d’autres secteurs comme l’industrie, les transports et l’agriculture, la santé, l’éducation, le développement des infrastructures de manière générale. La modernisation et l’expansion de l’offre énergétique sont les deux éléments essentiels sur lesquels se basent les politiques pour moderniser et apporter l’expansion dont le Cameroun a besoin.
Le premier est relatif à l’exploitation durable du riche potentiel dont le Cameroun est doté en matière de sources d’énergies renouvelables, il suppose également l’abandon progressif e sources d’énergies fossiles plus nocives à l’environnement. En célébrant cette journée, de concert avec les autres pays, le Cameroun entend, entre autres marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun ; d’autant plus que depuis son adoption en 2015, il a fait de l’implémentation des 17 objectifs du développement durable, une priorité nationale.
Cette année, le gouvernement a décidé de se consacrer à l’énergie au regard de son importance dans le processus d’émergence. Il entend par ailleurs marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun – ONU et leur envisager de nouvelles perspectives – donner une impulsion politique et stratégique à toute coopération technique sectorielle (politique – environnementale – économique, sociale, humanitaire, sécuritaire …) en apportant des réponses systémiques aux difficultés rencontrées de part et d’autre.
La célébration de cette 73ème édition a donné lieu à toute une semaine d’activités, à l’instar d’une marche sportive organisée au campus de l’institut des Relations Internationale du Cameroun, un vernissage en l’honneur de Koffi Annan, des rencontres de football.
L’on a aussi accordé une place majeure à l’aspect pédagogique, avec l’organisation des conférences débats sous les thématiques diverses :
Développement énergétique et défis environnementaux au Cameroun : Le cas des projets structurants
Enjeux des nouveaux moteurs de développement durable : Le cas des énergies renouvelables
Mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Etats des lieux et leçons apprises
Prise en compte des groupes vulnérables dans l’agenda de développement des énergies renouvelables
Le Cameroun et l’ONU
La coopération entre le Cameroun et les Nations Unies peut être perçue sur un triple plan historique, technique et politique.
Sur le premier plan, on peut évoquer le fait que notre pays est une pupille des Nations Unies et avant elle, une ancienne pupille de la Société des Nations. Techniquement, il participe aux organes des Nations Unies ainsi qu’à ses programmes en s’impliquant activement aux délibérations et même à l’adoption des recommandations, résolutions et autres instruments juridiques en leur sein, de même qu’à leur implémentation dans sons dispositif interne.
L’appui multiforme de l’ONU au Cameroun, n’est plus à démontrer. Notre pays est une plateforme de plaidoyer pour porter sa voix sur diverses questions d’intérêt national ou global. Il recourt aussi aux organes et mécanismes de l’ONU, en tant que de besoin. L’on pourrait évoquer, comme exemple la saisine de la Cour Internationale de Justice dans le cadre du conflit frontalier entre le Nigéria et le Cameroun, au sujet de la presqu’ile de Bakassi.
La coopération avec l’organe onusien s’est élargie dans d’autres domaines notamment pour faire face aux grandes crises sécuritaires auxquelles il est confronté, pour la gestion des questions comme celles des réfugiés et des migrants qui en résulte.
Au ministère des Relations Extérieures, autour du ministre délégué chargé du monde islamique et de la représentante du système des Nations Unies, l’on a remarqué celle des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem