Les Chefs d’Etat des pays membres de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se sont réunis ce jeudi 25 octobre à N’Djamena, en session extraordinaire consacrée à la situation économique dans l’espace sous régionale.
Y ont pris part les présidents équato-guinéen, Theodoro Guema Obiang, congolais, Denis Sassou Nguesso et tchadien, Idriss Déby Itno. La Centrafrique, le Gabon et le Cameroun étaient représentés par leurs premiers ministres respectifs. Ils ont donc de nouveau tiré la sonnette d'alarme et ont pris de nouveaux engagements pour accélérer la sortie de crise. D'autant que le FMI commence à s'impatienter sur les faibles résultats enregistrés.
A l’ouverture, le président en exercice de la CEMAC, le président tchadien, Idriss Deby Itno, a précisé que la rencontre se tient à un moment où la sous-région peine à sortir d’une conjoncture économique particulièrement éprouvante. Il a précisé que l’évaluation de la stratégie commune de sortie de crise affiche un bilan contrasté quand bien même des avancées significatives ont été enregistrées sur la voie du redressement économique et financier.
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait déjà en effet déjà reçu le tableau peu reluisant de la situation économique, la veille du sommet. En plus de sa rencontre, en début de semaine avec le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, les ministres de l'Economie et des finances de l'organisation se sont également penchés sur l'évolution du contexte économique ainsi que les perspectives pour les prochaines années.
En la matière et malgré quelques signes encourageants, la situation n'a guère évolué, ce qui risque de compromettre les objectifs inclus dans le plan de sortie de crise commun adopté en décembre 2016. Il y a donc urgence, comme l'a plaidé le président tchadien, à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes structurelles convenues notamment avec le FMI et c'est par un appel à la mobilisation de tous les pays, que s'est achevé le sommet de N'Djamena.
Les dirigeants des pays d'Afrique centrale se sont donc à nouveau engagés à poursuivre les efforts de réformes afin de relancer la machine économique régionale et ainsi de permettre à la sous-région de sortir véritablement de la conjoncture.
Ci-dessous, les recommandations issues des travaux:
Otric N.