Mis en place au sein du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, en partenariat avec la Banque Mondiale afin de renforcer la surveillance ainsi que le contrôle des maladies majeures
Une étude menée par les experts en service au sein de ce département ministériel a permis de constater que la situation zoo sanitaire au Cameroun reste préoccupante. Les efforts consentis par le gouvernement pour réduire l'incidence des pathologies majeures dans le cheptel à travers les campagnes de sensibilisation et de vaccination régulières, semblent ne pas donner les résultats escomptés. Les maladies animales continuent malheureusement de réduire, parfois à néant les sacrifices des éleveurs et les mettent dans des situations économique et sociale très inconfortable.
Les pathologies dominantes peuvent être regroupées en deux catégories selon le type d'agent pathogène responsable : les maladies parasitaires et les maladies infectieuses. Cette liste est loin d’être exhaustive mais, on peut parler de la péripneumonie contagieuse bovine, à la peste des moutons et des chèvres, à la maladie de Newscastle contre la volaille et la peste porcine africaine. Ces dernières entrainent une réduction du cheptel de 30% à 50 % et une réduction de la production de viande et de lait d'au moins 50 % …
Les mesures préconisées par l’Etat camerounais
Au vu des lourdes pertes directes et indirectes dans les cheptels nationaux, le gouvernement a décidé de prendre des mesures afin de changer les données. ET, parmi les projets mis en place en partenariat avec des institutions comme la banque mondiale, est né le projet de développement de l’élevage (PRODEL). Une première en Afrique-Subsaharienne.
Ses missions premières sont notamment l’amélioration énergétique. Une option qui justifie l’importation des noyaux géniteurs exotiques, à potentiel laitier e, adaptable au pays d’accueil. Cette stratégie prévoit aussi des inséminations artificielles, sans pour autant promouvoir la disparition des races locales.
Il accompagne par ailleurs le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales dans la réponse à donner lorsque survient une urgence ou encore un sinistre animal.
Lors de la célébration de la 38ème « édition de la journée mondiale de l’alimentation, que le Cameroun a commémoré ce 25 octobre, le stand du Prodel occupait une place de choix et une visite a permis de découvrir les autres volets de cet organisme.
Le volet pastoral et l’aspect social qui permet le ravitaillement des marchés en bœufs, chèvres, moutons et volaille qui subir quelques améliorations si les zones pastorales y contribuent. Le Prodel apporte les actifs productifs aux populations vulnérables à travers des dons.
Un zeste d’émancipation féminine qui entend appuyer les activités destinées à leurs groupes, avec une priorité accordée aux entreprises agropastorales. Elles doivent améliorer la nutrition et pour cela le Pradel distribue des intrants alimentaires, comme la farine de soja qui prémunit les nourrissons contre la malnutrition.
La réinvention d’un commerce triangulaire bénéfique aux affaires. Selon les responsables du Prodel, chaque triangle est habité à l’instar des organisateurs de producteurs, les institutions financières partenaires mais aussi le projet de développement de l’élevage.
Au moins, deux cent plans d’affaires sont à financer et, ce projet assume 60% de subvention, soit un placard de 75 millions de fcfa. Les institutions financières partenaires accordent des crédits de 30%.
Nicole Ricci Minyem