La cérémonie de présentation officielle de la stratégie nationale « d'Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique » a eu pour cadre l’une des salles des conférences du Hilton hôtel vendredi dernier et, c’était en présence de nombreuses personnalités, venues des départements ministériels cibles et des partenaires au Développement.
Ce projet vise à mettre fin à la pratique de la défécation à l’air libre et cible près de 10% de la population qui se livre encore à cette pratique dans les communautés rurales. Les autorités administratives du Cameroun estiment qu’il n’ya aucune honte à évoquer le sujet au risque de ne pouvoir se rattraper plus tard.
Ce qui est d’autant plus important que de nombreuses administrations publiques ont bénéficié du financement lié à la construction des latrines dans le cadre du BIP 2019. Il est dès logique pour elle, de s’approprier cette approche, qui apparaît comme le socle des actions durables d’accès aux infrastructures d’assainissement autonome, dans les zones où se pratique encore la défécation à l’air libre.
Etat des lieux
L’impact de cette pratique sur la santé des populations est connu de tous. En effet, le Cameroun a connu plusieurs épidémies de choléra, maladie du péril fécal pendant lesquelles il a été enregistré environ 37 539 cas de choléra et 1694 décès.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que les maladies diarrhéiques causées par de mauvaises conditions et pratiques en matière d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement de base et d’hygiène sont à l’origine de près de 18 300 décès par an et de 13,4% de la morbidité.
Il est donc logique que l’accès limité aux infrastructures d’assainissements constitue une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires, qui bien que participant de manière significative à la lutte contre la défécation à l’air libre, semblent ne pas encore donner, la pleine mesure de leur contribution.
Les résultats attendus
A l’échéance de ses objectifs en 2015, le Cameroun fait partie des pays qui n’ont pas atteint la cible en matière d’assainissement. Toutefois le pays s’est joint au reste du monde pour adopter les objectifs de développement durable. Et, pour atteindre les objectifs souhaités, les acteurs institutionnels, notamment le ministère de la Décentralisation et du Développement Local. Ce département ministériel est appelé à jouer un rôle déterminant à travers les Collectivités Territoriales Décentralisées qui ont la possibilité de faire une sensibilisation de proximité auprès des populations. Ce qui, avec le concours des partenaires gouvernementaux, va permettre aux couches des populations les plus reculées, de s’approprier le projet d’Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique.
Ce qui à la longue, va participer, comme c’est déjà le cas, à la réduction de la pauvreté à un niveau socialement acceptable, un objectif qui vise entre autres, l’amélioration des conditions de vie des populations qui passe nécessairement par une bonne stratégie d’assainissement tel que le précise le DSCE, en ces termes : le concept d’Assainissement Total Piloté par la Communauté est dans sa phase pilote et est appelé à s’étendre.
Pour assainir la profession, le port du gilet a été imposé aux conducteurs par le préfet du département de la Bénoué David Embe
Après une longue période de mise en garde, les exploitants de moto dans la ville de Garoua n’étant pas en règle jusqu’au 07 Février 2019. Des barrages et des contrôles systématiques des pièces de moto ont été déployés par les autorités dans la quasi-totalité des artères fréquentées de la ville de Garoua.
Une décision prise par le préfet de la Bénoué David Embe après plusieurs mises en garde. Dans un communiqué sur les ondes de la Crtv Nord, le préfet de la Bénoué rappelait aux propriétaires et conducteurs de moto-taxis opérant dans la circonscription urbaine de la vile de Garoua que la date butoir à l’effet par eux de se conformer à la réglementation était fixée au 17 Juillet 2018.
Le gilet d’immatriculation, la carte grise, la plaque Cemac, la vignette, la police d’assurance et l’impôt libératoire leurs étaient exigés. Parmi les problèmes recensés par les exploitants de moto-taxi de la ville de Garoua, se trouvent en bonne place les tracasseries policières. Selon eux, les hommes en tenue profitent du contrôle pour les arnaquer. Souleymanou , moto-taximan, soutient à ce propos: “ Ils nous renversent avec les clients ”. Vient ensuite la paperasse. “ Quelque soit les papiers qu’on fournit à l’administration, il ne suffit pas à l’exploitation de votre moto ”, affirme, secrétaire général du Réseau des associations des moto-taxi de la Bénoué.
Pour pratiquer cette profession, il faut être conforme. Cela signifie : avoir son permis de conduire ; une vignette d’automobile ; payer ses taxes (impôt libératoire, permis de stationnement...) ; pouvoir justifier d’une visite technique, etc. Il faut en outre avoir son gilet. “ Celui-ci doit porter le cachet de la Commune de Garoua 1er .
Du côté des populations, les conducteurs de moto-taxi ne sont pas considérés comme des saints. On leur attribue plusieurs maux au rang desquels le taux élevé des accidents de la route et les agressions. A ce propos, Sandrine, une commerçante, avoue être à sa troisième agression à bord d’une moto.
Elle explique : “ Tu prends une moto. Tu lui donnes ta destination. Après une certaine distance, il fait semblant de prendre un raccourci. C’est en réalité pour retrouver des complices tapis quelque part ou pour rejoindre un coin presque inhabité et commettre son forfait ”. Sans donner un montant, cette victime affirme avoir déjà perdu beaucoup d’argent et trois téléphones portables.
Après la dernière agression, elle a dû refaire sa Carte nationale d’identité. Toutefois, “ je ne peux faire autrement que d’emprunter une moto pour mes déplacements. En l’absence de taxi qui coûtent chers, ils sont un mal nécessaire. J’essaie juste d’être prudente ”.
Afin de résoudre tous ces problèmes et assainir la profession, le port du gilet a été instauré par le préfet du département de la Benoué. Ces derniers “ portent des numéros d’ordre de la commune. Chaque numéro d’ordre a un document qui comporte l’identification de l’exploitant de moto-taxi. Cela a permis de séparer les clandestins et les professionnels ”, explique Saliou Bouba. En 2018, l’opération d’identification lancée par l’administrateur avait permis d’identifier 2.729 motos, 413 motos avis été mis en fourrière et plus de deux millions de Fcfa de droits de fourrière avait été engrangés par l’opération coup de poing.
C’est pourtant sans compter sur la détermination des autorités de la ville de Garoua. Des équipes mobiles de la communauté urbaines sillonnent depuis quelques jours les artères de la ville afin de traquer les récalcitrants. Il faut d’ailleurs noter que près de 70 % des motos entrent de façon clandestine et ceci grâce aux cascadeurs dans la région.
La non identification de ces engins concoure à une grande insécurité car certains propriétaires de moto n’hésitent pas à s’enfui après avoir commis des accidents craignant d’aller en prison faute de permis de conduire.
La première fête nationale de la jeunesse a été célébrée le 11 février 1966, après certains événements clés qui ont marqué l’histoire du Cameroun.
Cette année le Cameroun célèbre la 53e édition de la Fête de la Jeunesse. Ce qui laisse comprendre que la première fête nationale de la jeunesse a été célébré pour la première fois le 11 février 1966, après certains événements clés qui ont marqué l’histoire du Cameroun.
A l’occasion de cette célébration, le média public, la CRTV retrace l’origine de la fête du 11 février. On apprend ainsi que le 11 février 1961, à la suite d’un référendum, la partie sud du pays se rattachait au Cameroun francophone. A cette époque, existaient deux Cameroun : le Cameroun oriental (francophone), et le Cameroun occidental (anglophone). Ce jour-là, 333.230 camerounais, anglophones et francophones, décidaient de se rattacher au Cameroun. Tandis que 244.037 camerounais choisissaient de se rattacher au Nigeria.
Selon cette première hypothèse, la fête de la Jeunesse est donc née d’une volonté de rapprocher les jeunes de ces deux parties du pays. Ceci, à la suite d’une mission d’observation du service de la jeunesse du Commissariat à la Jeunesse, à l’Education et au Sport qui s’est rendue dans la partie occidentale.
Un deuxième rapprochement peut être fait, mais cette fois sur le plan diplomatique. Les relations de longue date entre le Cameroun et Israël ont également contribué à ce que la fête de la Jeunesse soit célébrée le 11 février. Cinq ans après la proclamation de l’indépendance du Cameroun, soit en 1965, le ministre camerounais de la Jeunesse se rendait en Israël. Et quelques temps après, c’était au tour de son homologue de venir au Cameroun. Les échanges entre les deux pays ont contribué à consacrer une période du mois de février à la jeunesse.
Au départ, la fête était célébrée durant tout le mois de février. Mais pour des raisons économiques et scolaires, elle a été ramenée à une semaine. De plus, il est à noter qu’aujourd’hui, on parle de « Fête de la Jeunesse ». Le terme « nationale », qui servait au départ à relever que le Cameroun était une « République Unie », a été ôté.
Depuis deux ans, on parle de “Onzaine de la Jeunesse”. Onze jours consacrés au Fer de lance de la nation pour exposer ses savoirs, ses savoirs-faire et ses savoirs-être. Cette année, les festivités ont été lancées à Babadjou dans la région de l’Ouest par le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou.
Comme il est de tradition, le président de la République s’adressera dimanche 10 février à ses jeunes compatriotes à la veille de la fête qui leur est consacrée. Une première, dans le cadre du septennat des Grandes opportunités du chef de l’Etat.
Il convient également de souligner que le discours du président de la République dimanche prochain intervient dans un contexte national marqué par quelques tensions. C’est le cas de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui est venue s’ajouter à la lutte que mènent les pouvoirs publics contre la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.
De cette concertation, il ressort que les cours vont reprendre le mardi 12 février 2019.
La réunion qu’il y a eue entre Jacques Fame Ndongo le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) et la délégation d’élèves de l’Ecole des sciences et de médecine vétérinaire (Esmv) a permis de tomber sur un terrain d’entente et de mettre fin au mouvement d’humeur qui a débuté la semaine dernière à l’Université de Ngaoundéré. Après la célébration de la fête de la Jeunesse qui se déroule ce 11 février 2019, demain mardi, les cours vont reprendre à l’Esmv.
L’audience qui s’est déroulée le mercredi 6 février 2019 a porté sur l’examen des préoccupations des élèves plaignants. Des préoccupations qui sont à l’origine du mouvement d’humeur et de l’arrêt des cours. Il s’agit pour le rappeler d’une réclamation des salles de cours, la publication des notes de l’année 2015-2016, la mise à la disposition des bus pour les déplacements à Wakwa. Ils dénoncent le non-respect des engagements pris par le Recteur au cours de la concertation de décembre 2018.
Suite donc à ces échanges et après consultation avec le Recteur de l’Université de Ngaoundéré, le Pr Florence Uphie Chinje Melo, le Minesup a pris acte des mesures déjà prises par le Recteur afin de dissiper le malaise estudiantin. Lesdites mesures sont le recrutement de trois enseignants dans cet établissement dans le cadre du remplacement numérique permettant ainsi de remédier au déficit, en attendant de procéder au recrutement dès 2019, de nouveaux enseignants tel que autorisé par le Chef d’Etat. Ainsi que le paiement des prestations académiques aux enseignants de cet établissement, plus spécifiquement les frais de vacation des enseignants missionnaires.
Pour sa part le Pr Jacques Fame Ndongo a demandé au Recteur de procéder à l’élaboration d’un nouveau calendrier académique pour l’Esmv. Il faut souligner que lors du mouvement d’humeur du 4 février dernier, les élèves de cette école placée sous la tutelle de l’Université de Ngaoundéré ont révélé que les soutenances des mémoires de fin d’études pour les 4e et 5e promotions qui devaient se dérouler du 12 janvier au 25 janvier 2019, n’ont pas eu lieu. Les examens pour la 5e promotion qui devaient aussi avoir lieu le 12 janvier 2019 ne se sont pas aussi déroulés.
Le Minesup a prescrit également comme mesures l’implémentation du système LMD, ainsi que la formation en alternance.
Liliane N.
La décision était attendue. Guillaume Soro a rendu sa démission ce vendredi 8 février, de son poste à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, à l’issue d’une brève session extraordinaire qu'il avait convoquée.
« À cet instant précis, je rends ma démission du poste de président de l’Assemblée nationale », a déclaré Guillaume Soro, du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, d’un ton grave et solennel. Dans un discours bref, il est revenu sur les circonstances de cette démission qui était attendue depuis quelques jours, suite à son refus d’adhérer au Rassemblement des houphouêtistes pour la démocratie et la du président Alassane Ouattara. « J’ai eu plusieurs rencontres avec le président de la République » au cours du mois de janvier, a expliqué Guillaume Soro. « Il a été question de mon positionnement idéologique par rapport au RHDP », a-t-il précisé.
« J’étais face à un dilemme. Trahir mes convictions, donc sauver un poste confortable, ou descendre de mon piédestal et rendre ma démission de mes fonctions, afin de pouvoir me regarder dans une glace », a encore expliqué l’ex-chef de la rébellion des Forces nouvelles.
C’est sous les applaudissements, y compris de la part de députés membres de la mouvance présidentielle, que les parlementaires ont accompagné leur ex-président, qui a aussitôt quitté l’Assemblée nationale. De fait, il avait déjà vidé ses bureaux et s’était déjà préparé à quitter ses fonctions. La démission de Guillaume Soro est intervenue dès son retour des États-Unis. Il a séjourné dans ce pays depuis le début du mois, pour préparer son doctorat en finances à Harvard. Bien qu’ayant démissionné, Guillaume Soro reste député de Ferkessédougou.
Candidat en 2020 ?
Ces derniers mois, ses relations entre le président Alassane Ouattara son ancien mentor et lui se sont considérablement dégradées, alors qu’il se rapprochait davantage d’Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du Rassemblement des républicains – RDR, parti présidentiel). Ce dernier a lui aussi rompu avec Ouattara et a engagé son parti dans l’opposition. Les deux hommes, ont résolu depuis des semaines, de ne plus cacher leur partenariat, dans le cadre d’une nouvelle plateforme politique devant regrouper les principaux opposants à Ouattara et dont les négociations se déroulent dans un secret absolu. Chacune de leurs rencontres faisant l’objet d’interprétations de la part de leurs pourfendeurs, celui qui est désormais considéré comme l’ex président de l’Assemblée nationale s’est voulu catégorique : « Je vais aller saluer Bédié, matin, midi, soir, si je veux ».
Objet: crise anglophone-opinion
Excellence monsieur le président de la république,
Référence: lettre rmm00001/prn/tdc/pr/cmr
Je me permets de vous écrire aujourd’hui en ma qualité de président national de transition démocratique camerounaise, un parti politique résolument républicain qui aspire au changement pacifique dans notre pays dans le respect des institutions du Cameroun. Nous voulons tout d'abord vous dire, que nous reconnaissons en vous Paul Biya le seul président de la république du Cameroun, le seul qui à la fois jouit de la légitimité issue du suffrage universel et qui incarne la légalité constitutionnelle.
Crise anglophone:
Monsieur le président de la république du Cameroun, nous soutenons votre appel aux entrepreneurs de guerre à déposer leurs armes et saluons la création de la commission nationale de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Nous pensons toutefois, monsieur le président, que de telles initiatives aussi louables qu’elles puissent être, ne pourront mettre fin à la crise que si les leaders séparatistes anglophones se décident de se joindre à votre appel à déposer les armes.
Pour les en convaincre je suggérerais ce qui suit:
-Suspendre toutes les poursuites judiciaires encours contre les leaders séparatistes.
Ceci en vue de créer un climat d'apaisement en prélude a l'ouverture de pourparlers avec le pouvoir,
-Ouvrir avec eux un dialogue direct, franc et sans tabous, au cours duquel de proposition pourrait leur être faite de fusionner les deux régions du sud/ouest et du nord/ouest .Pour en faire une province qui pourrait s'appeler la province anglophone. Il ne s'agirait la que d'un simple regroupement de régions en province ce qu'on pourrait par ailleurs envisage pour d'autres régions du Cameroun.
Toujours dans le cadre de ce dialogue avec les dirigeants sécessionnistes la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme pourrait subir des modifications profondes dans sa structure, ses attributions et son budget dans le but d’intégrer les leaders séparatistes.
Enfin en guise de concession symbolique faite aux séparatistes <<l'hymne ambazonie >> pourrait être retenu après de profondes adaptations comme version officielle en langue anglaise de notre hymne national.
En cas d'accord formel des leaders séparatistes sur les différents points évoqués ci-dessus et sous réserve qu'ils acceptent à leur tour de lancer un appel à leurs partisans de déposer les armes ils seraient tous libérés. Ce qui mettrait fin a la crise.
Très haute considération Mr le président
Transcrit par félix swaboka.
Et, un gala spécial de l’excellence jeunesse et des grandes opportunités, s’inscrivant dans le cadre de la célébration de la 53ème édition de la fête de la jeunesse, a été organisé le 09 Février dernier, pour apporter un rayonnement à l’échelle nationale et internationale du génie et du talent de la jeunesse camerounaise.
L’organisation de cette activité visait principalement à promouvoir l’excellence jeunesse, à travers la présentation des innovations ainsi que la valorisation du talent et du génie des jeunes camerounais, qui se seront remarquablement distingués dans divers domaines au cours de l’année 2018. Les jeunes, dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans, ont reçu des mains de plusieurs personnalités, un award et un diplôme d’excellence.
Pour survivre, l’être humain doit constamment innover et s’adapter. Pour la grande majorité des Africains et le Cameroun en particulier, l’innovation est une nécessité, qui leur permet de faire face à la précarité du quotidien. La situation actuelle et les perspectives d’avenir étant positives pour notre pays tourné vers des progrès importants dans la réalisation de son programme de transformation, il est urgent de recourir à la science et à la technologie dans les innovations traditionnelles. Ce programme de transformation ne sera couronné de succès que si l’État exploite le potentiel des jeunes. Grandissant dans un contexte de plus en plus libre et juste, les jeunes camerounais sont dynamiques, tournés vers l’avenir et sont aussi les mieux placés pour trouver des solutions novatrices aux problèmes grâce à la créativité et à l’innovation.
Cependant, pour y parvenir, ils ont besoin de conditions favorables et d’un environnement dans lequel ils peuvent s’épanouir sans entrave. C’est pourquoi il importe de renforcer chez cette frange de la population, la confiance en soi à travers la reconnaissance de ceux qui se distinguent par leur sens de l’effort et de la créativité.
La célébration de l’excellence jeunesse a dès lors servi d’espace d’expression de la reconnaissance nationale à l’égard des jeunes, afin de faire prendre conscience à ces derniers de la charge qu’ils auront d’hériter de ce pays demain à travers la promotion du mérite et la saine émulation des jeunes de tout bord.
Le Gala Spécial de l’Excellence Jeunesse des Grandes Opportunités aura en plus, été un événement fédérateur de tous les acteurs œuvrant pour le bien de la jeunesse. Au-delà de la mise en avant de ceux qui se sont distingués au cours de l’année écoulée à travers un concours organisé à cet effet, l’édition de 2019 a été marquée par une activité de valorisation du talent jeune, tout comme cela est souvent fait dans le domaine sportif, par une réception au Palais de l’Unité, sanctionnée par la remise des distinctions honorifiques aux jeunes lauréats.
Sélection des jeunes
Elle a été à la charge des administrations sectorielles respectives et les primes ont été données à cinq jeunes, par domaine
Arts et de la culture - Entrepreneuriat - Domaine Agropastoral – Enseignement- Domaine sportif - Innovation technologique et industrielle - Domaine associatif - Communication et média - Domaine du volontariat - Economie numérique
La soirée de gala spécial de l’excellence jeunesse des grandes opportunités a été l’occasion de communier avec les jeunes lauréats et de célébrer leurs talents et performances dans les jardins du musée national. Cela a été un grand moment ponctué de prestations artistiques, des hommages, des projections sur les actions et réalisations des lauréats célébrés…
En hommage au footballeur italo-argentin disparu, les joueur de ce club français de Ligue 1 ne porteront plus ce numéro.
« Le FC Nantes a eu l'immense tristesse d'apprendre ce jeudi que le corps retrouvé était celui d'Emiliano Sala. Cette nouvelle met un terme à une interminable et insoutenable attente. Emiliano fera à jamais partie des légendes qui ont écrit la grande histoire du FC Nantes ». C’est par ses mots que débute le communiqué du club rendu public ce Vendredi. Dans ce dernier, ne tarissant pas d’éloges à l’endroit de l’illustre disparu, La Maison Jaune, le surnom du FC Nante, dit avoir perdu en sa personne « un ami, un joueur de talent, un coéquipier exemplaire ».
C’est en souhaitant honorer de nouveau le joueur que monsieur Waldemar Kita, président du FC Nantes aurait pris la décision de retirer ce numéro 9 selon qu’il est cité par la même source : « Je n’ai pas les mots. C’est une tragédie, je suis anéanti. Emiliano a laissé son empreinte. C’est pourquoi, comme beaucoup de supporteurs, je souhaite l’honorer à nouveau en retirant le numéro 9 ».
Les hommages rendus au joueur ne s’arrêtent pas à celle de son club. L’un des plus remarquables et qui durera tout le weekend prochain est celui décidé par la Ligue de Football Professionnel française, qui a annoncé qu’une minute d’applaudissements sera observée sur tous les terrains avant le coup d’envoi des rencontres de Ligue 1 et de ligue 2.
Du côté de la famille du joueur, elle dit pouvoir commencer son deuil maintenant que le corps a été retrouvé. C’est en effet Jeudi dernier dans la soirée que la police anglaise avait confirmé l’avoir retrouvé dans l’épave de l'avion.
Pour rappel, c’est dimanche dernier que le Piper Malibu qu’avait emprunté Emiliano Sala et qui l’amenait vers son nouveau club de Cardiff en Angleterre a été localisé à l’endroit où cet avion avait cessé d’émettre dans le fleuve qui sépare l'Angleterre à la France. Il repose à plus d’une soixantaine de mètres de fond, à une vingtaine de kilomètres au nord de l’île anglo-normande de Guernesey.
Arrivé au FC Nante en juillet 2015, Emiliano Sala avait, les trois dernières saisons, terminé meilleur buteur du club.
D’autre part, Le corps du pilote qui l’accompagnait n’a jusqu’ici pas été retrouvé. Le FC Nante dit ne pas l’oublier lui ainsi que sa famille dans ce drame et avoir confiance dans les autorités pour poursuivre les recherches.
Contribuez-vous aux Objectifs de Développement Durable (ODD[1]) ? Proposez-vous des solutions innovantes aux changements climatiques?... Si oui, ceci vous concerne.
Qu’est-ce que l’Initiative équateur ?
Visant à favoriser la résilience des communautés locales face aux changements climatiques et à encourager ces dernières à trouver des solutions fondées sur la nature, tout en préservant, pour le développement durable, l'Initiative Équateur est un partenariat dirigé par les Nations Unies qui rassemble les gouvernements, la société civile, les organisations de base et les entreprises.
Le prix de l’initiative équateur
Ce prix est une récompense biennale récompensant les initiatives des communautés locales du tiers-monde qui développent un projet qui visant le développement économique durable par la préservation de la biodiversité. Cette récompense est attribuée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, et les pouvoirs publics locaux.
Le Prix Équateur 2019 sera décerné à des initiatives remarquables de communautés locales et de peuples autochtones qui font progresser des solutions novatrices de développement fondées sur la nature pour l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation à ces changements. Les lauréats rejoindront un prestigieux réseau de 223 organisations communautaires de premier plan, originaires de 78 pays, qui ont reçu le Prix Équateur depuis 2002. Chaque lauréat du Prix Équateur recevra 10 000 dollars Américains et bénéficiera d'une aide pour participer à une série de dialogues et d'événements spéciaux à l'occasion de l'Assemblée Générale des Nations Unies et de la Semaine du Climat à New York, en septembre 2019.
Thèmes du Prix Équateur 2019
Le Prix Équateur de cette année récompensera les initiatives novatrices des communautés locales et des peuples autochtones ayant obtenu des résultats exceptionnels dans les domaines des actions naturelles d'atténuation des changements climatiques et d'adaptation à ces changements, et qui font progresser le développement durable au niveau local. Les initiatives gagnantes seront récompensées pour leurs succès en :
Protection, restauration et/ou gestion durable des écosystèmes terrestres et marins, en contribuant ainsi à éviter les émissions de gaz à effet de serre, et/ou aider les communautés à s'adapter au changement climatique ; et/ou promotion des modèles locaux de production alimentaire et agricole qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et/ou renforcent la résilience de l'agriculture face aux impacts du changement climatique ; et/ou promotion de solutions de rechange, fondées sur la nature et à faible émission de carbone, aux biens ou services de consommation qui traditionnellement entraînent des émissions de gaz à effet de serre, tels que les solutions de rechange aux plastiques et aux fibres synthétiques.
De plus, les activités des candidats retenus permettent d'atteindre simultanément plusieurs Objectifs de Développement Durable. Par exemple, les initiatives peuvent améliorer la sécurité alimentaire, réduire la pauvreté et l'inégalité ou donner accès à l'eau potable. Les thèmes transversaux du Prix Équateur 2019 comprennent la défense des droits fonciers et de l'eau, la justice sociale et environnementale et l'égalité des sexes.
Conditions d'admissibilité
Pour être éligible au Prix Équateur 2019, l'initiative doit exister depuis au moins trois ans, et/ou les mesures prises doivent être en place depuis au moins trois ans. Le candidat doit être soit une initiative communautaire locale, opérant dans une zone rurale, basée dans un pays bénéficiant d'un appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (pour une liste des pays éligibles, veuillez cliquer ici), soit une initiative menée par des peuples autochtones dans tout pays, opérant dans une zone rurale. Les mesures prises par le candidat doivent être fondées sur la nature et offrir des avantages liés à deux ou plusieurs Objectifs de Développement Durable.
La date limite de dépôt de candidature est fixée 26 février 2019 à 23h59.
Source : www.equatorinitiative.org
[1] https://www.eda.admin.ch/post2015/fr/home/agenda-2030/die-17-ziele-fuer-eine-nachhaltige-entwicklung.html
Il est fréquent d’entendre parler des arts primitifs africains, ou de voir des musées d’art africain en Afrique et à travers le monde. Mais ce terme « d’art africain », d’où vient-il ?
Il est patent que le terme « d’art africain » est un terme occidental. En effet ce que les occidentaux appellent « l’art africain », ce sont les masques, sculptures et statuettes, grandes ou petites – de bois, d’ivoire, de bronze, d’or etc… – qui ont été volées par eux pendant la colonisation ou qu’ils voient lorsqu’ils séjournent sur le continent. Mais est ce que ces milliers d’objets faits par les Africains au cours de leur longue histoire sont de l’art? Sont-ils destinés à être regardés ou admirés?
La réponse est non, car l’art au sens des occidentaux et dans un sens généralement accepté, consiste en la représentation du beau, des formes des Êtres et des choses telles qu’elles sont visibles dans la nature. Ainsi quand les Occidentaux font de l’art, ils reproduisent en tableaux ou en sculptures (parfois de manière fantaisiste, imaginaire ou de manière identique à la réalité), les choses (pierres, arbres, etc.) ou les êtres (humains, animaux, etc. …).
L’Occident considère que l’Univers – de l’élément le plus petit à l’élément le plus grand – est essentiellement matériel et visible. Alors ce sont les éléments matériels du monde, qui sont reproduits pour être continués à être exposés et vus publiquement dans des musées, ou achetés pour être vus par un privé. Mais en Afrique les sculptures, statuettes, masques, etc… ne sont pas la continuation d’une philosophie matérialiste. Les Africains considèrent que l’Univers est composé de 3 éléments essentiels : le Spirituel (Ba), l’Energetique (Ka) et le Materiel (Khat). Le Spirituel et l’Energétique sont issus du Créateur; sont les éléments qui animent le matériel et lui permettent de vivre. Le Spirituel et l’Energétique priment donc sur le matériel. L’Invisible est supérieur au Visible.
Par conséquent, l’Africain lorsqu’il fait des statuettes ou des sculptures, etc. ne cherche pas à matérialiser les choses telles qu’elles sont visibles à l’œil nu dans la nature, mais les choses invisibles, les esprits, les divinités, les esprits des ancêtres, etc.
Tous ces objets sont en réalité des supports matériels de l’Invisible et ont deux fonctions : peupler le monde terrestre d’esprits et ordonner la répartition des énergies. Tous ces objets sont utilisés essentiellement pour exécuter des rituels et des cultes. Ce sont des objets de cultes qui ne sont donc pas faits pour être vendus ou exposés dans des musées comme des objets d’art.
L’africanologue camerounais Mbog Bassong nous en dit plus sur le pourquoi de ces statuettes et sculptures « Les objets sacrés ne sont pas des objets de musées (…) Toute la puissance de nos empires et royaumes ancestraux venaient de la position spatiale de ces objets, à l’entrée des temples ou des royautés, aux lieux névralgiques, telluriques ou énergétiques permettant de quadriller l’espace social. »
Par conséquent, prendre des masques africains ou des statues et des sculptures traditionnelles africaines et venir les accrocher chez soi comme si c’était une décoration, c’est comme rentrer dans une église, prendre une statue et venir la poser chez soi pour en faire un simple ornement.
En volant ou détruisant ces objets par dizaines de milliers, souvent par la force et après avoir tué des prêtres et brulé des maisons de culte, les colons européens et arabes avaient deux objectifs : tuer spirituellement les Africains, les rendre ignorants de leur identité et donc exploitables ; faire croire aux générations suivantes d’Africains – qui ne connaissent pas ce travail ancestral – qu’elles sont incapables de fabriquer des choses aussi belles et les enfermer ainsi dans un éternel complexe d’infériorité.
En résumé les masques, statuettes et sculptures ne sont pas de l’art parce que :
· Ils essaient de représenter l’invisible (Esprit, Energie) et non le Visible (Matériel).
· Ce sont des objets de culte et non des objets destinés à être exposés et regardés.
La même chose peut être dite de la musique comme nous l’avons expliqué ici. Sa fonction originelle est de reproduire le bruit ordonné de la Création. L’Afrique ancienne, hyperspirituelle, fut très différente de l’Afrique matérialiste d’aujourd’hui.
Les objets sacrés africains sont toutefois à différencier des travaux artistiques des peintres, des sculpteurs africains contemporains, etc.… qui eux, font des sculptures et des tableaux autrement dit, de véritables arts africains contemporains, destinés à être vus et vendus.
Avec l’autorisation de : Lisapoyakama.org
Deux ans après l’augmentation du prix de la bière, dans les différents cabarets l’affluence pousse les gérantes à recruter les servantes dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Dans la région de l’extrême-Nord du Cameroun, la ruée vers les cabarets du Bil-Bil à du vent en poupe chez les fidèles consommateurs de la boisson traditionnel.
Si l’augmentation du prix de la bière n’a pas susciter un découragement chez certains inconditionnels consommateurs de la bière ; chez d’autres c’était le contraire.
Beaucoup ont opté se diriger vers les cabarets de la bière traditionnelle appelé communément bil-bil dans la région de l’extreme- nord. Un tour chez « cabaret Dada Gamafou », la gérante se frotte les mains. Celle-ci à afficher à l’entrée de son espace aménagé pour les adeptes de l’Arki recherche de servantes pour service dans ce débit de boisson.
L’augmentation de la clientèle serait à l’origine du besoin de la main d’œuvre qualifié pour les services aux clients. « Avant je vendais le bil-bil de 7000F par jour, à cause de l’affluence avec d’autres clients ma recette a triplé. Grace à l’augmentation du prix de la bière il y a deux ans, mon activité marche à merveille. Merci à ceux qui ont fait cela. Grace à une recette d’un 1 an j’ai déjà acheté mon terrain ; qui sait peut être en 2019 je mettrai la fondation d’un boukarou. », explique la gérante du cabaret.
Cette illustration nous montre que les femmes qui ont les cabarets se frottent les mains depuis l’augmentation officielle du prix des boissons alcoolisées. Variant de 100F en montant avec 600F l’équivalent d’une boisson alcoolisé désormais, le consommateur peut commander un petit canari ou seau de bil-bil qui selon le contenu vaut six fois la bière.
« Pour saouler quand je prends 10 calebasses, je deviens sou j’aime le bil-bil je m’en fou des autres bières. Tant pis même s’ils ont augmenté le prix, ça me laisse à zero
dégré » , psalmodie Wanso Abraham un abonné des cabarets de cette bière tout joyeux.
Désormais, pour toute cérémonie au lieu des produits dits de brasserie on se tourne vers le bil-bil dans les localités comme Touloum, Mobono, Karhay, Tchatibali, Viri et Guizei. Le malheur des uns fait le bonheur des autres dira quelqu’un, les vendeuses du bil-bil comptent faire de bonnes affaires surtout avec le 11 Février qui pointe à l’horizon.
Selon un classement établi par le ministère du Commerce, les importations de téléphones portables ont englouti la somme de 228 milliards de FCFA sur la période 2015-2017, faisant des téléphones le 8ème produit le plus importé.
A en croire les statistiques du ministère du Commerce, rapportées par le magazine Investir au Cameroun, le pic a été atteint au cours de l’année 2016, avec 146,2 milliards de FCFA d'importations, contre respectivement 81,3 et 60,4 milliards en 2015 et 2017. Cette augmentation peut s’expliquer par la progression fulgurante du taux de pénétration des terminaux mobiles au sein de la population, depuis l’avènement de la téléphonie mobile au Cameroun en l’an 2000.
En effet, selon les données du ministère des Postes et Télécommunications, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est passé d’environ 12% seulement en 2005, à près de 83% en 2016. Cette progression a été encore plus vigoureuse à partir de 2015, avec le déploiement des réseaux 3G et des variantes de la 4G par les opérateurs de mobile du pays, mutation ayant imposé l’utilisation des terminaux adaptés pour accéder à l’internet mobile.
Ce dernier détail peut d’ailleurs expliquer l’explosion des importations de téléphones observée en 2016, année au cours de laquelle la valeur (146,2 milliards FCFA) de ces importations a plus que doublé celle de 2017 (60,4 milliards).
L’Agence de régulation des télécommunications (Art) du Cameroun s’est engagée dans le contrôle des terminaux télécoms présents sur le marché camerounais, en particulier les téléphones portables. Selon, Mengang Bekono, le directeur technique de l’Art, « des étapes de contrôles sont prévues, notamment avec les services de la douane au niveau des entrées et même des importateurs grossistes ».
A travers ce renforcement des contrôles, « il est question de lutter contre la présence sur le marché intérieur des téléphones non homologués et de maîtriser le volume de ces équipements en circulation sur le territoire national. Il s’agit aussi de protéger les opérateurs économiques locaux contre la concurrence déloyale des importateurs illégaux et d’endiguer l’importation des téléphones contrefaits et des risques qu’ils représentent pour l’utilisateur. Il est aussi question de lutter contre les terminaux contrefaits », ajoute Mengang Bekono.
D’après lui, chaque téléphone a un code unique. Il s’agit du code Imei utilisé en cas de recherche de perte, de vol ou identification d’un téléphone par le réseau de l’opérateur. Cependant, il se trouve que sur le marché, il y a des centaines de téléphones qui ont le même Imei. Du coup, en cas de problème, il s’avère très difficile de procéder à toutes ces vérifications. Autant de méfaits qui justifient la vaste opération nationale de contrôle que l’Art entend lancer prochainement.
Otric N.
Depuis le 01er février 2019, plus de 100 auto-écoles trouvées sur l’étendue du territoire national sont sous le coup d’une suspension décidée par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports. Lesdites auto-écoles exercent leurs activités alors qu’elles ne sont pas en règle. Elles ont été démasquées par les équipes du ministère en charge des Transports, lors des opérations d’examen des pièces de composition des dossiers d’agrément.
De façon concrète, on leur reproche pour certaines de fonctionner depuis des années sans agrément, pour d’autres de dispenser des formations dans les catégories dont elles n’ont pas la capacité. Le travail des équipes du département ministériel dirigé par Ngalle Bibehe Massena s’est effectué dans le cadre de la réforme du circuit d’obtention du permis de conduire en cours. L’objectif de ladite réforme est de parvenir à l’assainissement et l’information du fichier des auto-écoles du Cameroun.
Le contrôle a en outre révélé que les auto-écoles mises en cause possédaient de faux documents dans leurs dossiers d’agrément. « Au regard de la gravité des faits susmentionnés, le Ministre des Transports a demandé l’ouverture d’une enquête approfondie et à titre conservatoire, décide de suspendre les agréments relatifs à la création desdits établissements de formation à la conduite automobile », a écrit Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena.
Il faut souligner qu’il n’y a pas que les auto-écoles qui ont fait l’objet d’un contrôle. Dans la lancée de procéder à l’assainissement du secteur des transports, en juillet 2018, Jean Ernest Ngalle Bibehe avait procédé à la suspension de six agences de voyage. Ces agences étaient agences Charité Voyages, Elégance du Noun, Alliance Voyages, Super Grand Mifi Plus Voyages, Fako Travelers et Bitrans Voyages.
Ces agences s’étaient montrées récalcitrantes. En dépit des avertissements du ministre, elles ont continué d’exercer dans l’illégalité. Pourtant elles ont été épinglées dans un audit qu’avait commandé en 2017, Edgar Alain Mebe Ngo’o Ministre des Transports à l’époque. L’audit en question avait épinglé 32 agences de voyages. 26 se sont mises en règle. Cependant tel n’a pas été le cas des agences suscitées. D’où la décision de suspension de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena datant du 10 juillet 2018.
« Dans une approche pédagogique, le ministre des Transports avait alors décidé d’accorder un délai supplémentaire d’un (01) mois aux promoteurs desdites compagnies. A date, aucune des six (06) compagnies de transport concernées n’a cru devoir régulariser sa situation administrative en la matière. Dans la même approche, le ministre des Transports a de nouveau accordé quinze (15) jours auxdites compagnies, pour régulariser leur situation administrative. Ce délai de quinze (15) jours étant arrivé à son terme, il sera procédé à la suspension des compagnies récalcitrantes à compter de la signature du présent communiqué, mesure qui équivaut, ipso facto, à la fermeture de leurs terminaux de transport respectifs, jusqu’à régularisation de leur situation », avait écrit le ministre.
Liliane N.
Le renseignement américain a intercepté une conversation avec un proche conseiller, selon le « New York Times ».
C'est un élément accablant supplémentaire contre le prince héritier. Mohammed Ben Salmane a affirmé en 2017, qu'il irait jusqu'à utiliser une balle contre le journaliste Jamal Khashoggi si ce dernier ne cessait pas ses critiques contre le royaume, affirme ce jeudi, le New York Times.
L’on se rappelle que le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, critique du régime saoudien qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux Etats-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par des agents saoudiens venus depuis Ryad.
Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et nettement terni la réputation du prince héritier, accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre. Ryad impute le meurtre à des éléments incontrôlés.
Conversation interceptée
Le quotidien new-yorkais cite des responsables actuels et anciens américains et étrangers au fait de rapports du renseignement, d'après qui celui qui est surnommé «MBS» a tenu ces propos lors d'une conversation avec l'un de ses proches, Turki Al-Dakhil.
La conversation a été interceptée par les services de renseignement américains, qui sont en train de passer au peigne fin plusieurs années de communications téléphoniques et par SMS du prince, affirme le New York Times.
Dans l'échange, Mohammed ben Salmane affirme que si Jamal Khashoggi ne rentrait pas en Arabie de son plein gré, alors il faudrait le faire revenir de force et, le prince dit être prêt à le faire avec une balle, selon les responsables cités par le journal.
C’est ce vendredi au plus tard que Donald Trump doit donner devant le Congrès américain, l’identité de celui qu’il juge responsable du meurtre de Jamal Khashoggi. Un groupe de sénateurs américains, républicains et démocrates, avaient en effet activé une loi obligeant le président à dire dans un délai de 120 jours quels ressortissants étrangers il considère responsables de cet assassinat.
Certes, le rapport d’enquête n’a pas encore été publié mais, selon des sources du Washington Post, la CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul. Cette information divulguée par le journal où collaborait régulièrement le journaliste de Ryad avait contredit en son temps, les affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Nicole Ricci Minyem