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Au-delà de la préservation de l’intégrité territoriale, de la protection militaire des populations, l’armée républicaine s’est lancée depuis quelques semaines, à la préservation de l’environnement

 

On les aperçoit de plus en plus dans les zones où les terroristes sont venus semer la terreur, les pleurs et la désolation. Dès les premières heures du jour, des militaires, affectés dans les bases de Bamenda, chef lieu de la région du Nord-Ouest, sont au travail. Munis de pelles, râteaux, brouettes et autres, ils sont occupés à faire le ramassage des ordures. Dans la plupart des cas, ce sont les restes des biens immobiliers, notamment du matériel de la société à qui incombe habituellement cette tâche, détruits pendant la folie meurtrière des terroristes encore appelés amba boys.

 

Cette entreprise, spécialisée dans la collecte des ordures ménagères, a suspendu ses activités à Bamenda depuis le 01er février, à la suite de la destruction de camions-bennes et d'autres installations par des hommes armés.

 

Depuis ce temps là, les ordures se sont accumulée dans la ville et, quelquefois, les habitants y mettent le feu, provoquant incendies et fumées toxiques, nocives pour leur santé.  Une situation qui a amené l’armée à agir, selon locale le général Robinson Agha, commandant de la 5e région militaire basée à Bamenda : « On ne pouvait pas attendre davantage, nous ne pouvions pas continuer de voir les populations souffrir de la situation. Non seulement c'est une menace pour la santé, mais plus encore pour la sécurité ».

 

Une action saluée par les habitants, qui n’hésitent pas à saluer cet engagement des forces de défense et de sécurité, qui sont quelquefois accompagnées par les pompiers : « Nous qui faisons dans le commerce de la nourriture, on souffrait beaucoup à cause des odeurs qui dégageaient les ordures, nous savons que ce n’est pas hygiénique et, les clients pensent que ce que nous vendons n’est pas de bonne qualité. Je salue vraiment le travail que notre armée fait ici », s’exclame Selon Judith Yengou, commerçante dans la ville de Bamenda.

 

Des combats opposent régulièrement l'armée, déployée en nombre, à des groupes épars de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries, écoles et autres symboles de l'Etat, multiplient les kidnappings.

Plus de 200 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit, ainsi que plus de 500 civils, selon le centre d'analyse International Crisis Group (ICG). Selon l'Organisation des Nations unies, 437.000 personnes ont en outre été déplacées par le conflit dans les régions anglophones et, plus de 32.000 autres ont fui au Nigeria voisin.

 

Nicole Ricci Minyem

La Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et le Centre pour les droits des prisonniers ont appelé mercredi le gouvernement japonais à réformer le système judiciaire, dont l’affaire Ghosn  a mis en lumière les défaillances  selon ces Organisations Non Gouvernementales.

 

« Mettre le système en conformité avec les droits humains »

Les deux ONG demandent aux autorités de « prendre des mesures concrètes de manière urgente » pour mettre le système en conformité avec les normes internationales des droits humains.

« Une première étape devrait être la mise en place d’un dialogue sincère et constructif avec les organismes de l’Organisation des Nations Unies », soulignent-elles, ajoutant que le gouvernement japonais « n’a pas dûment soumis » les rapports qu’il est censé présenter régulièrement.

Dans un entretien accordé aux médias à la fin du mois de janvier, Carlos Ghosn avait fustigé sa détention prolongée et les refus répétés par le tribunal de sa libération sous caution. Un tel traitement « ne serait normal », selon lui, « dans aucune autre démocratie ».

L’ancien patron de l’alliance automobile Renault – Nissan-Mitsubishi Motors a été arrêté le 19 novembre à Tokyo.  Il a depuis été inculpé pour minoration de revenus déclarés aux autorités boursières et abus de confiance : « Le refus du droit à l’assistance d’un avocat pendant les interrogatoires, sa détention prolongée avant inculpation et les conditions d’emprisonnement exposent certaines défaillances graves qui caractérisent le système judiciaire japonais depuis trop longtemps », a commenté dans un communiqué en anglais Maiko Tagusari, secrétaire générale de l’organisation japonaise Centre des droits des prisonniers (CPR).

 

La position de la France

En janvier 2019, une équipe française, conduite par Emmanuel Moulin, le directeur du cabinet du ministre de l'Économie Bruno Le Maire et, de Martin Vial, directeur de l'agence des participations de l'État (APE).Bercy avait expliqué que ce déplacement s'inscrivait dans le cadre des fonctions normales d'actionnaire : « L'État assume totalement son rôle d'actionnaire de référence et suit la situation au quotidien au plus haut niveau », avait assuré le cabinet du ministre de l'Économie.

Depuis le début de l'affaire, l'État français se montre prudent sur l’avenir de Carlos Ghosn à la tête de Renault. Bercy n'a jamais demandé son remplacement en tant que PDG, mais Bruno Le Maire avait reconnu que l'homme d'affaires n'était plus en état de diriger le groupe depuis sa cellule

Une position qui découle du fait que les autorités japonaises ont reconnu que le chef d'entreprise pouvait encore rester plusieurs mois en prison pour éclaircir la question de la gouvernance du constructeur automobile français.

 

Nicole Ricci Minyem

Afin d’exploiter dans une optique durable le bambou, le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (Gret) a proposé un projet permettant de diversifier et d’accroître les revenus des populations locales, même les plus pauvres, dans les zones éloignées, tout en préservant les ressources naturelles et en renforçant les fonctions forestières.

 

Une expérience qui a été faite en Chine et que le Cameroun, en partenariat avec les experts, entend implémenter auprès des acteurs qui ont investi dans la filière du bambou, notamment les producteurs (individuels ou des groupements dont la création est appuyée), de pré-transformateurs et transformateurs (appui à la création d’ateliers sur les lieux de production).

Pour la réalisation de ce projet, les équipes du GRET proposent tout d’abord, de soutenir l’émergence et le développement de petits ateliers de transformation de bambou, avec créations d’emplois au plus proche des lieux de production et création de valeur ajoutée sur les villages.

Il était aussi prévu de mettre en place des relations commerciales, de créer des  réseaux de microstructures locales, de former ces microstructures à la transformation du bambou et de les sensibiliser au respect de l’environnement.

La combinaison entre deux approches territoriale et commerciale, organisées autour d’éléments tels que la gestion des terres, la gestion forestière, les plantations, les affaires et le commerce, et la création, dans le cadre de la « Provincial Bambou Strategy 2011-2015 », d’un environnement favorable avec une approche multi partenariale, participative et inclusive, ont permis d’assurer la pertinence du projet.

 

Les résultats

Pour les membres du Gret, ce projet, dont la pertinence a perduré au-delà de la période d’investissement initiale et dont les principaux résultats ont largement dépassé les objectifs initiaux, dans d’autres pays, doit sa pérennité au regroupement durable des villageois au sein de « comités de village du bambou » (axés sur la gestion forestière) et de « groupements de producteurs » (axés sur la commercialisation des produits du bambou).

Toutefois, la manifestation la plus visible de la pérennité de ce projet a consisté en l’établissement, fin 2017, de la Bamboo Non-Timber Forest Products Development Association (BNDA), qui vise à devenir une plateforme pour la mise en œuvre d’une stratégie internationale du bambou.

Les actions entreprises grâce au soutien du GRET depuis 2011 ont produit des résultats extrêmement positifs en termes de gestion des forêts et des plantations de bambou, de création de débouchés commerciaux, d’augmentation des revenus pour les communautés villageoises, et de structuration de forums de dialogue entre les acteurs, au niveau des villages, du district, de la province et bientôt au niveau national.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Actuellement au Cameroun, les Petits producteurs locaux, notamment ceux qui font dans la transformation des produits cosmétiques, des aliments et autres artisans n'ont pour certains, aucune vision de leurs produits à moyen terme.

 

Ils ne semblent pas maîtriser les notions basiques de distribution et de marketing opérationnel, se dispersent dans des produits disparates et, produisent par suivisme sans avoir assimilé la notion de gammes.

Ces manquements ou alors défaillances, ont été relevé lors d’une conférence – débat, organisée dans le pavillon Industrie de Promote ce mardi. D’après le promoteur de la marque Bicamax, seuls ou en groupe, ceux qui  fabriquent les épices le matin, les jus de fruits à midi  et les savons le soir gagneraient à  mieux orienter leurs aspirations, afin de faire de chaque produit, l'objet d'un département spécifique dans une  entreprise et plus tard, peut-être, d'une filiale, parce qu’il est impossible de contraindre les distributeurs à vendre des produits d'une entreprise qui fabrique mal 10 produits divers.

Dans la note d’informations qui a été remises aux participants, il est noté qu’il serait bien plus simple, pour les petits producteurs locaux de fabriquer d’abord les produits basiques d’un domaine pour se faire la main. Pour ceux qui ont par exemple choisi le cosmétique, ils peuvent dans un premier temps, vendre la Vaseline, puis la Glycérine et enfin une Crème ou une Pommade. Tous cela sur une cadence annuelle dans une période minimale triennale. Ces produits sont des produits cosmétiques de conditionnement et peuvent complétés par d’autres comme le Talc. Il ne nécessite en général que l’embouteillage ou un mélange sommaire, pas de machine onéreuse. Juste la logique et le marketing et vous êtes rapidement sur le marché.

Pour le promoteur de la marque Bicamax : « la gamme sera complète pour chaque produit et l’espace sera plus grand sur un rayon de supermarché à Yaoundé, j'aurais eu l'espace exacte pour une boite. Soit 5 cm si je n’avais pas une gamme complète. Mais avec un ensemble cohérent et des prix commençant à 200 F, j'ai eu près de 75 cm gratuit pour exposer ces produits. Exploitez tout le filon de sa gamme, c'est la Clé. Si j'avais demandé cet espace selon les us et coutumes de la grande distribution, j'aurais payé un loyer mensuel ». 

Les Distributeurs aiment vendre les Produits cohérents ayant une marque connue ou aspirant à l'être dans une démarche visionnaire dès le départ. Ceux qui sont considérés comme de petits producteurs, doivent se concentrer sur ce qui les fera avancer, gagner beaucoup d’argent pour être là dans 100 ans et être bien référencé ou accepté par les Grands distributeurs qui arrivent déjà partout en Afrique.

Selon les experts assis parmi les panélistes, l’emballage est d’une importance avérée mais, il n’en reste qu’une des quatre composantes du Mix Marketing. Il est demandé aux petits producteurs, de se concentrer sur les meilleurs circuits de distribution, de donner des prix abordables à leurs potentiels clients et de s’évertuer à faire une bonne communication…

Pour les accompagner dans la commercialisation de leurs produits, il existe au Cameroun, un outil de trésorerie appelé dont le fonctionnement a été présenté au cours de cette conférence débat : Nantissement de stock. C’est une méthode qui leur permet de faire un constant du stock de produits disponible dans une entreprise. Ensuite, un contrat de nantissement est signé avec un notaire ou la coopérative dans laquelle le petit producteur est affilié ou alors, un banquier. Si Le stock est conséquent, il va recevoir une partie de sa valeur pour continuer la production en attendant le payement des factures.

 

Nicole Ricci Minyem

D’après Christian Bindzi, le chef d’agence du Bureau national de l’état civil à Bertoua, plusieurs centres ne sont pas opérationnels.

 

Dans la localité de Ngoura située dans le département du Lom et Djerem de la région de l’Est du Cameroun, les chiffres continuent d’inquiéter. A l’établissement scolaire anglophone appelé Government bilingual school qui enregistre pour cette année 2018-2019, 70 élèves inscrits dans les classes de Form 1 à Form 5, le journal Le Jour rapporte qu’aucun de ces enfants ne possède d’acte de naissance. La situation désole la directrice de cette école qui se dit préoccupée pour le futur et le devenir desdits enfants. « Je suis très inquiète car je ne sais pas comment ces jeunes pourront faire pour composer dès l’année prochaine lors des examens officiels », déclare-t-elle.   

C’est le même son de cloche à l’école publique de Ngoura. Du fait de manque d’actes de naissance, le Directeur affirme que plusieurs enfants ne pourront pas prendre part au concours d’entrée en sixième et au Certificat d’études primaires. « Je dirige un établissement scolaire qui compte 868 élèves cette année scolaire. La classe de Cm2 a 57 élèves mais seuls 37 candidats sur ce chiffre ont pu constituer leurs dossiers. Les autres ne pourront pas composer parce qu’ils n’ont pas d’acte de naissance », explique le directeur l’école publique de Ngoura.

La situation de ces deux établissements est partagée par plusieurs autres à l’Est du pays. Et c’est une situation à laquelle les pouvoirs publics tentent de remédier. Ils ont été rejoints dans la lutte par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (Hcr). Cependant il se trouve qu’il y a des centres d’état-civil qui ne fonctionnent toujours pas dans cette partie du pays. Pourtant, apprend-on avec la sensibilisation qui est faite, les parents sollicitent de plus en plus leurs services. Ngoura compte 12 centres d’état civil. Le centre d’état civil principal est opérationnel avec six autres secondaires. Il y en a cinq qui ne fonctionnent pas.

« Ces centres ne fonctionnent pas pour manque d’effectifs. Les officiers d’état civil doivent être nommés par le ministre de la Décentralisation et du Développement local. Avant leur prise de fonction, ils doivent prêter serment devant les autorités judiciaires. Nous avons enregistré plusieurs décès parmi le personnel qui travaillait dans les centres secondaires, mais ces personnes décédées n’ont toujours pas été remplacées », explique le Secrétaire du centre principal de l’état civil de la Commune de Ngoura.

« Notre Commune a bénéficié du projet universel d’enregistrement des naissances mis en place par le gouvernement avec l’appui de l’Union européenne et de l’Unicef. Nous avons les relais communautaires qui passent dans les villages pour sensibiliser les parents », ajoute toutefois, le Secrétaire du centre principal de l’état civil de Ngoura.

Liliane N.

D’après le Secrétaire général (Sg) de l’Association Africaine des Compagnies aériennes (Afraa), les performances réalisées par Camair-Co ont aussi joué en faveur du choix porté sur le Cameroun, qui va abriter du 24 au 26 novembre prochains, la 51ème Assemblée générale de cette organisation.

 

Dans une interview accordée à notre confrère Défis Actuels, Abderahmane Berthé le Sg de l’Afraa ne cache pas son satisfecit par rapport aux avancées de Camair-Co, "L’étoile du Cameroun". En parlant des raisons justifiant le choix du pays de Paul Biya pour abriter leur Assemblée générale, il mentionne la compagnie nationale aérienne qui d’après lui, devait être une source de fierté de tous les camerounais.

« Le Cameroun a donc été choisi parce qu’il est très actif au sein de notre association, et nous savons qu’au Cameroun, Camair-Co a fait beaucoup d’efforts de progrès ces dernières années. Nous sommes satisfaits et heureux d’avoir Camair-Co comme membre d’Afraa. Autre raison, Camair-Co détient la certification Iosa. Je dois d’ailleurs préciser que toutes les compagnies aériennes membres de l’Afraa n’ont pas cette certification.

Pour être membre en part entière, il faut être Iosa et Camair-co remplit cette condition. Celles qui ne sont pas Iosa sont plutôt des compagnies associées. Tous ces critères font que nous sommes très contents de savoir que la Camair-co abrite cette 51ème assemblée générale. Jusqu'ici ce que nous avons pu voir en termes de préparation nous donne entière satisfaction. Nous avons visité l’infrastructure hôtelière, le Palais des congrès qui abritera l’évènement, ainsi que l’ancien palais présidentiel et nous sommes satisfaits », a déclaré dans les colonnes de Défis Actuels, Abderahmane Berthé.

A titre de rappel, Camair-Co actuellement dirigé par Ernest Dikoum a réalisé 27 milliards de chiffre d’affaires en 2018. Selon son directeur général, c’est la meilleure de ses performances depuis 2015. Près de 350 000 passagers ont été transportés l’année dernière. Des chiffres en nette évolution comparativement à 2017, où la compagnie avait transporté près de 300 000 passagers. Les recettes annuelles sont passées de plus de 16 milliards en 2017 à plus de 26 milliards en 2018. Des performances qui ont un impact significatif sur la vie socio-économique du Cameroun, avec entre autres, plus de 4000 emplois directs et indirects créés, près de 3000 personnes sous assurance socio-médicale.

Appelé à s’exprimer sur la certification Iosa, le Sg de l’Afraa n’a pas une fois de plus manqué d’éloge face à la démarche de Camair-Co. « Je tiens avant toute chose a souligné qu’on ne peut pas dire que parce qu’une compagnie aérienne n’a pas une certification Iosa, elle est dans une zone de turbulence… La particularité de Camair-Co c’est qu’elle l’a fait avec ses propres équipes. Elle a mise en place une équipe Iosa qui a travaillé sans faire appel à des consultants extérieurs qui coûtent excessivement chers. Notamment 50 millions de FCFA. C’est dire que Camair-Co doit être félicité... Je pense que tous les camerounais doivent être fiers de ce que Camair-Co a fait et surtout ne pas parler de turbulences », ajoute-t-il.

Liliane N.

Le ministère de la Justice (Minjustice) vient de publier un rapport sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun au cours de l’année judiciaire 2017. 

 

Selon ce rapport, cité par le magazine Investir au Cameroun, la lutte contre le terrorisme et les troubles à l’ordre public dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (zones anglophones) ont conduit à de nombreuses arrestations qui, en plus de l’activité judiciaire ordinaire, ont abouti à un important contentieux relatif à la liberté des personnes.

Au total, 3 864 personnes accusées de terrorisme et troubles à l’ordre public, ont bénéficié d’une décision de mise en liberté à la suite d’une détention provisoire. Dans le détail, indique le Minjustice, sur les 3 864 personnes mises en liberté, 2 181 ont bénéficié d’une décision de relaxe ou d’un acquittement devant les juridictions.

« Le cas spécifique de la procédure d’habeas corpus mérite également d’être mis en exergue au regard des nombreux cas de détentions illégales et non justifiées qu’elle a permis de régler, soit un total de 182 cas », se félicite le ministère de la Justice.

En 2018, la délégation de l'Union européenne au Cameroun a salué la décision du président Biya de mettre fin aux procédures à l'encontre de 289 détenus dans le cadre de la crise anglophone.

Seulement, depuis octobre 2016, le Nord-Ouest et le Sud-ouest vivent une crise sécuritaire exacerbée par des revendications sécessionnistes. Ce qui a amené le gouvernement à mettre en place, le 20 juin 2018, un plan d’assistance humanitaire qui nécessite un budget de 12,7 milliards FCFA au bénéfice de 74 994 personnes touchées par la crise.

Ce plan prévoit une réponse aux besoins les plus urgents de 74 994 déplacés internes en équipements de première nécessité, nutrition, abris, santé, éducation, eau-hygiène et assainissement, protection. Dans le détail, l’Etat envisage de réhabiliter les centres de santé des deux régions,  d’initier des campagnes de sensibilisation sur les mesures d’hygiène et de salubrité, d’apporter un appui en entrants et cheptels pour l’autonomisation financière de ces populations.

Le gouvernement veut également réhabiliter les écoles et prendre des mesures pour protéger les enseignants et les élèves ; distribuer aux personnes les centaines de tentes déjà disponibles à la Direction de la protection civile tout en œuvrant à la reconstruction de 10 000 logements.

Le plan humanitaire d’urgence prévoit également une assistance psychosociale aux victimes et la reconstitution des documents d’état civil et des titres identitaires perdus ou détruits. Ce plan prévoit des visites de réconfort et de soutien aux 21 291 réfugiées au Nigeria, sans donner de détails sur la nature de l’aide qui leur sera fournie.

Otric N.

Le gouvernement, par la voix du ministre des Transports Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe, s’est dit satisfait du choix porté sur le Cameroun qui regorge d’immenses atouts.

 

Membre de l’Association de compagnies aériennes africaines (Afraa), le Cameroun a été choisi pour abriter la 51e assemblée générale prévue en novembre prochain. C’est pour obtenir l’approbation et toutes les assurances des autorités camerounaises qu’une délégation de l’organe, conduite par Abderahmane Berthé, le secrétaire général est actuellement en visite au Cameroun. Visite qui l’a conduit jeudi dernier au ministère des Transports (MinT).

Le ministre Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe s’est dit satisfait du choix porté sur le Cameroun. La satisfaction est la même chez Abderahmane Berthé et son équipe qui ont eu l’occasion de mesurer la capacité du Cameroun à accueillir des événements de grande envergure à travers la visite de plusieurs hôtels et du palais de Congrès, cadre de l’événement prévu du 24 au 26 novembre prochain 2019.

L’assemblée générale est un événement qui regroupe près de 500 acteurs de l’aviation, des constructeurs et autres organisations. Son caractère mondial appelle donc une organisation méticuleuse. D’après le ministre, le Cameroun qui en a pris conscience s’est déjà lancé dans les préparatifs. « Un comité d’organisation interministériel a été sur pied à la suite d’une réunion tenue le 7 février dernier et durant laquelle un cahier de charges et un plan d’action ont été soumis à Camair-Co », a indiqué Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe.

A la suite de la délégation de l’Afraa, le ministre a reçu une équipe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette fois, les échanges ont tourné autour de la coopération entre le pays et l’institution dans le secteur des transports. D’après Solomane Kone, responsable pays de la Bad, leur présence rentrait dans le cadre de la mission de dialogue sectoriel portant sur la mise en œuvre des opérations financées par la Banque dans le secteur.

« Il a été question de faire le point sur le prolongement du chemin de fer camerounais de Ngaoundéré à Ndajemena. Nous avons aussi passé en revue le processus de signature de l’accord de prêt entre la BAD et le Cameroun, relativement aux études du chemin de fer entre le Tchad et le Cameroun », a relevé Solomane Kone.

Otric N.

Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du  délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.

 

L’aéroport international de Garoua, implanté en 1979 et inauguré en 1982, est l’une des portes d’entrée et de sortie aérienne du Cameroun. Il a été concédé par l’Etat du Cameroun à la Société Aéroports du Cameroun S.A en 1993. Il est situé dans une région « carrefour » favorable aux courants d’échange entre les pays de la sous région, où se côtoient artisans, commerçants, pêcheurs, agriculteurs, éleveurs.

 

La ville de Garoua a la prétention d’induire un tourisme de masse pour les amateurs en dépaysement et de curiosités naturelles. Le délégué régional des Transports pour le Nord, a effectué il ya deux jours une visite à l’aéroport  international de Garoua, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réfection. Quand il pleut, il faut être armé de parapluie, de bottes pour parcourir la salle de bagages de l’aérogare de Garoua. Les premières dégradations de l’ouvrage l’aéroport international de Garoua  ont été perceptibles à la fin des années 90 et au fil des ans, la situation n’a fait qu’empirer.

 

Ces dégradations se sont accentuées en l’absence d’une véritable politique de maintenance. Pour des raisons de sécurité, il est apparu nécessaire de réduire la longueur de la piste sur 800 mètres. Cette limite opérationnelle a eu pour conséquence l’arrêt de la desserte de cet aéroport par des avions de type 747. Depuis lors, des opérations de réparation localisée sont effectuées chaque année, en attendant de trouver les moyens financiers pour procéder à une réhabilitation complète.

 

L’aéroport international de Garoua qui s’étend sur une superficie de 1216 Ha, fait l’objet depuis plusieurs années, d’un phénomène grandissant de violation de son intégrité foncière. Au delà de l’occupation spontanée, plusieurs personnes réussissent à obtenir des titres fonciers sur ce domaine pourtant dévoué aux activités aéroportuaires. « L’aéroport de Garoua traverse depuis quelques années des difficultés, en alimentation d’énergie électrique. A cela s’ajoute la toiture qui présente des fissures, des problèmes d’étanchéité. Nous sommes au four et au moulin pour résoudre ce phénomène », indiquait  François Mboulana Bassega face à la presse à Garoua.

 

Le niveau de dégradation des infrastructures du reste vieillissantes, est une sérieuse source d’inquiétudes. La récente visite du  délégué régional des transports pour le Nord à l’aéroport international de Garoua ne suffira pas pour autant à dissiper le doute.

 

Félix Swaboka

L’Institut de recherche agronomique pour le développement pour le Nord, a abrité  du 17 Février 2019 les journées portes ouvertes du projet C2D légumineuses.

 

L’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad), a déjà mis au point des nouvelles variétés dans le site de Djalingo. Ces performances ont été réalisées dans le cadre du projet « légumineuses », implémenté au sein de cet institut depuis 2014. Les nouvelles variétés, selon l’Irad, sont capables de fournir des rendements allant de 2 à 3,5 tonnes à l’hectare, soit au moins quatre fois plus que les variétés traditionnelles  existant dans le pays, et dont les rendements ne dépassent guère les 875 kilogrammes à l’hectare.

 

En plus de leurs hauts rendements, ces variétés à dont les arachides, de soja, de Niébé mis au point par l’Irad sont adaptées aux différents sols et zones agro-écologiques du Cameroun. Elles permettront, au sein de cet institut de recherche, d’augmenter la production locale de cette légumineuse très riche en protéine. Il était question  au terme de l’organisation des journées portes ouvertes, pour les chercheurs du projet C2D Légumineuses, de lancer un regard sur les réalisations des activités du projet sur les différentes site de l’Irad de Garoua et de mettre en place une plate forme des parties prenantes des légumineuses dans la zone.

 

Les  journées portes ouvertes de Garoua sont une occasion idoine de regrouper les parties prenantes de la filière légumineuses des deux régions du Nord et de l’Extrême-Nord. A en croire le chef du projet C2D Légumineuse, Pendant les deux dernières campagnes agricoles

passées de 2014 et 2015, le projet C2D légumineuse  a mis à la disposition des agriculteurs 3340 Kg de semence de base de niébé, 780 Kg de Soja, 1000 Kg d’arachide, et 600kgs de voandzou, ceci à travers les canaux usuels de distribution. Plusieurs gammes de produits à valeurs ajoutée à base de légumineuses ont été exposés lors des journées portes à l’Irad Garoua.

 

En rappel, le projet C2D Légumineuses a été mis en place grâce aux fonds du contrat de désendettement-développement consentis entre les deux parties françaises et camerounaises. Le projet a pour mandat de contribuer non seulement à l’amélioration de la production, mais aussi de la consommation et la commercialisation de cinq espèces légumineuses d’importance pour le Cameroun, à savoir l’arachide, le soja, le haricot commun, le niébé et le voandzou. Le projet  est déployé dans les huit structures opérationnelles de l’Irad et dans quatre des cinq zones agro écologiques du pays, il ambitionne d’étendre ses activités afin d’assurer une couverture entière du territoire national.

 

Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01