La guerre qui n’en finit pas entre les peuples pourtant frères d’Israël et de Palestine ne cesse de faire son lot de victimes. Parmi ces dernières, les enfants palestiniens se compteraient en grand nombres. A en croire l’ONG Defence for Children International Palestine (DCIP), les enfants palestiniens seraient devenus la cible privilégié de l’armée israélienne.
«Très officiellement, Israël tue un enfant palestinien tous les 3 jours dans l'indifférence générale » a indiqué samedi dernier cette ONG dans sa pétition lancée le 14 février sur change.org.
Selon les initiateurs de cette pétition lancée pour fustiger « l’indifférence » de la communauté internationale et appeler à « l'action civile » sous forme de boycott d’Israël dans différents domaines, en seulement deux jours, elle a été signée par plus de 260.000 personnes.
D’autres parts et s’appuyant sur des témoignages, l'ONG précise également que les enfants palestiniens visés par les forces israéliennes étaient « non armés et ne constituaient pas de menace ».
« Les enfants palestiniens tués par Israël au cours des dernières années, y compris l'année dernière, ont été oubliés par le monde », constate l'auteur du texte, relevant l’urgence aujourd’hui de s'y opposer par des actions concrètes.
"La honte pèse sur la communauté internationale, seule l'action civile de boycott économique, sportif, universitaire, culturel massif est susceptible d'influer sur le cours à venir de la vie des enfants Palestiniens", a souligné l'Organisation dans sa pétition.
« Les enfants palestiniens ont été assassinés par des snipers, des drones et des forces de l'ordre de Tsahal », a précisé, en outre, l'ONG, indiquant que 73% d’entre eux sont décédés à la suite de tirs à balles réelles, alors que cinq enfants sur les 56 tués n'avaient pas atteint l'âge de 12 ans.
Selon les données de Defence for Children International Palestine, les forces israéliennes ont tué en moyenne, entre 2000 et 2014, un enfant palestinien tous les trois jours.
Condamnant « l'accord tacite aux abus israéliens » par la communauté internationale, l'ONG DCIP a souligné dans ce contexte que « les réponses de celle-ci sont tellement prévisibles qu'Israël ne trouve aucun obstacle au-delà des limites fixées par le droit international ». « Il lui est permis d'agir en toute impunité », s'est indignée l'Organisation qui défend et enquête depuis 1991 sur les violations graves des droits de l'Homme par les forces israéliennes.
Le gouvernement israélien doit reverser régulièrement à l'Autorité palestinienne la TVA et les droits de douane qu'il prélève sur les produits importés par les Palestiniens.
Mais en juillet 2018, le Parlement israélien a voté une loi visant à geler ces versements à hauteur du montant des allocations accordées par l'Autorité palestinienne aux auteurs d'attaques anti-israéliennes et à leurs familles.
Ces prisonniers sont considérés par des Palestiniens comme des héros
Elle n'avait jamais été appliquée mais la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de le faire après le meurtre d'une jeune Israélienne par un Palestinien à Jérusalem. « Il s'agit d'une loi importante que nous allons appliquer comme je l'ai promis », a déclaré Netanyahu avant la décision du cabinet, selon un communiqué de son bureau.
L'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas verse des allocations aux familles de Palestiniens détenus par Israël en fonction des peines qui leur ont été infligées par la justice de l'Etat hébreu.
Ces prisonniers sont en effet considérés par de nombreux Palestiniens comme des héros de la lutte contre l'occupation israélienne de leurs territoires. Israël occupe la Cisjordanie et Jérusalem depuis 1967.
Le président Abbas a souligné à plusieurs reprises que le soutien aux familles des prisonniers et des « martyrs » « constitue un devoir national, humanitaire et social qui doit toujours être rempli indépendamment des pressions israéliennes et internationales ». Les responsables israéliens estiment eux que ces allocations encouragent la violence.
Selon les termes de la loi adoptée en 2018 par Israël, le ministre de la Défense présente en fin d'année au cabinet un rapport sur les sommes payées par l'Autorité palestinienne aux prisonniers palestiniens et à leurs familles l'année écoulée.
Critique de la présidence palestinienne
L'année suivante, Israël gèlera chaque mois 1/12 de la somme indiquée dans le rapport sur les taxes et droits de douane qu'il doit aux Palestiniens. Dans le cas où le ministre de la Défense annonce que l'Autorité palestinienne cesse de verser ces allocations, le cabinet pourra décider de dégeler partiellement ou complètement les fonds retenus.
La présidence palestinienne a critiqué dimanche, cette mesure comme une usurpation de l'argent du peuple palestinien. Le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina, a déclaré dans un communiqué que cette décision arbitraire israélienne viole de manière unilatérale les accords signés dont les accords de Paris.
« La position du président telle qu'il l'a toujours énoncée est que nous n'accepterons aucune atteinte aux moyens de subsistance de nos héros prisonniers et des familles des martyrs et blessés ». « Le gouvernement d'occupation israélien cherche à détruire l'Autorité palestinienne en partenariat avec l'administration américaine de Donald Trump », a de son côté accusé dans un communiqué Ahmed Majdalani, un responsable de l'Organisation de libération de la Palestine, entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens.
Nicole Ricci Minyem
L’Institut des matières premières organise cette édition sous le thème : « L’impact du port dans le développement socio – économique de Kribi et de ses environs ».
En présentant le projet le weekend dernier, Germain R. Salla, Fondateur de l’Institut des Matières Premières et président d’organisation du Forum Économique de Kribi a indiqué que l’organisation du forum de Kribi est une réponse à la nécessité d’impliquer davantage tous les groupes socio-économiques au développement de la région.
Il y’a quelques mois encore, Kribi était simplement considérée comme ville balnéaire, avec pour activités principales, le tourisme et la pêche. Mais, depuis l’avènement du Port Autonome, la centrale à gaz de Mpolonguwe, l’exploitation du fer de Mamelle, en plus des sociétés comme Socapalm et Hévecam SA, la ville a migré vers l’industrialisation.
Un nouveau visage économique qui apporte de nombreux changement, à l’instar de l’augmentation d’une population active, une intense activité foncière et immobilière, une attractivité sur le plan économique de par les investissements en dotations infrastructurelles, l’installation des nouvelles entreprises, nationales ou étrangères, l’introduction des nouvelles activités… Toute chose qui appelle à la mise en place d’un cadre de discussions et d’échanges entre acteurs économiques.
Le Forum économique du mois de mai 2019 à Kribi s’adresse aux acteurs du monde économique (PME et industries, les privés qui ont pour ambition de créer de la richesse et générer les projets de croissance)- aux administrations, les décideurs politiques et autres partenaires au développement- Aux jeunes, étudiants et jeunes scolarisés ou non, aux populations civiles qui désirent s’impliquer activement au développement ainsi qu’au rayonnement de ce département et même de toute la région, comme l’a souligné Germain R. Salla, promoteur de ce concept : « Le Forum Économique de Kribi entend Encourager la dynamique, la consolidation et le développement de l’activité socio-économique de la ville de Kribi et du département de l’Océan en général grâce à l’appui des représentants des secteurs privé, public et communautaire ;Créer un environnement propice pour débattre des thèmes pertinents liés à l’économie et à l’entreprise ; Favoriser les contacts et permettre à chacun de compléter son réseau ;Affermir le développement local par l’implication de plus en plus grande des citoyens ;Mettre en valeur le dynamisme des pôles locaux de compétences; Créer des synergies entre entreprises; Susciter des vocations auprès des jeunes scolarisés et non scolarisés… ».
Le Forum Économique de Kribi aura comme principales articulations : les conférences débats, à partir du thème central et d’autres qui seront déterminés au préalable et structurés en sessions plénières, en panels et en travaux en ateliers. Il y aura également les espaces d’informations des différents partenaires du Forum Économique de Kribi.
Toutefois, des visites guidées des principaux projets, sites, installations, implantations, ouvrages situés à Kribi et dans ses environs vont meubler le séjour des participants dans le Chef lieu du département de l’Océan.
Nicole Ricci Minyem
L’un des défis majeurs du développement du Cameroun, c’est l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement œuvre au quotidien avec certains partenaires, dont le Système des Nations Unies, afin de mettre sur pied des stratégies efficaces en lien avec les défis auxquels ces derniers sont confrontés, pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur de changement et contribuer efficacement à la réalisation des ODD pour leur pays.
Fort de ce que l’accès à un emploi de qualité constitue un vecteur important de développement économique, les Nations Unies se sont impliqués, à côté des pouvoirs publics, à travers des programmes de formations professionnelles, de renforcement de l’entrepreneuriat jeune, de promotion de la finance inclusive et travaillent à faciliter l’accès aux financements de leurs initiatives notamment avec le secteur privé.
Cet organisme a saisi l’occasion de la tenue à Yaoundé, du Salon de l’Entrepreneuriat pour présenter de nouvelles initiatives aux jeunes et autres partenaires au développement afin qu’ils puissent échanger sur les défis et opportunités liés l’opérationnalisation des programmes proposés. C’est ainsi que trois thématiques essentielles sont proposées : les Objectifs de Développement Durable (ODD), la Finance Inclusive et le « Youth Connekt »
Ce lundi, les experts vont se pencher sur le thème : L’inclusion financière pour réduire les inégalités et accélérer l’émergence du Cameroun.
Objectif de la conférence
Il est question de sensibiliser davantage les parties prenantes concernées en vue de susciter une plus forte implication pour la promotion de l’inclusion financière des populations exclues des systèmes financiers classiques.
De manière spécifique, il s’agit de : - Partager la démarche du gouvernement en matière d’inclusion financière - Echanger sur l’apport des partenaires techniques et financiers en faveur de l’inclusion financière, vu sous le prisme de l’expérience concrète d’un acteur de terrain - Prendre connaissance de la problématique de l’implication du secteur privé dans l’inclusion financière.
La conférence-débat est organisée par l’ensemble des Agences du Système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère des Finances. Elle s’articule autour de 03 sous-thèmes, notamment :
Inclusion financière : la démarche du gouvernement du Cameroun
Inclusion financière : l’Apport des partenaires techniques et financiers vu sous le prisme des expériences concrètes sur le terrain (contributions, limites et attentes des acteurs.
Inclusion financière : La problématique de l’implication du secteur privé (contribution du secteur privé, obstacles et principaux souhaits).
Avec une population de plus en plus croissante, le Cameroun est un pays qui connait une croissance démographique très rapide. Celle-ci se situe à 2,8% par an. La proportion de la population vivant au-dessous du seuil de la population est passée de 39,9% en 2007 à 37,5% en 2014. Le milieu rural qui concentre 60% de la population totale affiche des tendances de pauvreté très préoccupantes avec près de 90% des personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
L’éradication de ce fléau est l’un des piliers des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Cet organisme prend en compte, l’inclusion financière et se situe en parfaite cohérence avec le principe à ne laisser personne de côté. Ce concept est devenu l’un des principaux facteurs de développement économique et de stabilité financière.
En effet, il a pris une place importante dans les discours politiques et économiques des grandes institutions mondiales et internationales, avec pour mot d’ordre la mise en œuvre aussi bien par le secteur public que privé, des stratégies visant à supprimer les barrières érigées sur le chemin de l’accès au financement des acteurs économiques de tous les segments sociaux, particulièrement les personnes les plus vulnérables et les plus exclues des systèmes financiers classiques (les ruraux, les acteurs du secteur informel, les femmes et les jeunes). Le Cameroun n’est pas en marge de cette dynamique et pour ce faire a mis en place une stratégie nationale de la fiance inclusive.
La stratégie nationale de la finance inclusive vise entre autres, l’amélioration de la qualité et de la disponibilité de l’offre en vue de satisfaire durablement les besoins en services financiers des populations, l’amélioration des performances sociales des Etablissements de Micro finance et de la protection des membres/clients, et enfin, l’amélioration de l’environnement législatif, réglementaire, institutionnel et fiscal du secteur de la micro finance.
L’engagement pour cette stratégie est de permettre au Cameroun de disposer désormais d’un secteur financier, adapté et animé par des prestataires à même d’offrir des services de qualité au moindre cout de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations.
Nicole Ricci Minyem
Décidément, l'émission produite par Vision 4 tous les dimanches se sera illustrée cette semaine par les déclarations fracassantes qui s'y font. Dans un style tout à lui, le présentateur du programme "Club d'élite", par ailleurs directeur général de la chaîne de télévision, a dit son point de vue sur la "Une" de Jeune Afrique Numéro 3032.
Ernest Obama Nana, modérateur du débat télévisé "Club d'élite" sur Vision 4, prescrit l'interdiction de Jeune Afrique sur l'ensemble du territoire camerounais. Le journaliste avait choisi de poser comme sujet d'entrée, le titre à la Une du magazine panafricain Jeune Afrique : Cameroun, Madame la Présidente.
Rappelons que le journal Jeune Afrique annonce par son titre, que ce serait la première dame et épouse de Paul Biya qui serait l'instigatrice de toutes les décisions de nominations observées dans les cercles du pouvoir. Selon Jeune Afrique, " A l'ombre de son époux, la première dame, Chantal Biya, développe avec méthode ses réseaux d'influences, nominations, disgrâces, promotions, limogeages ".
Des soupçons qui ont fait l'objet d'analyses sur le plateau de Ernest Obama. Parmi ces analystes, le professeur Mathias Éric Owona Nguini. D'après lui, Jeune Afrique voudrait laisser croire que Chantal Biya est une autre Grâce Mugabe. Du nom l'épouse de l'ancien Chef de l'État Zimbabwéen. Elle qui voulut garder le pouvoir présidentiel malgré les incapacités de son mari à diriger du fait de son âge avancé. Seulement, pour Owona Nguini, Chantal Biya n'est ni présidente positionnelle et elle n'a aucun pouvoir décisionnel. L'appellation de madame la Présidente ne renvoie qu'à la qualité d'épouse du Président de la République du Cameroun.
C'est donc dans cette coulée d'arguments que le journaliste présentateur a jugé nécessaire de donner son point de vue sur la question. Sauf que Ernest Obama va plutôt interpeller le CNC (Conseil National de la Communication). Il demande l'interdiction de la commercialisation du nouveau numéro du journal Jeune Afrique qui traite de Chantal Biya, sur l'étendu du territoire camerounais. Il précise que le patron du CNC devrait faire tout ce qui est en son pouvoir, avec l'accompagnement des autorités de l'État pour que dès ce lundi, Jeune Afrique ne soit pas trouvable au Cameroun.
Selon Jeune Afrique N0 3032 de ce dimanche (édition qui a motivé cette sortie du journaliste) Chantal Biya, l’épouse du Chef de l’Etat Camerounais est actuellement " la vraie présidente du Cameroun ", développe désormais des " réseaux d'influence " sur les secteurs stratégiques de l'Etat. Ceci en raison de la " fatigue " et l’âge avancé (86 ans dont plus de 36 à la tête du Cameroun) de Paul Biya.
Stéphane Nzesseu
Le gouvernement camerounais vient de lancer le processus de recrutement de la première vague de mille enseignants titulaires du Doctorat Phd dans les Universités d’Etat. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021. Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.
Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.
Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II 100, quota de régulation académique 40.
A titre de rappel, cette opération qui débute s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd ordonné au mois de novembre 2018 par le Chef de l’Etat. Au lendemain de cette annonce, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a produit un communiqué pour donner à l’opinion les modalités de cette opération. Ledit communiqué indique que le recrutement se fera selon la procédure réglementaire à savoir: l’ouverture des postes par les Recteurs et les Vice-Chancellors des Universités d’Etat conformément aux profils des candidats. Chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au Recteur ou au Vice-Chancellor les profils des postes à pourvoir.
Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement». Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.
Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ». Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit : 2019 - 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD ; 2020 - 500 enseignants et 2021 - 500 enseignants.
Liliane N.
Cabral Libii n’a pas souhaité attendre la programmation des élections législatives et municipales qui vont se tenir cette année. Depuis le 10 février 2019, il est au septentrion pour y mobiliser les populations. Le promoteur du Mouvement 11 Millions de citoyens appelle les camerounais dans cette partie du pays à s’inscrire sur les listes électorales. Cabral Libii est passé à Kousséri, au Diamaré, au Mayo-Kani, au Mayo Danay et à Maroua. Lors de ces passages dans ces localités, il a échangé avec les autorités traditionnelles et administratives notamment les Lamidos de Méri et de Kaele et les Préfets des départements.
« Je suis venue rappeler aux populations que 2019 est une année électorale et pour cela les encourager les uns et les autres à s’inscrire sur les listes électorales et inciter nos camarades à rester prêts à affronter ces échéances électorales en substituant candidats aux élections législatives et municipales », a déclaré Cabral Libiii.
Toutefois le promoteur du Mouvement 11 Millions de citoyens déplore le fait que plusieurs camerounais dans la région de l’Extrême-Nord n’ont pas d’acte de naissance. « Sans acte de naissance les populations ne peuvent pas s’établir la carte nationale d’identité. Par conséquent elles ne peuvent pas s’inscrire sur les listes électorales (…) Ce défaut d’acte de naissance ou de carte nationale d’identité au-delà de l’élection est un problème républicain et sérieux. Nous proposons que les institutions qui établissent ces documents se rapprochent des populations. Je pense qu’on peut aujourd’hui faire des audiences foraines pour l’établissement des certificats de nationalité », a déclaré Cabral Libii.
Pour brièvement parler du problème d’actes de naissance qui se pose dans le septentrion, il faut rappeler que le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) a récemment donné la possibilité à 1200 enfants de la région de l’Extrême-Nord, la possibilité d’être candidats au concours d’entrée en 6e et au Certificat d’études primaires (Cep), en leur établissant cette importante pièces. On sait que l’une des conséquences du fait que les enfants n’aient pas des actes de naissance est qu’ils ne peuvent être scolarisés ou se présenter aux examens et concours officiels. Voulant donc réduire à long terme le taux de sous-scolarisation dans la dite région, le Hcr a remis entre les mains de Midjiyawa Bakari le gouverneur de l’Extrême-Nord. Il y a environ 38 163 enfants des classes de CM2 qui n’ont pas d’acte de naissance, selon le gouverneur.
Liliane N.
Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais, fait partie des hommes politiques qui militent pour la révision de la loi électorale au Cameroun. Il pense déjà que l’âge électoral doit être ramené à 18 ans. A la question qui lui a été posée par le journal, qui est celle de savoir qui a intérêt à ce que les jeunes ne votent pas au Cameroun à partir de 18 ans, il a déclaré ce qui suit dans les colonnes de notre confrère.
«Il faut ramener cet âge à 18 ans pour donner la possibilité aux jeunes de 18 ans pénalement responsables de voter le Député et le Président de la République qui sont à l’origine de l’initiative, de la législation et de la promulgation des lois. Si on peut travailler à la fonction publique à 18 ans, cela signifie qu’on est assez mature pour non seulement choisir les gouvernants mais aussi se faire élire comme Député ou Conseiller municipal. Le Fdc propose que l’âge de vote soit ramené de 20 ans à 18 ans. Aussi que l’âge de pouvoir être candidat aux municipales et législatives de 23 ans à 18 ans».
A la question de savoir ce que le Fdc entend faire pour bouger les choses et parvenir à ramener l’âge électoral à 18 ans, Denis Emilien Atangana indique qu’actuellement, son parti est rendu à la phase du plaidoyer qu’il mène auprès des pouvoirs publics pour la réforme du Code électoral. « Nous invitons les forces progressistes à se mettre ensemble pour la réforme du Code électoral », ajoute-t-il.
Il faut dire qu’Elections cameroon (Elecam), l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun se dit ouvert à cette question des modifications sur le Code électoral. Elecam a également proposé que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections a regretté «le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales», avant d’indiquer qu’il est nécessaire de «revoir l’âge électoral au Cameroun». Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
Liliane N.
La session qui s’est tenue à huis clos, s’est déroulée en présence des représentants du Système des Nations unies. Francis Faï Yengo le Coordonnateur national du comité de désarmement, démobilisation et réintégration devant les chefs des centres régionaux a souligné l’importance et le bien-fondé de ces assises. Il a fait savoir qu’il va s’agir de procéder à une évaluation des activités menées sur le terrain, notamment dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. Sur ce point d’après certains chefs des centres, notamment Sixtus Gabsa Nyagha ont indiqué que sur le terrain, le travail avance malgré le climat qui se veut délétère. Par ailleurs «certaines bases ont été jetées» dans la réalisation des missions du comité créé en novembre 2018 par Paul Biya le Président de la République. Il s’agit précisément de l’accompagnement des Nations unies dans la facilitation des contacts avec les combattants.
Pour ce qui est du Sud-Ouest, Bernard Fonju Njukang le chef de centre a indiqué que de ce côté l’emphase est mise sur la sensibilisation des populations, afin de gagner leur adhésion et leur soutien. «L’autre chantier c’est de convaincre les combattants. Nous avons des facilitateurs qui aident dans ce sens. Mais c’est un travail délicat et il faut être patient», a-t-il ajouté. Le chef de centre de Mora a souligné qu’il y a une avancée remarquable. D’après Oumar Bichaïr, près de 100 ex-combattants de Boko haram ont déposé les armes. Ils sont à l’heure actuelle au centre et attendre d’être réintégrés. De façon générale les différents chefs de centre ont indiqué nouer des contacts avec les chefs traditionnels pour mener à bien leur mission.
Pour parler des missions du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, le décret qui le régit indique que sa principale mission dans l’article est « d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes ». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea dans le Sud-Ouest et à Mora dans l’Extrême-Nord.
Liliane N.
Dans la nuit du 10 au 11 février 2019, l’hôpital de district de Kumba a été mis en feu par les groupes armés militant pour la cause sécessionniste dans les régions anglophones. De cet incendie, l’ensemble des services hospitaliers notamment les unités de médecine, de chirurgie, du bloc opératoire et d’hospitalisation ont été réduits en cendre. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) le parti politique au pouvoir condamne ce qui s’est passé.
« Les rebelles ont semé la panique en faisant usage des fusils d’assaut dont ils étaient munis. Ils s’en sont également pris aux résidences des personnels. Au-delà des importants dégâts matériels, le bilan humain provisoire de cet acte odieux et barbare est de quatre morts, dont deux malades brûlés vifs sur leur lit d’hospitalisation. Pour apprécier l’aveuglement et la schizophrénie des rebelles, il convient de rappeler que les hôpitaux et les structures sanitaires sont des institutions spécialement protégées par la morale et le droit international, même en situation de conflit », écrit Jean Kuete.
Pour le Rdpc la destruction des biens publics vise tout simplement à empêcher le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Les militantes, les militants, les amis et les sympathisants du Rdpc expriment leur vive indignation et leur grande colère devant tant d’animalité, d’infamie et d’atrocité et condamnent avec la dernière énergie ces actes barbares, irresponsables et inqualifiables perpétrés par des hors la loi et inqualifiables perpétrés par des hors la loi et des illuminés qui ont perdu toute humanité. En effet forts des leçons de l’histoire, nous nous devons de rappeler une fois de plus l’adresse des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que les destructions massives perpétrées par les troubles sur les biens, les services et les êtres humains constituent des pertes sèches et irréversibles dont le but caché visé est de reculer la dynamique de notre pays et de ralentir son processus de développement », écrit le Secrétaire général du Rdpc.
En outre de condamner l’acte commis à l’hôpital de district de Kumba, le parti au pouvoir appelle à une mobilisation de tous pour barrer les terreurs. « Le Secrétaire général du Comité central du Rdpc renouvelle également ses appels à une mobilisation générale, forte et vigilante des militantes, militants et amis du Rdpc, ainsi que tous nos compatriotes de bonne foi pour faire échec à la terreur, tout en invitant les autorités compétentes à faire preuve plus que jamais de rigueur et de fermeté dans la protection des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national », peut-on lire dans le communiqué de Jean Kuete.
Liliane N.