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C’est en tout cas ce que laisse entendre l'ONG Defense for Children International Palestine (DCIP) qui a lancé une pétition pour attirer l'attention sur ces meurtres « passés sous silence » et appeler au boycott d'Israël dans différent domaines.

 

La guerre qui n’en finit pas entre les peuples pourtant frères d’Israël et de Palestine ne cesse de faire son lot de victimes. Parmi ces dernières, les enfants palestiniens se compteraient en grand nombres. A en croire l’ONG Defence for Children International Palestine (DCIP), les enfants palestiniens seraient devenus la cible privilégié de l’armée israélienne.

«Très officiellement, Israël tue un enfant palestinien tous les 3 jours dans l'indifférence générale » a indiqué samedi dernier cette ONG dans sa pétition lancée le 14 février sur change.org.

Selon les initiateurs de cette pétition lancée pour fustiger « l’indifférence » de la communauté internationale et appeler à « l'action civile » sous forme de boycott d’Israël dans différents domaines, en seulement deux jours, elle a été signée par plus de 260.000 personnes.

D’autres parts et s’appuyant sur des témoignages, l'ONG précise également que les enfants palestiniens visés par les forces israéliennes étaient « non armés et ne constituaient pas de menace ».

« Les enfants palestiniens tués par Israël au cours des dernières années, y compris l'année dernière, ont été oubliés par le monde », constate l'auteur du texte, relevant l’urgence aujourd’hui de s'y opposer par des actions concrètes.

"La honte pèse sur la communauté internationale, seule l'action civile de boycott économique, sportif, universitaire, culturel massif est susceptible d'influer sur le cours à venir de la vie des enfants Palestiniens", a souligné l'Organisation dans sa pétition.

« Les enfants palestiniens ont été assassinés par des snipers, des drones et des forces de l'ordre de Tsahal », a précisé, en outre, l'ONG, indiquant que 73% d’entre eux sont décédés à la suite de tirs à balles réelles, alors que cinq enfants sur les 56 tués n'avaient pas atteint l'âge de 12 ans.

Selon les données de Defence for Children International Palestine, les forces israéliennes ont tué en moyenne, entre 2000 et 2014, un enfant palestinien tous les trois jours.

Condamnant « l'accord tacite aux abus israéliens » par la communauté internationale, l'ONG DCIP a souligné dans ce contexte que « les réponses de celle-ci sont tellement prévisibles qu'Israël ne trouve aucun obstacle au-delà des limites fixées par le droit international ». « Il lui est permis d'agir en toute impunité », s'est indignée l'Organisation qui défend et enquête depuis 1991 sur les violations graves des droits de l'Homme par les forces israéliennes.

Edgar Alain Abraham Mebe Ngo'o et son épouse Bernadette ont été entendus jeudi dernier au Tribunal Criminel Spécial(TCS). 
 
Durant des heures, le couple a été interrogé sur des opérations financières de surfacturation dans l'achat du matériel militaire au cours de l'année 2008.  On parle de plus de 05 milliards de francs CFA détournés au cours de ces opérations d'achat. Une partie de cet argent aurait transité par le compte personnel de Mme Bernadette Mebe Ngo'o. Au coeur de ce trafic financier : La société Française Magforces. Au cours de ces auditions, des noms sont cités : notamment le Lieutenant- colonel Mboutou, considéré comme l'un des cerveaux de l'affaire, Maxime Mbangue, l'homme d'affaires Franco- italien Franquetti et Victor Menye, le célèbre banquier camerounais et DGA de la SCB, ami très proche de l'ex - Mindef. Le banquier est accusé d'avoir facilité et couvert toutes les transactions financières opérées au Maroc, en Turquie et à Chypre. 
 
Mercredi dernier, soit un jour avant l'audition de Mebe Ngo'o, Mboutou et Mbangue étaient entendus par les  enquêteurs. Sur leur table, une bonne brochette de révélations croustillantes. Vendredi dernier, les enquêteurs se sont régalés en écoutant le contre- Amiral invité à les éclairer sur le très sensible dossier de Polytechnologies où des Milliards ont volé en fumée. un autre acteur entre en jeu : Le colonel Atangana. Ancien Directeur du Budget et des équipements.
 
Ce Lundi 18 Février, les enquêteurs du TCS recevront dès 10h, le Banquier Menye Victor. Et ce n est pas tout. Les dossiers de la fameuse digue effondrée et plusieurs fois reconstruite de Maga ( 3 Milliards ) qui implique le colonel Kamgaing Jackson du génie Militaire et le Ministre Nganou Djoumessi, le dossier de la CIC (318 millions distraits) impliquant le colonel sénégalais Dieng et le dossier des marchés de réfection de l'immeuble de la DGSN gagnés et mal exécutés par Bernadette Mebe Ngo sont sortis des placards. Concussion, népotisme, délit d'initié, surfacturations, détournements massifs et en bande organisée. Tout y passe. La météo est ombrageuse pour le couple Mebe Ngo'o.
 
Les acteurs cités sont actuellement sous surveillance et interdit de sorti du territoire. Pour ces raisons et d'autres qui continuent de faire l'objet d'enquête, il est possible que l'ex Mindef soit invité à faire un séjour plus ou moins long dans les geôles de la prison de Kondengui. Les procédures ne font que commencer.
 
 
Stéphane Nzesseu

Les autorités de ce pays entendent ainsi  protester contre les allocations qui sont versées  aux familles de prisonniers palestiniens auteurs d'attentats, a indiqué ce dimanche, le bureau du Premier ministre.

 

Le gouvernement israélien doit reverser régulièrement à l'Autorité palestinienne la TVA et les droits de douane qu'il prélève sur les produits importés par les Palestiniens.

Mais en juillet 2018, le Parlement israélien a voté une loi visant à geler ces versements à hauteur du montant des allocations accordées par l'Autorité palestinienne aux auteurs d'attaques anti-israéliennes et à leurs familles.

 

Ces prisonniers sont considérés par des Palestiniens comme des héros

Elle n'avait jamais été appliquée mais la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de le faire après le meurtre d'une jeune Israélienne par un Palestinien à Jérusalem. « Il s'agit d'une loi importante que nous allons appliquer comme je l'ai promis », a déclaré Netanyahu avant la décision du cabinet, selon un communiqué de son bureau.

L'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas verse des allocations aux familles de Palestiniens détenus par Israël en fonction des peines qui leur ont été infligées par la justice de l'Etat hébreu. 

Ces prisonniers sont en effet considérés par de nombreux Palestiniens comme des héros de la lutte contre l'occupation israélienne de leurs territoires. Israël occupe la Cisjordanie et Jérusalem depuis 1967. 

Le président Abbas a souligné à plusieurs reprises que le soutien aux familles des prisonniers et des « martyrs » « constitue un devoir national, humanitaire et social qui doit toujours être rempli indépendamment des pressions israéliennes et internationales ». Les responsables israéliens estiment eux que ces allocations encouragent la violence.

Selon les termes de la loi adoptée en 2018 par Israël, le ministre de la Défense présente en fin d'année au cabinet un rapport sur les sommes payées par l'Autorité palestinienne aux prisonniers palestiniens et à leurs familles l'année écoulée.

 

Critique de la présidence palestinienne

L'année suivante, Israël gèlera chaque mois 1/12 de la somme indiquée dans le rapport sur les taxes et droits de douane qu'il doit aux Palestiniens. Dans le cas où le ministre de la Défense annonce que l'Autorité palestinienne cesse de verser ces allocations, le cabinet pourra décider de dégeler partiellement ou complètement les fonds retenus.

La présidence palestinienne a critiqué dimanche, cette mesure comme une usurpation de l'argent du peuple palestinien. Le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina, a déclaré dans un communiqué que cette décision arbitraire israélienne viole de manière unilatérale les accords signés dont les accords de Paris.

« La position du président telle qu'il l'a toujours énoncée est que nous n'accepterons aucune atteinte aux moyens de subsistance de nos héros prisonniers et des familles des martyrs et blessés ». « Le gouvernement d'occupation israélien cherche à détruire l'Autorité palestinienne en partenariat avec l'administration américaine de Donald Trump », a de son côté accusé dans un communiqué Ahmed Majdalani, un responsable de l'Organisation de libération de la Palestine, entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens.

 

Nicole Ricci Minyem

L’Institut des matières premières organise cette édition sous le thème : « L’impact du port dans le développement socio – économique de Kribi et de ses environs ».

 

En présentant le projet le weekend dernier, Germain R. Salla, Fondateur  de l’Institut des Matières Premières  et  président  d’organisation du Forum Économique de Kribi a indiqué que l’organisation du forum de Kribi est une réponse à la nécessité d’impliquer davantage tous les groupes socio-économiques  au  développement  de  la  région. 

Il y’a quelques mois encore, Kribi était simplement considérée comme ville balnéaire, avec pour  activités principales, le tourisme et la pêche. Mais, depuis l’avènement du Port Autonome, la centrale à gaz de Mpolonguwe, l’exploitation du fer de Mamelle, en plus des sociétés comme Socapalm et Hévecam SA, la ville a migré vers l’industrialisation.

Un nouveau visage  économique  qui apporte de nombreux changement, à l’instar de l’augmentation d’une population active, une intense activité foncière et immobilière, une attractivité sur le  plan  économique de par les investissements en dotations infrastructurelles, l’installation des nouvelles entreprises, nationales ou étrangères, l’introduction des nouvelles activités… Toute chose qui  appelle  à  la mise  en  place  d’un cadre de discussions et d’échanges  entre  acteurs  économiques.

Le Forum économique du mois de mai 2019 à Kribi s’adresse aux acteurs du monde économique (PME et industries, les privés qui ont pour ambition de créer de la richesse et générer les projets de croissance)- aux administrations, les décideurs politiques et autres partenaires au développement- Aux jeunes, étudiants et jeunes scolarisés ou non, aux populations civiles qui désirent s’impliquer activement au développement ainsi qu’au rayonnement de ce département et même de toute la région, comme l’a souligné Germain R. Salla, promoteur de ce concept : « Le Forum Économique de Kribi entend Encourager  la  dynamique,  la  consolidation  et  le  développement  de  l’activité socio-économique  de  la ville de Kribi et du département de l’Océan  en  général  grâce  à l’appui des représentants des secteurs privé, public et communautaire ;Créer un environnement propice pour débattre des thèmes pertinents liés à l’économie et à l’entreprise ; Favoriser les contacts et permettre à chacun de compléter son réseau ;Affermir le développement local par l’implication de plus en plus grande des citoyens ;Mettre en valeur le dynamisme des pôles locaux de compétences;  Créer des synergies entre entreprises; Susciter des vocations auprès des jeunes scolarisés et non scolarisés… ».

Le Forum Économique de Kribi aura comme principales articulations : les  conférences débats, à partir du  thème central et d’autres qui seront déterminés au préalable et structurés  en sessions plénières, en panels et en travaux en ateliers. Il y aura également les espaces d’informations des différents partenaires du Forum Économique de Kribi.

Toutefois,  des  visites  guidées  des  principaux  projets,  sites,  installations,  implantations, ouvrages situés à Kribi et dans ses environs vont meubler le séjour des participants dans le Chef lieu du département de l’Océan.

 

Nicole Ricci Minyem

L’un des défis majeurs du développement du Cameroun, c’est l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement œuvre au quotidien avec  certains partenaires, dont le Système des Nations Unies, afin de mettre sur pied des stratégies efficaces en lien avec les défis auxquels ces derniers sont confrontés, pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur de changement et contribuer efficacement à la réalisation des ODD pour leur pays.

 

Fort de ce que l’accès à un emploi de qualité constitue un vecteur important de développement économique, les Nations Unies se sont impliqués, à côté des pouvoirs publics, à travers des programmes de formations professionnelles, de renforcement de l’entrepreneuriat jeune, de promotion de la finance inclusive et travaillent à faciliter l’accès aux financements de leurs initiatives notamment avec le secteur privé.

 Cet organisme a saisi l’occasion de la tenue à Yaoundé, du Salon de l’Entrepreneuriat pour  présenter de nouvelles initiatives aux jeunes et autres partenaires au développement afin qu’ils puissent échanger sur les défis et opportunités liés l’opérationnalisation des programmes proposés. C’est ainsi que trois thématiques essentielles sont proposées : les Objectifs de Développement Durable (ODD), la Finance Inclusive et le « Youth Connekt »

 Ce lundi, les experts vont se pencher sur le thème : L’inclusion financière pour réduire les inégalités et accélérer l’émergence du Cameroun.

 

Objectif de la conférence

 Il est question  de sensibiliser davantage les parties prenantes concernées en vue de susciter une plus forte implication pour la promotion de l’inclusion financière des populations exclues des systèmes financiers classiques.

 De manière spécifique, il s’agit de : - Partager la démarche du gouvernement en matière d’inclusion financière - Echanger sur l’apport des partenaires techniques et financiers en faveur de l’inclusion financière, vu sous le prisme de l’expérience concrète d’un acteur de terrain - Prendre connaissance de la problématique de l’implication du secteur privé dans l’inclusion financière.

La conférence-débat est organisée par l’ensemble des Agences du Système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère des Finances. Elle s’articule autour de 03 sous-thèmes, notamment :

Inclusion financière : la démarche du gouvernement du Cameroun  

Inclusion financière : l’Apport des partenaires techniques et financiers vu sous le prisme des expériences concrètes sur le terrain (contributions, limites et attentes des acteurs.

 Inclusion financière : La problématique de l’implication du secteur privé (contribution du secteur privé, obstacles et principaux souhaits).

 Avec une population de plus en plus croissante, le Cameroun est un pays qui connait une croissance démographique très rapide. Celle-ci se situe à 2,8% par an. La proportion de la population vivant au-dessous du seuil de la population est passée de 39,9% en 2007 à 37,5% en 2014. Le milieu rural qui concentre 60% de la population totale affiche des tendances de pauvreté très préoccupantes avec près de 90% des personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté.

 L’éradication de ce fléau est l’un des piliers des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Cet organisme prend en compte, l’inclusion financière et se situe en parfaite cohérence avec le principe à ne laisser personne de côté. Ce concept est devenu l’un des principaux facteurs de développement économique et de stabilité financière.

 En effet, il a pris une place importante dans les discours politiques et économiques des grandes institutions mondiales et internationales, avec pour mot d’ordre la mise en œuvre aussi bien par le secteur public que privé, des stratégies visant à supprimer les barrières érigées sur le chemin de l’accès au financement des acteurs économiques de tous les segments sociaux, particulièrement les personnes les plus vulnérables et les plus exclues des systèmes financiers classiques (les ruraux, les acteurs du secteur informel, les femmes et les jeunes). Le Cameroun n’est pas en marge de cette dynamique et pour ce faire a mis en place une stratégie nationale de la fiance inclusive.

 La stratégie nationale de la finance inclusive vise entre autres, l’amélioration de la qualité et de la disponibilité de l’offre en vue de satisfaire durablement les besoins en services financiers des populations, l’amélioration des performances sociales des Etablissements de Micro finance et de la protection des membres/clients, et enfin, l’amélioration de l’environnement législatif, réglementaire, institutionnel et fiscal du secteur de la micro finance.

 L’engagement pour cette stratégie est de permettre au Cameroun de disposer désormais d’un secteur financier, adapté et animé par des prestataires à même d’offrir des services de qualité au moindre cout de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations.

 

Nicole Ricci Minyem

Décidément, l'émission produite par Vision 4 tous les dimanches se sera illustrée cette semaine par les déclarations fracassantes qui s'y font. Dans un style tout à lui, le présentateur du programme "Club d'élite", par ailleurs directeur général de la chaîne de télévision, a dit son point de vue sur la "Une" de Jeune Afrique Numéro 3032.

 

Ernest Obama Nana, modérateur du débat télévisé "Club d'élite" sur Vision 4, prescrit l'interdiction de Jeune Afrique sur l'ensemble du territoire camerounais. Le journaliste avait choisi de poser comme sujet d'entrée, le titre à la Une du magazine panafricain Jeune Afrique : Cameroun, Madame la Présidente.

Rappelons que le journal Jeune Afrique annonce par son titre, que ce serait la première dame et épouse de Paul Biya qui serait l'instigatrice de toutes les décisions de nominations observées dans les cercles du pouvoir. Selon Jeune Afrique, " A l'ombre de son époux, la première dame, Chantal Biya, développe avec méthode ses réseaux d'influences, nominations, disgrâces, promotions, limogeages ".

Des soupçons qui ont fait l'objet d'analyses sur le plateau de Ernest Obama. Parmi ces analystes, le professeur Mathias Éric Owona Nguini. D'après lui, Jeune Afrique voudrait laisser croire que Chantal Biya est une autre Grâce Mugabe. Du nom l'épouse de l'ancien Chef de l'État Zimbabwéen. Elle qui voulut garder le pouvoir présidentiel malgré les incapacités de son mari à diriger du fait de son âge avancé. Seulement, pour Owona Nguini, Chantal Biya n'est ni présidente positionnelle et elle n'a aucun pouvoir décisionnel. L'appellation de madame la Présidente ne renvoie qu'à la qualité d'épouse du Président de la République du Cameroun.

C'est donc dans cette coulée d'arguments que le journaliste présentateur a jugé nécessaire de donner son point de vue sur la question. Sauf que Ernest Obama va plutôt interpeller le CNC (Conseil National de la Communication). Il demande l'interdiction de la commercialisation du nouveau numéro du journal Jeune Afrique qui traite de Chantal Biya, sur l'étendu du territoire camerounais. Il précise que le patron du CNC devrait faire tout ce qui est en son pouvoir, avec l'accompagnement des autorités de l'État pour que dès ce lundi, Jeune Afrique ne soit pas trouvable au Cameroun.

Selon Jeune Afrique N0 3032 de ce dimanche (édition qui a motivé cette sortie du journaliste) Chantal Biya, l’épouse du Chef de l’Etat Camerounais est actuellement " la vraie présidente du Cameroun ", développe désormais des " réseaux d'influence " sur les secteurs stratégiques de l'Etat. Ceci en raison de la " fatigue " et l’âge avancé (86 ans dont plus de 36 à la tête du Cameroun) de Paul Biya.


Stéphane Nzesseu

Émile Bindzi, chargé de la communication du parti Univers a déclaré ce dimanche sur le plateau de Vision 4 que le parti Univers ne se reconnaît pas dans le communiqué de Cabral Libii demandant une justice équitable pour Maurice Kamto et les autres camerounais incarcérés à la suite de la marche blanche du 26 janvier dernier.

 
Au lendemain de la mise en détention provisoire de Maurice Kamto et ses proches à la prison centrale de Kondengui, le porte étendard du parti Univers à la dernière élection présidentielle a fait une sortie pour demander qu'une justice dénuée d'influence politique soit celle qu'on applique aux militants du MRC et rien de plus.
 
Comment comprendre la sortie d'Emile Bindzi ce dimanche midi dans l'émission "Club d'élite" que conduit Ernest Obama ?
 
Le débat du jour portant sur le défèrement de Maurice Kamto à la prison centrale de Kondengui, le journaliste relance le porte parole du parti Univers sur la sortie épistolaire de Cabral Libii en rapport avec cet actualité. Le porte voix du parti qui a porté Cabral Libii jusqu'au troisième rang dans la course à Etoudi donne une réponse qui surprend tout le monde. Il dit "C’est une déclaration à laquelle le parti univers ne peut se solidariser".
 
Pour Émile Bindzi,  il est impossible et inadmissible que le parti Univers soutienne un parti qui fait la promotion du tribalisme. En occurrence, le MRC et son président. 
 
Le représentant du parti Univers renchérit, "vous savez que les révolutions les plus violentes fleurissent généralement chez les peuples conservateurs. Plutôt que chez les peuples progressistes". Pour Émile Bindzi, ce tribalisme est alimenté par des mécanismes spécifiques. " Nous avons la création d’une croyance alimentée par les phénomènes de mystification de démystification. Vous avez d’un côté la présence d’un Beti, feignant paresseux et jouisseur et de l’autre un Bamileke travailleur, laborieux et honnête. Exaspération de ses croyances par des mécanismes de tribalisation." Un tableau que dresse le porte parole du parti Univers en l'agrégeant aux intentions du MRC.
 
Le parti de Nkou Mvondo, par son porte voix, estimé que Cabral Libii aurait mieux fait de se taire au lieu de soutenir le parti de Maurice Kamto. De plus, pour Émile Bindzi, Cabral Libii s'adonne à une attitude "d'instrumentalisation et de manipulation de l'opinion pour plaire à une partie de la population".
 
Une prise de position qui augure d'un malaise profond entre le parti Univers et son champion d'hier, Cabral Libii.
 
 
Stéphane Nzesseu 
 
 

 

 

Au cours d’une audience spéciale, les anciens de l’école Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (Essec) ont remercié Paul Biya pour avoir fait de Ketcha Courtès le tout premier diplômé de l’Essec de Douala ministre de la République. 

 
Au nom de l’association 2A-Essec (Association des Anciens Etudiants de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) de Douala, une dizaine de membres a été reçu en audience spéciale par Célestine Ketcha Courtès, ministre de  l’Habitat et du Développement urbain. Aussitôt installée, la délégation conduite par Gérard Modo Kouna président de 2A-Essec, a remis un bouquet de fleur à Madame le ministre, exprimant ainsi le vœu que les missions confiées à leur ancienne camarade par le chef de l’Etat son excellence Paul Biya portent la promesse des fleurs. Le Recteur de L’Université de Douala et le Directeur de L’ESSEC savourent. 
 
Dans son discours prononcé à cette occasion spéciale, le  président de la 2A-ESSEC n’a pas pris deux chemins pour faire savoir que la nomination de Célestine Ketcha est historique pour l’ESSEC de Douala.  En rappelant qu’il s’agit du « tout premier diplômé de l’ESSEC de Douala à être nommée ministre de République du Cameroun »,  il a transmis à madame le ministre, la fierté du professeur François-Xavier Etoa recteur de l’Université de Douala et du Professeur Georges Bertrand Tamakwe, directeur de l’Essec, qui voient en cette nomination un message fort du président de la république à la jeunesse camerounaise et une interpellation au patriotisme. 
 
Selon le président de la 2A-ESSEC, la nomination de Ketcha Courtès « vient lever une Chappe de plomb qui pesait sur la tête des diplômés de l’ESSEC ». En effet, depuis sa création en 1978, l’ESSEC  a formé des cares supérieurs dans les divers métiers du management. Malgré leurs compétences avérées et leurs poids dans les organisations internationales, les entreprises privées, publiques, parapubliques et au niveau de l’économie nationale, c’est pour la première fois qu’un diplômé de cet école est appelé à servir dans le gouvernement. 
 
En faisant de madame le ministre Ketcha Courtès  la présidente d’honneur du bureau des 2A-ESSEC, la délégation de Gérard Modo a reconnu qu’à travers son dynamisme, ses actions, son engagement sa détermination, sa pugnacité et son intégrité, le ministre Kectha Courtès donnera enfin aux pouvoirs publics de comprendre que l’ESSEC est un laboratoire de Compétences dont on peut se servir sans limite.                                                                                       
 
 
Stéphane Nzesseu

Le président du mouvement 11 millions de citoyens et représentant du parti Univers pour l'élection présidentielle d'octobre 2018 au Cameroun a fait une sortie épistolaire pour demander aux autorités judiciaires de respecter les principes de l'État de droit dans la procédure qui implique le président du MRC et plusieurs autres camerounais.

 
Dès les premières lettres de cette communication, Cabral libii précise très bien qu'il parle en son nom propre et au nom du mouvement 11 millions de citoyens. "Je voudrais ici en mon nom propre et à celui  du Mouvement 11 Millions de Citoyens, leur apporter tout  notre soutien moral et patriotique." Une démarcation avec le parti Univers qui est devenu régulier ces derniers temps au point où l'opinion publique se demande si le divorce n'est pas déjà consommé entre le mouvement 11 millions et le parti Univers.
 
Cabral libii reste constant. Dès l'arrestation de Maurice Kamto et des siens, il avait déjà produit des écris pour fustiger le comportement des agents de l'État. "J'avais exprimé comme cela est constant, ma désapprobation quant aux atteintes flagrantes à l'expression des libertés publiques dans notre pays par des interdictions administratives injustifiées et  systématiques des réunions et manifestations des partis d'opposition et autres organisations de la société civile qui dénoncent. Ce qui met en permanence l'Etat du Cameroun en porte à faux avec ses engagements internationaux  notamment la CADEG et crée les conditions d'une exaspération générale subite", affirme Cabral.
 
 Et le numéro trois à la dernière élection de dire "J'exhorte à la plus grande vigilance quant à la qualité de la justice qui sera rendue dans le contexte d'un système judiciaire régulièrement accusé de subir les influences et des pressions des autorités exécutives." Et de renchérir, "j'en appelle donc aux procès justes et équitables sans aucune immixtion des politiques, à la mutualisation des forces politiques et de la société civile, pour un contrôle absolu de l'indépendance de la justice au cours de ces procès, en même temps que j'invite le Gouvernement à privilégier les pertinentes dispositions des codes de procédure pénale et  d'instruction militaire qui lui offrent la possibilité d'arrêter des poursuites pénales chaque fois que la cohésion nationale et la paix sont  en question."
 
De manière claire, Cabral libii soupçonne le gouvernement de vouloir instrumentaliser la justice pour des fins politiques. La présomption de l'influence des exécutifs sur le judiciaire semble légitime au regard du contexte sociopolitique camerounais. Cabral libii semble prédire qu'il n'attend rien de cette procédure sinon de l'injustice d'où son appel aux forces de la société civile, pour un contrôle aux allures de pressions sur les acteurs du procès qui va engager Maurice Kamto et les autres. 
 
Une prise de position qui tend à faire croire que Cabral Libii penche de plus en plus vers un soutien sans masque à Maurice Kamto dans ce combat contre le non État de droit perpétuel dans lequel vogue notre pays depuis des lustres.
 
 
Stéphane Nzesseu

Les enseignants qui seront recrutés vont prendre le service dès la rentrée académique d’octobre 2019.

 

Le gouvernement camerounais vient de lancer le processus de recrutement de la première vague de mille enseignants titulaires du Doctorat Phd dans les Universités d’Etat. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021.  Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.

Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.

Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.

A titre de rappel, cette opération qui débute s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd ordonné au mois de novembre 2018 par le Chef de l’Etat. Au lendemain de cette annonce, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a produit un communiqué pour donner à l’opinion les modalités de cette opération. Ledit communiqué indique que le recrutement se fera selon la procédure réglementaire à savoir: l’ouverture des postes par les Recteurs et les Vice-Chancellors des Universités d’Etat conformément aux profils des candidats. Chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au Recteur ou au Vice-Chancellor les profils des postes à pourvoir.

Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement». Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ». Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit : 2019 - 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD ; 2020 - 500 enseignants et 2021 - 500 enseignants.

Liliane N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01