L’Académie nationale de football (Anafoot) va évoluer avec un budget arrêté de plus de 900 millions de FCFA pour l’exercice 2019. Au terme des assises de la 4ème session du Conseil d’administration, un communiqué sanctionnant les travaux a été rendu public par l’Anafoot. « Le conseil d’administration a adopté le budget de l’exercice 2019 qui s’élève à la somme de 900.903.843 (neuf cent millions cent trois mille huit cent quarante-trois) FCFA », peut-on lire dans ledit communiqué, signé par Issa Hayatou le Pca.
Lors de cette session, des points à l’instar du rapport d’activité de l’exercice 2018 ; les propositions d’amélioration du fonctionnement de l’Anafoot et surtout la situation du personnel ont été mis à l’ordre du jour et débattus. Sur ce dernier point, il est question, selon nos informations, de régulariser la situation contractuelle des personnels et cadres de l’académie.
« Le rapport des activités 2018 a été validé. Le rapport de performance et le budget de 2019. Je dois pouvoir remercier les autorités qui ont compris la nécessité de pouvoir augmenter notre budget. Nous avons des charges et des lignes budgétaires à respecter. Il y a des charges incompressibles ; nous avons notre fonctionnement. Nous allons nous battre avec ce budget pour pouvoir atteindre les objectifs qui nous ont été assignés », a déclaré Carl Enow Ngachu le directeur général de l’Anafoot.
Pour ce qui est des locaux et des activités sur le terrain, Enow Ngachu explique : « concernant les locaux, tout est calé ; nous avons déjà prévu un programme pour ça. Nous sommes en train de gérer les derniers dossiers administratifs. Nous pensons que nous vous donnerons une suite d’ici quelques jours. Quant aux activités sur le terrain, la formation se passe bien. Nous avons déjà sélectionné la deuxième cuvée dans les régions et dans quelques jours, nous allons faire le regroupement avec la première promotion du centre de formation, c’est-à-dire les 50 retenus dont 30 garçons et 20 filles. Après cela, nous allons entamer la sélection de la deuxième promotion aussi ».
A titre de rappel, l’Anafoot a sélectionné pour sa première cuvée de pensionnaires, des jeunes camerounais nées entre 2000 et 2010. La détection s’est faite à travers quatre ateliers techniques, un atelier spécifique entrainement gardien de buts et deux ateliers de jeu. L’Anafoot a aussi reçu un appui matériel des Lionnes indomptables conduites par Aboudi onguene.
Liliane N.
Parmi les 12 sélections nationales qui seront à Tokyo au Japon du 14 au 29 septembre 2019, on comptera aussi l’équipe féminine senior de volley-ball du Cameroun. C’est Serge Abouem le président de la Fédération internationale de volley-ball en personne, qui a rendu public l’information. Il faut savoir que cette participation du Cameroun vient du fait désormais les deux meilleurs pays par continent au Ranking mondial sont directement qualifiés. De ce fait les camerounaises et les kenyanes ont été invitées à prendre part à la compétition. Les Lionnes iront au Japon avec une nouvelle recrue : la dénommée Victoire Nama Atangana âgée de 19 ans. Elle est réceptionniste-attaquante.
Jean René Akono le sélectionneur a salué la participation de l’équipe qu’il coach au prochain mondial de volley-ball. « Je tiens à exprimer ma joie pour la qualification directe pour la coupe du monde et la fierté car cela est au travail qui est fourni par le staff et les joueuses. Je tiens à féliciter les joueuses, car c’est grâce à elles, si nous avons tous les résultats que nous avons aujourd’hui, et j’exhorte les filles, de continuer à rester mobiliser pour nos objectifs à venir.
Pour commencer, j’aimerais féliciter le soutien des pouvoirs publics en premier, et celui de la Fédération en second, car le sport de haut niveau aujourd’hui sans les moyens financiers et humains on ne peut pas avoir des résultats. Tous les résultats que nous avons eus ces derniers temps sont dus notamment à la politique, aux moyens que les pouvoirs publics mettent à notre disposition également ceux de la Fédération. Je tiens une fois de plus à féliciter les joueuses, car de tous les efforts qui sont fait, la récompense de tout le travail fourni par tout le monde, même ceux qui ne sont pas directement impliqués, je pense que la collaboration est bonne pour la réussite du volley-ball camerounais », a-t-il déclaré.
Toutefois, il faut noter que le revers de la médaille est que la sélection nationale messieurs qui occupe la troisième position ne pourra pas prendre part à la coupe du monde. Puisque pour cette compétition il n’y a que les deux meilleures sélections nationales par continent qui décroche le ticket de qualification. Cela met un peu un frein aux ardeurs de la sélection messieurs qui prévoyait gagner la coupe d’Afrique des nations.
Liliane N.
L’organisation humanitaire internationale MSF, qui a lancé une alerte d’urgence sur cette zone, n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme quant aux besoins urgents des réfugiés en termes de nourriture, d’abris et d’eau.
« Ils ont fui à pied, très tôt le matin, des femmes, des enfants et des vieillards. Lorsqu’ils sont partis, ils ont dû laisser derrière eux leurs proches âgés et malades. Ils ont emporté ce qu’ils pouvaient avec eux, mais à Goura, ils n’ont ni eau ni abri pour dormir. Livrés à eux-mêmes, ils doivent se débrouiller raconte Silas Adamou Moussa, directeur adjoint des programmes d’urgence MSF.
Depuis fin janvier, ces réfugiés vivent dans un grand camp informel à Goura. Ils dorment dehors malgré la saison des tempêtes de sables en ce moment et les fortes chutes de température la nuit.
L’incertitude qui plane autour de la relocalisation et ou du rapatriement de ces réfugiés au Nigeria empêche l’aide humanitaire d’être aussi complète et efficace qu’elle devrait l’être.
MSF a mis en place une clinique dans le camp. Au cours des deux dernières semaines, les équipes médicales de l’organisation ont procédé à plus de 400 consultations, dont 35% concernaient des maladies infectieuses respiratoires, des diarrhées, des conjonctivites, toutes ces pathologies étant liées aux mauvaises conditions de vie des réfugiés.
L’accès à l’eau potable a été un problème majeur dans le camp. MSF, avec d’autres fournisseurs, a progressivement augmenté l’approvisionnement en eau pour atteindre 240 000 litres disponibles par jour. Cela équivaut à 7 litres journaliers par personne, ce qui reste inférieur à la norme des 15 litres distribués en cas d’urgence.
« Ce n’est pas la première fois que la population de Rann doit fuir pour le Cameroun, explique le docteur Moussa. A d’autres occasions, certains parmi eux sont rentrés chez eux après avoir fui, mais pas cette fois-ci. Ils refusent de retourner à Rann, à moins d’être sûr de pouvoir y vivre en sécurité. Cependant ici, leur avenir est tout aussi incertain. Ils ont peur. Leurs enfants ont peur.
Pour trouver refuge à Goura, dans l’extrême nord-ouest du Cameroun, ces dernières semaines, plus de 35 000 Nigérians ont traversé la frontière à la suite d’une recrudescence de violences dans la ville de Rann et ses environs, dans le nord-est du Nigeria.
Alors que l’heure est à l’élection présidentielle dans leur pays d’origine, le Cameroun qui partage la même frontière avec le Nigéria est obligé, en sus de faire face aux questions sécuritaires.
Nicole Ricci Minyem
C’est en début de semaine que le communiqué a été public. Le navire intercepté par les forces de sécurité voguait en haute mer, au large d’Idenau, dans le Sud-Ouest du pays africain.
« Ils ont été interceptés par le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). Ils étaient environ 200, de nationalités différentes, dont le Nigeria, le Burkina Faso, le Mali … Ils sont actuellement détenus par la police à Idenau. Ils sont des mercenaires et n’ont ni carte d’identité ni passeport… ».
Ce n’est pas la première action menée par cette unité d’élite mise en place par le ministère de la Défense et qui n’a de compte à rendre qu’à la Présidence de la République.
En septembre 2018, le colonel Didier Badjeck avait informé l’opinion nationale et internationale qu’une embarcation, en provenance du Nigeria ayant à son bord près d’une quarantaine de mercenaires de nationalité étrangère arborant chacun une arme d’assaut de type AK 47, avait été intercepté.
L’intervention avait eu lieu au large des iles Bakassi, près des frontières avec le Nigéria. Cette action, selon la même source d’information avait été menée suite à des renseignements fiables signalant plusieurs entrées éventuelles aux fins d’appuyer les sécessionnistes. Ces renforts envisageaient des attaques d’envergure prévues à partir du 15 septembre dans les deux régions anglophones en crise.En plus de ce matériel militaire (armes et munitions), les éléments de la marine, lors de la fouille, ont découvert dans chaque bateau une importante somme d’argent.
Les prises faites par l’armée camerounaise ressemblent à des commandes passées par les ambazoniens encore appelés amba boys ; des renforts pour ces terroristes qui depuis 2016, ont pris la résolution de rendre invivable, deux régions du Cameroun, le Nord et le Sud Ouest.
C’est à cette époque que le Cameroun est devenu la proie des hordes d’individus sans foi ni loi, qui ont engagé des conflits avec les forces gouvernementales.
C’est également à cette même période que la région de Bakassi est redevenue un enjeu majeur en ce qui concerne la sécurité du Cameroun et du Nigeria. La presqu’île contrôle en effet l’accès au port de Calabar, au Nigeria, où de nombreux combattants ambazoniens parviendraient, selon des sources sécuritaires, à échanger des marchandises contre des armes.
Il n’est pas toujours évident de contrôler le flux des personnes qui prennent ce chemin et, au mois de Juillet 2018, Ben Ayade, le gouverneur nigérian de l’État de Cross River, avait déjà tiré la sonnette d’alarme : « Il y a un afflux de personnes vers la région de Calabar à travers plus de 27 itinéraires illégaux et elles introduisent des marchandises de différentes sortes, les vendent et les utilisent pour acquérir des armes et recruter nos jeunes hommes et femmes mercenaires pour la guerre civile au Cameroun», avait-il dénoncé.
Fort heureusement, les populations collaborent avec les forces de défense et de sécurité. Ce qui permet de parvenir à des résultats comme ceux annoncés lundi dernier, par le ministère de la défense. En plus de ces dernières, le comité de désarmement et de réinsertion mis en place par le gouvernement camerounais continue de faire ses preuves.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre des préparatifs de cet important événement que le président de l’Union de la Presse Francophone (UPF), le sénégalais Madiambal Diagne, a entamé une visite de trois jours au Cameroun.
Arrivé au Cameroun dans la nuit du 11 février, c’est le mardi 12 février, que le président de l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF) a rencontré les autorités camerounaises. A ses côtés, la Secrétaire Générale Internationale, la franco-arménienne Zara Nazarian. Les deux visiteurs ont, en ce premier jour, eu des échanges de haut niveau avec le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi.
Autre visite, celle effectuée chez le directeur de la Francophonie au ministère des Relations Extérieures, le ministre plénipotentiaire Laurent Tchandeu. Au centre des échanges donc, l’organisation de cet événement pour une réussite totale. Le Cameroun aura une fois de plus l’occasion de démontrer son hospitalité, mais aussi, la place importante qu’il accorde au journalisme et à la liberté de la presse.
« Nous avons été une première fois au Cameroun en 2009, on y avait trouvé beaucoup de bonheur. 10 ans après, nous revenons. La section camerounaise, par sa perspicacité et sa vitalité, nous a proposé de tenir les une nouvelle fois les Assises. Le Président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a accepté d’être le parrain de ces 48èmes assises. […] Nous sommes venus (avec la Secrétaire Générale Internationale de l’UPF, Zara Nazarian, Ndlr) travailler avec le Vice-Président International et Président de la section Upf Cameroun, Aimé Robert Bihina et son équipe pour qu’on puisse voir dans quelle mesure mettre en place le dispositif nécessaire », a déclaré Madiambal Diagne au micro de la CRTV.
Dans leur visite de travail, les deux personnalités de l’UPF sont accompagnées des membres du bureau de la section Cameroun, le président national, par ailleurs Vice-président International, Aimé Robert Bihina.
L’Union de la presse francophone (UPF) est un réseau de 110 pays, reconnu par l’Organisation Internationale de la Francophonie. L’organisation non gouvernementale, elle est née en 1960, de la volonté des médias et journalistes d’expression française de s’organiser pour mieux se connaître. Ceci, afin de mieux défendre la liberté de la presse, leurs intérêts professionnels, et la langue française.
Otric N.
C’est mercredi dernier que le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a donné l’information, au cours d’un point de presse organisé dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.
Bilan des précédentes campagnes
Elles ont été organisées sur l’ensemble du territoire national en 2011 – 2016 –2016 et, au total 20.4 millions de Milda ont été données dans les ménages camerounais. Pour le compte de cette année, Manaouda Malachie a affirmé sa volonté de procéder à la distribution de plus de quatorze millions de moustiquaires imprégnées et, il a invité les acteurs nationaux affectés à cette tâche de se rassurer que les bénéficiaires vont utiliser ce don.
La campagne qui a commencé ce 15 Février porte sur trois principales phases : La première qui va couvrir les régions de l’Est, de l’Ouest et du Sud, ainsi que treize districts de santé dans la région du Littoral. Celle-ci a commencé par des opérations de dénombrements des ménages et, elle s’achève le 24 Février 2019. C’est pendant la période allant du 27 au 31 Mars que la distribution sera effective dans les maisons ciblées.
La deuxième phase quant à elle concerne les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême Nord et du Nord. Elle est programmée pour le moi de Mai 2019 et, la troisième et dernière phase va prendre en compte les régions du Centre, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest ainsi que onze autres districts de santé du Littoral. Cette phase est prévue pour septembre prochain.
Devant les Hommes des médias, le ministre de la santé publique s’est félicité de la nette amélioration de l’utilisation des moustiquaires imprégnées au Cameroun. Le taux de possession est passé de 65,5% à 76,5% entre 2013 et 2017. Le pourcentage d’utilisation est par ailleurs passé de 40,4% à 58,3% au cours de la même période.
Le membre du gouvernement a ensuite indiqué que la morbidité et la mortalité attribuées aux accès palustres ont beaucoup baissé : « La morbidité liée au paludisme en consultation est passé de 30.7% à 24.3% entre 2011 et 2017…La mortalité liée au paludisme quant à elle est passée de 18.4% à 12.8% durant le même intervalle.
Il a toutefois relevé qu’il existe une sorte de stagnation depuis 2016. Cette dernière est causée par une baisse de l’efficacité du principal moyen de lutte anti vectorielle : La moustiquaire imprégnée qui perd son efficacité après trois ans d’utilisation.
En clôturant son propos, le ministre de la santé publique a lancé un appel à l’endroit des populations qui sont invitées à donner des informations exactes et, à suivre les indications qui leur seront données au cours de cette troisième campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées.
Nicole Ricci Minyem
Dans cette perspective, Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des élections au Cameroun, propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans.
La direction générale des élections du Cameroun (Elecam) a donné un avis favorable pour que des modifications soient apportées au Code électoral du pays. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections (DGE) a notamment regretté « le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales », avant d’indiquer qu’il est nécessaire de « revoir l’âge électoral au Cameroun ».
Dans cette perspective, Elecam propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
En effet, de nombreux analystes politiques estiment qu’il serait manifestement inéquitable, irrationnel et absurde de limiter le droit de vote à une seule catégorie de citoyens et à l’âge de 20 ans. Si les jeunes et les partis politiques se mobilisent de plus en plus sur le thème de l'abaissement de l’âge électoral, c'est parce que c'est « leur avenir qui est en jeu et ils ont l'impression qu'on joue avec leur avenir, qu'on ne prend pas du tout au sérieux les risques qui pèsent sur eux », précise un analyste politique.
Ce qui laisse penser que les jeunes qui constituent la majorité n’ont pas la capacité d'assumer leurs responsabilités car exclus du jeu politique à 18 ans. Ils pensent qu'à l'âge de 18 ans, le citoyen peut assumer toutes ses responsabilités y compris celle de voter si la loi lui en donne la possibilité.
Revenant sur le rapport de la Présidentielle 2018, il présente de nombreux points positifs : L’acheminement des Kits électoraux à temps, le respect de la loi électorale concernant les électeurs, la transparence tout au long du scrutin, l’équité dans le traitement des partis en compétition, le respect de la loi en matière de dépouillement public des voix, le déroulement du scrutin dans la sérénité.
Cependant, l’instance en charge de l’organisation des élections a relevé certaines imperfections liées aux erreurs de bureaux de vote, d’absence de noms sur les listes électorales pour certains citoyens pourtant inscrits à l’avance et qui n’ont pas pu remplir leur droit. Il reste dans ce sens, à relever les défis de la numérisation intégrale du fichier électoral. L’objectif étant d’organiser une élection crédible, dans un climat apaisé.
Les acteurs du processus électoral se disent néanmoins satisfaits des avancées du processus électoral au Cameroun et sont déterminés à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport afin de contribuer davantage à la tenue plus conventionnelle des élections au Cameroun.
Otric N.
Au lieu de 641 recrues attendus, ils ont été 634 à répondre présents à l’appel. Ils ont reçu le mercredi 13 février 2019, leurs premières tenues pour la formation individuelle intense, au cours d’une cérémonie suivie par leurs parents et proches, sous le froid glacial du petit matin et le soleil ardent de l’après-midi. Homme comme femme, tous avaient le crâne épuré de toute chevelure à l’entrée, comme l’exige les règles d’entrée pour la formation. Ils ont aussi reçu leurs équipements de survie composés de tenue, sacs de couchage, seaux, rangers, etc.
Sur place, tout a été préparé pour ces candidats. Seule la pièce d’identité était obligatoire. Les recrues mal chaussées ont été rappelées à l’ordre. Les retardataires se sont vus remonter les bretelles. Il y avait également dans les rangs, quelques égarés aussi. Certains ont confondu les centres. Au lieu de Maroua, l’un s’est retrouvé à Obala, tandis qu’un autre était attendu en provenance de Limbe. A l’intérieur, le processus d’identification en lui seul était une formation. Interdit de rire des blagues des chefs ou de traîner des pieds. Là, de futurs soldats étaient en gestation.
Hongbo Ndong Etienne Anicet le chef de bataillon, commandant du Centre d’instruction de la Garde présidentielle a indiqué dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, que la formation de ces recrues sera complète au bout de 11 mois. Pour ce qui est de la suite, il a indiqué « ils commenceront par la formation commune de base. Elle leur donnera tous les rudiments d’un combattant individuel. Suivra le complément de la formation commune de base où ils vont manœuvrer en association de deux combattants. C’est à l’issue de cela qu’ils feront la marche de 400 kilomètres. Cette étape sera aussi éliminatoire. Ceux qui ne parviendront pas à l’achever seront purement et simplement radiés. Bien entendu, les cas de mauvais comportement seront aussi radiés ».
Il faut noter que dès leur arrivée les recrues sont passées également par la case dépollution. « Cette étape consiste à enlever de manière externe tout ce que les candidats peuvent avoir sur eux. Cet atelier avait été mis sur pied parce que lors du recrutement 2014 il y avait une épidémie de choléra. Ils vont ensuite intégrer le circuit médical où nous prenons certains paramètres et effectuons des examens classiques », a expliqué le colonel Dr Epanya Endale Fanny, chef du centre médical militaire de la GP, dans les colonnes de Cameroon tribune.
Liliane N.
La ville de Garoua a abrité récemment, le lancement officiel du projet « Plan For Girls ». Une approche intégrée et transformatrice du droit à la santé sexuelle et reproductive avec les filles au centre de l’action.
Renforcer les capacités des détenteurs de droits que sont les adolescents, filles et garçons. Pour qu’ils puissent prendre des décisions sur les questions les concernant ; Et Créer un environnement social favorable et épanouissant pour les adolescents , filles et garçons, en s’appuyant sur les entités garant de la morale, à savoir les acteurs étatiques, non étatiques, y compris les parents, les familles, les enseignants, les agents de santé, les membres de la communauté, les chefs traditionnels et religieux.
Et l’objectif visé par le projet « Plan For Girls », qui s’est tenu du 04 au 08 février 2019 à New Palace Hôtel de Garoua, en présence d’une centaine de participants issus du gouvernement, de la société civile et des organisations à base communautaire. « Les filles donnent la vie, et parce qu’elles donnent la vie, elles sont mieux placées pour la protéger » a déclaré le gouverneur de la région du Nord. « Il est donc important de les éduquer, de leur donner accès aux espaces et opportunités pouvant leur permettre de s’épanouir afin qu’elles assurent à leur tour l’épanouissement de leurs futures familles » a –t-il poursuivi.
Plan for Girls est un programme intégré visant à renforcer les capacités des filles afin de leur permettre d’être plus autonomes et de mieux participer à la gestion des affaires locales. Il est question, pendant 5 ans de Renforcer les capacités des institutions existantes pour qu'elles soient davantage responsables et fournissent des services tenant compte de la problématique genre.
De Construire des toilettes par sexes dans les écoles .D’organiser des campagnes de sensibilisation sur les droits de l’enfant ; d’organiser des fora de discussions avec les leaders traditionnels et religieux pour l’identification et le choix des activités à mener en faveur des jeunes filles. Plan International Cameroon est une organisation non gouvernementale International Humanitaire à but non lucratif sans affiliation politique ni religieuse, de développement communautaire centré sur l’enfant.
L’objectif organisationnel de Plan est d’œuvrer pour un monde juste qui fait progresser les droits des enfants et l’égalité pour les filles. Plan International est présent au Cameroun depuis 1996 et intervient dans 08 Régions dont celle du Nord où cette organisation accompagne le gouvernement dans ses efforts de développement. Conformément à son objectif organisationnel, Plan International déploie avec ses partenaires les programmes d’éducation, de santé, de nutrition, d’eau, hygiène et assainissement, amélioration du niveau de vie, et de la protection de l’enfance et des couches vulnérables.
Félix Swaboka
Au terme de son séjour dans la région du Nord, le président du Front pour le Salut national du Cameroun Issa Tchiroma Bakari à appeler les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales.
Incontestablement la démission de 350 militants du Mrc majoritairement les jeunes dans la région du Nord pour rejoindre les rangs du Front pour le salut national du Cameroun de Issa Tchiroma Bakary est l’un des signes fort qui prouve que le parti qui fait du partage et celui des couleurs bleu et blanc est entrain de vouloir changer de position dans le classement des partis politiques dans le Nord.
Au terme de sa visite de travail d’une semaine dans le Nord, le président national du Fsnc, Issa Tchiroma Bakaray, par ailleurs ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à visiter son fief politique. Pour redynamiser les comités des bases et les structures opérationnelles de son parti.
Le président national du Fsnc s’est rendu successivement à Adoumri et Bibémi, dans l’arrondissement du même nom, pour rencontrer les militants de son parti. Sur place, il a tenu une séance de travail avec les leaders politiques et les jeunes de la localité. Au cours des travaux, Issa Tchiroma Bakkary a invité tous les jeunes de l’arrondissement de Bibémi à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Il a profité également de sa présence dans cette localité frontalière avec le Tchad, pour lancer un appel vibrant aux jeunes afin « qu’ils demeurent citoyens et qu’ils ne cèdent pas à la facilité ». Une constance ne peut pas échapper aux analystes de la vie politique dans le nord .Le front pour le salut national est entrain de prendre l’envergure.
« Il est tout petit comme vous le connaissez mais il a commencé à vous faire du bien, avant qu’il ne naisse et jusqu’aujourd’hui il continue de partager vos peines et souffrances .cela vous indique quelques choses .si c’est du Fsnc que je parle, devinez le et rendez vous compte que c’est le parti qui prend en compte vos désirs et avec le quel vous pouvez bâtir sans crainte votre avenir et celui de vos progénitures », déclare face à la presse à Garoua la secrétaire générale du Fsnc.
S’il faille encore se rappeler des réalisations mieux des bienfaits du parti pour les populations du nord particulièrement, on pourra passer des heures sans épuiser la liste énumérative. Les bénéficiaires qui l’estiment trouvent qu’au delà de la politique le Fsnc est aujourd’hui un abri pour eux.
« je me rappelle que le ministre Issa Tchiroma Bakary agissant au nom de son parti m’a donné à manger pas à moi mais à bien d’autres personnes et en plus il était difficile pour nos sœurs d’aller rapidement dans les centres de santé mais nous n’ avons plus ce problème puisqu’il nous a offert une ambulance ce geste seul suffit pour que nous accompagnions le président national du Fsnc », s’exprime Djabou Rode au quartier Foulberé à Garoua.
Félix Swaboka
Selon les autorités en charge de l’Education au Nord-Cameroun, les populations préfèrent le fulfuldé à l’anglais. L’anglais n’est pas la chose la mieux partagée dans la région du Nord où la langue officielle dominante reste le français. Ce constat a été fait il y a quelques semaines à Garoua, lors de la clôture de la semaine du bilinguisme, au collège Moderne de la Bénoué .
L’hymne national entonné en anglais a été proprement malmené. "C’est le Cameroun qui est bilingue et non les Camerounais. Même le français dépasse les élèves combien de fois l’anglais", relève ironiquement un enseignant du lycée Bilingue de Garoua . Le discours de lancement du délégué régional des Enseignements secondaires pour le Nord, a été partiellement rédigée en anglais.
Le délégué régional a servi en anglais à l’assistance des phrases détachées, le tout dans une lecture saccadée et émouvante. A l’analyse, la semaine du bilinguisme dans la région du Nord se réduit aux activités sportives, tables rondes, activités culturelles et autres ripailles pendant cinq jours. Même si l’inspecteur pédagogique régional chargé de la promotion du bilinguisme n’en est pas convaincu.
"La région du Nord compte plus de 20 écoles primaires bilingues, collèges et lycées. Chaque département dispose d’un établissement scolaire bilingue. C’est le signe de notre souci de la promotion du bilinguisme", déclare-t-il.
Toutefois, le quota d’heures allouées à la langue de Shakespeare dans les emplois du temps sont infines. Cinq heures de cours par semaine au Lycée de Pitoa. Par ailleurs, “Comment voulez-vous que les élèves soient bilingues lorsque ces derniers fuient les cours. D’abord qu’ils ont de la peine à s’exprimer en français. Ils préfèrent le fulfulde à tout. Bien sûr que le bilinguisme n’est pas l’affaire de tous les Camerounais, mais le cas de la région du Nord est grave", se plaint un enseignant de langue anglaise à Garoua.
La préférence des citoyens de la région du Nord, voire de toute la partie septentrionale du pays pour le fulfulde, langue véhiculaire plutôt populaire, repose le problème du multilinguisme au Cameroun et, partant, de l’appropriation d’une ou de plusieurs langues nationales comme langue officielle à côté des langues coloniales importées. Il est peut-être temps, face à la résistance des peuples du Cameroun à se voir imposer certaines langues, d’envisager comment prendre en compte les réalités linguistiques locales pour réinventer une pédagogie fonctionnelle de pénétration des langues officielles. Mais pour le moment, on est bien obligé de constater que c’est encore le rejet de l’anglais dans la région du Nord-Cameroun. Ce qui suscite des critiques d’observateurs avertis.
Dibe Hamadou , un parent d’élèves croit savoir qu’il n’existe d’établissement bilingue public que de nom à Garoua : "C’est deux blocs séparés. On enseigne en anglais dans l’un et en français dans l’autre. Cela ne promeut pas le bilinguisme". La proportion d’enseignants de langue anglaise dans la région du Nord-Cameroun est l’une des plus faibles du pays. Les écoles primaires ne disposent presque pas d’enseignant dans cette matière. "C’est chaque maître qui donne le cours d’anglais aux élèves. Ce n’est qu’au secondaire qu’ils peuvent véritablement connaître ce que c’est que l’anglais", confie un enseignant de l’école primaire.
Félix Swaboka
Le manque d’infrastructures sportives et d’aires de jeu, poussent les jeunes footballeurs a transformés les Mayos en un complexe sportif.
Ce n’est plus un secret pour les visiteurs de la région de l’Extrême-Nord Cameroun. C’est en toute logique que les jeunes sportifs investissent les jardins, les parkings, le mayo, tout ce qui peut ressembler à un terrain vague, et même certaines rues, carrément bloquées à la circulation, pour laisser libre cours à leur envie de jouer au football.
À Maroua, capitale de la région de l’Extrême-Nord, on compte un seul stade, celui portant le nom de Lamido Yaya Daïrou qui abrite des rencontres du championnat de football , et même des matchs internationaux. Le complexe sportif fonctionnel et trois stades des établissements secondaires logés dans la ville complètent ce tableau. Des infrastructures qui s’avèrent très insuffisantes pour contenir les nombreux jeunes, férus de sport en général, et de football en particulier. Les petits espaces de jeu de certains quartiers constitués des chantiers où les fondations de maisons sortent des terres, des terrains abandonnés où les jeunes jouaient au football sont devenus rares. Conséquence, les jeunes se sont versés dans le mayo Kalio qui longe la ville Maroua. Du pont vert au pont rouge, les deux principaux ponts qui relient le centre-ville de Maroua aux autres quartiers périphériques, de nombreux jeunes y ont installé leur terrain.
On dénombre plus de 100 équipes qui investissent ce mayo large de 400 mètres. Tous les après-midi, à partir de 16 heures, entraînements et compétitions de grandes envergures se jouent dans le mayo, dans une ambiance de grande messe footballistique. « On n’a pas le choix. C’est parce que nous sommes passionnés par le foot que nous avons décidé de former des équipes et venir nous entraîner ici. Il arrive même que nous organisions de grandes compétitions. Ça fait deux ans que nous jouons ici au mayo, parce que le stade où nous jouons est en chantier », explique Saliou, un jeune footballeur rencontré au mayo, côté du complexe sportif.
Selon des experts en urbanisation, l’insuffisance des aires de jeu réside dans le fait que ni l’État ni les promoteurs immobiliers ne prévoient la construction d’aires de jeu dans les projets de lotissement. Pourtant, l’affluence dans les mayos est un signe que des jeunes manquent d’espaces pour pratiquer leur sport favori. En attendant la réaction des autorités en charge du football dans cette partie du pays. La pratique du football, sport roi qui passionne les jeunes, souffre du manque d’aires de jeu à l’Extrême-Nord.
Félix Swaboka
Originaires du département du Mayo Sava, dans la région de l’Extrême-Nord, 187 ex-jihadistes sont pour la plupart rentrés à pied du Nigeria voisin et se sont rendus aux autorités des villes de Kolofata et Mémé. Mercredi, ils ont été amenés à la base de la Force mixte multinationale (FMM) mise en place par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Niger pour lutter contre Boko Haram, né au Nigeria, mais qui opère régulièrement dans ses pays frontaliers.
Selon l’AFP, "ils ne courent aucun danger, aucun risque, au contraire, tout sera mis en œuvre pour les resocialiser, leur inculquer l’esprit du patriotisme, du civisme", a déclaré le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari.
Un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des anciens jihadistes de Boko Haram a été mis en place pour leur permettre de reprendre une vie normale. L'objectif est clair : offrir à ceux qui acceptent de déposer les armes de retourner à la vie civile. Le comité mis en place par le président camerounais prévoit que les armes soient collectées, les anciens combattants cantonnés et accompagnés, notamment dans des programmes de déradicalisation.
Un millier de ces ex-jihadistes sont rentrés au Cameroun depuis un appel en ce sens lancé il y a un an par le président Paul Biya, selon des sources militaires. La semaine dernière, environ 200 d'entre eux, parmi lesquels des enfants de moins de 15 ans, avaient déjà été amenés au camp de la FMM de Mora.
Après des enquêtes pour tenter de s'assurer qu'ils ont définitivement rompu les liens avec Boko Haram, ces ex-jihadistes seront transférés dans la localité de Mowouré, dans l’Extrême-Nord, où un terrain de 13 hectares leur a été alloué.
Des habitants de Mora n'ont pas caché leur inquiétude, "car certains ex-combattants regagnent directement leurs familles et commettent des exactions ou des vols avant de (se) fondre dans la nature", s’est offusqué l'un d'eux, Ousmane Djouba. L'Extrême-Nord est régulièrement la cible d'attaques de Boko Haram depuis plusieurs années. Si la fréquence des attaques jihadistes du côté camerounais a baissé ces derniers mois, elles restent nombreuses dans le nord-est nigérian.
Fin janvier, trois civils ont été tués lors de l'attaque d'une localité de l'Extrême-Nord, Manguirlda, imputée à des jihadistes de Boko Haram qui voulaient enlever des prêtres occidentaux. Depuis son apparition il y a neuf ans, Boko Haram, actif dans les pays frontaliers du lac Tchad (Nigeria, Cameroun, Niger et Tchad), a provoqué la mort d'au moins 20.000 personnes.
Otric N.
Les compteurs communicants sont une des solutions technologiques utilisées dans le processus de transformation du service public d’électricité. Au cours de la première phase pilote de l’implémentation du prépayé dans la zone de Douala Sud (New-Bell), 1000 compteurs ont été installés. Ce qui a permis de déterminer les premières conditions du succès de ce nouveau mode de consommation et de comptage, rapporte Eco Matin.
L’accord entre Eneo et la SIC, ainsi que d’autres opérations dans les prochains jours vont accélérer l’implémentation du prépayé d’Eneo, et ainsi offrir toutes les clés de l’extension de ce mode à grande échelle, a déclaré Joël Nana Kontchou, directeur général d’Eneo.
« Accélérer les changements à Eneo en exploitant les promesses de la technologie a eu un impact sur divers aspects de l’activité de l’entreprise et sur l’expérience de notre clientèle. Les compteurs communicants en mode prépayé offrent au client un fort pouvoir de contrôle de ses consommations électriques, de maîtrise de son budget, et surtout lui facilite la vie », souligne Joël Nana Kontchou. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une fois le compteur prépayé installé, la consommation électrique est comme pour les téléphones, explique-t-il.
Avant de consommer, il va falloir d’abord recharger des unités, une situation qui permettra aux citoyens de mieux économiser l’énergie. Si une citoyenne achète par exemple une carte de 100 KWh, elle contrôlera elle-même sa consommation. En sortant de chez elle, elle peut désactiver si elle le souhaite, et le courant s’en va. Ce mode de comptage règle également la problématique de la facture commune, d’autant plus que chaque ménage possède désormais une unité qui lui permet de gérer la consommation de l’électricité dans un groupe habitant la même concession ou le même immeuble.
Selon les experts d’Eneo, les compteurs communicants en mode prépayé offrent au client un fort pouvoir de contrôle de ses consommations électriques, de maîtrise de son budget et surtout facilite la vie aux clients en éliminant plusieurs étapes contraignantes de sa relation avec Eneo. Selon ces derniers, au moins 16 raisons suffisent pour migrer vers le mode prépaid et gagner en tranquillité et contrôle. Entre autres pas de passages des releveurs Eneo chez vous ; pas de coupures pour impayés ; pas de frais de remise ; pas d’avances sur consommation ; abonnement simplifié ; recharge à volonté, soutiennent-ils.
Otric N.