Le ministère des Arts et de la Culture (Minac) actuellement dirigé par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a lancé le 13 mars 2019, la quatrième édition du Concours littéraire national jeunes auteurs, dans les genres de la nouvelle et de la poésie. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le ministre apporte des précisions sur l’édition de cette année.
Cette compétition s’inscrivant comme une activité importante de son département ministériel, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt déclare «il est tout d’abord important de rappeler que le Concours littéraire national jeunes auteurs a pour principal objectif de déceler et de promouvoir les talents littéraires dont regorge notre pays. Cette activité s’inscrit en droite ligne de l’une des plus grandes missions du Ministère des Arts et de la Culture, qui est d’assurer une production littéraire de qualité, dans le but d’éviter une rupture brutale avec ce que les icônes camerounaises de cet art ont gravé dans la mémoire collective. Ceci, pour rappeler qu’en cinq décennies, pas moins de 14 de nos compatriotes sont lauréats du Grand prix littéraire d’Afrique noire sur la quarantaine que compte cette prestigieuse compétition internationale depuis sa création ».
Le Concours littéraire national jeunes auteurs va se dérouler du 13 mars au 31 mai 2019. Il est ouvert aux jeunes camerounais des deux sexes qui résident dans le pays et à l’étranger. Les jeunes visés par cette compétition doivent être ceux qui n’ont jamais été publiés même par un éditeur numérique. Ce qui apparaît comme une innovation pour cette quatrième édition est l’âge des compétiteurs revu à la baisse. Les enfants âgés de 16 ans peuvent concourir.
« Le but du Concours littéraire national jeunes auteurs est certes de stimuler plus de jeunes à l’écriture, mais aussi de les projeter vers l’excellence, afin de raffermir le leadership du Cameroun en matière de littérature en Afrique noire. Par exemple, la consécration en 2017 du jeune compatriote Blick Bassy comme lauréat Grand prix littéraire d’Afrique noire avec son premier roman Le Moabi cinéma, vient confirmer cette qualité reconnue à nos différentes générations d’écrivains et susciter la nécessité de la préserver. D’où cette préparation à la base qui vise à faire éclore les relais futurs », explique Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.
L’homme qui, au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018, n’a pas manqué de proclamer les résultats avant la Cour constitutionnelle, qui est le seul organe habilité à le faire, celui qu’on présente comme président d’un parti politique et, qui a affirmé en modo vision que du temps qu’il était le maire de Djombe Penja, a usé de fraudes pour accorder la victoire au rassemblement démocratique du peuple camerounais, a, du fond de sa cellule de Kondengui, adressé un message à la justice camerounaise :
« Mon message à la justice camerounaise
Les beignets haricots m'ont ouvert le couloir de la mort
S’il y a un seul camerounais qui doute de la justice de son pays, c'est moi, Paul Eric Kingue... et vous savez pourquoi ! Voici une autre occasion qui vous est donnée de décrasser votre profession en perte de crédibilité...
Chers magistrats camerounais, vous avez laissé ministres, lobbys mafieux et autres nous juger en vos lieux et place par des ordres illégaux et imposteurs.
À titre d'exemple, tenez ceci : Le 26 janvier 2019, à 10h, je décide de prendre le petit déjeuner à Tchop yamo aux encablures de Tsinga...
J’y retrouve « Engelbert Lebon Datchoua» accompagné de mes camarades du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN), parti dont je suis le président national.
Tous les quatre, avons mangé du bh (beignets haricot). Après ce petit-déjeuner, nous avons cheminé ensemble en direction de Bastos... jusqu'à ce que je fasse escale devant Dovv Bastos, pour attendre le web-journaliste Paul Chouta.
« Engelbert Lebon Datchoua » quant à lui, a poursuivi son chemin et a fait escale au Queens, (Vallée Bastos). Quelques minutes plus tard, je suis interpellé alors que je suis assis dans mon véhicule, accompagné de mes deux camarades du MPCN devant le Super marché Dovv Bastos. Au même moment, « Engelbert Lebon Datchoua » est à son tour happé au Queens.
Je comprends alors que, manger le beignet-haricot peut être fatal au Cameroun.
Seulement, là où la justice Camerounaise devient folle, c'est lorsque, nous sommes séparés, l'un, « Engelbert Lebon Datchoua » est poursuivi au Tribunal première Instance (TPI) où il risquait au plus, un an de prison dans le pire des cas. Et moi, je suis traduit au Tribunal militaire, qui, rappelons-le est une juridiction d'exception, où j'encoure la peine de mort.
Voilà deux cas similaires, où tous les deux avons mangé les beignets-haricot, arrêtés le même jour, bien loin du théâtre des manifestations, sont séparés par la même juridiction, pour le même fait.
Résultat des courses, l'un, Paul Eric Kingué dans le couloir de la mort, l'autre « Engelbert Lebon Datchoua », au sillage d'un simple châtiment.
Je me réjouis d'apprendre la libération *d'Engelbert Lebon Datchoua, pour « faits non établis » ....il méritait ça parce qu'en réalité, lui et moi n'avions rien fait de répréhensible ce 26 janvier 2019, si ce n'est avoir mangé les beignets-haricot.
Au risque d'être une justice de beignets-haricot. Libérez-moi comme lui....libérez...libérez !
Mes deux camarades du parti sont libérés à la police judiciaire, au motif qu'ils n'ont commis aucune infraction, alors que nous sommes partis de mon domicile ensemble, avons mangé ensemble, avons cheminé et été interpellés ensemble.
Dans cette affaire, la justice camerounaise, est donc face au dilemme Paul Éric Kingué ...le monde vous regarde pour savoir s'il y a du deux poids deux mesures.
« Engelbert Lebon Datchoua » est un cadre du MRC qui croit au changement radical du Cameroun comme moi. Nos positions politiques ne peuvent cependant pas servir de prétexte pour nous arracher la liberté.
Je suis particulièrement ivre de l'engagement pour le changement radical. J’y laisserai sans doute ma vie mais de grâce, habillez vos grossièretés. Attendez au moins que je pose des actes répréhensibles par la loi avant de me tuer.
Les beignets-haricots ne peuvent nullement vous servir de prétexte pour assouvir votre crime contre ma personne, ce serait lâche...trop lâche même ! Le Cameroun est un héritage commun. Vous ne le laisserez pas confisquer par des parvenus que nul n'a vu venir.
Si « Engelbert Lebon Datchoua » est acquitté qu'attendez-vous pour me libérer ? sauf à vouloir montrer au monde entier que mon seul nom fait peur à ces parvenus dont le seul fait d'arme est de bénéficier du décret du créateur.
Si mon nom ne vous fait pas peur, alors libérez moi comme vous avez libéré Engelbert Lebon Datchoua, car ensemble nous avons été ce jour-là, ensemble nous avons mangé les beignets-haricot, ensemble nous avons cheminé, ensemble nous avons été arrêtés.
Pour terminer, nulle part au monde on ne doit incarcérer le politicien dans l'exercice de sa fonction ....je l'ai dit dans d'autres tribunes, manifester est un droit constitutionnel.
Vous prenez sur vous de vous mettre la communauté internationale à dos. Bien que n’ayant pas manifesté, je reste solidaire de la lutte pour le changement engagé par notre alliance.
Nous en sortirons vainqueurs et ça ne prendra plus du temps. En attendant, 159 plaintes individuelles sont en route pour l’ONU et croyez-moi, je ne doute pas un seul instant, que mon pays sera condamné 159 fois, inscrivant ainsi son nom dans le livre des records Guinness comme étant le pays au monde le plus poursuivi par ses citoyens. Revenez vite à la raison avant qu'il ne soit tard.
Ma seule expérience de " Ngata man" me commandait d'attirer votre attention sur cette dérive qui coûtera très bientôt à notre trésor public, des milliers de milliards de FCFA du contribuable Camerounais.
Vous n'avez déjà pas encore payé mes 6 milliards, j'ai peur que ces milliers de milliards qui arrivent en courant vous coulent parce que, croyez-moi, aucune négociation ne sera plus possible. J’ai pris par la présente, le peuple Camerounais à témoin en ma qualité du plus gradé des " Ngata men "
Paul Éric Kingué depuis le "Hilton" de Kondengui
La très bonne nouvelle pour le Cameroun ici, bien que ceci pouvant déchaîner des convoitises malsaines, est l’importance du gisement de bauxite déclaré de « très haute qualité ». Car en la matière notre pays est loin d’être mal loti. Il est présenté par nombre d’experts comme possédant le deuxième plus grand gisement de bauxite en Afrique après la Guinée Conakry. Le potentiel camerounais en ce minerai stratégique est évalué à environ 600 millions de tonnes. Le tout est reparti sur trois sites qui sont : Minim-Martap et Ngaoundal 550 millions de tonnes, Fongo Tongo dans la Région du Littoral, 50 millions de tonnes. De fait, Par cette annonce de Canyon Resources, c’est donc presque la moitié du gisement camerounais de ce minerai qui est déclaré de très haute qualité.
La société minière australienne a révélé qu'elle « a identifié une ressource de bauxite à très haute teneur de près de 251 millions de tonnes sur les 550 millions de tonnes existantes du projet de classe mondiale Minim-Martap au Cameroun. Un examen détaillé de l'exploration effectué par SRK Consulting confirme que plus de la moitié de la zone forée pour les ressources en vrac contient plus de 50% d'oxyde d'aluminium (Al2O3) avec une très faible quantité de contaminants. »
A titre de rappel, c’est le 17 septembre 2018 que le ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT) procédait à Ngaoundéré, au lancement de la dernière phase de recherches qui précède le développement des gisements de bauxite dans les localités de Minim-Martap et de Ngaoundal.
Le démarrage desdits travaux d’exploration Par CAMALCO, filiale de la compagnie minière Cayon Resources intervenait ainsi deux mois après la décision du gouvernement de changer de partenaire dans le cadre de l’exploitation des gisements de bauxite dans lesdites localités. En effet, le 11 juillet 2018, le gouvernement camerounais signait trois licences d’exploration en faveur de la société CAMALCO au détriment de Cameroun Alumina Ltd (CAL), une joint-venture entre Hydromine (USA), Dubal Alumina (Emirats) et Hindalgo (Inde). CAL ne fournissait pas selon le gouvernement camerounais, les garanties nécessaires pour mener à bien ce projet.
La reprise de ces permis par CAMALCO après deux années de négociation avec les autorités camerounaise a vu cette entreprise s’engager à mobiliser 6 milliards de FCFA pour un cahier de charges étalé sur trois années.
Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.
Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.
Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.
Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?
Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile.
Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».
En faisant le point des différentes actions déjà menées dans le cadre des activités relatives au Plan d’assistance humanitaire d’urgence, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué que 9 mois après la mise en place, de cette opération de solidarité, pas moins de 75 000 familles ont déjà bénéficié des appuis divers. En présence des partenaires internationaux conduits par S.E Allegria Maria Del Pilar Baiocchi Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun, le Minat a indiqué qu’à l’heure actuelle, il est question après la forte adhésion populaire rencontrée par cette initiative du Chef de l’Etat, de mettre en place un chronogramme de travail avec les collaborateurs de notre pays.
« Les partenaires sont venus. Nous avons discuté. Nous allons nous déployer sur le terrain. Il y a des centres qui vont être créés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et nous avons expliqué leur fonctionnement. Nous avons le Plan d’assistance humanitaire avec un centre de coordination, mais nous travaillons également en synergie avec le Comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration. La rencontre de ce jour a regroupé de nombreux chefs de missions diplomatiques autour de la coordination du Système des Nations unies au Cameroun. Il s’agit là d’une façon d’encourager cette initiative du Président de la République. Dans les jours à venir, nous allons nous déployer sur le terrain avec les partenaires et nous allons définir un cadre de travail », a déclaré Paul Atanga Nji.
S.E Allegria Maria Del Pilar Baiocchi a pour sa part reconnu que la responsabilité de de la protection de la population revient au gouvernement. Et que l’action humanitaire internationale ne vient qu’accompagner les initiatives des autorités nationales.
« La rencontre visait à mettre sur pied un système de coordination que nous voulons établir avec le gouvernement. La responsabilité de la protection de la population revient au gouvernement, tandis que l’action humanitaire vient en appui à ce que font les pouvoirs publics camerounais. Il faut mieux se coordonner. Nous avons parlé des actions à mener sur le terrain, non seulement dans la région de l’Extrême-Nord, mais particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous avons discuté de la coordination tant au niveau central que sur le terrain à Buea et Bamenda où nous avons des équipes. Il s’agit donc de réfléchir à la façon d’aider ces populations qui souffrent. L’efficacité de notre action est notre objectif commun », a-t-elle déclaré.
Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué pour démentir la tenue de manifestations le dimanche 17 mars pour revendiquer la libération de Maurice Kamto et des autres détenus. Ces derniers ont été arrêtés suite à la « marche blanche » organisée le 26 janvier dernier par ce parti.
Que le Mrc soit l’initiateur de cette seconde marche ou pas, l’annonce de son annulation est interprétée de plusieurs manières par les camerounais. Parmi ceux qui étaient pour le mouvement, il y en a qui voient en cela une désolation et un recul des leaders du parti devant les autorités du pouvoir en place. Cependant, quelques âmes de bonne foi reconnaissent que c’est « une sage décision de la part du Mrc de ne pas soutenir un tel mouvement ». Ce dernier courant de pensée croit qu’il est préférable pour le Mrc de se méfier et d’éviter de nouveaux soucis avec les forces de maintien de l’ordre et la justice.
Sage décision devant d’autres qui jusque là, s’interrogent sur l’objectif recherché par le Mrc et ses partisans alors que les résultats de l’élection du 07 octobre 2018 ont été approuvés par tous les camerounais, la communauté internationale et tous les observateurs déployés par les organismes internationaux.
« Il [Maurice Kamto, ndlr] a été battu à la régulière, il n'a pas gagné et ne pouvait même pas gagner. Arrêtez de pleurer. Au lieu de vous préparer pour les futures échéances vous faites la gesticulation. Les camerounais ont des problèmes tout le monde le sait, mais ne vous suivront pas dans votre aventure périlleuse pour notre nation », affirme un camerounais furieux du manque de fair-play dont fait preuve Maurice Kamto depuis la tenue de la présidentielle et surtout depuis la proclamation des résultats.
Certains camerounais se sentent frustrés et confus devant tant de mouvements. « On a besoin du changement, mais Kamto n'est pas cet homme là. Il est pire que Biya ! Laisser les camerounais réfléchir sur le bon changement et non celui que vous voulez », s’écrie une dame à l’écoute d’un programme sur ladite affaire.
Les initiatives de Maurice Kamto pour sortir de la situation ne passent pas inaperçues. Faire appel à un avocat français, Eric Dupont-Moretti en l’occurrence, pour assurer sa défense, est aussi perçu de diverses manières par l’opinion publique. Pour la plupart, c’est affirmer la suprématie et la dépendance de l’occident sur notre pays à l’ère où c’est tout le contraire qui est la préoccupation de tous.
« Kamto sera t il fiers de voir les américains lui intimé des ordres s’il prenait les rennes de ce pays ? Avec tant de noir que les policiers blancs ont déjà tué chez eux, ont-ils déjà résolu ce problème ? Quelles leçons peuvent-ils nous donner ? », s’interroge un homme derrière son point de commerce.
Au cours d’un échange entre amis, un autre lance : « Petit rappel : le blanc n'a jamais été l'ami du noir. Mougabe est parti du pouvoir regardez maintenant le Zimbabwe. Tout ceci pour mettre en garde tous ceux qui voudront suivre de telles idéologies des risques qu’ils courent et des dangers auxquels ils exposent leur pays. qu'il s'agisse de l'avocat ou du secrétaire d'Etat américain Tibor Nagy, l'ingérence dans les affaires de l'Etat suscite de nombreux débats et de désagréments.
Pendant ce temps, certains ne se cachent pas pour lui souhaiter un bon séjour à la prison centrale de Kondengui.
Depuis le début de la tournée de Tibor Nagy la semaine dernière en Afrique de l’Ouest, sa décente au Cameroun n’a cessé de défrayer les chroniques, tant sur le plan national qu’international. Les prises de position de ce diplomate américain chargé des affaires africaines, tel que présenté par son cahier de charge.
Les camerounais sont très remontés contre les positions de ce pseudo diplomate qui pour certains, jouerait pour ses propres intérêts. Les camerounais auraient-il été de sang chaud et impulsif comme les citoyens de certains pays d’Afrique et même d’Afrique et même d’Amérique, qu’il aurait été accueilli par des jets, « non pas de pierre, mais de tomates et d’œufs pourris ».
Rageux de voir des puissances étrangères s’ingérer dans les affaires du pays, non pas pour aider à s’en sortir mais pour soutenir les personnes qui sont à l’origine de tous les troubles, les camerounais s’invectivent contre toute tentative de soutien orienté vers ce « Monsieur Afrique » qui est attendu dans deux jours.
Sur la toile, le patriotisme se manifeste de diverses manières. Des menaces ne manquent pas d’être avancées et de nombreuses questions plus ou moins « rhétoriques » sont adressées à ceux là qui semblent soutenir l’opposition et tous ces acteurs planeurs. « Ceux qui s'attaquent au Cameroun finissent toujours par périr... Si ce monsieur s'amuse il aura ce qu'il cherche... », affirme un citoyen. Furieux, un autre manifeste sa rage par des menaces plus sérieuses encore : « M.Timor(tibor) vient il timorer le Cameroun? Qu'il fasse attention car mes ancêtres risquent lui donner une maladie incurable. Monsieur, on ne joue pas avec le Cameroun. Tes complices actuellement incarcérés en savent quelque chose ».
A certains de s’inquiéter si la situation du Cameroun ne serait pas pire si le président Paul Biya venait à quitter le pouvoir aujourd’hui, étant donné que ceux qui prétendent vouloir le bien du pays font à nouveau appel à ces envahisseurs sous prétexte de venir les défendre contre les « injustices du régime en place ». Ainsi, à la question de savoir si le Cameroun est indépendant et libre, c’est un internaute qui rétorque : « Indépendant et libre depuis près de 60 ans. C est cette liberté que Kamto voudrait fouler aux pieds en ramenant des colons à cols blancs chez nous ».
Comment comprendre que dans un Etat, l’on crée des démembrements ministériels au point d’en créer un qui soit en charge des affaires de tout un continent si ce n’est pour mieux planifier des ingérences discrètes et rusées ? Quoi qu’il en soit, le Cameroun n’est pas prêt à se laisser faire.
Depuis quelques jours, les adeptes de Maurice Kamto propagent cette nouvelle partout sur la toile. Il s’agit de l’organisation d’une « marche géante » par les militants du MRC en vue de la libération de leur leader, Maurice Kamto, ainsi que tous les autres détenus avec lui. Divers moyen ont été mis à profit pour répandre la nouvelle. En plus des nombreux messages rédigés à cet effet, des visuels ont été conçus et tous circulaient sur les réseaux sociaux pour mobiliser le maximum de personnes à ce mouvement d’humeur.
Toutefois, un fait remarquable attire l’attention d’observateurs curieux, c’est la situation des grands acteurs derrière cette mobilisation. L’un d’entre eux, et le plus présent d’ailleurs, est Boris Bertolt. Ce dernier ne cesse d’inciter les populations au désordre et au trouble, sachant qu’il est inaccessible et ne court aucun risque d’arrestation. C’est ainsi qu’il peut alors se permettre de publier et de partager toute sorte de messages, qui amèneront les uns et les autres à se soulever et à mettre en danger leurs vies pendant qu’il se la joue en bon spectateur.
Manipuler le peuple, les inciter à l’insurrection depuis son appartement, c’est ce que fait Boris Bertolt, transformant ainsi sa mission de « lanceur d’alertes » en un manipulateur qui ne se soucie guère de la stabilité de son pays. Appuyé dans son opinion par des organismes internationaux et certains Etats occidentaux, il est apparemment sûr d’être protégé et sur la bonne voie. Seulement, une inquiétude demeure, Sait-il seulement qui se soucie de l’intérêt véritable de son pays ? Les européens savent-ils mieux que nous ce qui est bon pour notre pays ? Que feront-ils pour lui lorsque la répression se saisira de lui ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire au-delà des discours qu’ils tiennent depuis leurs châteaux ?
Pourtant, très souvent, il s’agit de fausses nouvelles, totalement fabriquées pour des causes cachées dont la principale, soulever les passions. Pour le cas d’espèce, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué ce mercredi 13 mars pour démentir cette rumeur. « Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti », peut-on lire dans ledit communiqué.
Sa ruse, les camerounais s’en sont déjà saisis et ne le lui ont pas caché. « Tu fais quoi en Europe ? Il faut descendre parler ici si tu veux te montrer trop patriote comme tu le prétends », a déclaré un internaute au bas d’une de ses multiples publications faites à ce sujet.
Tout ceci marque une grande désolation pour Boris Bertolt qui n’a même pas tâché de vérifier l’authenticité de son information avant de la propager. Pour un lanceur d’alertes, on se demande plutôt la taille de l’insurrection qu’il pourrait occasionner par de tels abus. Le commentaire d’un autre camerounais sur ses sorties futiles porte à croire qu’il changerait d’ailleurs de langage devant un politicien plus offrant que celui qu’il prétend défendre actuellement : « Rassurez-vous que les sardinards n'arrivent pas là-bas sinon les sacs d'argent seront donnés et ça va parler commencer à parler chinois ».
Ledit général a dénoncé à Mediapart et à la cellule d’investigation de Radio France, la faute commise par son pays au Rwanda, laquelle faute a débouchée, de l’avis des experts sur le génocide le plus rapide de l’histoire et de plus grande ampleur quant au nombre quotidien de morts.
Le général de division Jean Varret, aujourd’hui âgé de 84 ans a confié aux médias sus cités, les actions menées par la France au Rwanda à partir d'octobre 1990 jusqu'au génocide de 1994.
Sans ambages, il a dressé un bilan sévère et a dénoncé les «fautes» commises par la France dans ce pays et ce sous la pression d'un «lobby militaire». Il est même allé jusqu’à qualifier cela de fiasco politique et militaire. Le général estime qu'une partie de l'Armée française et la présidence de François Mitterrand avaient été «aveuglées» par l'aile extrémiste du régime rwandais.
Arrivé au Rwanda en novembre 1990 en qualité de chef de la Mission militaire de coopération (MMC), le général Varret évoque la demande à lui formulée par le chef d'État-Major de la gendarmerie du régime hutu, le colonel Pierre-Célestin Rwagafilita, de lui livrer des armes lourdes pour assurer le maintien de l’ordre. A cette dernière, il accordera une fin de non-recevoir. Suite à ce refus, son interlocuteur lui précisera ses objectifs lors d'un entretien en tête-à-tête.
« Je vous demande ces armes, car je vais participer avec l'armée à la liquidation du problème. Le problème, il est très simple: les Tutsis ne sont pas très nombreux, on va les liquider. »
Quatre années avant le génocide donc, un officier rwandais avait explicitement dévoilé au général français les intentions meurtrières du régime auquel il appartenait.
Suite au rapport qu’il commit à son retour à Paris sur la situation qui prévalait au Rwanda poursuit Mediapart, personne ne l’écouta notamment parce que personne n'était prêt à aller contre les avis du Président français de l’époque.
Ces accusations du général Varret sont réfutées par l'amiral Jacques Lanxade, que Mediapart a également interrogé pour cette enquête. Son démenti s'appuie sur l'argument d'un choix politique fait par le Président dès le début de la crise, en octobre 1990.
« Notre rôle était de faire en sorte que ceci [le génocide, ndlr] n'arrive pas. Nous ne voulions pas la déstabilisation du Rwanda », a indiqué celui qui fut chef d'État-Major des armées de 1991 à 1995.
« Qu'est-ce qu'on aurait pu faire à ce moment-là? On n'allait pas se retirer. On était là justement pour empêcher ce que Varret pensait comme une éventualité possible, par une coopération technique avec la gendarmerie, avec les FAR [Forces armées rwandaises, ndlr]. Notre intervention visait à éviter que le gouvernement s'effondre et ne tombe dans la guerre civile. Qu'aurions-nous dû faire? Partir? Mais alors c'était la guerre civile tout de suite », fait-il remarquer.
Deux camps s’étaient donc formés à Paris. Celui de ceux qui tiraient la sonnette d’alarme sur les excès de la politique africaine de l'Élysée et celui des « va-en-guerre » qui incitait le gouvernement français renforcer son aide armée au Rwanda.
A titre de rappel, Mediapart nous apprend que c'est le ministre de la Défense de l’époque, Pierre Joxe, qui fut l'un des premiers responsables politiques français à alerter François Mitterrand sur les dangers encourus à soutenir trop fermement le régime du Président Juvénal Habyarimana. Dans une note adressée au Président le 26 février 1993, il avait mis en garde l'Élysée:
« Le seul moyen de pression un peu fort qui nous reste - l'intervention directe étant exclue- me semble l'éventualité de notre désengagement. »
La suite nous la connaissons. Le 06 avril 1994, l'avion de Juvénal Habyarimana était abattu à l'aide d'un missile alors qu’il était en phase d'atterrissage. Ce fut à proprement parler, le début du génocide Tutsi qui dura de ce 6 avril là au 4 juillet 1994 et qui aura fait environ 800 000 morts selon des estimations de l’ONU.
Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a accordé une audience à huis clos à Sharon Ganney, la chargée d’affaires auprès du Haut-commissariat de Grande Bretagne.
Le 13 mars 2019, Gaston Eloundou Essomba s’est entretenu avec la chargée d’affaires auprès du Haut-commissariat de Grande Bretagne, sur la question du développement de l’eau et de l’énergie. De cet échange, il ressort que la Grande Bretagne se dit disposée d’accompagner le Cameroun. Sharon Ganney l’a déclaré face à la presse au terme de l’audience qui s’est déroulée dans les services du département ministériel dirigé par Gaston Eloundou Essomba. «Les secteurs de l’eau et de l’énergie sont très importants pour le développement du Cameroun. Nous avons discuté des moyens que les entreprises anglaises mettent en place pour innover dans ces aspects nécessaires pour le développement», a-t-elle indiqué.
Le Minee et la chargée d’affaires auprès du Haut-commissariat de Grande Bretagne ont parlé durant une trentaine de minutes, des futurs partenariats à envisager entre leurs deux pays. Il convient de rappeler que la coopération Cameroun – Grande Bretagne est visible dans plusieurs secteurs à savoir l’éducation, les logements sociaux et la santé. Cette coopération intervient aussi dans une forme de partenariat public-privé. Le 17 novembre 2016, S.E Brian Olley le Haut-commissaire de Grande Bretagne au Cameroun d’alors a parlé d’un investissement de près de 140 milliards de FCFA pour la construction de 5 300 logements sociaux fait par son pays.
Sur le plan sécuritaire, le Cameroun a bénéficié d’un accompagnement dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram. La Grande Bretagne a également travaillé pour une meilleure coordination d’action entre les pays de la ligne de front (Nigéria, Cameroun, Tchad, Niger et Bénin). Aussi la coopération militaire s’est densifiée, ouvrant d’heureuses perspectives à la formation au bénéfice des soldats camerounais. L’appui en matériel militaire a également été consistant.
Par ailleurs l’humanitaire ou l’aide apportée aux réfugiés arrivés en masse au Cameroun s’est régulièrement exprimé avec plus de 15 milliards de FCFA mobilisés en faveur de ces personnes victimes des effets du terrorisme. Un appui qui s’est diversifié avec la contribution de l’Agence britannique de développement international. C’est ainsi que des secteurs comme la santé et l’éducation ont pu bénéficier d’appuis substantiels.
Liliane N.
Le sélectionneur national des Lions Indomptables a publié ce jeudi, la liste des 23 joueurs retenus pour affronter le Comores, dans le cadre de la dernière journée des Éliminatoires de la CAN égyptienne 2019.
Le sélectionneur national des Lions Indomptables, Clarence Seedorf, a enfin mis un terme au suspens, en publiant ce jeudi 14 mars 2019, la liste des des 23 joueurs convoqués en vue du match Cameroun - Comores prévu le 23 mars prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ce duel compte pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Total Egypte 2019. Les Lions Indomptables sont contraints au moins à un match nul, pour assurer leur présence en phase finale.
On note avec surprise, dans cette liste de 23, l’absence des joueurs évoluant dans les championnats locaux. Encore sous le coup d’une suspension en club, Karl Toko Ekambi devrait attendre la prochaine convocation pour espérer rejoindre la tanière. Dans les détails, le technicien hollandais s’est contenté des habitués de la tanière, à l’exception de la convocation de Joel Tagueu et de Jean Pierre Nsame.
La liste complète des joueurs convoqués
Gardiens
André Onana (Ajax Amsterdam)
Fabrice Ondoa (KV Oostende)
Carlos Kameni (Fenerbahçe)
Défenseurs
Collins Faï (Standard de Liège)
Jérôme Onguené (Red Bull Salzburg)
Michael Ngadeu (Slavia Prague)
Yaya Banana (Panonios)
Jean-Armel Kana Biyik (Kayserispor)
Gaëtan Bong (Brighton & Albion)
Ambroise Oyongo (Montpellier)
Joyskim Dawa (Mariupol)
Milieux
André Zambo Anguissa (Fulham FC)
Pierre Kunde Malong (FSV Mayence)
Georges Mandjeck (Maccabi)
Petrus Boumal (Ural)
Arnaud Djoum (Hearts FC)
Attaquants
Joël Tagueu (Maritimo)
Stéphane Bahoken (SCO Angers)
Jacques Zoua (Astra Giurgi)
Clinton Njie (Marseille)
Maxime Choupo (PSG)
Christian Bassogog (Henan Jianye)
Jean Pierre Nsame (Young Boys)
La petite Zandjio Marie Colette Brinda, 14 ans en classe de 5e au collège St Albert le Grand de Bamendou a été atrocement abusée par son Principal, Jean Baptiste Pouokam, par ailleurs prêtre de la paroisse st Maximilien Kolbe du même village.
Selon nos sources, la maman de Brinda l’aurait commissionnée au presbytère le 16 févier pour remettre à manger au prêtre ; chose aussitôt faite par la jeune fille. Une fois à la résidence du prêtre, ce dernier demande à la naïve de lui rendre un service : celui de laver quelques plats apparemment sales. « Et c’est pendant que je le faisais qu’il a commencé à appuyer mes fesses et m’a tiré de force dans la chambre… », relate à peine la victime presque étouffée par des pleurs, son visage ruisselant de larmes. Au sortir ce même jour du presbytère qui constitue désormais un enfer pour la Brinda, elle a aussi tôt raconté ce qui lui est arrivé à qui voulait l’entendre sur le chemin de retour avant même d’atteindre la maison ou elle a tout dévoilé à sa mère, qui a douté des propos de la malheureuse.
Le lundi qui suivait le drame, Marie Colette a tout raconté à ses camarades avec qui elle fait la classe de 5e. C’est ainsi que la nouvelle s’est propagée dans tout le village. Pour tenter de s’innocenter, ce prêtre auteur du viol a convoqué lui-même une réunion à laquelle ont pris part : fidèles, parents d’élèves, la victime elle-même, sa famille et ses camarades de classe le mardi 26 février dernier. Dès l’entame de l’assise, la petite Zandjio Marie est influencée par les propos accusatoires de son principal qui parle de manipulation au point où elle n’a pu avancer aucun mot. C’est alors que Beatrice Feudjio, sœur ainée de la victime par ailleurs enseignante dans le même collège fait son entrée dans la salle et ordonne à sa cadette : « Reprends-moi tout ce que tu m’as dit l’autre jour ».
Occupant une position dos tourné à l’homme aux casquettes multiples, la petite au centre des débats depuis plus d’une semaine a craché le morceau ; ce qui a précocement levé la séance. Face à cette situation, Dieudonné Djiodjio, père de l’enfant de chœur qui a lui-même servi dans la même église comme traducteur avant de démissionner de ses fonctions affirme : « Ce prêtre est très dangereux. Depuis qu’il est arrivé dans ce village, tout ce que madame prépare à manger c’est pour lui et elle passe son temps l’église. Elle est devenu sa femme ». Le dimanche 03 mars 2019, une masse de villageois furieux ont interrompu la messe en expulsant de force ce prêtre d’abord de l’église, puis du village en avançant des phrases telles que : « Vas et ne reviens plus jamais dans ce village ». Depuis lors, la paroisse St Maximilien Kolbe tout comme le Collège St Albert le Grand de Bamendou restent sans responsable.
Apaisement
Informé, S.M. Gabriel Tsidié, chef du Groupement Bamendou a aussitôt fait une descente sur les lieux en date du mardi 05 mars dernier, question de toucher du doigt les faits. A son arrivée à 13h 30, il est accueilli par des parents d’élevés, fidèles et personnels enseignants du collège. L’objectif de sa visite étant de calmer les tensions, il a tenu à rassurer les populations au sujet de la continuité des activités éducatives, sanitaires et pastorales : « Je tiens à vous rappeler qu’aucune de ces institutions n’appartient au prêtre et donc s’il n’est pas là elles doivent fonctionner ». Il a tout de même demandé aux enseignants du collège de compter sur son soutien : « Je vous prie de bien vouloir continuer d’encadrer nos enfants pour sauver leur année scolaire et rassurez-vous je prendrai des mesures urgentes dans des plus brefs délais pour que votre dû mensuel ne souffre de rien ». Aux élèves, très contents de son arrivée, il a rappelé : « Vous êtes les poules aux œufs d’or que nous avons à Bamendou, rien ne doit vous distraire dans l’apprentissage, même pas la situation peut désirable que traverse votre établissement ». Aux sortir de la réunion de crise, le roi des Bamendou a invité les populations à rester calmes et surtout solidaires en attendant l’aboutissement des enquêtes en cours. Rappelons que la paroisse St Michel toujours dans l’arrondissement de Penka-Michel a perdu son curé, il y a de cela près de deux mois pour une histoire similaire. Affaire suivre…
Il s’agissait de sa 6ème réélection. Comme souvent en ce qui concerne l’Afrique, la suspicion et l’incompréhension ont émergé certaines chancelleries occidentales, montrant une méconnaissance profonde des liens entre la population locale et son chef d’Etat, et plus généralement la manière dont les Africains appréhendent leur relation avec l’autorité.
Le 07 octobre dernier, des observateurs venus d’Afrique et du monde entier, ont été présents afin de s’assurer de la validité du scrutin. Lors des résultats, à l’exception notable de la région Littoral, le président Paul Biya avait réunis la très grande majorité des voix. Les observateurs n’ont constaté aucune fraude majeure, et mise à part le candidat Maurice Kamto, arrivé en tête à Douala, preuve par ailleurs de l’absence de fraudes massives, aucune instance n’a relevé de quoi remettre en cause le scrutin.
Si en occident, une telle longévité politique à la tête d’un état soulève les doutes, il n’en est rien en Afrique. Tout voyageur traversant le pays comprend le lien qui unit le chef de l’État à son peuple, et l’on y retrouve la même relation entre les habitants d’un village et le chef traditionnel.
Ce parallèle avec le chef traditionnel est sans nul doute le meilleur moyen de faire comprendre le rapport de respect face à l’autorité d’un président qui a l’expérience, concept qui a disparu et est ignoré dans d’autres parties du monde. L’idée même que le pouvoir soit un élément d’usure ne s’adapte pas à la situation africaine dans laquelle l’expérience accumulée au cours des années consolident les capacités à prendre des décisions... Pour le plus grand désespoir de certains diplomates étrangers qui, depuis l'élection présidentielle, s'agitent afin de mener à un renouvellement politique sur place.
Et malgré le haussement de ton des américains et de l'Union Européenne, les camerounais sont toujours nombreux derrière leur président. En témoigne une campagne de soutien active sur les réseaux sociaux, dénonçant l'arrivée de Tibor Nagy, le Monsieur Afrique de Donald Trump, et appelant à s'unir contre "l'ingérence américaine qui mène trop souvent des pays au chaos."
Les députés se sont retrouvés ce jeudi en fin de matinée à l’hémicycle de Ngoa-Ekele à Yaoundé pour une séance plénière d’élection d’un nouveau bureau pour l’année législative 2019. Ainsi, Pour la 27ème fois d’affilée, Cavaye Yeguié Djibril, le député du parti au pouvoir RDPC, issu de la circonscription électorale du Mayo-Sava, dans l’Extrême-Nord du pays, a été reconduit par ses collègues.
L’homme de 79 ans, a récolté 118 voix sur 138 votants. Il y a eu 20 bulletins nuls. Il a fait une performance moins bonne comparativement aux 140 voix récoltées l’année dernière, mais il reste au perchoir pour l’exercice législatif 2019. A l’issue d’un scrutin supervisé par le doyen d’âge Enow Tandjong, le bureau sortant élu en 2018, a été entièrement reconduit.
Le RDPC, parti au pouvoir contrôle également le poste de 1er vice-président avec l’élection de Hilarion Etong. Sur proposition de tous les partis qui siègent a l’Assemblée nationale, l’on a aussi reconduit les cinq autres vice-présidents, quatre questeurs et 12 secrétaires.
Les élus ont immédiatement pris fonction pour la suite de la session de mars 2019 qui sera aussi marquée par l’examen et l’adoption des projets de loi.
L’élection du bureau de l’Assemblée nationale permet donc aux parlementaires de se pencher désormais sur les textes et règlements qui leur seront soumis par le gouvernement.
Rappelons que, Cavaye Yeguié Djibril, est né le 1er janvier 1940 (79 ans) à Mada. Président de l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, il est passé par tous les postes de décision : questeur, vice-président et président. Secrétaire d’administration principal à la base, il est membre du bureau politique du RDPC.
Installé au perchoir de l’Assemblée nationale depuis de longues années, sa longévité tient évidemment au poids électoral de la province de l’extrême-Nord où il a une bonne clientèle politique mais aussi et surtout à la confiance du chef de l’Etat qui a fait tout ce temps de lui son cheval de base. Très honoré, l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, fort de son expérience et de sa connaissance des usages parlementaires, étonne et détonne donc par sa maîtrise dans la conduite des débats dans un hémicycle où les députés de l’opposition, même minoritaires, savent donner du répondant.