C’est l’une des résolutions à l’issue du colloque relatif au renforcement de la gouvernance maritime clos jeudi à Yaoundé.
La guerre déclarée contre la piraterie, les vols à main armée et les activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre reste tributaire de la coopération régionale. Le colloque de trois jours qui s’est achevé jeudi à Yaoundé était l’occasion de réviser les grands chapitres de la gouvernance de sécurité maritime, et surtout de la mise en œuvre du code de bonne conduite en la matière.
La cérémonie de clôture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsoulloum, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, S.E Peter Henry Barlerin. Le rendez-vous de Yaoundé, après celui d’Abidjan en Côte d’Ivoire et de Monterey aux Etats-Unis, a débouché sur « la détermination à promouvoir la coopération maritime régionale. »
En effet, rapporte Cameroon Tribune, 11 pays ont signé le 25 juin 2013 à Yaoundé, le Code de bonne conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie maritime. C’était à l’occasion du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG).
Avec l’appui du Centre pour les relations civilomilitaires du département de la Défense des USA (CRCM), les experts de ces pays se sont retrouvés pour évaluer les progrès dans la répression de la piraterie maritime. A la lecture du communiqué final, il a été surtout question de revoir la mise en œuvre d’une stratégie nationale de sécurité maritime et le renforcement des capacités de coordination inter-institutions.
A la fin des travaux, comme l’a souligné Nick Tomb, responsable du programme Afrique au CRCM, « les participants ont affirmé que leurs pays respectifs restent déterminés à promouvoir la coopération militaire régionale. » En outre, ils devront renforcer un environnement maritime stable et continuer à contribuer à la paix, au bon ordre et à la prospérité croissante de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.