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Vendredi 12 avril en Egypte, au pied des pyramides de Gizeh, la planète foot a découvert la composition des poules de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019. Le Cameroun y était représenté par le président de la fédération camerounaise de football. C’est avec l’inquiétude dans les entrailles que la délégation du Cameroun vivait ces instants de tirage au sort.

 

La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?

 

Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »

 

Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.

 

Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.

 

Stéphane Nzesseu

Ils sont près d’une  d’hommes et de femmes qui ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce samedi à Yaoundé. Après un cycle professionnel de trois (03) ans d’études, ils sont prêts à servir le Dieu Tout Puissant partout où de besoin.

 

La cérémonie de graduation de la promotion 2019 de l’Institut Biblique de la connaissance de Christ (IBCC), s’est tenu ce samedi 13 avril 2019 à Ekounou Entrée Gazolent (Un quartier de Yaoundé). Une cérémonie qui sanctionne une formation solide sur des principes théologiques fondamentaux. Le contenu de cette formation qui se veut pointue portait sur des modules tels le leadership, l’histoire de l’Eglise, l’exégèse biblique, la maîtrise du livre des actes des apôtres, les doctrines fondamentales, les fondements apostoliques, la guérison divine, l’évangélisation. En plus les récipiendaires ont reçu de solides outils pour la formation des disciples et de la vie missionnaire. Des missionnaires en puissances qui utiliseront désormais avec dextérité les langues bibliques tels que le Grec et le Hébreux.

 

L’institut biblique de la connaissance de christ met à la disposition de l’Eglise chrétienne au Cameroun, des serviteurs de Dieu spécialisés dans le ministère pastoral, de l’enseignement, l’implantation des églises, du ministère dédié à l’encadrement des enfants et de la jeunesse, de l’accompagnement et du ministère d’aide. Une formation pratique jonchée de stage d’imprégnation dans des églises partenaires ainsi que des voyages missionnaires dans des villes et villages du pays.

 

Compte tenu du contexte social actuel qui va se dégradant, et de la léthargie spirituelle dans laquelle se trouvent les ouvriers de l’évangile, l’Institut Biblique de la Connaissance de Christ s’est donné pour mission de susciter, d’outiller, de transformer, d’influencer efficacement une nouvelle génération d’hommes et femmes pour une invasion efficace et productive de l’évangile de Jésus Christ dans le monde.

 

Il faut rappeler que l’IBCC a vu le jour le samedi 22 mars 2015, à la suite d’un constat évident, le besoin de former des hommes et des femmes de Dieu aguerri et suffisamment outillé pour encadrer les brebis du Seigneur. Car il ne faut pas se voiler la face, ils sont très nombreux ces pasteurs et leaders spirituels qui exercent dans nos villes et villages sans formation. Et c’est la raison de la plupart des dérives que nous déplorons dans notre société. Des dérapages qui obligent très souvent les autorités administratives à fermer les églises dans notre pays.

 

Stéphane Nzesseu

La révolution c’est à la fois un état d’esprit, mais également de la discipline. C’est la capacité à se conformer à des règles, des normes fixées dans le cadre de la lutte. Parmi celles-ci figure l’obéissance aux consignes des leaders. 

 
Dans un entretien avec Boris Bertolt, l'homme laisse parlé son cœur sur la révolution du Camerounaise. 
 
« Je me suis abstenu de commenter l’actualité algérienne ou soudanaise parce que je savais que très vite les journalistes plongeraient dans des analyses simplistes. En Algérie ils vous disent c’est la volonté de Bouteflika de briguer un 5eme mandat. Faux c’est simplement l’étincelle. Depuis un an et demi le système politique et sécuritaire autour de Bouteflika s’etait. Les organisations de la société civile et les partis politiques mutualisaient leurs engagements politiques. La conjonction de ces éléments a au final fait émerger une contestation populaire à laquelle le régime déjà affaiblit n’a pas pu résister. 
 
Au Soudan ils vous disent que c’est le prix du pain. Faux. Depuis plus d’un an les leaders politiques mobilisaient et appelaient à une réforme du système. Ils ont été arrêtées par dizaines et jeté en prison par le NSI la puissante police politique de Bechir. Le pain a déclenché une révolte d’abord circonstancielle accentuée par les tensions à l’intérieur du régime et plus particulièrement de l’armée mais la conscience politique était là et la mobilisation activée. Donc Bechir a été balayé en 4 jours. 
 
Ce n’est pas parce que des camerounais peuvent être animés par le désir de changement ce qui n’est pas mauvais, qu’ils peuvent vouloir calquer les luttes d’ailleurs sur la société camerounaise. C’est plus complexe que cela et j’ai pas de temps y revenir ici. 
 
Maurice Kamto et ses alliés sont en prison. Ils ont engagé la contestation. Ils ont pleinement conscience du désir de changement mais également ils savent à quoi on s’expose. Maurice Kamto a dit qu’il ne peut pas mettre  en jeu la vie des camerounais si cela ne servira pas la bonne cause. Et Maurice Kamto est un visionnaire, qui maîtrise le système Biya et sait vers quelle destinée il conduit son peuple. 
 
S’ils décident d’annuler des marches , respectons leurs décisions. Cela n’empêche à personne de marcher mais le MRC ne peut pas assumer les conséquences. Cela n’entrave pas de mobilisations d’organisations de la société civile mais le mot d’ordre ne vient pas du MRC. Au delà la discipline, il faut aussi de l’intelligence et de la stratégie. “ tout est dans la tête avait martelé Kamto. C’est pourquoi je ne commente pas beaucoup, je ne fais plus de vidéos. 
 
La vérité est dure mais elle est celle ci: le peuple camerounais n’est pas encore prêt pour réaliser ce que les algériens et les soudanais ont réalisé. La conscience politique émerge, le coefficient d’indocilité progresse, mais il faut atteindre la masse critique. Ce seuil nécessaire pour renverser une tyrannie comme celle de Biya. Ils savent qu’on ne la pas atteint, c’est pourquoi aucune vie ne doit tomber pour l’instant. Ce serait des vies perdues inutilement. 
 
Nos leaders meurent actuellement en prison pour nous parce qu’ils savent très bien où ils nous amènent. Oui le changement arrive mais ce n’est pas pour demain. Je ne les insulterait et mépriserait jamais parce que je ne suis pas certain que j’aurais pu accepter les traitements inhumains et dégradants qu’ils subissent. Que dire de leurs familles. Ils méritent tout notre amour et notre respect. 
 
Rien ne se construit dans le désordre. We love you our leaders ». 
 

Dans une tribune libre, le journaliste et analyste politique Morgan Palmer fustige l’hypocrisie qui règne au sein de la société camerounaise quant à la criminalisation des détourneurs de fonds publics. Selon lui, l’argent volé permet d’une manière ou d’une autre à réguler la société.

 

Son adresse intitulé « On arrête l'hypocrisie ou pas? » est un véritable rappelle mémoire pour ces concitoyens qui jettent à la vindicte populaire les agents de l’Etat accusés de détournements, pourtant ils sont dans une certaine mesure les principaux bénéficiaires sinon des commanditaires sournois de ce phénomène d’agression des caisses publiques. Le problème, le système défaillant de sécurité sociale dans notre pays.

« J'ai un double sentiment quand je vois les arrestations de détourneurs d'argent public au Cameroun.

1- D'abord la joie de voir notre appareil judiciaire faire enfin son travail. 
2- Ensuite la tristesse de ne pas voir émerger dans l'espace public, un vrai débat de fond sur le type de société que nous souhaitons.

Peut-on combattre efficacement les détournements, si notre société n'est pas dotée d'un système de sécurité sociale et si c'est au citoyen qu'il revient d'incarner cette dernière? »

 

Et quand il parle de sécurité sociale, il précise bien l’étendue de ce qu’il y inclut : « Sécurité sociale à mon sens = assurance maladie pour tous, éducation primaire et secondaire gratuite, rémunération minimum pour chaque citoyen majeur Etc... »

 

À quel usage sert l'argent détourné par certains pontes de nos administrations ? 


« Ce trésor est souvent utilisé pour régler les ordonnances de familles élargies, les frais de scolarités, financer les problèmes sociaux divers, rémunérer les conquêtes féminines qui elles-mêmes s'en servent à leur tour pour nourrir des familles entières. 
Donc le Ministre qui vole subit en quelque sorte les pressions sociales que la structure étatique a refusé pour l'instant à solutionner. […] Je me souviens d'un grand DG camerounais. Tous les week-ends devant le portail de son manoir à Yaoundé, de longues files humaines de camerounais l'attendaient. Et dès son réveil, il distribuait des billets de 10 mille F CFA à chacun et payait les ordonnances à d'autres, recrutait leurs enfants Etc...

 

Bon s'il est vrai qu'il prenait cet argent dans une caisse sans en avoir le droit, peut-on condamner un tel loustic de suppléer l'Etat dans l'une de ses missions régaliennes non assumée qui est de permettre l'accès à l'éducation, aux soins à tous et de leur octroyer un minimum vital mensuel ? Si un tel dispositif était opérant chez nous, je suis à peu près certain que beaucoup de fléaux seraient endigués à la source. Quand personnellement, je vois le nombre de problèmes qu'on me pose au quotidien, alors même que je ne suis gestionnaire d'aucun budget, j'imagine que la vie de ces responsables publiques doit être un calvaire. »

 

Une réflexion pertinente. Les faits sont éloquents. Elles sont très nombreuses les populations qui bénéficient de ces prébendes. La réflexion est ouverte.

 

Le sous-secrétaire aux affaires africaines, Tibor Nagy, dans un point de presse donnée ce jeudi à Houston a déclaré « après le Soudan, ma prochaine préoccupation est le Cameroun. » une déclaration qui intervient quelques heures après la chute du régime Omar El Béchir. 

 

C’est depuis les Etats-Unis que le sous-secrétaire aux affaires africaines fait cette déclaration fort de sens. Réagissant quelques heures après le renversement par le peuple soudanais du président Omar El Béchir, Tibor Nagy a annoncé que son prochain chantier c’est le Cameroun.

Pour le diplomate américain, le gouvernement de Yaoundé fait la sourde oreille et refuse manifestement de prendre en compte les doléances des populations des régions du Nord-Ouest et u Sud-Ouest. La situation sécuritaire dans ces régions du Cameroun est très préoccupante. La situation humanitaire se dégrade chaque jour un peu plus, les populations fuient les zones de conflits pour se réfugier au Nigéria voisin ou dans d’autres régions à l’intérieur du territoire.

Tibor Nagy est habituée à jouer sur la lame du rasoir. Déjà avant son arrivé au Cameroun en fin mars dernier, il s’était fendu en déclaration tendancieuse à l’endroit du pays de Paul Biya. Il annonçait déjà que la frustration politique généralisée et la crise anglophone serait ses champs de discussions avec le régime en place à Etoudi. Il disait travailler à ce que le gouvernement camerounais soit plus sérieux dans les actions de gestion de la crise anglophone, en précisant que les mesures adoptées jusqu’ici ne sont pas susceptibles de calmer la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Non satisfait de s’intéresser de si près aux affaires internes d’un autre pays, Tibor Nagy est allé, lors de son dernier passage au Cameroun, jusqu’à demander la libération de l’opposant Maurice Kamto. Après avoir rencontré Paul Biya, dans un tweet, le sous-secrétaire avait fait savoir qu’il a signifié au Président camerounais « ses inquiétudes au sujet de l’arrestation de Maurice Kamto et des autres ».

Monsieur Afrique de Donald Trump se présente désormais comme le tombeur et le faiseur de Rois en Afrique. Affirmer publiquement, dans une conférence de presse que le Cameroun est le prochain chantier après le Soudan, laisse croire que les Etats-Unis seraient de près ou de loin acteur de ce qui arrive en ce moment au Soudan. Si les propos de Tibor Nagy sont véritablement l’opinion du gouvernement américain sur la question, il y a craindre pour l’avenir du régime de Yaoundé. Les prochains jours s’annoncent important.

 

Stéphane Nzesseu 

Dans sa lettre ouverte et publiée au journal « La voix des décideurs » adressée au chef de l'État, Marcien Essimi écrit :

 

« Monsieur le Président de la République,

Les massacres qui endeuillent notre pays, causant des milliers de morts et de déplacés depuis plus de deux ans dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest, m’obligent à vous suggérer notre modeste contribution à la résolution de cette crise au regard de certaines réalités. A ce sujet, je ne crois pas avoir une solution miracle, quelque chose que vous ignoreriez. Peut-être serait-ce même du déjà entendu dans la multitude d’appels que vous recevez certainement chaque jour, de la part de milliers de Camerounais et d’observateurs, qui vous interpellent pour un dialogue familial avec nos compatriotes de ces régions.

 

Monsieur le Président,

Vous savez comme moi, que qui peut le plus peut le moins et que le plus dans cette guerre, c’est vous qui le pouvez, tandis que les sécessionnistes peuvent le moins, dans la mesure où ils ne seront jamais capables de diviser le Cameroun. Vous avez de lourds moyens financiers et matériels à votre disposition, ajoutés à un arsenal juridique et institutionnel que vous pouvez utiliser à souhait, pour anéantir totalement ces compatriotes, pourtant malgré tout récupérables.

Certaines langues se disant d’être objectives, disent que notre malheur réside cependant dans votre enfermement. Cet hermétisme qui semble vous éloigner totalement de votre peuple et les dures réalités qu’il affronte au quotidien. Dans cet ordre, on ne saurait faire l’inventaire des tragiques événements survenus dans notre pays, dont les victimes espèrent toujours vainement votre compassion. Celui d’Eséka en demeure le dernier et le plus affligeant. Ces victimes résignées de votre indifférence demeurent plongées dans un désarroi semblable à celui de ceux du crash d'un avion de la Camair à Youpwoué (Douala) en 1994, qui voyaient quand même leur président décréter trois jours de deuil national en la mémoire de Mr Hitzak Rabin, le Premier Ministre israélien assassiné dans son pays.

Pourtant, vous avez fait montre d’un courage remarquable quand il s’agissait de prendre position en faveur de la libération réelle des peuples africains, de l’emprise de la France, par votre refus de renouveler les accords de dupe passés avec ce « colonisateur » à la veille des indépendances.

De même avez-vous été le timonier du panafricanisme dans la lutte pour l’abolition du franc Cfa, qui étrangle les économies de 14 pays de la sous-région Afrique francophone, combat pour lequel vous semblez vous tenir à la périphérie en ce moment, à l’heure même où vous n’auriez rien à perdre, en dehors de cette gloire à laquelle vous tournez le dos. 

Faites encore preuve de Grandeur, d’Humilité et Sagesse. Utilisez aussi la même sagesse pour résoudre une crise qui oppose vos compatriotes aux institutions de leur pays. Adressez-vous à nos frères le 19 mai prochain. Tout homme veut se sentir important, nous a appris Dale Carnegie.  Allez-vous laisser assombrir tout le bien que vous avez accompli pour ce pays, en ne laissant plus retenir de vous que les manquements et leurs tristes conséquences ?

Quelle image de vous-même léguez-vous aux Camerounais ? Est-ce celle d’un homme qui s’est donné pour devise : « après moi le déluge », ou  celle de celui qui s’est battu de tout son être pour léguer un pays prospère et paisible à la postérité ?

J’ai la ferme conviction que NON. Pour le Cameroun, vous êtes et serez toujours  un Immortel !  Aucune mémoire, même celle de vos adversaires politiques de mauvaise foi, n’oubliera jamais entre autres votre doigté pour la résolution pacifique du conflit de Bakassi et que  vous êtes l’homme qui a apporté la Démocratie et dont l’enracinement se poursuit au Cameroun. On n’oublie pas vos efforts actuels pour l’effectivité de la décentralisation avec la mise en place en cours des conseils régionaux.

Je pense sincèrement que l’affirmation qui veut que les meilleures victoires soient celles que l’on remporte sur soi-même s’impose à vous dans le contexte actuel. Vous avez certainement besoin de vous surpasser, de vous emparer de cette Incontournable humilité, afin d’y puiser le courage nécessaire et amnistier vos enfants coupables d’actes criminels dans les deux régions en crises, puis rendre visite à ceux qui vous regardent, la mine patibulaire, les yeux transformés en fleuves de larmes. Loin de ruiner votre réputation, une telle démarche vous grandirait encore davantage, de mon avis. Vous avez franchement besoin de dépasser toutes les considérations possibles pour donner toutes ses chances à la réconciliation et à cette paix que vous avez revendiquée tout au long de votre règne dans ce pays. Vous la lui devez, vous devez cette paix à ce peuple qui a toujours cru en vous, malgré les multiples signaux d’un profond désenchantement qui ne l’a jamais épargné.

Vous pouvez vous rendre à Limbé, Buea, à Bakassi, à Ndu, à Batibo, Bamenda…, avec la certitude d’être suffisamment protégé comme toujours et accueilli en héros par des frondeurs, qui seraient pris de court dans un tel acte. Ils se verraient donc gratifiés d’une prise en considération, laquelle pourrait les émouvoir. Cela pourrait être de l’eau versée dans les flammes de colère qui les brûlent, autant qu’il imposerait une halte au bain de sang en cours. Ce serait également votre sortie de la bulle qui fait de vous un étranger parmi les siens, pour un rapprochement salutaire qui restera à jamais gravé dans toutes les mémoires, comme l’ultime solution à la crise la plus sanglante de l’histoire de notre pays, après les massacres que les Français lui infligèrent pendant la guerre d’indépendance.

 

Monsieur le Président, 

Je ne peux pas prétendre à plus de clairvoyance, que vous qui tenez sous votre contrôle tous les services de renseignement du pays qui nécessitent un réaménagement, et êtes entouré des meilleurs penseurs déclarés comme tels. Je me félicite toutefois d’avoir pu vous présenter un avis que vous semblez ne pas prendre en compte. Je crois avoir été ce miroir qui vous manque tant, parce qu’autrui demeurera toujours et d’abord l’indispensable médiateur entre moi et moi-même. Votre compatriote. » 

 

Le Délégué régional des postes et télécommunications (Drtp) nouvellement installé Jonas Balfalbo a bouclé sa tournée de contact de deux jours le jeudi 11 avril. Pour l'ultime étape, il a visité les services postaux placés sous tutelle technique du ministère des postes et télécommunications installés à Garoua.

 

Après avoir été dans les entreprises de la téléphonie mobile, à qui, le nouveau Délégué a recommandé d'offrir un service de qualité aux usagers surtout dans un contexte marqué très souvent par la dégradation de la qualité de réseaux de télécommunications, le patron des postes et télécommunications dans la région du Nord a mis un terme à sa visite en faisant une descente dans les services postaux.

 

Instructions du Drpt aux exploitants postaux

C'est par un avertissement lancé aux exploitants postaux clandestins, que l'autorité administrative a donné le ton à son combat d'assainissement du secteur constitué de plusieurs brebis galeuses.

A ceux qui fonctionnent dans le respect des règles de l'art, Jonas Balfalbo instruit la permanence et la continuité des services publics postaux pour mieux pour mieux assurer le développement du secteur postal, un secteur miné ces derniers temps par la clandestinité. "Le premier problème majeur, c'est la clandestinité. Nous avons demandé à ses collaborateurs de sortir de cette situation, de sortir de l'économie souterraine qui n'honore pas le secteur postal camerounais et pour se conformer à la réglementation", a martelé sans état d'âme le numéro un des postes et télécommunications dans le Nord. 

 

Engagement des responsables des services visités

Les collaborateurs du Drpt des services visités se sont engagés à respecter la réglementation en vigueur en matière d'exploitation et de faire sienne, la numérisation des services afin que les services postaux soient plus proches des populations. 

 

Innocent D.H

L’annonce est du ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba. C’est à la faveur de sa visite de travail dans la région du Sud les 15 et 16 avril prochain qu’il dirigera à la cérémonie d’injection des premiers 80 MW dans le réseau interconnecté Sud.

 

Dans le communiqué radio presse qui annonce cet événement, il est précisé que le ministre de l’eau et de l’énergie effectuera une mission de suivi et d’évaluation du barrage hydroélectrique de Mekin, dans l’arrondissement de Meyomessala le lundi 15 avril 2019.  Dans la suite, Gaston Eloundou Essomba supervisera le mardi 16 avril, la mise sous tension du barrage hydroélectrique de Memve’ele à Nyabizan. A travers la mise sous tension de fonctionnement du Barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté Sud desservant les régions Centre, Sud, Littoral, Ouest, Sud-Ouest et Nord-Ouest connaîtra une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles de populations desservies par ce réseau.

C’est un total de 80 MW qui sera ainsi injecté dans le réseau électrique du système interconnecté Sud. Mais quelle peut bien être l’apport de 80 MW dans le besoin en électricité des ménages camerounais ? Difficile à croire. Toutefois, il faut saluer les efforts consentis jusqu'ici.

Les dernières évaluations du chantier montrent que le premier kilowatt d’énergie électrique sera injecté dans cette ligne dès le mois d’avril. Au moins 80 KW d’énergie sera disponibles à Yaoundé. La ligne de 175 km allant de Nyabizan à Ebolowa est achevée. Seule la ligne allant d’Ebolowa à Yaoundé en passant par le poste de Mbalmayo, était encore en construction. Entre Ebolowa et Mbalmayo, le corridor choisi pour la ligne traverse certaines zones habitées. Pour ne pas avoir à gérer des procédures d’indemnisation, qui pourraient prendre du temps, l’une des options envisagées est de louer les parcelles de terrain qui pourraient être sollicitées.

Pour gagner en temps la coordination du projet Memve’ele a décidé de mettre les bouchées doubles en s’accordant avec Electricity Development Corporation (EDC) pour mettre à contribution les infrastructures du Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution (Preretd). Piloté par EDC, bien avant la signature des concessions de la Sonatrel, l’un des volets de ce Projet concerne la construction d’une ligne électrique haute tension de 90 kv entre Mbalmayo (région du Centre) et Ebolowa (chef-lieu de la région du Sud) ; et d’un poste de transformation aux caractéristiques suivantes, 90/30/15 kV toujours à Ebolowa. A Mbalmayo, les ressources du Preretd vont également permettre l’extension du poste 90/30 kV. Le choix, concernant la ligne de transport de l’énergie de Memve’ele, est de créer des points de jonction de cette dernière avec ce qui avait été envisagé par le Preretd.

 

Stéphane Nzesseu

La tête de liste du LREM Nathalie Loiseau fait sortir de ses gongs le leader de Génération.s. Elle évoque un Smic européen à 50% du revenu médian.

 

Les propos de l'ancienne ministre des affaires européennes ne pouvaient pas laisser indifférent Benoît Hamon. Celui-ci qui était la liste de Génération.s aux élections européennes a formulé des allégations qui mettent en cause le Gouvernement d'avoir une volonté de faire baisser le Smic en France. Il s'agirait, d'une stratégie adossée sur la proposition de la meneuse du LEEM qui conduirait la liste LREM, de fixer le Smic au minimum à 50% du revenu médian.

 

Ce que Benoît Hamon émet comme allégations

"J'accuse le Gouvernement de servir de cela (le Smic européen) pour favoriser demain ce qui pourrait être une  remise en cause du Smic en France", a déclaré l'homme politique français Benoît Hamon sur la chaîne LCI. Il s'appuie sur la prise de position de position de Nathalie Loiseau qui a confié dans un entretien accordé au journal Le Parisien, fixer un Smic "dans tous les pays de l'Union européenne (...), au moins la moitié du salaire médian", en soulignant que six pays n'ont même pas de Smic.

A se référer aux chiffres de l'Insee de 2016, pour un revenu médian fixé à 1710 euros net, la représentation minimum était de 855 euros. Alors que le Smic actuel se situe à 1204 euros net.

"Madame Loiseau continue à défendre une vision européenne (...) qui repose sur les bas salaires, un coût du travail faible et en clair, la précarisation des travailleurs", a laissé entendre le candidat de Générations.

Elle propose ainsi une résolution du Parlement européen à valeur contraignante qui, cherche à faire fixer le Smic européen à 60% du salaire moyen.

 

Innocent D.H

Les Lions Indomptables, champions d’Afrique en titre  sont logés  dans le groupe F de la Can Egypte 2019  avec le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau.  

 

Le  Cameroun,  tenant du titre, est désormais fixé sur ses adversaires de la phase de poule de la 32ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qui se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019. Le Cameroun a hérité du groupe F et affrontera le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau à la phase de groupe. Si les Lions Indomptables vont découvrir le Bénin, ce n’est pas le cas pour ses autres adversaires.

 Pour ce qui est des confrontations Cameroun vs Ghana, la sélection camerounaise en 8 duels a réalisé 2 victoires, 4 matchs nuls et 2 défaites. Leur dernier duel, soldé sur un score de parité (1-1), remonte au 23 novembre 2018, lors des Eliminatoires de la Coupe monde. Comme à la Can 2017, le Cameroun sera aux prises avec la Guinée Bissau à la phase de poule. Les Lions Indomptables s’étaient alors imposés sur un score de 2-1.

La Confédération africaine de football (Caf) a en effet, procédé ce vendredi 12 avril 2019 au Caire en Égypte, au tirage au sort de cette compétition qui réunira pour la première fois, 24 nations africaines. Les 24 sélections qualifiées sont logées dans 6 groupes, notamment A, B, C, D, E, F.  Le pays hôte, l’Egypte,  l’équipe la plus titrée de l’histoire avec 7 réalisations, évoluera dans le groupe A, avec la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le Zimbabwe.

Le Nigeria, l’un des grands absents des  deux dernières éditions, occupe le groupe B ainsi que la Guinée, le Madagascar et le Burundi qui sont à leur première participation à une phase finale de la Can.  Le groupe D, est celui  qu’on pourra qualifier du groupe de la mort, de cette CAN 2019. Il est constitué du  Maroc, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et de la Namibie.

Le Rendez-vous est donc pris  dans un peu plus de deux mois pour le coup d’envoi  de ce grand rendez-vous du football africain, à l’issue duquel, sera connu le successeur du Cameroun.

 

Les différents groupes de la Can Total Egypte 2019

Groupe A : Egypte, République Démocratique du Congo, Ouganda, Zimbabwe

Groupe B : Nigeria, Guinée, Madagascar, Burundi

Groupe C : Sénégal, Algérie, Kenya, Tanzanie

Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie

Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola

Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau

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Sunday, 05 June 2022 11:01