Drogues, stupéfiants, et alcools inondent les marchés de la ville de Betaré Oya. Les principaux clients et consommateurs se recrutent chez les jeunes de cet arrondissement situé dans le département du Lom et Djerem à L'Est Cameroun. Ce phénomène qui prend de l'ampleur draine une série de conséquences à la limite insupportables, « Nos enfants sont entrain de se détruire à cause de ces drogues qu'ils consomment à longueur de journée, ce qui fait qu'ils deviennent délinquants, bandits, agresseurs, voleurs et plus grave encore, abandonnent le chemin de l'école », s'indigne Justin Adamou Iya, maire de la commune de Betaré Oya dans le département du Lom et Djerem à L'Est.
La situation semble aller de mal en pis malgré les différentes sensibilisations des autorités locales, « Les autorités, que ce soit municipales, politiques ou administratives, tous les responsables de l'éducation émettent aujourd'hui des réserves par rapport à la marche de notre jeunesse », indique Polycarpe Molo, sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya. L'administrateur civil principal poursuit en disant que « La consommation des drogues dont on parle, est effective dans notre arrondissement, de même que la désertion des classes pour la recherche de l'or et nous comptons poursuivre la sensibilisation des jeunes parce-que le mal est profond ».
La réaction du sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo faisait suite à l'adresse du chef de l'État son excellence Paul Biya à la jeunesse le 10 février dernier. « C'était un discours dense, sur n'importe quel angle on a pu tirer un enseignement », avait avancé l'autorité administrative Polycarpe Molo au terme du défilé du 11 février 2019 à la place des fêtes de Betaré Oya. L'on se souvient encore de cette parade marquée par des spécificités locales, un carré des potentiels bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes ( PTS-Jeunes), initié par le chef de l'État du Cameroun Paul Biya et implémenté par le chef du gouvernement dans l'arrondissement de Betaré Oya, le passage des centres préscolaires communautaires avec des enfants de moins de trois (03) ans, semble être la véritable solution de traiter la mal à la racine, en commençant par inculquer les bonnes notions d'éducation à cette future génération.
L'autorité administrative de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo ne compte pas s'arrêter sur ce phénomène dévastateur de conscience de la jeunesse de son unité administrative. « Je me donne pour défi de combattre efficacement ce phénomène de consommation des stupéfiants, et autres drogues dans l'ensemble de notre arrondissement. Ceci avec l'implantation des comités de surveillance dans les points stratégiques déjà identifié... Nous allons également mettre en contribution le bureau de l'antenne d'arrondissement du conseil national de la jeunesse de Betaré Oya pour la sensibilisation de leur pairs ». Conclut le sous-préfet de l'arrondissement illuminé par l'or.
Bossis Ebo'o
Le Manager de l’Ecole de football Brasseries du Cameroun (Efbc), dresse dans cet entretien, le bilan de la 5e édition de l’Easter Cup qui s’est déroulée du 9 au 13 avril 2018 au siège de la dite école à Douala.
Quelle appréciation faites-vous au terme de la 5e édition de l’Easter Cup ?
Je dirai un sentiment de satisfaction. Je pense que c’était une belle édition. D’après tout le monde, le niveau est encore monté d’un cran, les matchs étaient très serrés, les équipes se tenaient très bien au niveau du classement de la phase de poule. La différence s’est jouée, parfois au goal average. Il y a eu des matchs très serrés pendant cinq jours, notamment la phase de poule. Donc, c’est une grande satisfaction. Les équipes se sont mieux préparées, elles se préparent de mieux en mieux, et c’est bien. On est content parce qu’il n’y a pas eu de blessure, tout s’est bien passé dans une belle ambiance.
Vous avez une double casquette, celle de l’organisateur et du Manager général de l’Efbc qui participait au tournoi et qui malheureusement a été battue en finale…
Évidemment ! En tant qu’organisateur, je suis très heureux. Après, le manager général de l’Efbc a forcément un point de déception, parce qu’on n’a pas pu remporter le tournoi. Mais, nous avions pris l’option cette année de surclasser beaucoup de joueurs. Nous avons joué avec trois joueurs de 15 et autant 16 ans, 5 à 6 joueurs de 17 ans et seulement 6 à 7 joueurs de 18 ans. Les enfants ont beaucoup appris. Ce genre de tournoi est formateur. On est dans un environnement différent avec beaucoup de pressions, de publics, de bruits, qu’il faut gérer. Quand on est jeune, ça peut paraître parfois difficile. Ils vont beaucoup apprendre de cette semaine de travail. Il y a des enfants de 15 et 16 ans, qui ont encore la chance de jouer trois à quatre Easter Cup durant leur formation. Pour eux, c’est déjà un premier pas. Je pense qu’ils ont géré le stress d’une finale et avec le temps il le feront encore mieux. C’est une très bonne chose pour le centre.
Votre souhait cette année était de programmer les matchs au stade Mbappe Leppe, qui est encore en chantier. Est-ce que ce vœu pourra être réalisé l’année prochaine ?
On ne peut rien promettre. Je le souhaite vraiment parce qu’à un moment, le niveau de construction de ce stade laissait croire qu’il pourrait être prêt au mois d’avril, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Avec le monde qu’il y a ici à Ndokoti, on aimerait que les gens assistent à ce tournoi dans de meilleures conditions. Notre rêve est de remplir le stade Mbappe Leppe qui est en plein centre-ville. Les gens n’osent pas venir à Ndokoti parce qu’ils ont peur des embouteillages alors qu’ils iront naturellement à Akwa. C’est notre objectif de jouer cette édition dans ce stade, parce que je crois que cette compétition mérite un stade comme Mbappe Leppe.
Réalisé par M.M.
Pour la deuxième année consécutive, le centre de formation de Coton Sport de Garoua a remporté l’Easter Cup, un tournoi de football jeune, réservé aux footballeurs de moins de 18 ans. Cette équipe de Garoua s’est imposée à la finale de la 5e édition, samedi 13 avril dernier à Douala, face à l’Ecole de Football Brasseries du Cameroun (Efbc), l’organisatrice du tournoi, sur un score de 2-1. « Nous nous sommes préparés pour cette victoire, pour conserver notre trophée et nous l’avons fait. Dès le début de la saison, nous avons mis ce tournoi en projet. Nous avons rajeuni l’équipe avec 13 nouveaux qui ont complété les 5 anciens qui sont restés, et nous avons pris des mois pour mettre sur pied une équipe homogène », a expliqué l’entraîneur de l’équipe junior de Coton Sport de Garoua, Mouhamadou Oumarou.
Dans cet ultime duel très équilibré, c’est les jeunes de Garoua qui ont ouvert la marque à la 18e minute de jeu. Une réalisation de Mamoudou qui sera doublée à la deuxième mi-temps par son coéquipier Moussa Lima, le meilleur buteur de la compétition avec 4 réalisations. L’unique but de l’Ecole hôte a été inscrit par le jeune Baleba, entrée à la deuxième période de jeu, qui a permis à son groupe de revenir au score, avant de subir quelques minutes plus tard, la deuxième réalisation de leur adversaire. « Affronter l’Efbc en finale, ne nous pas effrayé, étant donné que nous les avons vu jouer tous leurs matchs. Nous nous sommes préparés en conséquence. On savait que l’adversaire jouait sur le côté, avec les latéraux qui montaient. Nous avons mis sur pied, une stratégie pour déjouer leur technique », a relevé Mouhamadou Oumarou.
Pour la troisième édition d’affilée, l’Efbc n’a pas pu s’offrir la Coupe, même si elle fait partie des meilleures équipes du tournoi, mieux structurées et avec des jeunes surclassés. « Nous avons forcement une déception parce qu’on n’a pas pu remporter le tournoi. Nous avions pris l’option cette année de surclasser beaucoup de joueurs. Nous avons joué avec trois joueurs de 15 et autant de 16 ans, 5 à 6 joueurs de 17 ans et seulement 6 à 7 joueurs de 18 ans. Les enfants ont beaucoup appris. Ce genre de tournoi est formateur. On est dans un environnement différent avec beaucoup de pressions, de publics, de bruits, qu’il faut gérer. Quand on est jeune, ça peut paraître parfois difficile. Ils vont beaucoup apprendre de cette semaine de travail », a affirmé Flaubert Nono, le manager de l’Efbc, qui célébrait par ailleurs ses 30 ans d’existence. Ces jeunes surclassés, désormais plus outillés, sont sur la bonne voie redonner à l'Efbc, le trophée de la prochaine édition de l’Easter Cup, prévue en avril 2020.
Classement Final Easter Cup
1- Coton Sport de Garoua
2- Ecole de football Brasseries du Cameroun
3- Cameroon Football Dream
4- Léopard de Bertoua
5- Njalla Quan
6- Boum’s Fc
7- Best Stars de Limbe
8- Union de Douala
Cette Fondation appartient à Eric Cielenou. Elle a remis le 11 avril 2019 à l’Académie nationale de football (Anafoot) dirigée par Carl Enow Ngachu, un important don composé de 40 maillots en deux jeux, 30 paires de bas, 35 sacs pour les entraînements pour jeunes, 56 paires de godasses et des ballons. « Je suis venu à l’Anafoot pour rendre une visite de courtoisie à mon ami Enow Ngachu. C’est un ami d’enfance. Je réponds un peu à son appel par rapport aux équipements pour les enfants. Les enfants étant la priorité, nous devons leur donner le pouvoir qu’il faut, nous devons les accompagner, les protéger. Nous devons utiliser le renforcement positif et surtout les encadrer et avoir un suivi », a déclaré Eric Cielenou.
Ravi du don que bénéficie l’Anafoot, Carl Enow Ngachu a déclaré face à la presse « lorsque je l’ai sollicité, il m’a dit pourquoi pas. Je lui dis merci et surtout pour ce qu’il fait pour la jeunesse, parce qu’il ne fait pas ce don seulement pour l’Anafoot. Tous les centres de formation qui participent à son tournoi rentrent toujours avec quelque chose. C’est bien, ce qu’il fait pour la jeunesse camerounaise. Ca prouve qu’il y a des gens qui aiment cette jeunesse, qui ne doit pas nous décevoir, que nous devons accompagner pour faire en sorte que son rêve se réalise ».
Il faut dire qu’en fait la Fondation CN World a organisé un tournoi qui s’est déroulé à Yaoundé. Ledit tournoi a pris fin le weekend dernier. Il s’est achevé avec des finales de basketball au terrain annexe du palais des sports et à la garde présidentielle.
Pour revenir à l’Anafoot, il convient de souligner qu’au mois de janvier dernier, cette académie avait reçu un don des Lionnes indomptables. Gaëlle Enganamouit, Aboudi Nchout Njoya Ajara, Edjangue Siliki, Isis Sonken et Raïssa Feudjio ont remis au Directeur général de l’Anafoot, un matériel devant servir lors des formations des pensionnaires. Ledit matériel était composé de chasubles, des maillots, des shorts. «Il s’agit d’accompagner l’Anafoot, de soutenir nos jeunes sœurs qui ont un rêve, celui d’être comme nous, leur modèle. Il est donc question de les accompagner dans cette aventure qui ne fait que commencer», avait déclaré Aboudi porte-parole de la délégation.
Liliane N.
Il s’agit d’une liste publiée ce 15 avril, par le Cameroun Desk, un annuaire créé par et pour les africains.
Dans ce document, il est mentionné qu’ils sont nombreux ces camerounais qui disposent d’énormes sommes d’argent et se posent en permanence la question de savoir dans quel type d’activités rentables ils pourraient se lancer, afin de développer l’économie du Cameroun mais aussi, s’étendre dans plusieurs autres pays africains.
Les concepteurs de l’annuaire le « Cameroun Desk » pensent ainsi que les jeunes entrepreneurs pourraient par exemple créer : - un Site de recettes de plats camerounais et africains – une Agence immobilière en ligne – des Consultations médicales ou para – médicales en ligne – une Solution de construction économique et écologique en matériaux locaux – une Agence de valorisation des déchets ménagers et résidus de transformation – un Centre de formation en logiciels et ingénierie –un Site d’offres d’emplois réservés aux Camerounais disposant d’un diplôme d’études supérieures – un Cabinet de conseil et d’aide à la création d’entreprises avec accompagnement pour l’accomplissement des formalités de déclaration – un Centre de formation en marketing digital et développement web –
Une Plate forme de crowdfunding ( financement participatif) pour aider au lancement de petits projets – une Solution de stockage d’énergie par batterie en lien avec les énergies renouvelables et les panneaux solaires – un Parc de loisirs et de divertissement pour enfants et adultes – un Réseau social de recommandation d’employés au sein duquel les entreprises pourraient accéder à des curriculum vitae et procéder au recrutement , lire des recommandations ou alors, déposer une recommandation sur un employé – une Plate forme en ligne de mise en relation entre recruteurs et free lancers dans divers domaines (Programmation – Infographie – Marketing – Finance – Rédaction – Traduction) – un Espace de Co –
Working bureaux partagés avec connexion internet de bonne qualité. (Ce type d’espace pourrait être particulièrement prisé par les entrepreneurs camerounais souvent à la recherche de solutions immobilières pour développer leurs activités) – Un Site de vente en ligne de Smartphones et accessoires informatiques, couplées à une agence de livraison des accessoires à domicile – une Agence de conseils en ligne pour la création d’associations – une Start Up de gestion de projet en ligne, destinée aux petites et grandes entreprises – Mettre sur pied une agence de création de sites internet à coût abordable.
Le 10 avril dernier, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a estimé que le taux de chômage des jeunes dont l’âge varie entre 15-24 ans, est de 14,8 % en Afrique centrale. Et, dans un article paru dans le journal « Investir au Cameroun », traitant de la question du chômage des jeunes, nos confrères estiment que 14% de camerounais en souffrent. Les idées données par le « Cameroun Desk » pourraient permettre à plus d’un de se construire.
Nicole Ricci Minyem
Après le drame survenu en mars dernier au Lycée bilingue de Deido, le ministre des Enseignements secondaires a eu une séance de travail à Douala.
Le 11 avril 2019, Pauline Nalova Lyonga Egbe ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est rendu au Lycée bilingue de Deido où un élève a été poignardé. Accueilli tout naturellement par Mme le Proviseur dudit Lycée, le Ministre a été conduit dans le bâtiment dans lequel les classes de seconde sont logées, et où la bagarre au cours de laquelle le jeune Tchanou Ousmane Blerius a eu lieu. Ensuite, elle a été conduite au premier niveau du même bâtiment devant la classe de 5ème 3. L’endroit où l’élève s’est écroulé. Le Minesec a voulu savoir où se trouvaient les enseignants et les surveillants généraux au moment où l’évènement tragique se déroulait. Toutefois en interrogeant Mme Yvette Mukete le Proviseur du Lycée, Pauline Nalova Lyonga Egbe a indiqué qu’elle imagine qu’il devait avoir du bruit fait par les élèves audit moment.
Cette inspection de cet établissement scolaire s’est soldée par une séance de travail. Lors de ladite séance, les questions relatives à la sécurité et à la discipline ont été à l’ordre du jour. Pour Nalova Lyonga, la sécurité et la discipline se doivent d’être renforcées. Elle a aussi en parlant des responsabilités découlant de la tragédie survenue au Lycée bilingue de Deido, indexé les parents qui ont parfois du mal à croire que leurs enfants sont des auteurs de certains actes dont on les reproche souvent à l’école. Dans une interview accordée à Cameroon tribune, elle a également pointé du doigt les tenanciers des débits de boisson.
« Nous sommes venus présenter les condoléances du gouvernement à la famille durement éprouvée. Ce qui s’est produit ici est regrettable. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Les parents ont cependant un rôle déterminant à jouer dans l’éducation de leurs enfants. Ceux qui sont à l’origine des drames dans nos établissements ont des parents. Ceux qui installent des débits de boissons autour des établissements scolaires sont des adultes. Ils ont transformé les établissements scolaires en fonds de commerce. Si les parents ne peuvent pas discipliner leurs enfants, qu’ils les gardent à la maison. Nous allons prendre des mesures pour renforcer la discipline dans nos établissements scolaires. Les enseignants et les responsables de discipline doivent être capable d’identifier leurs élèves », a déclaré le Minesec.
Le Ministre s’est rendu par ailleurs chez les parents du jeune Tchanou Ousmane Blerius. « Nous sommes venus de Yaoundé voir les parents de l’élève et nous sommes venus avec un peu d’argent. Pas pour dire que c’est le plus important, mais leur dire que le gouvernement est là avec eux. Avant même que je n’arrive, le gouvernement était en contact avec eux », a-t-elle ajouté.
Liliane N.
La sélection camerounaise U17, livre ce lundi 15 avril 2019 dans l’après-midi son premier match de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Tanzanie 2019. Les protégés de Thomas Libih, affronteront dans le groupe B, la Guinée au Chamazi Stadium de Mbagala. Le deuxième match de ce groupe, opposera le Maroc et Sénégal, les prochains adversaires des Lions U17.
Le Cameroun entame la compétition avec une équipe réduite de 18 joueurs sur les 21 du départ. Un effectif que l’entraîneur camerounais est contraint d’utiliser pendant tout le tournoi. En effet, le Cameroun a perdu trois de ses joueurs après des tests IRM auxquels la Confédération africaine de football (Caf) a soumis tous les joueurs convoqués pour la compétition. Il s’agit de Camal Ryan Moumbagna, Arc-En Ciel Mintonga Mpal, Aliou Souleymanou Hendji, tous les trois accusés de tricherie. Ces footballeurs ne pourront évidemment plus participer à cette phase finale. « Je ne pense pas avoir fait ce qui ne faillait pas faire. Nous sommes un peu surpris. Nous avons fait deux fois le contrôle de l’IRM de tous les joueurs au Cameroun au même endroit que la Caf le fait d’habitude. Nous avons demandé la contre-expertise, mais on arrive pas à l’avoir parce que la Caf est fermée. C’est très compliqué avec eux. Si au bout d’un mois après qu’on ait fait le contrôle des IRM deux fois de suite de tous les joueurs, et qu’en un mois les os des enfants ont pu pousser au-delà de ce que la Caf dit aujourd’hui, je pense qu’il faut aller chercher ailleurs », explique l’entraîneur du Cameroun dans une interview accordée à Voice Radio.
Même si le Cameroun détient le record avec trois footballeurs, la Guinée, avec un joueur, et le pays organisateur, la Tanzanie, avec deux joueurs, ont également été épinglés. Un coup dur pour Thomas Libiih, qui ne pourra pas remplacer les joueurs ainsi exclus, puisque la date limite de modification de la liste définitive des joueurs est écoulée. « Même si nous avons 11 joueurs, nous irons jusqu’au bout de notre objectif. Nous sommes venus nous battre pour une qualification pour la Coupe du monde, le reste viendra après », souligne Thomas Libiih.
Le technicien camerounais se contentera désormais de 18 joueurs, parmi lesquels, le meilleur buteur de l’équipe nationale, Lionel Wamba qui figure dans le onze entrant contre la Guinée. Classé dans le top 5 des joueurs à suivre à cette compétition, le jeune attaquant qui a flambé lors des qualifications dans l’Uniffac est déjà dans le viseur de plusieurs clubs européens. L’ancien sociétaire de l’As Menoua qui s'est récemment engagé pour la saison 2018-2019 avec As kings football academy de Douala, est l’un des atouts du Cameroun. Fils de la légende Wamba Michel, ancien Lions indomptables et joueur mythique de l’Aigle de la Menoua, il est très suivi depuis son sacre de meilleur buteur au tournoi international de Turquie, ayant vu le Cameroun joué contre l'Ouganda, la Biélorussie et le Maroc.il a terminé la compétition avec 4 buts au compteur.
Le onze entrant des Lions U17 face à la Guinée U17
La chapelle de la paroisse Saint Jean Marie Viane de Ngalbidjé s'est avérée étroite ce dimanche à l'occasion de la commémoration de l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem. Le dimanche des rameaux puisqu'il s'agit de cette fête de l'Église, a connu une forte mobilisation des Chrétiens venus communier entre frères et soeurs en Christ, surtout en cette période de carême marquée par un appel au renforcement de la foi appuyé sur l'amour du prochain.
Tout commence par une procession à l'esplanade avant de la chapelle, suivie de la bénédiction des rameaux par Mon seigneur Antoine Talou, évêque émérite. Le moment était aussi opportun de procéder à la lecture du texte de Luc constituant l'évangile. Les fidèles ont pu revivre dans cette lecture " les grands moments de l'accueil que le peuple de Jérusalem avait réservé au Fils de l'homme, il y a plusieurs siècles ", à en croire les explications du célébrant.
Après l'écoute de l'évangile plein de messages, les fidèles vont rejoindre la chapelle. Là bas, la lecture minutieuse de la passion du Christ va captiver plus l'attention. Vient alors le moment de l'homélie. L'officiant va inviter les chrétiens surtout les jeunes à cultiver la vertu de l'humilité à l'image de Jésus Christ, s'inspirant du livre d'Esaïe dans son chapitre 50, du verset 4 à 5 faisant l'objet de la première lecture, et la lettre de Saint-Paul Apôtre aux Corinthiens, fil conducteur de la deuxième lecture.
Il est à préciser que la commémoration s'est déroulée dans un contexte particulier marqué par la rencontre zonale des jeunes dont la paroisse de Ngalbidjé a servi de cadre. Monseigneur Antoine Talou a invité les fidèles à faire montre de beaucoup d'engagement pendant la semaine sainte dont le dimanche des rameaux vient de donner le ton.
Innocent D.H
Cette enveloppe de 100,7 milliards va être affectée pour l’appui à la réforme de l’Education, de même qu’aux projets filets sociaux dans certaines régions du pays. Pour les deux personnalités, ce financement qui bénéficie en plus d’une enveloppe additionnelle de 35 milliards, est la suite de ce qui a été envisagé depuis 2013.
Les régions ciblées sont celles du Nord-Ouest, Sud-Ouest et l'Extrême-Nord. Devant les micros des Hommes de média, Alamine Ousmane Mey a précisé que cette aide pourrait s’étendre vers les communes qui ont ouvert leurs portes aux réfugiés.
Réforme de l’Education
Elle prend en compte, l’amélioration de la qualité de l’offre éducative ainsi que la promotion de l’équité qui se traduit par des actions concrètes comme le renforcement des compétences des enseignants et l’amélioration de leur condition de travail. La suspension de recrutement dans la fonction publique des enseignants du primaire et le manque de moyens financiers pour l’éducation ont eu de lourdes conséquences sur la qualité de l’offre éducative. Les enseignants mal ou non payés ont fini par déserter les salles de classe, contraignant certaines communautés à chercher d’autres alternatives comme le recrutement de maîtres des parents.
Projet de filet de sécurité sociale du Cameroun
Il a pour objectif de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, ainsi que du pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés, sans oublier les travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes sur le territoire du bénéficiaire. Ce projet s’articule autour de trois composantes, notamment :
- la mise en place des fondations du système de filet de sécurité et de la gestion du projet qui s’y rapporte. Elle comporte les deux sous-composantes suivantes : Assistance à l’emprunteur pour la création de systèmes de coordination et de gestion de programmes de filets de sécurité pour les personnes pauvres et vulnérables et le financement des coûts des activités de gestion, coordination, suivi et évaluation dans le cadre de cette composante et des deux autres composantes du projet.
- le programme pilote de transfert monétaire mettant en œuvre des mesures visant à stimuler la productivité des ménages. Elle va financer le développement et la stimulation de la productivité des ménages chroniquement pauvres et fera office de pierre angulaire du filet de sécurité sociale du Cameroun. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour maximiser l’impact des transferts monétaires sur le bien-être et la productivité des ménages bénéficiaires.
- La troisième composante traite du programme pilote de travaux publics. Elle va financer le développement et le pilotage du programme de travaux publics à forte intensité de main-d'œuvre visant à aider les ménages vulnérables à faire face aux chocs exogènes comme les sécheresses ou les inondations.
Nicole Ricci Minyem
Le 14 avril 2014, il y a 5 ans, 276 lycéennes, âgées entre 12 et 17 ans, étaient enlevées par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Le groupe islamiste avait alors pris d’assaut leur internat au lycée de Chibok avant de les emmener de force. Le combat pour leur libération avait alors ému le monde entier et le mouvement Bring back our girls était relayé dans le monde entier. Mais depuis, le slogan ne résonne plus, étouffé par d'autres tragédies. 5 ans après, que sont-elles devenues ?
En 2014, la police avait fait état d’un enlèvement de 276 adolescentes. Le soir même des faits, le 14 avril, 57 d’entre elles parvenaient à s’échapper, 107 autres seront finalement libérées, soit en s’enfuyant, soit libérées par l’armée ou bien encore au terme de négociations. Il en reste toujours 112 aux mains du mouvement Boko Haram.
Des jeunes filles qui avaient réussi à s’échapper avaient indiqué que la secte islamiste les avait retenues, dans la forêt de Sambisa, où le groupe armé possède des camps fortifiés. Abubakar Shekau, le chef du groupe extrémiste, avait revendiqué le 5 mai de la même année l’enlèvement des jeunes filles, disant qu’il allait les « vendre sur le marché » ou les marier de force.
Aujourd’hui encore, toute l’opinion continue de se poser la question de savoir ce que ces lycéennes sont devenues. Pour cause, elles sont toujours quelques 112 jeunes filles captives de Boko Haram cinq ans après leur enlèvement. Pour certaines familles, l’espoir reste le maitre mot. « Nous ne perdons pas espoir, nous demandons au gouvernement de faire plus d’effort pour ramener nos filles » a indiqué un parent au micro de TV5 monde.
Le combat pour leur libération avait ému le monde entier à l’image du slogan "Bring back our girls" relayé jusqu’à la maison blanche par Michelle Obama. Mais depuis, le slogan ne résonne plus, étouffé par d'autres tragédies. Que sont devenues ces 112 jeunes filles ? Combien d’entre elles sont encore vivantes ? Il est très difficile de le savoir.
Certaines ont sûrement été tuées dans les bombardements de l’armée, d’autres auraient péris de maladies et de faim dans des zones sous contrôle de Boko Haram que l’État tente d’asphyxiées. Notons qu’en près de dix ans, l’insurrection du groupe état islamique a fait 27 000 morts, 2 millions de déplacés et plusieurs milliers d’enlèvement.
Danielle Ngono Efondo
C’est désormais le Cameroun qui va organiser le prochain Championnat d’Afrique des nations, réservé aux joueurs locaux (CHAN). L’Ethiopie a affiché son incapacité à pourvoir accueillir l’événement en 2020 en raison de retards dans les travaux, selon le comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce qui a amené le comité exécutif à prendre une autre décision de retrait.
« Nous avons eu une très longue réunion au comité exécutif qui a débouché sur des décisions très importantes dont le retrait de l'organisation du CHAN 2020 à l'Ethiopie pour l'attribuer, par accord tacite, au Cameroun », a déclaré Ahmad Ahmad, au terme de la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2019 dont la cérémonie s’est déroulée au Caire.
Selon le président de la CAF, cette décision permettra au Cameroun de mieux préparer la Coupe d’Afrique des Nations 2021 attribuée au Cameroun, au lieu de la Côte d’Ivoire, par le principe du « glissement » institué par le président de la CAF lui-même. Après s’être vu retirer la CAN 2019, le pays des Lions Indomptables aura ainsi de quoi se consoler avec l’organisation de deux compétitions majeures en l’espace d’un an.
On peut donc dire que, le président de la CAF Ahmad Ahmad porte le Cameroun dans son cœur, bref, il a de l’estime pour le pays de Samuel Eto’o. On espère juste que le Cameroun sera à la hauteur des attentes et nous évitera un prochain « glissement de date ».
Il convient de rappeler également qu’il s’agit de la 2ème édition consécutive du CHAN qui subit un changement de pays-hôte puisque le Kenya s’était vu retirer l’organisation en 2018, finalement réattribuée au Maroc qui a remporté la prestigieuse compétition.
Par ailleurs, Ce sera la sixième édition du CHAN, après celles de 2009 (Côte d’Ivoire), 2011 (Soudan), 2014 (Afrique du Sud), 2016 (Rwanda) et 2018 (Maroc). Les Marocains sont tenants du titre. Quant au CHAN 2022, il est prévu en Algérie.
Danielle Ngono Efondo
Le site de Garoua retenu pour la Coupe d'Afrique des nations Cameroun 2021 est porteur d'espoir à plus d'un titre tant au niveau national l'international. Au niveau interne du pays, toutes les affections et les regards des Camerounais en général et ceux du Grand-Nord en particulier sont orientés vers ce théâtre. A l'international, Garoua va être un centre d'attraction pour des pays frères, amis et voisins du Cameroun, à l'instar du Nigéria, du Tchad, de la Centrafrique entre autres. La bonne nouvelle et non pas la moindre est celle qui dévoile avec succès l'état d'avancement des travaux du stade Omnisport de Roumdé-Adjia en réhabilitation. Ce joyaux offre dors et déjà ses charmes car se trouvant en phase terminale.
Les marqueurs favorables sur la finition des travaux
L'entreprise Mota-Engil Africa engagée depuis quelque temps sur le sentier de la réhabilitation a toujours mis les bouchés double pour le respect du délai de livraison.
Même le citoyen lamda qui, dans sa balade s'approche du site confirme l'avancée du chantier. Il ne peut s'en passer de témoigner les premiers traits qui renvoient à la beauté du stade. Ajouter à cela, les projecteurs qui sont perceptibles à une bonne distance dans le ciel du quartier Roumdé-Adjia et qui vont servir à illuminer le stade grâce à leur faisceau lumineux. A notre passage sur le site, nous avons pu rencontrer un habitant du quartier Théodore Mabesta qui indique que beaucoup d'éléments prouvent que le stade de Roumdé-Adjia sera prêt le moment venu. Pour ce jeune, " l'entreprise travaille beaucoup et nous voyons comment le stade devient de plus en plus très attrayant ".
Du côté de l'entreprise portugaise à qui revient la réhabilitation, elle s'attèle avec plus de vigueur à donner à un visage plus reluisant à l'édifice. Vieux de 40 ans, construit depuis 1978, il se trouve aujourd'hui relooké, rajeuni et capable d'accueillir plus de monde car sa capacité d'accueil connaît une augmentation considérable.
Sur le chantier du stade, en mois de mars l'évolution de la " réhabilitation était à 90% ", selon le Chargé de communication de l'entreprise adjudicataire Raoul Kouakam dans l'une de ses attitudes devant la presse.
De quoi faire donc disparaître tout nuage qui pourrait exister dans le ciel de ceux qui par lâcheté penserait que le Cameroun est encore à l'échelle du doute sur la livraison de ses infrastructures de la Can 2021. Cette hypothèse n'est pas envisageable en l'état actuel des choses où la réhabilitation du stade de Roumdé-Adjia de Garoua est quasiment achevée.
Garoua avec son importante substance humaine estimée à environ 490.000 habitants, elle est la troisième ville la plus peuplée du pays. Un attribut qui rassure davantage que le moment venu, les valeureuses populations grâce au stade Omnisport de Roumdé-Adjia qui présente désormais ses charmes, exprimeront à un haut palier africain leur attachement au ballon rond.
Innocent D.H
Les souvenirs sont encore frais dans les mémoires, il y a un mois l'on assistait à une alerte de la nature dans la région du Nord avec des fines gouttelettes. C'étaient les arrondissements de Pitoa et de Tchéboa à Ngong qui en avaient plus bénéficié. Les informations donné par les services de la météorologie faisaient état de ce que 37 ans se sont écoulés et l'on n'a plus jamais assisté à une pareille surprise avec les premières pluies en mois de mars. Selon eux, il s'agirait d'un phénomène de changement climatique marqué dans cette partie du pays par le dérèglement du climat dû aux coupes anarchiques des arbres par certaines populations. Les mêmes sources expliquaient que les gouttelettes du mois de mars jugées trop tôt augureraient un retour imminent des pluies dans le Nord.
Confirmation en est faite hier. Plusieurs localités ont été bien arrosées par les pluies pendant des heures. A en croire les uns et les autres, le département de la Bénoué, le Mayo-Louti et certaines parties du Mayo-Rey seraient les heureux bénéficiaires de ces pluies.
Une nouvelle qui est non seulement bonne, mais tombe à pic pour les populations qui subissaient déjà les effets de la grande canicule qui rendaient difficile leur quotidien. "Après la pluie, c'est le beau temps", a-t-on coutume de le dire, un climat doux a cours depuis hier dans les différentes contrées qui ont reçu la visite de dame pluie.
Outre la plus value au plan de la température qui a considérablement baissé, les populations de la région du Nord constituées en majeure partie des paysans, le retour des pluies est un signe de la grâce divine les invitant à renouer dans les prochains jours avec les travaux champêtres. Objectif, assurer non seulement la survie en pitance quotidienne de la communauté, mais aussi songer aux cultures de rentes qui sont innombrables. Toutefois, selon les indiscrétions de ces paysans, ils attendent encore s'assurer de la régularité des pluies et de l'augmentation de la pluviométrie dans les jours à venir pour reprendre véritablement le chemin des champs.
Innocent D.H
Les femmes camerounaises sont décidées à changer la donne. Elles veulent avoir plus de place dans la gestion des affaires publiques. Lundi dernier, un consortium d’organisations de la société civile, des élues locales et des Députés s’est retrouvé à Yaoundé, plus précisément à l’hôtel des Députés, à l’occasion d’un dîner plaidoyer. Le sujet au menu dudit dîner était le nombre de places que les femmes veulent avoir au cours de cette année. Il convient de préciser que ledit dîner plaidoyer a été initié par «More Women in politics», une association conduite par le Pr Justine Diffo Tchunkam. Il faut donc noter qu’en 2019, les femmes souhaitent avoir un pourcentage de 30% à la tête des Mairies. A l’heure actuelle, juste 28 femmes dirigent les Mairies sur les 360 que compte le Cameroun. Un chiffre qui est en deçà des 30% instruits dans les instruments juridiques.
Mme le maire de la Commune d’Akom II qui a pris part au dîner plaidoyer a saisi l’occasion, pour entre autres solliciter le maintien en place des femmes Maire, l’octroi des moyens financiers à celles-ci afin qu’elles puissent battre campagne. «Dans ma propre liste aux municipales, j’envisage d’avoir plus de femmes qu’actuellement. Je compte les choisir parmi mes militantes. Je souhaite appliquer la parité parce que le quota de 30% était valable jusqu’en 2015 avec les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Aujourd’hui nous encourageons aussi les femmes à s’inscrire sur les listes électorales, en leur établissant auparavant des cartes nationales d’identité», a-t-elle déclaré au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Célestine Ketcha Courtes le ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui était à ce dîner, a indiqué qu’elle va apporter son soutien aux femmes candidates à la tête des Mairies. Rappelons que jusqu’à sa nomination, Ketcha Courtes était Maire de la Commune de Bangangté.
Pour ce qui est des prochaines législatives, les femmes ont précisé vouloir atteindre voire même dépasser le pourcentage de 50%. L’Honorable Hilarion Etong premier vice-président de l’Assemblée nationale a conseillé à ces dernières d’être solidaires. «Soyez solidaires et plus compétentes ! Gommez les hésitations ! Bâtissez les stratégies ! Renforcez vos capacités en marketing politique», a-t-il déclaré.
A titre de rappel, en 2007, l’Assemblée nationale comptait 19 femmes et depuis 2013, il y en a 57. Soit un peu plus de 31%. Au Sénat on est passé de 20% en 2013 à 26% en 2018.
Liliane N.