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« Lettre à mes co–détenus politiques illégalement arrêtés à la suite des marches blanches du 26 Janvier 2019 »

 

Chers camarades et sympathisants,

Chers compatriotes,

À la suite de la barbarie administrative, policière et judiciaire déclenchée après les « marches blanches’ du 26 janvier 2019 et qui nous a conduit illégalement en prison, permettez-moi de vous dire toute mon admiration pour votre courage et la dignité que vous opposez à vos oppresseurs,

J’aurais voulu parler directement à chacun d’entre vous mais également à vos familles qui souffrent de votre absence. Je sais ce que vos enfants et conjoints éprouvent en cette période d’ensauvagement assumé de l’État par le régime Biya. J’ai une pensée pour tous ces êtres que vous aimez et qui, j’en suis sûr, vous manquent cruellement. Nombreux parmi vous sont des chefs d’entreprises, des cadres, des employés, de braves travailleurs individuels qui gagnent leur vie au quotidien, des chercheurs d’emploi, ou d’étudiants. La détention arbitraire que vous impose M.Biya à cause de votre détermination à exercer vos droits fondamentaux garantis par la constitution et les traités internationaux vous cause un préjudice grave. Néanmoins, les informations qui me parviennent sur la qualité exceptionnelle d votre morale démontrent que malgré toutes les tortures physiques et morales, vous vous êtes élevés pour faire don de vos personnes respectives à la nation camerounaise.

Ce dépassement de soi et votre détermination exceptionnelle sont les meilleures réponses que les citoyens politiquement émancipés peuvent opposer à une dictature barbare comme celle qui régente notre pays depuis plusieurs années, en répandant la terreur qui, hélas, paralyse encore nombre de nos concitoyens. Votre dignité est une invite au peuple camerounais à briser ses chaînes, à s’extirper de la peur paralysante instillée par le régime en place depuis bientôt 40 ans. Pour revendiquer courageusement et pacifiquement, comme on le voit en ce moment dans certains pays de notre continent.

 

Chers amis,

J’ai appris avec une grande douleur les tortures et les humiliations que des fonctionnaires otages de leurs ambitions mesquines vous ont infligés à Bafang, Dschang, Bafoussam, Yaoundé et Douala, J,en ai moi-même été victime, comme vous en avez été probablement informé par le truchement de nos avocats ou comme vous le savez , pour ceux qui ont été arrêtés en même temps que moi puis déportés à Yaoundé dans des conditions que je ne saurais souhaiter même à mon pire ennemi. J’ai également eu le cœur lourd de tristesse lorsqu'on m’a raconté le traitement encore plus déshumanisant imposé à nos compagnons de sexe féminin lors de leur transfèrement à Yaoundé comme de leur détention illégale dans divers lieux d’incarcération de cette ville. J’ai appris que comme moi-même et les leaders alliés détenus à la prison principale de Yaoundé, vous avez découvert devant les tribunaux de notre pays que certains magistrats ont sacrifié le droit et leur honneur sur l’autel de leur plan de carrière, dissimulant à peine leur engagement partisan et leur parti-pris politique; que des individus, sous couvert de la profession de journaliste, ou de leur position ministérielle pourtant essentiellement précaire, ou par jalousie ou par haine tenace nous rendent coupables de saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin. Sans nuance aucune et sans vergogne, ils l’affirment sentencieuse, en dépit de nos dénégations et de la revendication de ces actes par leurs auteurs qui clament par ailleurs n’avoir aucun lien avec moi et le MRC.

Face à ce flot d’injustice, de violence, de haine, soyons forts et unis et plus déterminés que jamais à lutter pour sauver notre pays de la grave dérive dans laquelle le régime en place l’a conduit.

J’ai fait savoir à travers nos avocats ma disponibilité à discuter avec M. Biya, pour solder le passif du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018 et jeter les bases sérieuses et crédibles d’un nouveau départ politique dans notre pays. Vous êtes témoins du mépris avec lequel cette démarche a été accueillie par le régime et ses laudateurs. De même , je réitère ma proposition pour la négociation d’un cessez-le-feu, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR), la libération de toutes les personnes détenues, la mise en place d’une commission vérité-justice-réconciliation et l’organisation d’un dialogue inclusif pour mettre un terme à la guerre civile qui déchire les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest; car il est évident que ce problème ne peut pas être réglé en profondeur et de façon durable par la force armée.

Permettez-moi chers camarades et amis politiques de vous dire une fois de plus mon admiration pour votre courage et votre dignité dans l’épreuve. Je voudrais saluer le sens du sacrifice des mamans qui, ayant abandonné leurs bébés et leurs enfants en bas âge, se sont engagées dans la lutte pacifique pour la liberté et le progrès collectif de nos populations de toutes les origines. Croyez-moi, je me battrai sans relâche pour que les auteurs des violations de vos droits, des actes de tortures et d’humiliation dont vous avez été l’objet répondent de leurs actes devant les tribunaux nationaux et internationaux. Je saisis cette occasion pour adresser mes remerciements et une pensée particulière à celles d’entre vous qui avez eu la délicatesse de m’adresser un message d’encouragement. QU’elles soient assurées de ma détermination au service de notre pays et de la jeunesse camerounaise et gardent haut leur morale.

Quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever.

Recevez tous mes encouragements et ma profonde affection. 

 

Maurice Kamto

Prison centrale de Kondengui-Yaoundé

Le 14 avril 2019

 
 
 
 
 
 

Après la destitution du président Omar el-Béchir jeudi dernière, la pression continue de monter dans les rues du Soudan. L'Union Africaine vient donc au secours des meneurs de la contestation avec un ultimatum. L'armée a 15 jours pour quitter le pouvoir sinon, le pays sera suspendu de l'instance internationale. Une décision prise lundi 15 avril 2019 qui conforte les manifestants dans leur refus de se laisser voler leur mobilisation.

 

Dans son communiqué le Conseil paix et sécurité de l'UA est clair : il « condamne fermement et rejette totalement la prise de pouvoir par l'armée soudanaise, ainsi qu'une période de transition de deux ans ». L'Union africaine accorde donc deux semaines à l'armée soudanaise pour rectifier le tir, sans quoi « certains protocoles seront mis en place ».

Notons que, la suspension d'un pays de l'organisation africaine est quasi automatique, dès lors qu'un coup d'État militaire est reconnu par l'institution. En 2015, le Burkina Faso avait subi le même sort, comme l'Égypte et la Centrafrique deux ans plus tôt. Tous trois ont depuis lors réintégré l'Union africaine.

Des sanctions peuvent également être prises à l'encontre des individus identifiés par l'Union africaine comme contribuant au maintien d'une situation inconstitutionnelle. Pour rappel, après le coup d'État de 2012 au Mali, plusieurs militaires ont ainsi vu leurs avoirs gelés et se sont fait signifier une interdiction de voyager sur le continent.

Dans les rues de Khartoum, les Soudanais, eux, s'impatientent. L'Association des professionnels soudanais, fer-de-lance de la contestation a demandé le 15 avril la dissolution du Conseil militaire de transition et son remplacement par un conseil civil.

Maintenant que la Constitution est suspendue, ainsi que le Parlement, le Soudan est désormais dirigé par un Conseil militaire de transition, formé de hauts gradés des forces de sécurité. Ce conseil est dirigé par le général Abdel Fattah Abdelrahman Burhan, ancien chef de l'armée de terre. On compte aussi le chef de la police, de l'armée de l'air, et des personnalités moins connues. Mais un nom attire particulièrement l'attention, c’est  celui de Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemeti, le nouveau vice-président, le numéro 2 du nouveau pouvoir, celui dont l'omniprésence interroge les chercheurs. Il est à la tête de 20000 hommes bien équipés, connus pour leur brutalité, au point que des unités de l'armée régulière s'étaient révoltées contre eux en novembre 2016, au sud de Khartoum. 

 

Source: RFI

Dans un message qui circule sur la toile, Wilfried Ekanga affirme « J’ai des preuves accablantes contre Kamto, mais je n’arrête pas de renvoyer les procès. D’ailleurs je les fais à huis clos, comme tout bandit qui se respecte »

 

Voilà, selon les rapports que j’ai reçus des différentes commissions, le nombre de personnes ayant répondu présent à la journée d’adhésions MRC-Diaspora que nous avons organisée ce 23 mars dernier. La plus forte aura été en Afrique du Sud avec 165 nouveaux membres, suivie du Canada (141) et de la France (139) qui complète le podium. 

La Belgique (101) s’y accroche, alors que les USA (34) et le Royaume Uni (34) se neutralisent. L’Italie enregistre 24 nouveaux MRCistes, un peu moins que l’Allemagne (40) Le Maroc (60), le Gabon (60) et la Turquie (42) font, eux, mention très honorable. Enfin, l’équipe en Suisse a accueilli 2 nouveaux membres.

Il n’y a pas à rougir de ces chiffres. Bien au contraire, pour un coup d’essai, ils sont excellents. Dans la quasi totalité de ces pays, il s’agissait en fait d’une seule ville. De plus, en raison des contraintes quotidiennes, les Africains de la diaspora disposent de 5 fois moins de temps libre que la moyenne camerounaise. Les déplacer vers un seul lieu relève du pur exploit. 

D’où les nombreux appels à multiplier les points d’adhésion. D’ailleurs la Hollande ne m’as toujours pas communiqué son rapport.

Surtout, nous avons réussi ce tour de force sans corruption, sans sardine, sans intimidation, alors que nos leaders sont en prison.  Demandez aux autres partis de se prêter au même jeu. L’un d’eux en particulier, n’atteindra pas 3 personnes par pays.

Avec les quelque 4000 adhésions des 23 février et 3 mars au Cameroun (Dans seulement 3 villes), nous tutoyons presque les 5000 adhésions en l’espace d’un mois seulement. Et des illuminés vous disent que le MRC est en perte de vitesse. Ne vous y trompez pas : nous sommes en ce moment, la formation qui recrute le plus, et de bien loin. Bientôt, nous serons une machine.

 

LA LETTRE AU GANG

Non non, le MRC n’organisera pas de coup d’Etat militaire. Non non, Maurice Kamto n’a ordonné à personne de saccager les ambassades. Et non non, la masse ne l’a pas abandonné. Cessez de mentir à un peuple déjà trop vampirisé, et qui n’a pas besoin d’enfumage supplémentaire. 

On sait très bien pourquoi la foule ne semble pas au rendez-vous. Vous le savez, nous le savons tous. Mais vous avez le mensonge dans l’hémoglobine et du coup, il n’y a rien qui avance.

Vous manipulez la loi à votre guise. Vous vous moquez de la supposée « faible mobilisation populaire », mais dès qu’il y a un semblant d’annonce de conférence, de marche ou de simple campagne de nettoyage urbain, vous sortez l’absurde argument du « risque de trouble à l’ordre public » comme des automates sans cerveau, et en une seconde, les gros bras de la police sont déjà là pour intimider et fouetter leurs compatriotes. 

Oubliant que ceux qui sont réellement hostiles à la patrie, ceux qui déstabilisent le Cameroun à chaque rotation de la terre sur elle-même, ce sont ceux qui deviennent Ministres d’Etat après le braquage de 500 000 ordinateurs. Ce sont ceux qui dépensent 65 000 000 d’euros dans une chambre d’hôtel en Suisse pendant que Monique Koumatekel se fait ouvrir le ventre à mains nues devant un hôpital. Ce sont ceux qui vous disent qu’1 kilomètre de route peut coûter 11 millions de dollars US et que c’est normal.

La Camair-Co est interdite de vols internationaux. Le Cameroun a perdu l’organisation de la CAN 2019. Les stades, les « autoroutes » sont en stand-by parce que l’argent a été volé. Au 21e siècle, le paludisme existe encore parce qu’aucun plan d’urbanisme réel n’est mis sur pied. On préfère voler et s’acheter des Range Rover.

Ne vous laissez pas berner. Ce sont les bandits à col blanc qui jouent à présent les juges. Le Cameroun est un match dont l’arbitre est un joueur qui a pourtant reçu un carton rouge.

Les mêmes qui vous disent : « Si vous dites qu’il est illégitime, pourquoi demander une audience avec lui ? », sont ceux qui vous disent : « Il faut respecter les institutions ». Les mêmes qui vous lancent : « Pourquoi rédigez-vous une autorisation de manifester puisque vous dites que cet État est un usurpateur?», sont ceux qui vous reprochent encore d’avoir marché sans autorisation. Vous voyez qu’ils deviennent fous. Leur tête a quittés 

Et il n’y a qu’un peuple volontairement contaminé pour se laisser enfumer par ce non-sens vampirique. 

Nos campagnes à venir seront encore plus grandioses. Cessez de tirer sur de pauvres femmes pour créer la psychose dans la population, et on verra si les gens ne se mobilisent pas. Voilà un pays où marcher et manifester est devenu illégal et d’aucuns en sont fiers. Comme si les problèmes pour lesquels on s’en va se battre ne concernaient que les MRCistes. Mais bon, c’est peut-être le cas, vu que le RDPC nous a dit hier sur Équinoxe Soir : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre »

La messe est dite 

 

La France valide l’arrestation de ministres pour laisser la voie au successeur de Paul Biya

 

L’ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault, spécialiste du petit périmètre des secrets de Paul Biya, avec sa position de hauteur de vue de Paris qui dicte les décisions de Yaoundé, a fait des confidences sur la succession de Paul Biya qui se joue actuellement dans les coulisses de l’Elysée et du Quai d’Orsay.

Pour lui, Maurice Kamto est écarté d’office de la course. Le second choix ne viendra ni de l’opposition, ni du cercle vertueux des ministres de Paul Biya qui sont considérés comme les galactiques indéboulonnables du régime et proches de la Première dame. L’ambassadeur français, buste droit, maître à bord,  a plutôt confié à une oreille autorisée que le Secrétaire général à la présidence de la république Ngoh Ngoh , dans les premières lignes pour la gestion chaotique des marchés de la CAN, sera prochainement arrêté et écroué. Et pas que lui.

Considéré comme le fils de Paul Biya et le premier de la classe des ministres en état de grâce, le ministre Louis Paul Motazé, est aussi placé au pied de l’échafaud, selon les confidences du haut diplomate français. Pierre Ismaël  Bidoung Mpwatt alias « Mini Pam Pam », « Chaud Gars », « beau-frère du président », ministre des Sports affecté au département de la Culture, sera finalement débarqué pour aller bourlinguer avec Edgar Alain Mebe Ngo’o à la prison centrale de Yaoundé. Nganou Djoumessi, le ministre qui a attiré sur lui toutes les lumières sur les marchés fictifs et surfacturés, devrait également rejoindre son fils qui a déjà été placé en détention par le Tribunal Criminel Spécial.

Et finalement qui restera en position pour la succession après cet interminable feuilleton d’arrestations ? « Franck Biya va succéder à son père », répond avec conviction l’ambassadeur français. On ne le voyait pas venir.

Éloigné  de la starisation excessive, différent du genre enfant gâté, image un peu lisse, coupé des querelles de succession entre la tribu Nnanga dont est issue la Première dame et la tribu Bulu dont est originaire le chef de l’Etat, le fils de Paul Biya apparaît comme le pion des temps futurs pour la France. Après avoir jeté l’opposition dans tous les tourments et l’élimination de tous les maillons forts du régime, Paul Biya laissera un boulevard à Franck Biya soigneusement caché par l’arsenal sécuritaire.

Architecte de la construction de cette succession, Paris veut court-circuiter l’intervention militaire américaine et orchestrer un transfert de pouvoir au Cameroun comme au Gabon entre Omar Bongo et son fils Ali Bongo, ou au Togo entre Ggnassingbe Eyadema et Faure Ggnassingbe. Cependant, contrairement à Obiang Nguema qui a déjà nommé son fils vice-président ou Omar Bongo qui avait confié les grands ministères à Ali Bongo, Franck Biya n’a aucune expérience politique et ignore les trappes du pouvoir.

La France qui ne veut pas se couper de ses racines et de ses mamelles nourricières à travers ses multiples intérêts, a donc validé les arrestations prochaines des dauphins encombrants pour permettre à Paul Biya, sur sa dernière ligne,  conduire la mécanique politique de haute précision. Après le 20 mai 2019, Paul Biya effectuera un large maniement ministériel. Franck Biya sera-t-il dans le gouvernement ? La question reste en suspens.

 

Bossis Ebo'o

La cathédrale la plus connue et la plus visitée de France a été victime lundi d'un incendie qui a ravagé complètement sa charpente et une partie de sa structure.

 

Lundi soir, un gigantesque incendie a ravagé une partie de la cathédrale Notre Dame de Paris, emportant notamment la célèbre flèche et presque l'intégralité de la charpente, sous l’œil impuissant des milliers de parisiens qui se massaient sur les ponts de l‘île de la Cité en plein cœur de Paris.

Selon plusieurs médias français, quatre cents pompiers ainsi qu’un important dispositif de secours ont été rapidement mis en place pour tenter de circonscrire au plus vite le feu.

Le président Emmanuel Macron, qui s’est rendu sur place, a exprimé l‘émotion de toute une nation. « Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous. » A-t-il tweeté.

Cet incendie est « potentiellement lié » aux travaux de rénovation de l‘édifice, selon le président Macron qui a rendu un hommage aux pompiers : « le pire a été évité, avec les deux tours et la façade qui ont pu être sauvées. Pour l’instant, la piste d’un départ de feu accidentel qui pourrait être lié aux rénovations en cours sur le toit de la cathédrale est privilégiée. Une enquête pour « destruction involontaire par incendie » a été ouverte par le parquet de Paris. »A-t-il signifié. Une enquête a donc été ouverte pour « destruction involontaire par incendie et des ouvriers du chantier ont été entendus dans la soirée.

Suite à ce désastre, plusieurs personnalités donc le président Donald Trump, Barack Obama et Michelle Obama ont exprimés leur tristesse et apportés leur soutien à Paris et à la France en générale après l’incendie. « C’est si terrible d’assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris », a tweeté le président Donald Trump, alors que l’incendie ne faisait que commencer. Plus tard, à la tribune d’une réunion politique, il a estimé que la cathédrale était « l’un des grands trésors du monde. C’est au-delà des pays, c’est au-delà de tout », a-t-il poursuivi.  

De son côté, l’ex-président Barack Obama a tweeté « Notre-Dame est l’un des grands trésors du monde, et nous pensons au peuple de France dans ce moment douloureux ». « C’est dans notre nature d’être en deuil quand nous perdons notre histoire, mais c’est aussi dans notre nature de reconstruire pour demain, aussi solide que nous le pouvons. Étant à Paris ce (lundi) soir, mon cœur souffre avec le peuple de France. Mais je sais que Notre-Dame nous émerveillera de nouveau ». » A tweeté son épouse Michelle.

Pour rappel, la cathédrale Notre Dame de Paris est un joyau architectural. Il aura fallu plus de deux siècles pour la bâtir. Sa construction a démarré en 1163.

 

Danielle Ngono Efondo

C’est une blague qui a mal tourné et valu des insultes et des menaces de mort à Hugo, un adolescent de 15 ans, qui, a partagé samedi soir sur Twitter, une photographie de la foule au pèlerinage à la Mecque, accompagnée d’un commentaire.

 

« Ptdr y’a du monde à InZeBoite ». Telle est la légende que Hugo, 15 ans, a publié sur Twitter samedi soir, sous une photo montrant la foule lors du pèlerinage à la Mecque. Une blague en référence à « InZeBoite », un jeu télévisé diffusé sur la chaîne Gulli où deux groupes s’affrontent lors d'une série de questions. Les vainqueurs se testent ensuite à la « Boîte noire », un labyrinthe où ils doivent progresser dans le noir.

Une plaisanterie qui a fortement déplu à certains internautes, qui ont accusé le jeune homme de manquer de respect à la religion musulmane. Certains ont même déclaré vouloir s’en prendre physiquement à l’adolescent, réclamant son nom, son adresse personnelle ou le nom de son établissement scolaire. «Décapitez-le ce fils de pute », a lancé un anonyme.

Face aux réactions violentes, l'adolescent a présenté ses excuses, dimanche matin : « Pour toutes les personnes qui ont vu mon tweet, excusez-moi. Je ne savais pas que ça allait prendre autant d'ampleur. Encore désolé. Laissez-moi en vie », a-t-il écrit. « Je n’ai jamais voulu offenser quelqu’un dans ce tweet arrêtez de vouloir la violence pour rien, il y’a bien pire dans ce monde et sur Twitter », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias européens, de nombreux messages de soutien se sont alors cumulés avec le hashtag #JesoutiensHugo. Beaucoup lui ont rappelé qu’il n’avait pas à s’excuser, étant donné que le blasphème n’existe pas en France. De même, La secrétaire d'état chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a elle aussi, réagi dans un message posté sur Twitter : « La France est une République laïque où chacun peut critiquer et se moquer des religions sans être menacé de mort pour cela ! Le blasphème n’existe pas. En revanche, le cyber-harcèlement en meute est puni depuis cet été par la loi »

Le nouveau secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, a lui aussi rappelé que le cyber harcèlement était répréhensible.

Notons donc que, les réseaux sociaux sont de nos jours très dangereux s’ils sont mal utilisés. Une simple blague peut désormais conduire à un assassinat ou à toute autre violence.

 

Danielle Ngono Efondo

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale avait interdit la tenue de ses marches. Pour Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du parti politique de Maurice Kamto, cela démontre que le Cameroun est un régime monolithique.

 

Dans son édition du 13 avril 2019, le quotidien Le Jour rapporte que le 13 avril 2019, les Forces de maintien de l’ordre ont été mobilisées dans les grandes artères de la ville de Yaoundé, où il devait se tenir les marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Dans ses colonnes, le journal donne la parole au dénommé David Eloundou Noah qui réagit par rapport audit déploiement des Forces de l’ordre. « Quand je vois comment nos gendarmes et policiers sont utilisés dans ce pays, je me questionne. Cela contribue à la banalisation de ces hommes en tenue. Ils sont dehors pour si peu pourtant les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et certaines contrées sont sous-effectif pour des vrais problèmes sécuritaires », déclare-t-il.

Réagissant aussi dans les colonnes de notre confrère, Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mrc a indiqué être plutôt satisfait de la décision de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Décision d’interdire les marches prévues les 06 et 13 avril 2019 par le parti politique de Maurice Kamto. Il a déclaré «il conforte l’idée qu’on a depuis à savoir que ce régime est monolithique où il est interdit de s’exprimer sinon on se cache». Rappelons que le Mrc a décidé d’intenter une action en justice concernant cette interdiction de tenue de manifestations publiques. En date du 9 avril 2019, le parti de Kamto a déposé une requête au Tribunal de grande instance du Mfoundi aux fins d’annulation de la décision du Minat.

Me Emmanuel Simh se dit confiant quant au fait que Paul Atanga Nji ne peut avoir gain de cause dans cette affaire. « Le Minat ne peut gagner ce procès. Il est incompétent en matière d’interdiction d’une réunion. Il a outre passé sa compétence car on interdit une réunion publique par un arrêté et non par un communiqué comme l’a fait le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Face à tout ceci », rapporte le journal. A titre de rappel, les avocats du Mrc dans leur requête, en mentionnant l’incompétence du Minat ont cité l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».

 

Liliane N. 

Cette opération apportera dans le Réseau Interconnecté Sud (RIS) une puissance supplémentaire de 80 MW afin d’améliorer l’offre d’énergie de ce réseau en question.

 

A terme, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, ce barrage va fournir 211 MW au Réseau Interconnecté Sud. « Avec la mise en service du barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté sud desservant les régions suivantes : Centre, Littoral, Ouest, Sud, Sud-Ouest et Nord-Ouest vont connaître une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles des populations desservies par ce réseau », précise le communiqué du Minee qui annonce la mise en service de ce barrage hydro-électrique.

Conscient de son déficit d’offre en électricité, le gouvernement du Cameroun a mis en place le Plan de Développement du Secteur  en Energie (PDSEN). Un vaste programme d’aménagement du secteur énergétique pour la résorption du déficit en énergie électrique que connait le Cameroun, en course vers l’émergence fixée en 2035.

Pour atteindre cette vision, le Cameroun s’est engagé dans plusieurs ouvrages hydroélectriques. Le barrage d’aménagement hydroélectrique de Memve’ele fait bien partie de ces grands projets structurants. En construction sur le fleuve Ntem au Sud-Ouest du Cameroun, à proximité de la frontière avec la Guinée Equatoriale, le site de Memve’ele se trouve en zone périphérique du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), et fait partie du plateau sud-camerounais, zone de forêt dense, caractérisée par une diversité biologique extrêmement riche.

Cette forêt fait partie du massif forestier équatorial que l’on retrouve aussi au Gabon, en Guinée équatoriale, au sud de la RCA, au Congo et en RDC. L’emplacement proposé pour le barrage est en amont des chutes de Memve’ele.

En gros, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est le seul en construction capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele est donc pour le moment, le seul barrage capable de seconder Song Loulou.

Son impact est direct sur le plan national car grâce à ses 211 MW, les problèmes d’électricité devront être résorbés de façon substantielle. Non seulement, ce barrage a pour vocation de transporter de l’énergie sur le réseau interconnecté Sud mais aussi suscite une forte intégration sous régionale.

Sur le plan, socio-économique, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est un puissant accélérateur de la croissance économique du Cameroun et donc du PIB national.

 

Otric N.

Selon une source militaire, près de quarante individus sont actuellement gardés dans les geôles à Maroua

 

La même source indique que tous ont été appréhendés au cours des opérations menées le week end dernier par les des forces de défense et de sécurité. Un contrôle inopiné apprend- on auprès des services du gouverneur de la région de l’Extrême Nord, qui précisent en outre qu’il s’agissait d’un contrôle inopiné.

Cette descente a permis aux forces de défense et de sécurité de mettre la main sur des documents compromettants et bien d’autres éléments qui font croire que les personnes interpellées pourraient avoir des liens assez importants avec les terroristes de la secte Boko Haram.  Les enquêtes vont permettre aux autorités camerounaises d’en savoir davantage.

Ces dernières, dont l’engagement est resté sans failles, dans cette lutte contre le terrorisme, ont affirmé que : « l’expérience montre qu'à chaque fois que des opérations d’envergure et de manière inopinée sont lancées pour traquer des terroristes, cela permet toujours de mettre la main sur certains éléments qui constituent parfois la cellule dormante du terrorisme».

 

Accélération de la lutte contre le terrorisme

Depuis 2018, le gouvernement camerounais a pris des mesures, afin d’encourager les redditions de ces jeunes camerounais qui, à un moment donné se sont laissés embobiner par les vendeurs d’illusions.  Des hommes sans foi ni lois pour qui la vie humaine ne revêt aucune importance.  Pour la mise en œuvre du programme gouvernemental de lutte contre le terrorisme dans les zones en crise, on peut  entre autres citer les travaux communautaires, les confessions publiques, des cérémonies symboliques sans oublier les formations professionnelles qui facilitent la réinsertion de tous ceux qui ont manifesté la volonté de changer de vie et, qui ne représentent plus aucun danger pour les populations.  

Le gouvernement est allé plus loin, en promettant de démobiliser les comités de vigilance, toutes choses qui a pour objectif premier de rétablir la confiance dans ces régions mais aussi, de construire une paix durable. D’autant plus qu’à ce jour, les comités de vigilance renseignent les forces de défense et servent d’éclaireurs ou de guides. Ils affrontent parfois directement le mouvement djihadiste et protègent les communautés, notamment contre les attentats-suicides.

Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste. Début 2017, quelques-uns ont essayé de se rendre, mais ont été rejetés par leurs communautés ou abattus par les forces de sécurité.

 

Nicole Ricci Minyem

Les Lions U17 se sont imposés ce lundi,  sur un score de 2-0  face à la sélection guinéenne  lors de leur premier match de la phase de groupes  de la Can U17 Tanzanie 2019.  

 

Thomas Libiih et ses protégés ont réussi leur entrée à la Coupe d’Afrique des nations (Can) U17  qui se déroule depuis  le 14 avril dernier en Tanzanie. Les Lions U17 se sont offerts sur un plateau, les Guinéens, sur un score de 2-0 ce lundi 15 avril 2019 au Chamazi Stadium de Mbagala. Des réalisations de  Steve Regis Mvoue et du meilleur buteur de la sélection,  Leonel Wamba, respectivement à la 42e et 72e  min de jeu.

En attendant le score du duel qui oppose le Maroc au Sénégal,  le Cameroun occupe  provisoirement la tête du Groupe B. Dans le groupe A, le Nigeria et l’Angola dominent le classement, après leurs victoires respectives sur la Tanzanie et l’Ouganda.

Le Cameroun affrontera  le 18 avril prochain, l’équipe marocaine. Le dernier match de poule  de la sélection camerounaise  sera un duel contre le Sénégal.  Les deux premières équipes des deux poules se qualifieront pour les demi-finales. L’objectif des Lions U17 à ce tournoi est de décrocher son ticket qualificatif  pour la prochaine  Coupe du monde de la catégorie.   

 

Le onze entrant des Lions U17 face à la Guinée U17

  • Gardien: Ekoi Manfred
  • Défenseurs: Ndzie Fabrice, Bere François, Ngolna Patrice
  • Milieux:Dibongue Gaël, Ngatchou Ricky, Ben Nassourou, Mvoue Steve
  • Attaquants:Ismaïla Seidou, Leonel Wamba, Alioum Moubarak.
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Sunday, 05 June 2022 11:01