Ils sont près d’une d’hommes et de femmes qui ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce samedi à Yaoundé. Après un cycle professionnel de trois (03) ans d’études, ils sont prêts à servir le Dieu Tout Puissant partout où de besoin.
La cérémonie de graduation de la promotion 2019 de l’Institut Biblique de la connaissance de Christ (IBCC), s’est tenu ce samedi 13 avril 2019 à Ekounou Entrée Gazolent (Un quartier de Yaoundé). Une cérémonie qui sanctionne une formation solide sur des principes théologiques fondamentaux. Le contenu de cette formation qui se veut pointue portait sur des modules tels le leadership, l’histoire de l’Eglise, l’exégèse biblique, la maîtrise du livre des actes des apôtres, les doctrines fondamentales, les fondements apostoliques, la guérison divine, l’évangélisation. En plus les récipiendaires ont reçu de solides outils pour la formation des disciples et de la vie missionnaire. Des missionnaires en puissances qui utiliseront désormais avec dextérité les langues bibliques tels que le Grec et le Hébreux.
L’institut biblique de la connaissance de christ met à la disposition de l’Eglise chrétienne au Cameroun, des serviteurs de Dieu spécialisés dans le ministère pastoral, de l’enseignement, l’implantation des églises, du ministère dédié à l’encadrement des enfants et de la jeunesse, de l’accompagnement et du ministère d’aide. Une formation pratique jonchée de stage d’imprégnation dans des églises partenaires ainsi que des voyages missionnaires dans des villes et villages du pays.
Compte tenu du contexte social actuel qui va se dégradant, et de la léthargie spirituelle dans laquelle se trouvent les ouvriers de l’évangile, l’Institut Biblique de la Connaissance de Christ s’est donné pour mission de susciter, d’outiller, de transformer, d’influencer efficacement une nouvelle génération d’hommes et femmes pour une invasion efficace et productive de l’évangile de Jésus Christ dans le monde.
Il faut rappeler que l’IBCC a vu le jour le samedi 22 mars 2015, à la suite d’un constat évident, le besoin de former des hommes et des femmes de Dieu aguerri et suffisamment outillé pour encadrer les brebis du Seigneur. Car il ne faut pas se voiler la face, ils sont très nombreux ces pasteurs et leaders spirituels qui exercent dans nos villes et villages sans formation. Et c’est la raison de la plupart des dérives que nous déplorons dans notre société. Des dérapages qui obligent très souvent les autorités administratives à fermer les églises dans notre pays.
Stéphane Nzesseu