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Les œuvres retenues au terme de la session de ouverte le lundi 15 avril 2019 à Yaoundé seront intégrés dès la rentrée scolaire 2020-2021 pour une durée de 6 ans. Les travaux sont placés sous la présidence de Jean Paul Komon, président du Conseil d’agrément du manuel scolaire et du matériel didactique.

 

Le 23 août 2018, le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga signait un arrêté rendant officiels les nouveaux programmes des classes de Seconde. Lesquels appellent la production de nouveaux ouvrages.

« Une quinzaine d’éditeurs se sont attelés à produire des manuels conformes à ces nouveaux programmes. Et cette session qui est limitée à la seule classe de 2nde de l’Enseignement secondaire général va donc étudier ces différents manuels afin d’en dénicher les meilleurs qui seront plus tard proposés dans chaque discipline et utilisés en cours à partir de la prochaine rentrée scolaire », explique le Pr. Marcelin Vounda Etoa, secrétaire permanent du Conseil d’agrément du manuel scolaire et du matériel didactique, dans les colonnes de Cameroon Tribune.

En effet, apprend-on, il s’agit d’une réforme progressive où les inspecteurs en charge de la réflexion sur les programmes sont appelés à travailler d’un niveau à un autre. « Cette réforme a commencé par le premier cycle, de la sixième en troisième, et cette année nous sommes rendus à la classe de Seconde. L’année prochaine, nous serons en Première et deux ans plus tard, nous allons boucler avec la Terminale. Nous aurons ainsi reformé les manuels pour les mettre en conformité avec les curricula nouveaux, de la sixième en Terminale », poursuit le Pr. Marcelin Vounda Etoa.

Prennent part à cette session d’évaluation, des experts venus du ministère des Enseignements secondaires et des spécialistes internationaux. Au total, 49 manuels sont soumis à l’appréciation des membres du conseil national d’agrément de manuels scolaires. Et pour chaque manuel, deux experts du contenu des ouvrages et un spécialiste technique du secteur de l’évaluation travaillent en équipe. Ces regards posés sur chaque manuel soumis à une évaluation critique seront déterminants pour le choix des ouvrages mis à la disposition des élèves.

« Tous les manuels en usage de la maternelle en Terminale vont rester les mêmes à l’exception de ceux de la classe de seconde francophone de l’Enseignement secondaire général qui sont évalués en ce moment (hier, Nldr) », conclu Marcelin Vounda Etoa.

 

Otric N. 

Le 02 avril  2019, le prince royal (de la dynastie « EAU ») et élite du peuple Mbéré a saisi le ministre de l’Administration territoriale sous couvert la voie hiérarchique  et  à tous les services de renseignement ayant en objet la Réponse à la lettre du maire de la commune de Touboro, Yandal Célestin du 26 février 2019 adressée au même ministre.

 

« Excellence monsieur le Ministre, En tant que prince royal (de la dynastie « eau ») et élite du peuple Mbéré je me trouve dans l’obligation de réagir par rapport à la note que le Magistrat de la commune de Touboro a publié et qui renferme une multitude d’irrégularités relatives à l’autochtonie des peuples, aux chefferies traditionnelles et les écrits contre les autorités administratives.

En effet monsieur le Ministre, nous  croyons que l’objectif ultime et la chose sublime à atteindre par notre pays en général et le département de Mayo-Rey en particulier est la cohésion sociale  qui a en vue la paix et le développement durable. Ceci est ce que le peuple Mbéré et toute la population de Mayo-Rey se sont assigné comme devoir. Compte tenu de tous les efforts que le gouvernement fait dans ce département pour la paix et en particulier pour le peuple Mbéré qui jadis considéré comme peuple rebelle, il est inadéquat de tenir un discours d’appel à la révolte contre la décision de l’administration. Au contraire cette dernière compte sur notre bonne foi pour parfaire sa tâche plutôt que de l’induire en erreur. A cet effet Monsieur le Ministre je vais m’attarder sur trois points que je trouve essentiels dans mon assertion.

 

De l’autochtonie des peuples du Mayo-Rey

Excellence, Mayo-Rey regorge de plusieurs tribus qui se sont installé progressivement et qui se connaissent depuis des décennies voir des siècles. Je ne me doute pas que vous connaissez l’histoire de l’autochtonie de ces peuples et l’identité réelle de tous les peuples qui usent du mimétisme pour se confondre à leurs deux autres frères autochtones (Mbéré et Mboum exclusif de l’Adamaoua) du Cameroun mieux que moi. Par ailleurs ces deux peuples frères du Cameroun  brandissent leurs arbres généalogiques des Bélaka pour marquer leur autochtonie par rapport à tous qui se font appeler Mboum sans l’être à l’instar des kpana, sapou, karang, et man qui ne sont pas du Cameroun. 

La réalité des faits, l’histoire et certaines similitudes dans la langue prouvent à suffisance que nous sommes tous des frères et cela ne dérange personne. Selon la tradition orale reconnue de notre peuple, au départ nous étions tous au nombre de six (06) enfants  issus des mêmes parents : Mbéré, Karang, Sapou, Kpana, Man et Mboum. 

Aujourd’hui chacun des noms représente une tribu et selon les sources historiques les Karang et les Sapou résident au Tchad ; les Kpana et les Man se trouve en RCA (République Centre Africaine) et enfin au Cameroun se trouve les Mbéré et les Mboum. Et chacun de nous a son arbre généalogique de plus de dix (10) siècles dans son pays historique respectif. Mais nous constatons malheureusement que les quatre frères des deux pays voisins qui sont arrivés au vingtième siècle  se sont identifiés au Mboum par besoin de dissimuler leur vraie identité pour se faire passer pour des autochtones questions de la nationalité d’abord ensuite s’accaparer des avantages qui reviendraient aux premiers habitants (Mbéré ou Mboum) ; pourtant ils ont leurs parts d’avantages  dans leur pays historique. 

Excellence, nous n’allons pas omettre de mentionner les autres peuples du département qui ont plus ou moins leurs mots à dire par rapport à leur présence et ce qu’ils peuvent réclamer. A l’instar des peuls qui seraient arrivés à la fin du xvIIIe siècle (peuls du lamidat de Rey-Bouba) et ensuite les Mono, les Dama, les Dii, les Gbaya qui selon l’ordre chronologique des arrivées des peuples auraient devancé ces Karang, kpana, Sapou et Man. Les Arabes les Toupouri, les Mafa et certaines minorités bien que retardataires mais ne sont pas les moins nombreux du Département. Je tiens à rappeler à monsieur Yandal Célestin que lorsque nos parents n’ont pas encore passé un demi-siècle dans un pays, peut-on se réclamer comme autochtone au point de discuter une chefferie importante ?

 

 De la chefferie traditionnelle,

Excellence, ces problèmes de chefferie évoqués par monsieur le Maire fait suite à la publication des Arrêtés d’homologation des cent vingt-huit villages érigés en deuxième et troisième degré dans cet arrondissement. Ce dernier paraît en opposition avec la décision de l’Administration d’avoir choisi ces villages érigés  en second degré oubliant que les signatures datent d’au moins trente ans ce qui donne raison aux décideurs d’entant en fonction des réalités de ce temps qui n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Touboro et Mbaimboum qui jadis s’appelaient respectivement Mbaïvol (Roi des animaux suppose grand chasseur) et Mbaïvoum  (chef béni ou meilleur pourvoyeur) représentaient des zones réservées pour la chasse des gibiers du Bélaka. Villages fondés par les princes Mbéré de la dynastie « eau ». Le nom Mbaïvol devient Touboro par la décision du Bélaka Mbéré en la personne de sa majesté Mbadaou Djaboulé. Excellence monsieur le ministre, à la mort d’un père de famille, l’héritage doit-il revenir aux frères du défunt ou bien l’enfant de ce dernier ? 

 

Des écrits contre les autorités administratives,

De prime à bord les autorités administratives sont parmi nous pour réguler l’ambiance sociale et nous faciliter toute transaction avec l’instance faitière. Elles ne sont pas des bourreaux encore moins des personnes qui maîtrisent tout.

D’ailleurs ils comptent sur la population pour mener à bien leur rôle de médiateur. Par conséquent chacun de nous devrait se rapprocher d’eux en cas de litige pour le leur expliquer, réitérer et insister  au besoin ; dans le cas échéant saisir son chef hiérarchique dans la légalité. Malheureusement le constat est que certaines élites écrivent et incitent les intellectuels à écrire d’avantage sur les autorités administratives sans pour autant les consulter au préalable. Excellence, est-ce là le comportement digne d’une élite ?  Pourtant, grâce aux efforts du gouvernement le Mayo-Rey qui jadis était une jungle est aujourd’hui un fief de la démocratie à l’instar des Doungourous du Lamidat qui aujourd’hui respectent les droits civiques de la population.

Excellence monsieur le ministre, le département du Mayo-Rey a du mal à croire qu’il existe dans le gouvernement des personnes loyales comme celles que nous avons à la tête de ces structures. Comment fustiger des personnalités comme l’actuel sous-préfet de Touboro et le commandant de brigade de la Gendarmerie de Mbang-Rey qui procèdent à la sensibilisation de la population sur tous les plans et qui vont jusqu’à partager leur contacts téléphoniques à tous les habitants de la contrée pour besoins urgents ?

Excellence monsieur le ministre, notre missive a pour but d’attirer votre attention sur cette affaire afin que vous creusiez plus profond dans l’histoire du peuple de Mayo-Rey pour des informations exactes afin de prendre des décisions conséquentes pour garder tout le peuple dans la paix , la cohésion et l’harmonie. »

 

L’ex capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o est « unstoppable ». Il se distingue une fois de plus en devenant le nouvel ambassadeur de la coupe du monde 2022 au Qatar.

 

Samuel Eto’o devient un des ambassadeurs de la coupe du monde Qatar 2022, la première dans le monde arabe. Il rejoint ainsi son ancien coéquipier au FC Barcelone Xavi Hernandez et l’ancien international camerounais Roger Milla donc le comité de mise en candidature de Qatar 2022 avait annoncé sa signature comme Ambassadeur pour sa candidature en février 2010.

« Je me réjouis de travailler @road2022 en tant qu’ambassadeur officiel » a indiqué Eto’o, dimanche sur son compte Instagram.

Premier mondial du genre dans le monde arabe, le « pichichi » s’est dit fier d’avoir un rôle à jouer. « La coupe du monde de a Fifa occupe une place particulière dans mon cœur et je suis ravi d’avoir un rôle dans la première coupe arabe. »

Par ailleurs, Samuel Eto’o a manifesté son désir de travailler pour la réussite de cette grande compétition mondiale. « Je soutiendrai le Qatar en travaillant sur les étapes importantes du tournoi, avec un intérêt particulier dans le domaine des droits des travailleurs. » A-t-il promis.  

À 38 ans, l’ancien capitaine des Lions indomptables et ex-attaquant du FC Barcelone va éventuellement terminer sa carrière au Qatar en 2020. « J’arrête ma carrière en 2020, à l’âge de 39 ans » a-t-il martelé.

L’homélie prononcée le dimanche des rameaux par l’évêque de Kribi est du rang de ces prêches qui resteront longtemps gravés dans les esprits de ses auditeurs. Monseigneur Damase Zinga Atangana est en colère contre les mauvais prêtres de son diocèse.

 

Monseigneur Damase Zinga Atangana a violemment remonté les bretelles aux prêtres de son diocèse. Ces prélats dont les actes déshonorent l’église catholique et le nom du Christ. S’exprimant à l’occasion de la messe chrismale, le patron du diocèse de Kribi a vertement fustigé ces prêtres  coupables de ce qui en droit de qualifier comme des infamies. Au rang des griefs énoncés par l’évêque de Kribi, l’appât du gain, les détours en boîte de nuit, les beuveries auxquelles se livrent des prélats, et pleins d’autres comportements déshonorants.

Il faut dire que les faits dénoncés par l’évêque de Kribi ne sont pas nouveaux. La plupart des fidèles dans nos paroisses sont abusés et découragés par ces attitudes de ces prélats qui ont visiblement abandonnés la foi ou tout au moins la dignité et la pureté qui en fait la force. Le mérite de cette dénonciation n’est pas tant dans les griefs notés, mais c’est le silence que rompt Damase Zinga Atangana sur ces sujets. Une prise de parole qui sonne comme une désolidarisation vis-à-vis de ces mauvais prêtres qui tardent très souvent à être sanctionnés par la hiérarchie de l’église catholique. Au finish, quel évangile sera diffusé au grand public ?

La colère publique de Monseigneur Damase Zinga Atangana sonne comme un aveu d’impuissance de sa part. Impuissant face au phénomène de dépravation des mœurs des prêtres qui va grandissant, impuissant face à son incapacité à sanctionner ces prélats qui font ce qu’ils veulent au vu et au su de tous. Comment aseptiser le corps des prédicateurs de l’évangile ?

Ce comportement désastreux des hommes d’église n’est pas le seul apanage des prélats de l’église catholique. Dans de nombreuses congrégations, protestantes, pentecôtistes, on retrouve également des pasteurs qui aiment la bonne chair.  Des prélats qui ne se privent d’aucun plaisir charnel. Allant des fois jusqu'à commettre ces actes obscènes dans les temples ou autre lieux saints. Des bergers qui profitent de leurs positions dominantes pour asservir les chrétiens. Des prêchent empreints d’égoïsme et de manipulations pour se faire toujours plus d’argent, plus de gloire, pour commettre toujours plus de divisions dans les familles.

 

Stéphane Nzesseu

Pour stabiliser son économie, le gouvernement du Cameroun s’est engagé ces dernières années dans des réformes, accompagné dans cette dynamique entre autres par le FMI, via le programme économique et financier adossé sur les facilités élargies de crédit en cours depuis juin 2017.

 

Et pour y arriver, des mesures concrètes ont été prises, notamment en ce qui concerne la réduction du train de vie de l’Etat. Dans son édition du mardi 16 avril 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune présente trois mesures fortes : 

 

La limitation des missions à l’étranger

Dans un contexte de réduction du train de vie de l’Etat, écrit le journal, en exécution d’une instruction présidentielle, le Premier ministre chef du gouvernement, a dû monter au créneau pour recadrer les voyages des membres du gouvernement et autres directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Joseph Dion Ngute a en effet, il y a quelques jours, prescrit à ses collaborateurs de limiter aux réunions statutaires leurs voyages à l’étranger qui impliquent des dépenses au frais de l’Etat.

 

La régulation budgétaire

Il y a quelques semaines, le ministre des Finances signait une circulaire visant à la régulation budgétaire. Il s’agit d’un ensemble de mesures prises afin d’assurer une adéquation entre le niveau de recettes et celui des dépenses de l’Etat d’une part, le rythme des dépenses et celui du recouvrement des recettes d’autre part ; avec pour objectif d’éviter les tensions de trésorerie aiguës.

Une circulaire qui rappelle en réalité des dispositions légales déjà existantes, telles que la suspension temporaire de l’utilisation de certains crédits et l’annulation d’autres. Ceci dans un  contexte marqué entre autres par des dépenses imprévisibles dont le volume croît sans cesse à cause de la situation sécuritaire tendue sur plusieurs fronts, les recettes pétrolières fluctuantes, les dépenses d’investissements importantes, l’organisation de plusieurs élections.

 

Le comptage physique du personnel de l’Etat

Réalisée entre avril 2018 et février 2019, cette opération a permis de faire la lumière sur la situation de 310 000 personnels de l’Etat. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore publiés, environ 280 000 personnes ont été recensées, des soldes indûment perçues ont été suspendues. Et selon certaines indiscrétions, cette opération a permis à l’Etat de faire des économies de l’ordre de trois milliards de FCFA par mois sur la masse salariale.

Cameroon Tribune fait remarquer que « malgré les actions déjà engagées, la facture reste salée pour l’Etat, notamment lorsqu'on regarde les enveloppes destinées au carburant, à l’achat des véhicules et aux avantages pécuniaires des fonctionnaires (missions, per diem des membres des comités et commissions, etc.) ».

Il serait donc nécessaire de « véritablement se pencher sur ces postes de dépenses, surtout que le président de la République ne manque pas de faire des rappels à l’ordre ». D'ailleurs, apprend-on, il a donné des orientations dans ce sens en juin 2017, dans sa circulaire encadrant la préparation du budget 2018. Il y va de la réussite du programme avec le FMI dont une mission d’évaluation séjournera au Cameroun en début mai prochain.

 

Otric N.

En visite de travail lundi dernier sur le site de l’infrastructure, Gaston Eloundou Essomba a donné un délai d'un mois pour la voir définitivement fonctionnelle.

 

Ce délai a été donné aux différents opérateurs impliqués dans la réalisation de cet ouvrage, avant la prochaine visite du membre du gouvernement. Il sera alors question « de constater que Meyomessala et Sangmelima sont effectivement alimentées par Mekin », dira Gaston Eloundou Essomba.

En effet, rapporte Cameroon Tribune, au cours de sa dernière visite sur le site, il y a quelques mois, le ministre avait fait des constats. Notamment l'état défectueux de la deuxième turbine après les premiers essais de mise en service, le problème de périmètre d'utilité publique, etc.

Frédéric Biya Motto, DG d’Hydro Mékin a indiqué que des avancées ont été faites. Dès le 22 janvier 2019, date de la réception partielle de l'ouvrage (deux groupes sur trois étaient fonctionnels), Sangmelima et Meyomessala ont été approvisionnés par l’énergie produite à Mekin. Cela a été le cas jusqu'à ce qu'un incident qui est d'ailleurs en cours de réparation survienne en fin février.

Autre obstacle à lever, le remplacement des poteaux en bois, le nettoyage des lignes de transport de l'électricité mais aussi le recasement des populations logées sur les zones noyées En ce moment, la situation fait état selon les ingénieurs surplace d'un barrage en état de fonctionnement mais nécessitant la correction de quelques détails.

Le barrage hydroélectrique de Mekin est situé sur le fleuve Dja, dans l’arrondissement de Meyomessala, département du Dja et Lobo, région du Sud. Il a été réalisé sous forme d’un contrat de construction clé en main (EPC), par l’entreprise chinoise China National Electric Engineering Corporation (CNEEC) sur un financement chinois d’environ 25 milliards de FCFA en faveur de l’Etat camerounais.

L’aménagement du projet comprend la construction du barrage avec une usine de pied d’une puissance installée de 15 MW – trois groupes de 5 MW – et ses structures associées; la mise en place d’une ligne d’évacuation d’énergie de 110 kV sur 33,1 km le long de Mekin jusqu’au lieu-dit Njom-Yekombo, station d’interconnexion au Réseau interconnecté Sud (RIS).

A cela, il faut également ajouter une voie d’accès de 12,6 km. L’énergie du barrage doit essentiellement alimenter en énergie électrique les ménages des huit communes du département du Dja et Lobo. 

 

Otric N.

La question fait l’objet de nombreux débats dans les milieux religieux en cette veille de Triduum pascal. Dans un environnement où de nombreux membres du clergé sont reconnus coupables d’actes ignobles, il devient urgent de discerner le bon grain de l’ivraie. Mais comment devient-on le bon grain ?

 

En cette veille de pâques, ils sont nombreux qui tentent une réconciliation avec l’église. Pour plusieurs, ils avaient quitté les bancs des églises du fait des mauvaises attitudes de dirigeants des communautés. Des dérapages des membres du clergé qui sont devenus monnaies courantes dans nos chapelles et paroisses. Au départ, ils étaient nombreux qui estimaient que les dérapages sont très souvent le fait de pasteurs non formés. Un manque de formation qui occasionne des dérives doctrinales nocives pour la société.

Les premiers pointés du doigt dans cette catégorie de clergé sont les prélats illuminés. Du qualificatif de ceux-là qui disent avoir reçu l’appel de Dieu dans le secret de leur intimité sans que personne ne puisse attester de la véracité des propos. Le plus souvent imbus d’eux-mêmes, ils sont remplis d’orgueil spirituel. Pour eux, il n’est pas nécessaire d’aller dans une école de théologie ou de formation pastorale. Ils choisissent de se cloisonner et d’enfermer les fidèles dans une secte qui finit par devenir pernicieuse. D'après ces derniers, inutiles de perdre son temps avec un quelconque apprentissage. Ce d’autant plus que la Bible a indiqué le Saint Esprit viendra enseigner lui-même enseigner chacun selon la loi.

D'un autre côté, nous retrouvons ceux des prélats qui malgré leurs formations pointues continues de verser dans des actes d’obscénités qui frisent l’abomination. L’Eglise catholique est réputée être celle qui met le plus d’accent sur la formation de ses leaders spirituels. Entre le petit séminaire, le grand séminaire puis l’entrée dans les ordres, les curés et prêtres catholiques sont parmi les plus cultivés au sujet des questions de foi. Malheureusement, ils restent les plus touchés par les scandales de moeurs. Ce qui parait complètement paradoxal.

Un constat se dégage, qu’ils soient formés ou pas, les prélats sont tous enclins à se verser dans des travers aux antipodes des principes théologiques et biologiques. Au finish, difficile de dire si le meilleur pasteur sera celui qui présentera un diplôme de théologie pour exercer. La question demeure.

 

Stephanne Nzesseu

La semaine pascale, c’est trois grands mouvements connu sous le vocable du triduum pascal. L’ouverture de ce triduum c’est le jeudi Saint. L’un des actes majeurs posé par Jésus Christ ce jeudi Saint est la cérémonie de lavage des pieds.

 

Ce geste de Jésus Christ sera répété dans les différentes communautés chrétiennes ce jeudi. Un acte qui suscite de nombreuses interventions. Parmi la multitude d’interprétations qu’on peut coller à ce rituel, voici celles qui nous semblent les plus pertinentes.

 

Se laisser laver les pieds par Jésus

C’est l’apôtre pierre qui interpelle notre conscience sur cet état de chose. Alors qu’il veut se dérober à l’acte que veut poser à son égard son Seigneur, Jésus lui répond : « Tu n’auras point de part avec moi ». Se laisser laver les pieds par Jésus est la condition sine qua non pour avoir part avec Jésus Christ. Que devrait-on entendre par avoir part avec lui ? Il s’agit en filigrane de participer à son sacrifice et à tous ses bénéfices. C’est avoir part au mystère pascal, sa mort et sa résurrection. C’est d’ailleurs pour cela, sans doute, que Pierre recule devant un geste si fortement chargé de sens, sans bien en comprendre toute la portée, de la même manière qu’il s’est insurgé chaque fois que Jésus évoquait sa Passion (Matthieu 16, 21-23).

Dans un second sens, le lavement des pieds est l’illustration par excellence du véritable leadership. L’expression du berger serviteur. Du maître qui s’incline devant ses élèves et prend sur lui de laver la poussière et la souillure sur leurs pieds. C’est un degré d’humilité que le Christ recommande à tous ceux qui sont ses serviteurs.

Et il termine le rituel en invitant ses disciples à en faire autant les uns pour les autres. « Pour que vous fassiez vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous » (Jean e'13, 14-15). En d’autres termes, le Seigneur invite ses serviteurs à accomplir fidèlement tous les gestes du service ecclésial, d’accueil, de charité, et ce au quotidien. Il n’est pas question de dominer mais de servir. Le Christ montre clairement un renversement de valeur. Pour lui le pouvoir est de manière indissoluble lié au service. Ce que le monde oppose pourtant. 

« En participant au mystère du Seigneur, on apprend à l’imiter et, en l’imitant, on apprend à participer à son être divin… Il ne faut pas passer trop vite de l’être au faire. Si tant de militants chrétiens ont fini par quitter l’Église dans les années 1960 au profit du seul engagement sociopolitique, c’est peut-être parce qu’on leur a présenté le lavement des pieds uniquement sous le versant du “faire comme Jésus” sans rappeler qu’il faut d’abord se laisser laver les pieds par lui. » Disais déjà le Père Blanchard, prêtre catholique. Il est donc important de se laisser laver les pieds afin d’être soit même un serviteur à l’image du Christ.

 

Stephane Nzesseu

L’assurance est du gouverneur de la région de l’Ouest Cameroun, Awa Fonka Augustine, qui a effectué lundi une visite dans cet établissement attaqué par les sécessionnistes le 12 février 2019. Augustine Awa Fonka était accompagné des délégués régionaux de l’Education de Base, Léopold Yimga Djamen, et celui des Enseignements secondaires, François Ngapnya.

 

Si l’on en croit Cameroon Tribune qui rapporte cette information, dans cet établissement scolaire dont l’effectif est passé de 124 à 65 élèves aujourd'hui, du fait de la peur de certains parents d’envoyer leurs enfants à l’école, le gouverneur assure que des dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Awa Augustine Fonka s’est d’ailleurs réjouit d’avoir trouvé des élèves « studieux et des enseignants dévoués ». Le gouverneur a félicité les populations pour leur « courage » et les a exhorté à ne pas reculer devant des « tentatives vaines de personnes sans foi ni loi, désireuses d’installer la peur au sein des villages ».

Tout en déplorant les attaques des sécessionnistes du 12 février 2019, Augustine Awa Fonka a ensuite demandé aux jeunes du comité de vigilance de continuer à travailler avec les forces de maintien de l’ordre afin de garantir la sécurité du village qui est situé à moins de trois km de la région du Nord-Ouest.

La tournée du gouverneur de la région de l’Ouest s’est poursuivie dans d’autres lieux ciblés par les sécessionnistes en début d’année. Ainsi, apprend-on, au lycée bilingue de Bameyam, où le proviseur Denis Mveng Mbah a été enlevé le 29 janvier dernier avant de recouvrer la liberté le lendemain.

C’est également ce message de réconfort que le gouverneur transmet aux élèves. Il les a exhortés à ne pas se laisser aller à la consommation de la drogue, et de travailler avec assiduité et abnégation parce que la nation compte sur eux.

Au pont de Matazem, à la limite avec le Nord-Ouest, des mesures sont prises pour renforcer la sécurité. Un homme en tenue y a en effet trouvé la mort récemment suite à une attaque de sécessionnistes. Au lycée bilingue de Bachua et au lycée de Zavion, où le bloc administratif et le véhicule du chef d’établissement ont été incendiés, au cours d’une attaque des sécessionnistes en février dernier, le gouverneur a également exhorté les populations à continuer à vaquer à leurs occupations.

 

Otric N. 

Peter Mafany Musonge le Grand chancelier des Ordres nationaux précise que la sélection ne sera pas facile.

 

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Grand chancelier des Ordres nationaux révèle que pour la 47e édition de la fête nationale de l’Unité, ils ont reçu 10 000 dossiers de camerounais désireux de recevoir une décoration le 20 mai prochain. La réunion des Conseils des Ordres nationaux s’est ouverte hier lundi 15 avril 2019. Elle va se poursuivre jusqu'au mercredi 17 avril 2019.

Sur les 10 000 dossiers reçus, juste  3 350 seront sélectionnés. Ce qui rend la tâche encore plus difficile. « Nous lançons les préparatifs de la célébration de la 47e édition de la fête nationale qui aura lieu le 20 mai prochain. Comme chaque année, nous proposons au Président de la République, Grand maître des Ordres nationaux, les meilleurs camerounais qui ont beaucoup travaillé pour le pays, qui lui ont rendu d’éminents services, afin qu’il puisse décider de les honorer par une décoration.

Cette année, nous avons environ 10 000 dossiers. Ce n’est pas facile, parce qu’il faudra choisir 3 350 personnes à distinguer. La sélection sera rude. C’est ce travail de sélection que nous allons faire durant trois jours. Les Ordres nationaux sont encore régis, jusqu'à ce que la loi votée récemment par le paiement soit promulguée, par une ordonnance de 1972. Il faut reconnaître que depuis lors, il y a eu des évolutions institutionnelles, normatives et il est question de les ramener dans une loi », explique Peter Mafany Musonge.   

Mafany Musonge a recommandé aux Conseils des Ordres nationaux d’être objectif pour pouvoir retenir que les dossiers des camerounais vivant dans le pays ou à la diaspora qui ont contribué à rehausser l’image du pays. Le Grand chancelier des Ordres nationaux a eu une pensée pour les camerounais de la zone du septentrion, de la frontière de l’Est et des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Aussi Peter Mafany Musonge a rappelé aux Conseils des Ordres nationaux, que les résultats de leur travail doivent demeurer secrets. Ils ne seront que connus après la sanction finale du Président de la République.

 

Liliane N.  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01