Au centre de l’attention, dimanche soir lors du match nul du PSG contre Strasbourg, lors duquel il avait marqué puis empêché un but de Christopher Nkunku, Éric Choupo-Moting accumule les ennuis. Selon le journal Le Parisien, Jeudi vers 10 h à Saint-Germain-en-Laye, l’attaquant camerounais est entré en collision avec un autre automobiliste. L’accrochage a eu lieu à l’avenue du président Kennedy, une rue en sens unique qui mène au Camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG.
Légèrement touché aux cotes et après s’être plaint des cervicales, le conducteur aurait été pris en charge par les pompiers tandis qu’Éric Maxime Choupo-Moting serait parti, demandant au bras-droit d'Antero Henrique, Jaime Texeira, de se rendre sur les lieux pour régler le problème.
Une attitude qui pourrait coûter cher au joueur parisien, puisque le quotidien précise que le commissariat de Saint-Germain-en-Laye, en charge de l'affaire, devra juger si cet acte pourrait être considéré comme un délit de fuite.
Notons également que, depuis son arrivée au Paris Saint Germain l’été dernier, l’international camerounais Éric Maxime Choupo-Moting fait l’objet de nombreuses critiques aussi bien de la part des fans du club de la capitale française, que de la part de la presse. Cet acharnement aux allures racistes mérite des interrogations.
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun, l’un des 24 pays qualifiés à la 8e édition de la Coupe du monde de football féminin, qui se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet 2019, accueillait le trophée mis en jeu pour la compétition. Celui-ci a été présenté au Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute par une délégation de l’instance faîtière du football mondial, conduite par Sara Booth, responsable des compétitions à la division du football féminin.
Une vingtaine de minutes auront suffi pour la circonstance, relate Cameroon Tribune. Accompagnée du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya, et de l’internationale camerounaise, Gaëlle Déborah Enganamouit, l’émissaire de la FIFA, a dit son plaisir d’être au Cameroun pour la circonstance. La présence du trophée, a-t-elle expliqué, est une occasion de sensibiliser les Camerounais sur le déroulement de cette compétition et les mobiliser davantage autour de leur équipe nationale.
Pour sa part, le président de la Fecafoot s’est appesanti sur le programme de préparation de l’équipe du Cameroun. Selon Seidou Mbombo Njoya, le Cameroun qui aura pour adversaires au premier tour le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle Zélande, a entamé des stages préparatoires il y a plusieurs semaines. Les Lionnes sont ainsi appelées à faire un dernier regroupement au Cameroun avant de mettre le cap sur le sud de l’Espagne où elles vont se frotter à ce pays en match amical.
Au cours de la rencontre, le chef du gouvernement, qui recevait la délégation au nom du chef de l’Etat, était assisté du ministre des Sports et de l’Education physique le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, du directeur de Cabinet des Services du Premier ministre, Balungeli Confiance Ebune et du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea.
Le trophée proprement dit
Comme un cône à la base, mais un support qui épouse dans sa longueur la forme d’une spirale. La spirale, symbole du dynamisme et de l’élégance du football féminin. La spirale en question comme la femme, mère ou la fille tendre enrobe délicatement un ballon, outil principal de la conquête de dame Coupe. À la base du trophée, une innovation, une première.
Afin de faire de cette 8ème édition en France celle de tous les records, la base du trophée porte les noms de tous les anciens vainqueurs de la Coupe du monde féminine de football de la FIFA depuis 1991. C’est ainsi qu’on y retrouve gravés : Les États-Unis d’Amérique 3 fois vainqueur, l’Allemagne, 2 fois, le Japon et la Norvège une fois vainqueur. La tradition se poursuivra ainsi Sur Les trophées à venir. L’objet de toutes les attentions est de bronze plaqué or, d’aluminium poli et de granite Vert du Brésil.
Otric N.
« Des informations relayées dans les réseaux sociaux par l’ONG Human Rights Watch, accusent l’armée Camerounaise d’avoir mené une attaque meurtrière dans la localité de Meluf le 04 avril 2019, tuant cinq civils », indique la note d’information dans laquelle l’armée déplore également la nature des informations relayées par l’organisation depuis quelques temps.
En effet, ayant reçu une alerte des populations riveraines avec qui elle travaille en collaboration, une force constituée des éléments de la gendarmerie et de la police a mené une opération contre une bande de terroristes le 04 avril dernier. Ces derniers, d’après les renseignements de la population, avaient établi leur base au lycée technique de Kumbo après avoir interdit l’accès aux véritables occupants que sont les élèves et tous les autres membres de la communauté éducative.
Les populations subissaient alors toutes sortes d’exactions de la part de ces rebelles. Le quartier étant sous leur seul contrôle grâce aux diverses techniques mises sur pied dont la réalisation de plusieurs tranchées et barricades sur les routes.
La force, qui s’est retrouvée coincée par les tirs de l’ennemi qui avait reçu du renfort des bases voisines, a été soutenue par le détachement du BIR stationné dans la ville, dont le rôle principal a été de dégager les barricades et refermer les tranchées creusées à plusieurs endroits sur la route.
Au sortir de cette opération, le bilan faisait était de 04 terroristes neutralisés, 10 armes de traite et 18 munitions de calibre 12 récupérées et un stock de gris-gris détruit.
Selon cette note, aucune plainte n’a été enregistrée au sujet de civils tués ou blessés à ce jour. « Après les accusations de l’ONG Human Rigth Watch, une enquête a été ouverte dans le quartier pour retrouver de potentielles familles de victimes civiles. Aucun fait digne d’intérêt n’a été rapporté et l’enquête se poursuit », ajoute-t-elle.
Les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun sont en proie à un conflit armé opposant les forces armées aux combattants séparatistes. Depuis octobre 2016, un mouvement sécessionniste sévit dans ces deux régions anglophones du pays. Pillages des infrastructures publiques et privées, rapts, viols, barricades des voies publiques, assassinats des civils en tout lieu et autres moyens de destruction, constituent le modus opérandi de ces rebelles. Il s’agit ainsi des méthodes usitées pour faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir ce qu’ils revendiquent : la sécession du Cameroun pour certains et la fédération pour d’autres. Difficile d’en être sûr étant donné que les voies sont dispersées et que la résolution pacifique et raisonnable intentée par la proposition de dialogue a été ignorée sinon, bafouée par les adeptes de cette crise.
Enfin, l’armée regrette que cette organisation publie des informations fausses dont le but inavoué est de mettre en cause la gestion de la crise anglophone par le gouvernement camerounais et d’entraver l’évolution positive des mesures prises pour une résolution pacifique. Malheureusement, l’organisation est aidée dans sa démarche par conspirateurs et disséminateurs de la haine se plaisent désormais à modifier le contexte réel des événements, dans le but de manipuler l’opinion nationale et internationale.
Le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril a reçu mercredi la délégation de l’Organisation Maroc-Afrique (OMA) du roi Mohammed VI. Les échanges ont permis d’envisager les différentes pistes de renforcement de la bonne coopération entre le Cameroun et le Maroc.
De manière précise, rapporte Cameroon Tribune, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril et ses hôtes ont discuté de ce que l’OMA peut apporter en vue du fonctionnement optimal de l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé. Un organisme dont les actes constitutifs ont été signés en décembre 2018 par le PAN, et dont la vocation est de former aux fonctions de parlementaires. Ainsi, le Maroc entend apporter sa compétence et son expertise au décollage de cet organisme.
Il faut savoir que l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé (Ipay) est le produit de trois années de réflexion. C’est le Comité de suivi de la délocalisation du Centre de formation parlementaire (Cefap) et de la création de l’Ipay ayant à sa tête, l’Honorable Kamssouloum Abba Kabir, qui a conduit ce projet. D’après ce dernier, l’institut va contribuer à la revalorisation du prestige de la fonction parlementaire, constituer aussi une niche d’emplois.
Il est attendu qu’il mette sur les marchés national et international, des produits aux compétences adaptées à la demande. L’Ipay doit en même temps contribuer au rayonnement international du Cameroun «en constituant un pôle d’excellence de la diplomatie parlementaire en Afrique».
Plusieurs autres pays souhaitaient l’abriter mais c’est le Cameroun qui l’a eu suite à de luttes acharnées. «L’implantation du nouvel institut parlementaire d’Afrique à Yaoundé dans notre pays vient consolider le positionnement, la crédibilité et l’aura de l’Assemblée nationale, voire l’Etat du Cameroun, dans le concert des nations et des parlements», a déclaré Cavaye Yéguié Djibril.
Sur un autre plan, d’après Kettani Najib, le PAN a émis le vœu de voir l’ingénierie marocaine se développer davantage au Cameroun, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de l’automobile, du bâtiment, des télécommunications, entre autres. La deuxième audience du jour a été accordée à l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun, S.E Anatoly Bashkin.
Ce dernier, au sortir des échanges, a confié à la presse qu’il était porteur d’une invitation du président du parlement russe adressée au PAN, à participer le 3 juillet prochain à Moscou au Forum parlementaire Russie-Afrique. Ces assises rentrent dans le cadre de la préparation du sommet Russie-Afrique auquel le chef de l’Etat, Paul Biya, a été convié il y a quelques jours. Par ailleurs, le diplomate russe et le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril ont étendu leurs échanges sur la coopération interparlementaire entre le Cameroun et la Russie.
Otric N.
Grâce aux connaissances acquises, les participants ont désormais de quoi dire le droit sur « cette barbarie humaine et sans visage qu’est le terrorisme », commente le journal à capitaux publics, Cameroon Tribune. « Désormais, nous allons combattre dans le respect des droits de l’Homme », rassure Eva Oyono, chef d’escadron, récipiendaire.
Au cours de la cérémonie de clôture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le directeur général de l’Enam, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, a indiqué que l’institution qu’il dirige est résolument engagée à moderniser l’appareil judiciaire camerounais. Des participants, il attend l’élimination des discriminations pour la promotion des droits de tous, l’émergence des bonnes pratiques et la mise à profit des compétences développées et acquises au cours de cette phase de perfectionnement.
Pour le Sg du Minjustice, la réussite de cet apprentissage, fruit de l’excellente coopération entre l’Enam et le Global Center On Cooperative Security va permettre de contribuer à la lutte contre les agissements nihilistes des groupes terroristes. Fonkwe Joseph Fongang a rappelé le choix du gouvernement dans l’investissement des hommes comme matières premières.
Le Cameroun s’est doté en 2014 d’une loi portant répression des actes de terrorisme. Les infractions prévues par la présente loi relèvent de la compétence exclusive des juridictions militaires. En son article 2, cette loi stipule :
Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en coaction, comment tout acte ou menace susceptible de causer la mort, de mettre en danger l'intégrité physique, d'occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages de ressources naturelles, à l'environnement ou au patrimoine culturel dans l'intention :
d'intimider la population, de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes ; de perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations; de créer une insurrection générale dans le pays.
La loi n° 2014/028 du 23 décembre 2014 sur la suppression des actes de terrorisme au Cameroun a été une initiative bienvenue dans la lutte contre Boko Haram dans les régions du nord du pays. Cependant, sa violation potentielle d’importants droits et libertés de l’homme protégés par la Constitution camerounaise et le droit international des droits de l’homme a été immédiatement mise en relief par le flot de critiques qui ont suivi sa promulgation. De nombreux commentateurs ont fait écho du fait que la définition vague du terrorisme dans la loi pourrait menacer la liberté d’expression, la liberté d’opinion et d’association et la liberté de participer à des manifestations publiques.
Otric N.
Un nouveau rapport de l’Organisation non gouvernementale Human Raghts Watch (HRW) a été rendu public ce 10 avril 2019. Comme le précédent, ce rapport s’obstine à incriminer les soldats de l’armée camerounaise en service dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’avoir mené une attaque une attaque meurtrière le 04 avril dans le village de Meluf.
Dans ledit rapport, HRW affirme que ses déclarations sont basées sur les propos de 10 témoins et habitants ainsi qu’un examen de sources vidéo et photographiques. « Des militaires, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) du Cameroun ont mené, le 04 avril 2019, une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région Nord-Ouest du pays. Les forces gouvernementales ont tué cinq hommes, dont l’un avait un handicap mental, et blessé une femme, tous civils. Les cadavres de trois de ces personnes ont été par la suite retrouvés mutilés, dont un qui avait été décapité », peut-on lire dans l’article.
« Les organes génitaux avaient été coupés sur deux autres cadavres de victimes. Un de leurs proches a affirmé qu’il avait trouvé les victimes mortes, gisant sur le sol de leur maison, les mains liées et le corps mutilé. Des habitants ont indiqué que les mutilations de civils morts étaient très traumatisantes pour la communauté. » Ces autres allégations montrent à suffisance que HRW n’a pas pris le temps de bien investiguer, étant donné que de telles pratiques sont propres aux rebelles qui usent de plusieurs moyens pour rechercher des financements et atteindre leur objectif.
Lorsque HRW affirme : « Ils se sont servis du bulldozer pour ouvrir la route, qui avait été barrée avec des troncs d’arbre, et ils ont tiré dans tous les sens », on aimerait bien se demander qui aurait placé tous ces objets si c’est l’armée qui les a détruits pour déblayer le passage. Les villageois monteraient-ils déjà des barricades ? C’est dire que la crédibilité même des témoignages sur lesquels est fondé ce rapport reste à vérifier.
Comment comprendre que des soldats, envoyés par le gouvernement puissent mettre en mal les populations ? Depuis le récent rapport rédigé par l’avocat camerounais et adepte de cette idéologie Agbor Balla, publié le 28 mars dernier, la crédibilité des rapports de cette organisation est redoutée. L’idée d’une manipulation se renforce. Pourtant, les modes opératoires de ces rebelles sécessionnistes sont connus de tous et la barbarie et la sauvagerie en sont le leitmotiv.
Au cours de leurs embuscades et de leurs attaques, ils ont déjà eu à saisir des uniformes et munitions, ce qui leur permet de paraître comme de véritables soldats lors des futures attaques. Facile donc de tromper la vigilance des populations apeurées et de brouiller les pistes d’enquêteurs internationaux déconcentrés.
L’invitation à enquêter adressée par HRW au gouvernement camerounais ne devrait donc que se retourner qu’à elle-même, au regard de toutes les failles que présentent leur travail.
Dans une République normale, les têtes seraient déjà tombées, une sérieuse enquête ouverte. Parfois je me demande si les motifs d'atteinte à la sûreté de l'Etat ne concernent que les opposants déclarés politiques du régime, ou alors ce motif vaut aussi pour ces loups que le président de République a encadrés depuis son accession à la magistrature suprême. Les responsables du Cabinet civils ainsi que la direction du protocole d'Etat devraient à cette heure où je rédige ce texte démissionner de leurs fonctions respectives. Il n'y a pas que la fuite des documents comme éléments à charge contre ces incompétents et le pouvoir qui encerclent Paul Biya, puisque les rumeurs du palais font état de ce que cette grande chefferie nationale ne serait plus le lieu de bénédiction où le camerounais qui arrivait à y avoir accès ressortait comblé de grâces pour avoir approché l'ombre rare du premier apôtre camerounais.
Si hier Paul Biya président de la République pouvait passer plus de 200 jours dehors et ne récolter que quelques grincements de dents ou quelques mots savamment choisis et distillés sur les plateaux télés par nos commentateurs d'actualités politiques, aujourd’hui les époques ont changé, le comble a été atteint et Dieu seul sait qu'aucun de ceux qui l'entourent aujourd'hui ne croyaient véritablement pas que Paul Biya serait réélu à la tête du Cameroun. Bien avant la présidentielle, tous se sont lancés dans la course à la collecte du trésor de guerre en spoliant les pauvres contribuables camerounais et en détournant l'argent des grands projets comme la CAN, qui auraient pu faire oublier la douleur que ce régime nous impose depuis des lustres. Tenez bien, on parle ici du séjour privé d'un chef d'Etat octogénaire dont l’état de santé doit être tenu dans le grand secret pour la stabilité d'un État gonflé de tension à bloc comme le Cameroun.
Au lieu de questionner comment cela a pu arriver, allons-y savoir pourquoi c'est maintenant que ce type d'action est menée et contre qui? Il faut savoir que toute action qui vise à distraire les camerounais pendant des jours est la bienvenue, puisque ça permet aux budgétivores de la République du Cameroun de mieux organiser la frappe et préparer le complot ourdi contre leur créateur. Nul besoin d'être voyant ou visiter l'abîme pour comprendre que les démons s'entre tuent, chacun voulant mieux se positionner pour attendre que le créateur avance d'un pas vers sa sortie. Ces bagarres bousculent Biya et l'expose à la colère de ce peuple de la diaspora qui constate que le pays est pris en otage par une bande de gangsters qui agit impunément et dont on réussit d'ailleurs l'exploit de les promouvoir à des postes stratégiques de responsabilités.
Ces fuites de documents constituent un acte de trahison et traduisent la volonté de ceux qui entourent le chef de l'Etat à l'envoyer précipitamment au repos forcé. Bien qu'il le mérite, sauf que la manière ne s'y prête pas. Ceux qui se livrent à ces pratiques, au-delà d'être au cœur des scandales de détournements des biens publics, devraient être traités au même titre que les BokoHaram,puisqu'ils ne sont pas différents de ces agresseurs de la patrie. Mais hélas, l'attitude du premier concerné oblige les camerounais à croire qu'il n'est plus aux manettes du moment où sa propre sécurité est menacée et qu'aucun acte de représailles n'est observé.
Soit il se plaît à partager la même couche que ses démons ou alors il est en prison et ne peut plus rien faire. Dans ce cas,le peuple devrait se lever pour se défaire de ces gangsters et éviter que le Cameroun continue de sombrer dans la déchirure sociale. Ces actes qui sont posés ne concernent pas que la sécurité du chef de l'Etat, mais aussi celle des camerounais. Les camerounais n'ont pas le droit de pousser maladroitement Paul Biya vers une sortie précipitée et par la fenêtre. Il mérite mieux que des insultes et pour un homme de sa tranche d'âge. Nous devons le rassurer et reconnaître qu'il a tout de même donné le meilleur de lui même pour diriger ce pays jusqu'à cette date. Tous les camerounais sont responsables de ce qui se passe dans notre pays aujourd'hui et à différentes échelles, le pauvre qui a toujours accepté la sardine et le pain le temps d'une campagne électorale est tout aussi coupable que le voleur qui oublie que sa progéniture pourra payer le prix de son vol toute sa vie.
Seulement quelques jours après l’accord conclu avec GIA International la présidence de la République y voit également une nouvelle opportunité pour relancer le dossier d’acquisition de l’avion présidentiel.
Les participants conviés à cette réunion étaient : Michel Meva’a M’Eboutou, ministre de l’Economie et des finances, Yves Michel Fotso, Administrateur, directeur général de la Camair, le colonel Justin Mitlassou, pilote à l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, le général de brigade Blaise Benae Mpecke les rejoindra en cours de réunion.
L’ordre du jour portait sur « l’acquisition de cet avion et surtout le versement d’un acompte de 02 millions de Dollars Us (environ 1 milliard Fcfa)», confie Justin Mitlassou. Il poursuit : « La décision finale sur ce point était de passer par la banque de Yves Michel Fotso, c’est-à-dire la CBC pour verser cet acompte. L’explication de cette démarche a été donnée par le ministre des Finances qui a dit qu’avec les négociations entamées avec le FMI et la Banque Mondiale, il n’était pas possible de débloquer des fonds à partir des comptes du MINFI ».
Cette réunion est présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Après un mot introductif où il expose la volonté du chef de l’Etat d’acquérir un avion et dresse un bilan de l’état d’avancement du dossier, il passe la parole à l’assistance. C’est d’abord l’Etat-major particulier qui prend la parole et fait une présentation de l’appareil.
Les participants sont informés que Boeing est prêt à mettre à la disposition de l’Etat du Cameroun un BBJII 737 conçu et équipé techniquement pour le chef de l’Etat. L’Etat-major suit ce dossier depuis bientôt une dizaine d’années. En ce qui concerne l’avion du président de la République trois organes de la présidence sont directement associés : la garde présidentielle, la direction de la sécurité présidentielle et l’Etat-major particulier. Tous travaillent en synergie.
Après l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, la parole est donnée à l’administrateur directeur général de la Camair. Yves Michel Fotso doit exposer sur le mécanisme « innovant » de financement de l’avion présidentiel proposé par GIA International. La Camair avait été invitée à cette réunion pour son expertise technique et du fait qu’elle avait déjà une idée sur les offres financières formulées par Boeing. Mais, c’est dans cette salle et pendant les discussions qu’il viendra à l’esprit du ministre des Finances de faire établir le contrat au nom de la Camair.
Retranscription : Félix Swaboka
C’est dans le cadre du débat patronal qui va se tenir le 17 Avril prochain, sous le thème : FCFA : Atout ou frein à l’émergence des pays de la zone CEMAC.
Les performances économiques des pays des zones UEMOA et CEMAC restent en deçà des potentiels réels. Les évaluations faites, y compris par les institutions internationales telles que l'Union européenne, interrogent régulièrement la portée des avantages de l'intégration économique, au sein de chacune des deux unions monétaires et plus encore, entre eux. Cependant, il est généralement reconnu que le rattachement au franc français et, depuis 1999, à l'euro a eu des effets favorables dans ces régions en termes de stabilité macroéconomique.
Dans ce climat, des différences notables de dynamiques sont observées d’une zone à une autre. Alors que l’Afrique de l’Ouest a engagé une réflexion profonde sur la création d’une monnaie commune à l’ensemble de la zone CEDEAO, qui au demeurant compte quatre pays anglophones dont le Nigéria et le Ghana, la question semble encore être un tabou pour les autorités des pays de la sous-région Afrique Centrale qui affichent presque tous, de grandes ambitions d’émergence. Pourtant, leurs économies restent fragiles et particulièrement vulnérables aux aléas de la conjoncture internationale. Faiblement diversifiées et fortement dépendantes du pétrole, elles accumulent des déficits budgétaires et extérieurs qui les obligent régulièrement à recourir à l’appui des institutions financières internationales pour procéder à des politiques d’ajustements.
Est-il possible dans le cadre actuel, de renforcer l’offre dans des secteurs stratégiques, d’améliorer la performance des secteurs sensibles comme l’agriculture, de renforcer la création d’emplois ? Au-delà de la question du financement du développement, comment mobiliser les instruments monétaires pour donner un nouveau souffle aux économies et engager une croissance durable et inclusive ? Le Franc Cfa est-il aujourd’hui un atout ou un frein pour l’émergence des pays de l’Afrique centrale en particulier ? Quels en sont les atouts et les inconvénients pour la compétitivité des entreprises ? Quel système et quelle politique monétaire pour soutenir les ambitions d’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale ?
Objectifs
C’est à toutes ces questions que ceux qui sont invités à la table de débat le 17 avril prochain, doivent apporter des réponses.
De manière plus précise, les différents panels de discussions vont aborder les thématiques tels que : Les mécanismes actuels de l’Union monétaire et leurs atouts pour les entreprises - L’édification des chefs d’entreprises sur le lien entre la monnaie et l’économie réelle – l’Examen des préoccupations des créateurs de la richesse sur les mécanismes de change et l’accès aux devises – l’Exploration des pistes d’amélioration du système monétaire pour les pays de la sous-région dans la perspective de leur émergence - Explication des mécanismes monétaires qui gouvernent la zone franc et leurs atouts pour les entreprises – la Présentation de la position des autorités monétaires sur le débat qui a cours sur le CFA – l’ Exploration des défis à relever par la sous-région pour améliorer l’efficacité de la politique monétaire.
Nicole Ricci Minyem
« Nous avons insisté, la semaine dernière, que l’audience de notre client soit publique mais la justice a décidé de faire un procès derrière les portes. On ne pouvait pas venir assister à cette mise à mort aujourd'hui alors qu’on a voulu parler au Cameroun publiquement. Nous avons donc décidé que ni les avocats, ni nos clients ne viendraient valider cette procédure. Si nous étions venus, cela aurait donné l’impression aux yeux du monde entier qu’il y a eu un procès convenable», explique Me Emmanuel Simh.
Interrogé par rapport à la tenue ou non d’une audience publique en Habeas corpus, celui qui occupe le poste de 2ème vice-président du mouvement pour la renaissance du Cameroun croit savoir que rien ne peut justifier le refus du tribunal : « Aujourd’hui même [mardi, Ndlr], il y a eu des dossiers en Habeas corpus dans les salles d’audience. Moi j’ai fait des salles d’audience dans le cadre du dossier du Mrc. Les autres camarades ont été entendus en audience publique. Donc il y a un problème. La chambre de conseil c’est lorsqu'on veut protéger quelqu'un. Soit il y a un mineur, soit c’est un procès qui touche les mœurs… Mais lorsque des gens vous demandent de les juger en public, il n’y a aucune raison de les juger en privé ».
Les leaders de la formation politique de celui qui est arrivé deuxième, à l’issue de la présidentielle du 7 Octobre 2018 avaient annoncé qu’ils feraient recours devant la Cour suprême, si le rejet de leur libération immédiate était confirmé. L’opportunité de la saisine de cette juridiction est actuellement en étude au Mrc. C’est dans cette logique que Maurice Kamto et ses alliés ont résolu le 09 Avril dernier, de rester dans leur cellule alors qu’ils étaient convoqués devant les juges de la Cour d’Appel du Centre.
Entre temps, l’actualité reste focalisée sur la marche annoncée dans les prochains jours, des militants et sympathisants de ce parti politique. Ceux qui adhèrent aux idéaux prônés par Maurice Kamto semblent prendre un malin plaisir à défier et à bafouer l’autorité de l’Etat qui, par la voix du ministre de l’Administration Territoriale a émis des menaces, sur la base de certains articles de loi.
Nicole Ricci Minyem
Selon certaines rumeurs, l’ancien capitaine des lions indomptable Rigobert Song serait convoqué au Tcs vendredi 12 avril 2019 pour répondre à une convocation relative à un dossier de détournement de fonds publics. Une rumeur qui a fait un tollé sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Cependant, l’ancien lion indomptable depuis l’Egypte a apporté un démenti à ces informations.
Rigobert Song attendu au Tcs vendredi 12 avril à 11 heures. Il doit être entendu dans le cadre d’une affaire de vente fictive de gilets pare-balles entre le fils Mebe, le père et Rigobert Song. » Voilà l’intégralité du post publié et devenu viral sur les réseaux sociaux le mercredi 10 avril 2019. Dans un second post plus dense, on annonçait des poursuites judiciaire contre Lionel Mebe Nkoulou, fils de l’ancien ministre de la défense Alain Mebe Ngo’o, en détention à la prison de Kondengui depuis le 8 mars 2019.
Depuis l’Égypte, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun nie tout en bloc et parle de « fake news ». « Je veux éclaircir un peu les choses parce que les gens ont l’art de toujours vouloir utiliser les réseaux sociaux pour dire n’importe quoi. Je n’ai aucun souci. Jamais je n’ai été interrogé, jamais je n’ai été interpellé. Je suis en ce moment en Égypte. J’ai été invité hier par le président de la Caf pour le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Je ne sais pas s’il y a des personnes qui cherchent quoi dire pour déstabiliser les gens. Je n’ai aucun problème dans ces réseaux sociaux où mon nom circule. Vendredi, regardez bien sur les chaînes où on diffusera le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je suis présent. Alors que les gens arrêtent de vouloir déstabiliser l’image et des personnalités. Je vous remercie », a-t-il réagit au micro de La Plume de l’Aigle.
Devenu entraineur de l’équipe des moins de 23 ans des lions indomptables du Cameroun, Le champion d’Afrique 2000 et 2002 est depuis le 10 avril en Egypte ou il a été invité à prendre au tirage au sort de la Coupe des Nations 2019. Cette cérémonie officielle est prévue ce vendredi 12 avril au Caire.
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun, ainsi que tous les pays qualifiés pour la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Total 2019 qui aura lieu au Caire en Egypte seront fixés sur leurs adversaires de la phase de poule le vendredi 12 avril prochain, date du tirage au sort de la compétition. A la veille de la cérémonie du tirage au sort, le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a approuvé les règles de procédures pour le tirage au sort, conformément aux propositions du Comité d’organisation arrêtées au cours de leur réunion de mercredi dernier.
Selon la Caf, la répartition des 24 équipes qualifiées dans les différents chapeaux s’est faite conformément au dernier classement FIFA du 04 avril 2019, accepté globalement comme indicateur du niveau de ces sélections. Selon l’Article 73.1 des règlements de la compétition, Le pays organisateur, l’Egypte doit être tête de série du groupe A. Le Cameroun, tenant du titre sera tête de série de l’un des cinq autres groupes ainsi que les quatre autres équipes de même niveau selon le classement.
Pour ce qui est des procédures du tirage au sort, les quatre chapeaux sont constitués des 6 équipes du niveau 2 à 4 et des 5 équipes du niveau 1. Plus précisément, à l’étape 1 du tirage au sort, les 6 équipes les moins classées de niveau IV seront dans le chapeau 4. Ainsi, la première boule et les cinq autres, qui seront tirées iront respectivement dans le groupe A, B, C, D, E et F. La même procédure sera suivie dans les autres étapes. Les 6 équipes de niveau III seront dans le chapeau 3 à l’étape 2, tandis qu’à l’étape 3, les 6 formations de niveau II seront dans le chapeau 2. Le pays organisateur étant déjà en position A1, le tenant du titre et les 4 autres équipes de niveau 1 seront tirés à l’étape 4 et les boules tirés iront directement dans les poules B, C, D, E et F.
Marie MGUE
Efficaces et largement utilisés dans le traitement des douleurs chroniques notamment, les antalgiques opioïdes (codéine, morphine, etc.), prescrits sur ordonnance, sont connus pour leurs risques de dépendance, mais les dangers auxquels ils exposent semblent être largement sous-estimés par la population.
Les cas d'indisciplines, de comportements déviants et même de crimes d'un genre nouveau dus à la consommation des drogues se sont multipliés ces dernières années dans les établissements scolaires du Cameroun, tant en zone rurale qu'urbaine, donnant lieu à des expulsions spectaculaires. Depuis 2010, les médias font écho de la recrudescence de la drogue dans les écoles. Aucune région du pays n'est épargnée. Quels sont donc les effets secondaires du tramol en tant que drogue et les risques liés à la santé ?
Effets secondaires du tramol en tant que drogue
Le tramadol, encore appelé « tramol », est une drogue de synthèse, très consommée dans les établissements scolaires au Cameroun. Mais deux facteurs encouragent les jeunes à s’adonner à cette drogue. D'une part, le tramol est facile à acheter et contrairement aux autres drogues comme la cocaïne, il peut être consommé partout, sans que le consommateur ne soit soupçonné, témoigne un élève de Yaoundé.
Dans un environnement où les jeunes évoluent davantage dans l'informel, ceux-ci disent trouver en la consommation des produits stupéfiants, un antidépresseur efficace. Pour d’autres, c'est tout simplement pour cultiver le courage afin d’affronter avec un sang-froid les épreuves généralement difficiles de la vie.
Le Tramol, pilule réputée pour son efficacité à donner la force et la puissance, est omniprésent dans les trottoirs, marchés voire enceinte des établissements scolaires et université du pays. Son équivalent en pharmacie serait le Trabar. Le langage est codé pour s’en procurer et les vendeurs maîtrisent bien les clients consommateurs. « Nguei », « Dak », « Ta’a », « Ndjab », « Tra »... Voilà, entre autres, des expressions utilisées pour le nommer. Les spécialistes sont clairs, le Tramol ou Tramadol présente des effets secondaires dans l’organisme du consommateur. Notamment, l’accélération le rythme cardiaque, les nausées, la somnolence, les vertiges, les troubles respiratoires, les hallucinations, les constipations, l’euphorie et les troubles visuels. Outre, la dépendance qu’il génère, le Tramadol peut entraîner diverses complications dont des crises convulsives. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces convulsions sont souvent liées à un facteur de prédisposition, tel qu’une épilepsie, un syndrome de sevrage alcoolique ou médicamenteux, ou un traitement antidépresseur. Ces effets toxiques peuvent toutefois être directement provoqués par le médicament, le surdosage entraînant, convulsions, dépression respiratoire et coma. À noter que ces risques sont accrus par le mode de consommation. Le Tramadol est en effet dilué dans du café, du thé et parfois associé à d’autres stupéfiants ou à de l’alcool, cette dernière substance étant réputée pour prolonger ses effets.
La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l’ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d’euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur. Le Tramadol est d’ailleurs communément associé aux accidents de la route ou à des violences volontaires. Ainsi, on a des jeunes qui agressent ou tuent pour 100 francs CFA et le taux de criminalité ne cesse de grimper dans le pays. De même, des comprimés ont été retrouvés auprès de combattants terroristes de Boko Haram.
Les risques liés à la santé
De même, Outre les milliers de décès et d’overdoses qu’elle provoque, la forte consommation de Tramadol génère de nombreux incidents du fait de ses effets secondaires contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.
Les premiers dangers que fait courir le Tramadol, sont d’ordre digestif. En effet, cet antidouleur, comme de nombreux autres, est susceptible d’entraîner des troubles digestifs tels que des flatulences, des nausées ou des vomissements, mais également des douleurs abdominales. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’il provoque une constipation parfois particulièrement marquée. Ces symptômes ne doivent pas être négligés, notamment chez les personnes qui présentent des problèmes de foie.
Il est également connu pour ses effets secondaires affectant la sphère neuropsychique. En effet, on le sait responsable d’un ensemble de troubles tels que des étourdissements et des vertiges, une certaine forme de nervosité et de confusion (voire de l’épilepsie), mais aussi de la somnolence et de la fatigue. Enfin, comme la plupart des antalgiques de cette catégorie, le Tramadol peut provoquer des céphalées et même des bouffées de chaleur.
Danielle Ngono Efondo
Les Nations unies ont appelé jeudi le gouvernement nigérian a apporté une aide urgente à 10.000 personnes évacuées par l'armée, en amont d'une offensive contre les terroristes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.
"Le coordinateur des Nations unies pour les questions humanitaires, Edward Kallon, appelle le gouvernement du Nigeria à apporter une assistance humanitaire et à protéger près de 10.000 femmes, hommes et enfants qui ont été relogés de force à Maiduguri", la capitale de l'Etat du Borno, peut-on lire dans un communiqué.
Ces déplacés qui, selon les témoins contactés par l'AFP, ont été forcés mardi par les soldats de monter dans des camions sans aucun avertissement préalable, arrivent de la ville de Jakana, à 40 kilomètres de Maiduguri.
La capitale de l'Etat du Borno abrite déjà près d'un million de déplacés dans des conditions sanitaires désastreuses.
"Selon l'armée, les civils ont été relogés - dans le camp de déplacés de Bakassi - pour des raisons de sécurité, en amont d'une opération militaire dans la zone", souligne le communiqué de l'ONU.
"Ils n'ont pas eu le temps de ramasser leurs affaires", a déclaré M. Kallon. "Certains n'avaient même pas de chaussures aux pieds", regrette-t-il, rappelant aux autorités nigérianes qu'elles sont soumises aux lois internationales de protection des civils.
La branche de Boko Haram affiliée au groupe de l'Etat islamiste en Afrique de l'ouest, ISWAP, a attaqué Jakana a de nombreuses reprises.
La ville se situe sur l'axe entre la forêt de Beni Sheikh et leur campement de Buni Yadi, dans l'Etat voisin de Yobe.
La semaine dernière, les terroristes ont affirmé avoir mené une attaque sur la base militaire de Jakana, infligeant de lourdes pertes parmi les soldats, des informations démenties par des sources sécuritaires et locales contactées par l'AFP.
L'ISWAP est sous la pression d'opérations de l'armée nigériane et de ses soutiens militaires du Tchad et du Cameroun, déployés en masse dans la région du lac Tchad depuis les dernières élections de février.
Le conflit lancé par Boko Haram en 2009 a fait plus de 27.000 morts et 1,8 de personnes sont toujours déplacées dans le nord-est, où sévit une grave crise humanitaire.
Source : Slate Afrique.