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L'Égypte qui suit avec une grande attention les derniers développements chez son voisin, a exprimé son soutien total au choix du peuple soudanais et à la liberté de celui-ci de déterminer l'avenir du Soudan, a rapporté jeudi 11 avril le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

« L’Égypte soutient les choix du peuple soudanais », a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères. L'Égypte a également appelé la communauté internationale à soutenir le choix du peuple soudanais et la décision qu'il prendra à cette étape historique décisive. Elle a également appelé tous les pays amis à soutenir le Soudan pour réaliser une transition pacifique vers un avenir meilleur.

Le communiqué est survenu plusieurs heures après que l'armée soudanaise ait annoncé avoir destitué et placé en détention Omar el-Béchir, qui dirigeait le pays depuis trente ans, suite à des manifestations massives qui duraient depuis plusieurs mois.

La position de l'Égypte se base sur le principe établi par ce pays de « respect total de la souveraineté du Soudan et de sa décision nationale ». « L'Égypte suit de près avec attention les développements rapides que traverse actuellement le Soudan à cette étape décisive de son histoire moderne », indique le même communiqué.

Toutefois, l’Égypte craint d’avoir au Soudan un chaos comparable à celui de la Libye. C’est la raison pour laquelle Le Caire incite le peuple et l’armée à coopérer pour surmonter les défis.

Le Caire souhaiterait que le Soudan applique le scénario qui avait suivi la destitution de l’ex-président Moubarak : une armée chargée de la présidence et un gouvernement de civils technocrates chargé de promulguer une Constitution provisoire en vue de la tenue d’élections.

Pour rappel, après plus de trois mois de contestation, le président Omar el-Béchir a été contraint de quitter le pouvoir. Le ministre de la Défense a annoncé sa destitution à la télévision publique, le jeudi 11 avril. C’est désormais le général Awad Benawf, ministre de la Défense et vice-président soudanais qui a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition, a annoncé la télévision d’État dans la soirée. Plutôt dans la journée, ce général qui sert aussi de vice-président dans le pays avait annoncé la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef Omar el-Béchir.

 

Danielle Ngono Efondo

Après plusieurs années de terrible guerre civile, les deux principaux leaders du Soudan du Sud, Salva Kiir et Riek Machar se sont retrouvés au Vatican pour une retraite spirituelle, placée sous le patronage commun du Pape, de l’Archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l’Église presbytérienne d’Écosse, John Chambers. Jeudi en fin de journée, le Pape François a exhorté les deux rivaux à construire la paix pour un avenir meilleur.

 

Pendant deux jours, le président Salva Kiir et son rival Riek Machar ont été invités mercredi 10 et jeudi 11 avril par le Saint-Siège et par l’Église anglicane à une retraite spirituelle. Un événement à la fois œcuménique et diplomatique. Ainsi, après deux jours de retraite spirituelle au Vatican, les leaders sud-soudanais se sont quittés jeudi 11 avril en écoutant un discours du pape François, assis aux côtés du primat de l’Eglise anglicane, Justin Welby. Le souverain pontife a de nouveau plaidé pour la paix et la réconciliation, rappelant son souhait de pouvoir prochainement effectuer un voyage au Soudan du Sud.

Le mot paix étant le premier mot utilisé par Jésus Christ après sa résurrection, c’est donc avec cette parole qu’il a aussi souhaité commencer son discours, « Jésus-Christ, Fils de Dieu envoyé au monde en tant que Prince de la Paix, est le modèle à suivre, car la paix est la condition fondamentale pour le respect des droits de chaque homme ainsi que pour le développement humain intégral du peuple entier. »

Le pape François a surtout souligné que ces responsables étaient très attendus à leur retour de Rome. « Votre peuple attend votre retour dans la patrie, la réconciliation de tous ses membres et une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous », a-t-il déclaré.

Rappelant la ligne diplomatique du Saint-Siège, le pape a fait le souhait que cessent les hostilités et que l’armistice soit respecté entre le président sud-soudanais et son rival, donnant des clés pour une feuille de route à venir : « Je vous exhorte à chercher ce qui vous unit, à partir de l’appartenance au même peuple et à dépasser ce qui vous divise. Les gens sont fatigués et épuisés des guerres passées. Souvenez-vous s’il vous plaît qu’avec la guerre on perd tout ! », A-t-il insisté.

« Vous avez commencé un processus, qui se termine bien », a lancé le pape à Salva Kiir et Riek Machar avant d’achever la rencontre par un geste inédit, un acte d’humilité afin d’encourager les dirigeants du Soudan du Sud à la paix: baiser les pieds de ses hôtes. Un baiser pour une ère de paix. Une scène inédite jamais abritée dans les bureaux du Saint Siège.

 

Danielle Ngono Efondo

Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. C’est pour y remédier qu’une journée de réflexion sur les stratégies et mécanismes de promotion du vivre-ensemble a eu lieu jeudi à Yaoundé.

 

Il s’est agi, au cours de cette journée, de circonscrire le champ sémantique et le contenu pratique de cette notion. Par ailleurs, l’on a examiné son encadrement juridique, institutionnel et politique, en identifiant ses atouts et les menaces auxquelles il est exposé.

Les experts se sont également penchés sur des actions concrètes susceptibles d’être menées par les différents acteurs publics, privés, de la société civile, des collectivités traditionnelles, des confessions religieuses, entre autres. La Cnpbm, conformément à l’une de ses missions, soumettra les actes de cette journée au président de la République, assortis « des recommandations pour sanction ».

Selon Cameroon Tribune, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) envisage le vivre ensemble sans trait d’union. C’est-à-dire cet état d’harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle. Surtout lorsqu'ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l’appréciation mutuels, le bon voisinage, et un désir commun de paix et d’apaisement.

L’urgence de la pensée profonde sur le vivre ensemble, comme l’a relevé Peter Mafany Musonge, est dictée par la situation sociopolitique de l’heure. Le constat fait est que les populations sont en proie aux fléaux tels que le tribalisme, la xénophobie, le terrorisme, la sécession… « Des maux qui vont grandissants dans notre société et contribuent à la montée du discours de la haine, du rejet de l’autre, de la négation de l’unité nationale si chère au Cameroun », déplore Peter Mafany Musonge.

Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, « où on a même vu une classification de certains Camerounais par des termes de stigmatisation et de rejet », regrette-t-il. Et le diagnostic fait par la Cnpbm est que le vivre ensemble est de plus en plus mis à mal au Cameroun. Il faut donc tirer la sonnette d’alarme. Car, s’il est repris par les uns comme un idéal, présenté par les autres comme une valeur et par certains comme un slogan, « cette notion apparaît sans doute comme une notion vague dans les esprits de la majeure partie des Camerounais ».

 

Otric N. 

Intervenu ce 12 avril, ce rejet arrive quelques temps seulement après que les Etats-Unis aient menacé de sanctions sans précédent Fatou Bensouda et toute autre personne « directement responsable » d'une éventuelle enquête «contre des militaires américains». Il apparaît clairement que la CPI n’est forte qu’avec les faibles dont les pays africains en particulier.

 

A l’annonce de cette décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) refusant d'autoriser l'ouverture d'une enquête pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre présumés en Afghanistan, Donald Trump a aussitôt salué une « grande victoire ».

Ceci étant, ce même vendredi, Fatou Bensouda n’a pas exclu de faire recours. Toute chose qui s’apparente ici à un subterfuge pour ne pas perdre la face.

Rappelons que c’est en novembre 2017 que la procureure avait demandé aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine. Son bureau avait entamé un examen préliminaire sur la situation en Afghanistan en 2006.

Dans un communiqué de cette juridiction qui apparait dès lors comme ne s’en prenant qu’a des « pays faibles » et africains en particulier, il est déclaré : « Les juges ont décidé qu'une enquête sur la situation en Afghanistan à ce stade ne servirait pas les intérêts de la justice ».

Sur la base des informations fournies aux juges par le bureau de la procureure, ces derniers ont admis qu’il existait « une base raisonnable permettant de considérer que des crimes relevant de la compétence de la CPI auraient été commis en Afghanistan ». Cependant, « la situation actuelle en Afghanistan est telle qu'elle rend extrêmement difficile la réussite d'une enquête et de poursuites ». Le « temps écoulé » depuis 2006 et le « manque de coopération » des autorités compétentes avec la procureure ont aussi été évoqués pour expliquer leur décision.

Il apparait pour de nombreux observateurs, que cette décision des juges est en rapport avec les mesures punitives prises ou envisagées par les Etats-Unis.

La CPI, fondée en 2002 pour juger des pires atrocités commises dans le monde, n’a jusqu'ici brillé que par son acharnement contre certains pays africains et leurs dirigeants. Sans exclure d’autres « pays faibles ». Ces derniers mois, elle a peiné à démontrer son efficacité. La libération du Président Laurent Gbagbo après des années de séquestration en est une parfaite illustration.

Si le Cameroun organise le Championnat d’Afrique des Nations, les enjeux sont certainement doubles ; réussir une organisation sans reproche et remporter le trophée comme le Maroc en 2018.

 

Le vainqueur de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui s’est déroulée au Maroc du 13 Janvier au 4 Février 2018, était le pays organisateur lui-même. Le match de la finale l’opposait alors au Nigéria et s’est bouclé sur un score de 4 à 0.

 

Les défis que le Cameroun doit relever avec l’organisation de cette compétition sont multiples, tant au niveau de l’organisation que des rencontres sportives. Il s’agit en effet d’une occasion pour se préparer en vue de l’organisation d’une compétition de plus grande envergure, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021. Ce sera aussi une occasion de faire un bilan des infrastructures en place afin de noter les manquements et de les améliorer voir perfectionner pour la CAN.

 

L'idée du CHAN est née en septembre 2007 à Johannesburg en Afrique du Sud au cours d'une première réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, et est confirmée en janvier 2008, avant la CAN 2008. Très prisé, l'objectif de la CAF est de créer une belle vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s'exprimer au niveau international. 

 

Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale. 

 

En juillet 2016, Total a annoncé avoir passé un accord de sponsoring avec la Confédération Africaine de Football. Total est désormais le sponsor officiel des compétitions organisées par la CAF. L’accord vaut pour les huit prochaines années et concernera les dix principales compétitions organisées par la CAF, dont le Championnat d'Afrique des Nations, qui est désormais baptisée « Championnat d’Afrique des Nations Total ». L’édition de 2018 est organisée au Maroc.

Agence Cameroun presse a recueilli le témoignage d’un jeune élève âgé de 22 ans. Il revient sur les circonstances de son entrée dans ce milieu de drogues et de dépravations. Il nous parle des conséquences sur sa vie et celle de ses amis. Le jeune homme lance un cri de détresse à la société et à la communauté éducative.

 

Le jeune homme ayant conditionné son témoignage à son anonymat, nous choisissons de l’appeler Armand T. Il élève en classe de première A4 Espagnole dans un Lycée de la place, situé dans l’arrondissement de Yaoundé 1er

 

comment vous retrouvez vous à prendre la drogue ?

Bonjour monsieur, je vais vous raconter comment je suis devenu aussi un consommateur de Tramol. Je vous avoue que j’en entendais seulement parlé. Je n’avais jamais vu ça avant. Un jour un de mes camarades m’invite à une sortie entre camarades. On devait passer le samedi après-midi chez un de nos camarades en apéro. J’étais en seconde. Ça va faire 3 ans aujourd’hui. A l’époque j’avais 19 ans. C’était un mois de février.

Au cours de la petite fête, les gars consommaient l’alcool, et ils avaient ce comprimé qu’ils se passaient. C’est quand je demande à savoir ce que c’est qu’un de mes pots va me dire que « ce sont les choses des grands ». Ce qui a suscité ma curiosité. J’ai demandé à gouter. Ils ont fractionné le comprimé en quatre. Ils me l’ont mis dans un verre. Tous ce qu’ils m’ont dit c’est que je devais me sentir « un genre » après avoir pris cette chose.

Quand j’ai bu ce petit comprimé, je ne peux pas vous décrire ce que j’ai ressenti. J’ai failli devenir fou. On aurait dit que ça circulait dans mon cerveau. J’avais juste envie de m’arracher la tête. Mais quelque temps après, tu planes. On est un peu comme étourdi. Ce n’était pas facile. Je me souviens juste que je me suis réveillé dans une chambre, tout le monde était déjà parti. La petite fête était finie depuis longtemps.

Nous sommes très nombreux ici au lycée qui prenons souvent le tramol. Mais personne ne va venir le dire. On se reconnait. Le mal est très profond. On se retrouve dans certains endroits, et moi comme ça fait trois ans que je suis dedans, je peux te regarder et savoir si oui ou non tu prends aussi l’affaire-là.

Dans un précédent article, le jeune élève de 22 ans nous a décrit les circonstances dans lesquels il s’est retrouvé à consommer pour la première fois une fraction de comprimé de tramadol. Par pure curiosité.

 

Pourquoi avoir continué de prendre le tramol ?

Comment vous expliquer ça ? Il faut d’abord dire que la sensation que tu as quand tu prends ça la première fois est très étrange. C’est une nouvelle sensation. Une fois qu’on l’a ressenti, on a encore envie de l’éprouver une fois de plus. Je crois que c’est ça l’effet de la drogue. Pour vous dire vrai, on se sent vraiment bien.

Il y a aussi que j’étais avec des amis et je me suis rendu compte que le fait de prendre ces choses, boire les whysky, coucher avec les filles, me faisait être considéré comme un homme respectable. Des fois quand on se retrouvait, on faisait des concours. Et c’est celui qui se soulait le plus la gueule qui gagnait plus en respect et en notoriété. Et pour boire plus, il faut consommer un peu de comprimé. Ça donne le courage. Et quand tu le fais tu es comme le chef du groupe, de la bande. Les récompenses c’est les plus belles filles qui sont à toi, mais aussi que ce que tu dis est plus écouté et respecté. Dans d’autres groupes, on m’a dit que les gars allaient souvent jusqu’à l’homosexualité. Mais je n’ai jamais fait l’autre là. Ce sont des choses diaboliques.

 

Quels ont été pour toi les conséquences de cette vie ?

La première conséquence c’est que quand tu consommes le tramol, tu as l’impression que tu peux tout faire. Tu ne vas plus en cours normalement, ou alors tu manques de respect aux professeurs. Tu passes plus de temps avec les amis. Ce qui te préoccupe plus c’est comment trouver de l’argent pour avoir un peu plus d’alcool et de drogues, sans oublier de quoi s’entretenir et entretenir les filles. 

C’est ce qui m’a emmené un jour à monter un plan avec mes pots pour avoir plus d’argents. On a fait une transaction avec un monsieur qui nous a doublé. Et j’ai fait trois jours dans une cellule du commissariat du 1er à cause de cette affaire d’escroquerie. C’est à partir de ce moment que je me suis dit que c’est dangereux cette vie ci. C’est quand je suis allé en cellule que mes parents ont été au courant de mes fréquentations et de cette vie que je leur cachais autant que je pouvais.

 

Stéphane Nzesseu

Contrairement à ce que beaucoup ont voulu faire croire, le Cameroun a pu tenir la promesse et achever les travaux de construction des infrastructures de la CAN dans les délais escomptés.

 

L’on n’aurait pas enlevé au Cameroun son droit d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, que le Cameroun que de nombreux pessimistes seraient restés en surface. Croyant leur objectif atteint devant la décision inattendue de la Confédération africaine de football de soustraire ce privilège au Cameroun, certains ont cru leur mission accomplie et ont pris du recul.


Grande sera certainement leur déception de voir le Cameroun bénéficier de certains avantages liés au fait que ses objectifs ont été atteints. Grâce aux infrastructures ainsi construites, le Cameroun sera désormais en même de recevoir de nombreuses compétitions internationales dont la CAN, qui est passées à 24 équipes.
La première compétition d’envergure continentale qu’organisera le Cameroun est le Championnat d’Afrique des nations de football en 2020. 


Cette décision de la Coupe d’Afrique des nations vient en récompense au dévouement et à la détermination dont le gouvernement Camerounais a fait preuve afin de respecter l’engagement pris lors du lancement de ces chantiers à savoir la livraison de ces chantiers à temps pour l’organisation de la CAN 2019. Le retrait de l’organisation de ladite compétition en fin 2018 n’a pas empêché de poursuivre les travaux. Les récompenses ne sont donc certainement qu’à leurs débuts et les détracteurs de la Nation ne pourront que se sentir mal à l’aise devant ce retournement de situation.

La sixième édition de cette compétition internationale se tiendra au Cameroun en 2020.


La décision d’attribuer l’organisation de ce championnat au Cameroun fait suite à l’évolution des travaux de construction des infrastructures préalablement conçues pour accueillir la CAN 2019. Ayant remarqué que tous les chantiers sont à l’étape de finalisation, la CAF a pris la décision d’attribuer l’organisation de cette compétition au Cameroun, avant la Coupe d’Afrique des Nations de 2021.


Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la CAN. La particularité est que seuls les joueurs évoluant dans un club locaux de leur pays peuvent y participer.
Il s'agit de la sixième édition du Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) qui met en compétition les 16 meilleures équipes africaines locales réparties en quatre poules de quatre équipes.


La première édition du Chan s’est du 22 février au 8 mars 2009 en Côte d’Ivoire. Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
Depuis 2014 et la 3e édition en Afrique du Sud, ce tournoi bénéficie de la reconnaissance de la FIFA qui l’a intégré parmi les compétitions prises en compte dans l’établissement du classement FIFA.

Si à l’Union démocratique du Cameroun, on s’attendait entre autres à la révision de la Constitution, au Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, on aurait voulu qu’on procède à la révision des textes d’Elections cameroon.

 

La première session de l’année législative 2019 qui a commencé au parlement le 12 mars dernier s’est achevée le 10 avril en laissant de nombreux Députés de la Nation sur leur soif. Les questions relatives à un débat de fond portant sur la crise anglophone, le tribalisme, le Code électoral n’ont pas été à l’ordre du jour pourtant elles étaient très attendues. A l’Union démocratique du Cameroun (Udc) l’Honorable Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, indique qu’il était attendu qu’on parle de la révision de la Constitution et du Code électoral.

«J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.

J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale», déclare le Député de l’Udc.

En rappel, il faut savoir que lors de cette session de mars, les Députés et les Sénateurs ont adopté huit lois qui n’attendent qu’à présent qu’à être promulguées par le Président de la République. En attendant que cela se fasse, les Députés parlent de leur déception. Même ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont été laissés sur leur faim.

«Je crois que la décentralisation doit aussi être un instrument qui doit consolider notre intégration nationale et traduit une réalité du vivre-ensemble. A l’heure qu’il est, les textes que nous avons, notamment les textes d’Elecam, qui prévoient qu’il y ait une composition sociologique en rapport avec la réalité du terrain, ces textes à mon sens ont trouvé leurs limites. Il faut aller au-delà de cela. Il faut être plus audacieux, essayé d’encadrer par la loi par un certain nombre de choses. Je pense qu’il serait bien que dans toutes nos régions, on puisse retrouver toutes les sensibilités nationales», déclare le Député du Rdpc Albert Kouoh Dooh Collins. 

 

Liliane N.

    

 

Adoum Gargoum le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Monde islamique s’est entretenu à ce sujet avec Mme Leslie Norton la Sous-Ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada.

 

Le Cameroun va recevoir du Canada une aide de plus de 3,8 milliards de FCFA. C’est la principale information qui est sortie de l’audience accordée cette semaine, à Mme Leslie Norton la Sous-ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada. Nathalie O’Neil Haut-commissaire du Canada a confirmé cette information. L’argent que le Canada va mettre à la disposition du Cameroun doit exclusivement servir dans le cadre de l’assistance humanitaire à apporter aux personnes déplacées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en proie à la crise socio-politique, qui met en mal le bien-être des populations anglophones. Les réfugiés de la région de l’Est et les déplacés internes de celle de l’Extrême-Nord sont également concernés par cette aide.

Il convient de souligner qu’étant préoccupé par la crise dite anglophone, c’est la première fois que le Canada décide d’orienter son aide vers les régions anglophones. Au cours de l’audience Mme Leslie Norton avec le ministre Adoum Gargoum, de la question de l’accompagnement de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, mais aussi de la densification des échanges commerciaux, le développement des infrastructures.

A titre de rappel, le Canada est un partenaire du Cameroun qui coopère avec le pays dans plusieurs domaines. En 2016, par exemple René Cremonese, Haut-commissaire du Canada au Cameroun au terme d’une audience avec le Président de la République, a indiqué que l’expertise de son pays dans le domaine de l’économie, est très adaptée à nos besoins, en matière d’infrastructures de transport, d’énergie, ainsi que dans le domaine de l’éducation. En matière de sécurité, le Haut-commissaire du Canada avait réitéré le soutien de son pays au Cameroun, dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram.

En 2016, il avait été indiqué que l’appui du Canada dans cette guerre contre le terrorisme se décline par une augmentation substantielle de l’aide humanitaire pour les réfugiés et les personnes déplacées, estimée à la somme 5 millions de dollars. Ledit appui portait également sur la collecte du renseignement, la formation des troupes et l’approvisionnement en équipements des forces spéciales de sécurité camerounaise.

Au cours de la même audience, René Cremonese avait dit avoir envisagé avec le Chef de l’Etat, l’amélioration de la visibilité de la coopération entre nos deux pays, de manière à attirer davantage les hommes d’affaire canadiens chez nous.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01