« L’Égypte soutient les choix du peuple soudanais », a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères. L'Égypte a également appelé la communauté internationale à soutenir le choix du peuple soudanais et la décision qu'il prendra à cette étape historique décisive. Elle a également appelé tous les pays amis à soutenir le Soudan pour réaliser une transition pacifique vers un avenir meilleur.
Le communiqué est survenu plusieurs heures après que l'armée soudanaise ait annoncé avoir destitué et placé en détention Omar el-Béchir, qui dirigeait le pays depuis trente ans, suite à des manifestations massives qui duraient depuis plusieurs mois.
La position de l'Égypte se base sur le principe établi par ce pays de « respect total de la souveraineté du Soudan et de sa décision nationale ». « L'Égypte suit de près avec attention les développements rapides que traverse actuellement le Soudan à cette étape décisive de son histoire moderne », indique le même communiqué.
Toutefois, l’Égypte craint d’avoir au Soudan un chaos comparable à celui de la Libye. C’est la raison pour laquelle Le Caire incite le peuple et l’armée à coopérer pour surmonter les défis.
Le Caire souhaiterait que le Soudan applique le scénario qui avait suivi la destitution de l’ex-président Moubarak : une armée chargée de la présidence et un gouvernement de civils technocrates chargé de promulguer une Constitution provisoire en vue de la tenue d’élections.
Pour rappel, après plus de trois mois de contestation, le président Omar el-Béchir a été contraint de quitter le pouvoir. Le ministre de la Défense a annoncé sa destitution à la télévision publique, le jeudi 11 avril. C’est désormais le général Awad Benawf, ministre de la Défense et vice-président soudanais qui a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition, a annoncé la télévision d’État dans la soirée. Plutôt dans la journée, ce général qui sert aussi de vice-président dans le pays avait annoncé la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef Omar el-Béchir.
Danielle Ngono Efondo
Après plusieurs années de terrible guerre civile, les deux principaux leaders du Soudan du Sud, Salva Kiir et Riek Machar se sont retrouvés au Vatican pour une retraite spirituelle, placée sous le patronage commun du Pape, de l’Archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l’Église presbytérienne d’Écosse, John Chambers. Jeudi en fin de journée, le Pape François a exhorté les deux rivaux à construire la paix pour un avenir meilleur.
Pendant deux jours, le président Salva Kiir et son rival Riek Machar ont été invités mercredi 10 et jeudi 11 avril par le Saint-Siège et par l’Église anglicane à une retraite spirituelle. Un événement à la fois œcuménique et diplomatique. Ainsi, après deux jours de retraite spirituelle au Vatican, les leaders sud-soudanais se sont quittés jeudi 11 avril en écoutant un discours du pape François, assis aux côtés du primat de l’Eglise anglicane, Justin Welby. Le souverain pontife a de nouveau plaidé pour la paix et la réconciliation, rappelant son souhait de pouvoir prochainement effectuer un voyage au Soudan du Sud.
Le mot paix étant le premier mot utilisé par Jésus Christ après sa résurrection, c’est donc avec cette parole qu’il a aussi souhaité commencer son discours, « Jésus-Christ, Fils de Dieu envoyé au monde en tant que Prince de la Paix, est le modèle à suivre, car la paix est la condition fondamentale pour le respect des droits de chaque homme ainsi que pour le développement humain intégral du peuple entier. »
Le pape François a surtout souligné que ces responsables étaient très attendus à leur retour de Rome. « Votre peuple attend votre retour dans la patrie, la réconciliation de tous ses membres et une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous », a-t-il déclaré.
Rappelant la ligne diplomatique du Saint-Siège, le pape a fait le souhait que cessent les hostilités et que l’armistice soit respecté entre le président sud-soudanais et son rival, donnant des clés pour une feuille de route à venir : « Je vous exhorte à chercher ce qui vous unit, à partir de l’appartenance au même peuple et à dépasser ce qui vous divise. Les gens sont fatigués et épuisés des guerres passées. Souvenez-vous s’il vous plaît qu’avec la guerre on perd tout ! », A-t-il insisté.
« Vous avez commencé un processus, qui se termine bien », a lancé le pape à Salva Kiir et Riek Machar avant d’achever la rencontre par un geste inédit, un acte d’humilité afin d’encourager les dirigeants du Soudan du Sud à la paix: baiser les pieds de ses hôtes. Un baiser pour une ère de paix. Une scène inédite jamais abritée dans les bureaux du Saint Siège.
Danielle Ngono Efondo
Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. C’est pour y remédier qu’une journée de réflexion sur les stratégies et mécanismes de promotion du vivre-ensemble a eu lieu jeudi à Yaoundé.
Il s’est agi, au cours de cette journée, de circonscrire le champ sémantique et le contenu pratique de cette notion. Par ailleurs, l’on a examiné son encadrement juridique, institutionnel et politique, en identifiant ses atouts et les menaces auxquelles il est exposé.
Les experts se sont également penchés sur des actions concrètes susceptibles d’être menées par les différents acteurs publics, privés, de la société civile, des collectivités traditionnelles, des confessions religieuses, entre autres. La Cnpbm, conformément à l’une de ses missions, soumettra les actes de cette journée au président de la République, assortis « des recommandations pour sanction ».
Selon Cameroon Tribune, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) envisage le vivre ensemble sans trait d’union. C’est-à-dire cet état d’harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle. Surtout lorsqu'ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l’appréciation mutuels, le bon voisinage, et un désir commun de paix et d’apaisement.
L’urgence de la pensée profonde sur le vivre ensemble, comme l’a relevé Peter Mafany Musonge, est dictée par la situation sociopolitique de l’heure. Le constat fait est que les populations sont en proie aux fléaux tels que le tribalisme, la xénophobie, le terrorisme, la sécession… « Des maux qui vont grandissants dans notre société et contribuent à la montée du discours de la haine, du rejet de l’autre, de la négation de l’unité nationale si chère au Cameroun », déplore Peter Mafany Musonge.
Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, « où on a même vu une classification de certains Camerounais par des termes de stigmatisation et de rejet », regrette-t-il. Et le diagnostic fait par la Cnpbm est que le vivre ensemble est de plus en plus mis à mal au Cameroun. Il faut donc tirer la sonnette d’alarme. Car, s’il est repris par les uns comme un idéal, présenté par les autres comme une valeur et par certains comme un slogan, « cette notion apparaît sans doute comme une notion vague dans les esprits de la majeure partie des Camerounais ».
Otric N.
Intervenu ce 12 avril, ce rejet arrive quelques temps seulement après que les Etats-Unis aient menacé de sanctions sans précédent Fatou Bensouda et toute autre personne « directement responsable » d'une éventuelle enquête «contre des militaires américains». Il apparaît clairement que la CPI n’est forte qu’avec les faibles dont les pays africains en particulier.
A l’annonce de cette décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) refusant d'autoriser l'ouverture d'une enquête pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre présumés en Afghanistan, Donald Trump a aussitôt salué une « grande victoire ».
Ceci étant, ce même vendredi, Fatou Bensouda n’a pas exclu de faire recours. Toute chose qui s’apparente ici à un subterfuge pour ne pas perdre la face.
Rappelons que c’est en novembre 2017 que la procureure avait demandé aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine. Son bureau avait entamé un examen préliminaire sur la situation en Afghanistan en 2006.
Dans un communiqué de cette juridiction qui apparait dès lors comme ne s’en prenant qu’a des « pays faibles » et africains en particulier, il est déclaré : « Les juges ont décidé qu'une enquête sur la situation en Afghanistan à ce stade ne servirait pas les intérêts de la justice ».
Sur la base des informations fournies aux juges par le bureau de la procureure, ces derniers ont admis qu’il existait « une base raisonnable permettant de considérer que des crimes relevant de la compétence de la CPI auraient été commis en Afghanistan ». Cependant, « la situation actuelle en Afghanistan est telle qu'elle rend extrêmement difficile la réussite d'une enquête et de poursuites ». Le « temps écoulé » depuis 2006 et le « manque de coopération » des autorités compétentes avec la procureure ont aussi été évoqués pour expliquer leur décision.
Il apparait pour de nombreux observateurs, que cette décision des juges est en rapport avec les mesures punitives prises ou envisagées par les Etats-Unis.
La CPI, fondée en 2002 pour juger des pires atrocités commises dans le monde, n’a jusqu'ici brillé que par son acharnement contre certains pays africains et leurs dirigeants. Sans exclure d’autres « pays faibles ». Ces derniers mois, elle a peiné à démontrer son efficacité. La libération du Président Laurent Gbagbo après des années de séquestration en est une parfaite illustration.
Si le Cameroun organise le Championnat d’Afrique des Nations, les enjeux sont certainement doubles ; réussir une organisation sans reproche et remporter le trophée comme le Maroc en 2018.
Le vainqueur de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui s’est déroulée au Maroc du 13 Janvier au 4 Février 2018, était le pays organisateur lui-même. Le match de la finale l’opposait alors au Nigéria et s’est bouclé sur un score de 4 à 0.
Les défis que le Cameroun doit relever avec l’organisation de cette compétition sont multiples, tant au niveau de l’organisation que des rencontres sportives. Il s’agit en effet d’une occasion pour se préparer en vue de l’organisation d’une compétition de plus grande envergure, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021. Ce sera aussi une occasion de faire un bilan des infrastructures en place afin de noter les manquements et de les améliorer voir perfectionner pour la CAN.
L'idée du CHAN est née en septembre 2007 à Johannesburg en Afrique du Sud au cours d'une première réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, et est confirmée en janvier 2008, avant la CAN 2008. Très prisé, l'objectif de la CAF est de créer une belle vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s'exprimer au niveau international.
Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
En juillet 2016, Total a annoncé avoir passé un accord de sponsoring avec la Confédération Africaine de Football. Total est désormais le sponsor officiel des compétitions organisées par la CAF. L’accord vaut pour les huit prochaines années et concernera les dix principales compétitions organisées par la CAF, dont le Championnat d'Afrique des Nations, qui est désormais baptisée « Championnat d’Afrique des Nations Total ». L’édition de 2018 est organisée au Maroc.
Agence Cameroun presse a recueilli le témoignage d’un jeune élève âgé de 22 ans. Il revient sur les circonstances de son entrée dans ce milieu de drogues et de dépravations. Il nous parle des conséquences sur sa vie et celle de ses amis. Le jeune homme lance un cri de détresse à la société et à la communauté éducative.
Le jeune homme ayant conditionné son témoignage à son anonymat, nous choisissons de l’appeler Armand T. Il élève en classe de première A4 Espagnole dans un Lycée de la place, situé dans l’arrondissement de Yaoundé 1er.
comment vous retrouvez vous à prendre la drogue ?
Bonjour monsieur, je vais vous raconter comment je suis devenu aussi un consommateur de Tramol. Je vous avoue que j’en entendais seulement parlé. Je n’avais jamais vu ça avant. Un jour un de mes camarades m’invite à une sortie entre camarades. On devait passer le samedi après-midi chez un de nos camarades en apéro. J’étais en seconde. Ça va faire 3 ans aujourd’hui. A l’époque j’avais 19 ans. C’était un mois de février.
Au cours de la petite fête, les gars consommaient l’alcool, et ils avaient ce comprimé qu’ils se passaient. C’est quand je demande à savoir ce que c’est qu’un de mes pots va me dire que « ce sont les choses des grands ». Ce qui a suscité ma curiosité. J’ai demandé à gouter. Ils ont fractionné le comprimé en quatre. Ils me l’ont mis dans un verre. Tous ce qu’ils m’ont dit c’est que je devais me sentir « un genre » après avoir pris cette chose.
Quand j’ai bu ce petit comprimé, je ne peux pas vous décrire ce que j’ai ressenti. J’ai failli devenir fou. On aurait dit que ça circulait dans mon cerveau. J’avais juste envie de m’arracher la tête. Mais quelque temps après, tu planes. On est un peu comme étourdi. Ce n’était pas facile. Je me souviens juste que je me suis réveillé dans une chambre, tout le monde était déjà parti. La petite fête était finie depuis longtemps.
Nous sommes très nombreux ici au lycée qui prenons souvent le tramol. Mais personne ne va venir le dire. On se reconnait. Le mal est très profond. On se retrouve dans certains endroits, et moi comme ça fait trois ans que je suis dedans, je peux te regarder et savoir si oui ou non tu prends aussi l’affaire-là.
Dans un précédent article, le jeune élève de 22 ans nous a décrit les circonstances dans lesquels il s’est retrouvé à consommer pour la première fois une fraction de comprimé de tramadol. Par pure curiosité.
Pourquoi avoir continué de prendre le tramol ?
Comment vous expliquer ça ? Il faut d’abord dire que la sensation que tu as quand tu prends ça la première fois est très étrange. C’est une nouvelle sensation. Une fois qu’on l’a ressenti, on a encore envie de l’éprouver une fois de plus. Je crois que c’est ça l’effet de la drogue. Pour vous dire vrai, on se sent vraiment bien.
Il y a aussi que j’étais avec des amis et je me suis rendu compte que le fait de prendre ces choses, boire les whysky, coucher avec les filles, me faisait être considéré comme un homme respectable. Des fois quand on se retrouvait, on faisait des concours. Et c’est celui qui se soulait le plus la gueule qui gagnait plus en respect et en notoriété. Et pour boire plus, il faut consommer un peu de comprimé. Ça donne le courage. Et quand tu le fais tu es comme le chef du groupe, de la bande. Les récompenses c’est les plus belles filles qui sont à toi, mais aussi que ce que tu dis est plus écouté et respecté. Dans d’autres groupes, on m’a dit que les gars allaient souvent jusqu’à l’homosexualité. Mais je n’ai jamais fait l’autre là. Ce sont des choses diaboliques.
Quels ont été pour toi les conséquences de cette vie ?
La première conséquence c’est que quand tu consommes le tramol, tu as l’impression que tu peux tout faire. Tu ne vas plus en cours normalement, ou alors tu manques de respect aux professeurs. Tu passes plus de temps avec les amis. Ce qui te préoccupe plus c’est comment trouver de l’argent pour avoir un peu plus d’alcool et de drogues, sans oublier de quoi s’entretenir et entretenir les filles.
C’est ce qui m’a emmené un jour à monter un plan avec mes pots pour avoir plus d’argents. On a fait une transaction avec un monsieur qui nous a doublé. Et j’ai fait trois jours dans une cellule du commissariat du 1er à cause de cette affaire d’escroquerie. C’est à partir de ce moment que je me suis dit que c’est dangereux cette vie ci. C’est quand je suis allé en cellule que mes parents ont été au courant de mes fréquentations et de cette vie que je leur cachais autant que je pouvais.
Stéphane Nzesseu
L’on n’aurait pas enlevé au Cameroun son droit d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, que le Cameroun que de nombreux pessimistes seraient restés en surface. Croyant leur objectif atteint devant la décision inattendue de la Confédération africaine de football de soustraire ce privilège au Cameroun, certains ont cru leur mission accomplie et ont pris du recul.
Grande sera certainement leur déception de voir le Cameroun bénéficier de certains avantages liés au fait que ses objectifs ont été atteints. Grâce aux infrastructures ainsi construites, le Cameroun sera désormais en même de recevoir de nombreuses compétitions internationales dont la CAN, qui est passées à 24 équipes.
La première compétition d’envergure continentale qu’organisera le Cameroun est le Championnat d’Afrique des nations de football en 2020.
Cette décision de la Coupe d’Afrique des nations vient en récompense au dévouement et à la détermination dont le gouvernement Camerounais a fait preuve afin de respecter l’engagement pris lors du lancement de ces chantiers à savoir la livraison de ces chantiers à temps pour l’organisation de la CAN 2019. Le retrait de l’organisation de ladite compétition en fin 2018 n’a pas empêché de poursuivre les travaux. Les récompenses ne sont donc certainement qu’à leurs débuts et les détracteurs de la Nation ne pourront que se sentir mal à l’aise devant ce retournement de situation.
La décision d’attribuer l’organisation de ce championnat au Cameroun fait suite à l’évolution des travaux de construction des infrastructures préalablement conçues pour accueillir la CAN 2019. Ayant remarqué que tous les chantiers sont à l’étape de finalisation, la CAF a pris la décision d’attribuer l’organisation de cette compétition au Cameroun, avant la Coupe d’Afrique des Nations de 2021.
Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la CAN. La particularité est que seuls les joueurs évoluant dans un club locaux de leur pays peuvent y participer.
Il s'agit de la sixième édition du Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) qui met en compétition les 16 meilleures équipes africaines locales réparties en quatre poules de quatre équipes.
La première édition du Chan s’est du 22 février au 8 mars 2009 en Côte d’Ivoire. Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
Depuis 2014 et la 3e édition en Afrique du Sud, ce tournoi bénéficie de la reconnaissance de la FIFA qui l’a intégré parmi les compétitions prises en compte dans l’établissement du classement FIFA.
Si à l’Union démocratique du Cameroun, on s’attendait entre autres à la révision de la Constitution, au Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, on aurait voulu qu’on procède à la révision des textes d’Elections cameroon.
La première session de l’année législative 2019 qui a commencé au parlement le 12 mars dernier s’est achevée le 10 avril en laissant de nombreux Députés de la Nation sur leur soif. Les questions relatives à un débat de fond portant sur la crise anglophone, le tribalisme, le Code électoral n’ont pas été à l’ordre du jour pourtant elles étaient très attendues. A l’Union démocratique du Cameroun (Udc) l’Honorable Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, indique qu’il était attendu qu’on parle de la révision de la Constitution et du Code électoral.
«J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.
J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale», déclare le Député de l’Udc.
En rappel, il faut savoir que lors de cette session de mars, les Députés et les Sénateurs ont adopté huit lois qui n’attendent qu’à présent qu’à être promulguées par le Président de la République. En attendant que cela se fasse, les Députés parlent de leur déception. Même ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont été laissés sur leur faim.
«Je crois que la décentralisation doit aussi être un instrument qui doit consolider notre intégration nationale et traduit une réalité du vivre-ensemble. A l’heure qu’il est, les textes que nous avons, notamment les textes d’Elecam, qui prévoient qu’il y ait une composition sociologique en rapport avec la réalité du terrain, ces textes à mon sens ont trouvé leurs limites. Il faut aller au-delà de cela. Il faut être plus audacieux, essayé d’encadrer par la loi par un certain nombre de choses. Je pense qu’il serait bien que dans toutes nos régions, on puisse retrouver toutes les sensibilités nationales», déclare le Député du Rdpc Albert Kouoh Dooh Collins.
Liliane N.
Adoum Gargoum le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Monde islamique s’est entretenu à ce sujet avec Mme Leslie Norton la Sous-Ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada.
Le Cameroun va recevoir du Canada une aide de plus de 3,8 milliards de FCFA. C’est la principale information qui est sortie de l’audience accordée cette semaine, à Mme Leslie Norton la Sous-ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada. Nathalie O’Neil Haut-commissaire du Canada a confirmé cette information. L’argent que le Canada va mettre à la disposition du Cameroun doit exclusivement servir dans le cadre de l’assistance humanitaire à apporter aux personnes déplacées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en proie à la crise socio-politique, qui met en mal le bien-être des populations anglophones. Les réfugiés de la région de l’Est et les déplacés internes de celle de l’Extrême-Nord sont également concernés par cette aide.
Il convient de souligner qu’étant préoccupé par la crise dite anglophone, c’est la première fois que le Canada décide d’orienter son aide vers les régions anglophones. Au cours de l’audience Mme Leslie Norton avec le ministre Adoum Gargoum, de la question de l’accompagnement de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, mais aussi de la densification des échanges commerciaux, le développement des infrastructures.
A titre de rappel, le Canada est un partenaire du Cameroun qui coopère avec le pays dans plusieurs domaines. En 2016, par exemple René Cremonese, Haut-commissaire du Canada au Cameroun au terme d’une audience avec le Président de la République, a indiqué que l’expertise de son pays dans le domaine de l’économie, est très adaptée à nos besoins, en matière d’infrastructures de transport, d’énergie, ainsi que dans le domaine de l’éducation. En matière de sécurité, le Haut-commissaire du Canada avait réitéré le soutien de son pays au Cameroun, dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram.
En 2016, il avait été indiqué que l’appui du Canada dans cette guerre contre le terrorisme se décline par une augmentation substantielle de l’aide humanitaire pour les réfugiés et les personnes déplacées, estimée à la somme 5 millions de dollars. Ledit appui portait également sur la collecte du renseignement, la formation des troupes et l’approvisionnement en équipements des forces spéciales de sécurité camerounaise.
Au cours de la même audience, René Cremonese avait dit avoir envisagé avec le Chef de l’Etat, l’amélioration de la visibilité de la coopération entre nos deux pays, de manière à attirer davantage les hommes d’affaire canadiens chez nous.
Liliane N.
Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a accordé une audience, à S.E Abhay Thakur le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun avec résidence à Abuja au Nigéria.
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans les relations bilatérales que le Cameroun entretient avec l’Inde. La capitale Yaoundé va abriter le Haut-Commissariat de ce pays. Le sujet a été au cœur de l’audience que Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (Sg/Pr) a accordé le mercredi 11 avril 2019, au Diplomate indien S.E Abhay Thakur.
A la fin de son échange avec Ferdinand Ngoh Ngoh, le Diplomate indien a déclaré être satisfait. Car il a trouvé une oreille attentive auprès de son interlocuteur. Il a tenu à montrer sa gratitude au Président de la République qui a instruit « que toutes les facilités soient accordées » pour ce projet. S.E Abhay Thakur s’est réjoui aussi de l’engouement des autorités camerounaises pour ce projet d’ouverture d’une représentation diplomatique de son pays à Yaoundé. «J’ai tenu à redire aux camerounais toute l’importance que nous attachons dans nos relations avec le continent africain et particulièrement le Cameroun», a-t-il ajouté.
Il convient de souligner que l’annonce d’une représentation diplomatique de l’Inde au Cameroun, traduit le renforcement de la coopération entre les deux pays. En effet, jusqu'ici ce pays était représenté à Yaoundé par un Haut-Commissariat. Et, le diplomate indien, Abhy Thakur résidait au Nigeria. Avec ce rayonnement de l’axe Yaoundé-New Delhi, les représentations diplomatiques indiennes en Afrique passent de 29 à 47.
En rappel, l’ouverture d’une Ambassade de l’Inde à Yaoundé est une promesse du gouvernement indien qui date de mars 2018, indiquant alors la mise en place de 18 nouvelles missions diplomatiques sur le continent. Période 2018-2021. Entres autres pays concernés, Burkina Faso, Tchad, RDC, Liberia, Guinée Équatoriale, Rwanda et Togo.
Il faut savoir que l’Inde est l’une des références dans le monde en matière de la qualité des soins médicaux. Traitements de pointe, personnel qualifié, le Cameroun scrute cette expertise en vue d’améliorer son dispositif sanitaire. Déjà, une unité indienne de médicaments de bonne qualité a été créée à Douala avec des prix accessibles à toutes les bourses. En novembre dernier, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale a discuté avec J. Ravi. Kumar le Consul honoraire de l’Inde au Cameroun sur les possibilités d’intensifier les relations entre les deux pays dans le domaine de la santé.
Il faut par ailleurs préciser que, de nombreux Camerounais se sont rendus en Inde pour se former dans les secteurs des PME, audit, Finances et intelligence artificielle.
Liliane N.
D'après les professionnels de la santé et la communauté éducative, les enfants qui commencent très tôt à consommer le tramol, finissent par laisser les classes.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune en 2013, le Dr Pascal Awono, Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (Cnld), précise que le Tramadol vulgairement appelé « Tramol », fait partie des drogues qui créent actuellement des ravages. Sur le plan social, les sociologues indiquent que l’un des dégâts que cause la consommation du Tramol chez les jeunes est l’abandon scolaire.
Facile d'accès même s’il doit être vendu après présentation d’une ordonnance médicale, cette drogue s'est ainsi introduite dans les cours d'école au Cameroun où, selon le comité interministériel de lutte contre la culture et le trafic des stupéfiants, 12.000 jeunes scolarisés âgés de 13 à 15 ans consomment du tramadol ou du cannabis. Une consommation qui n'est pas sans conséquence.
Un enseignant d’un établissement de la ville de Yaoundé qui a requis l’anonymat, où de plus en plus des élèves sont interpellés pour consommation de tramadol raconte, «ceux de nos élèves qui ont été pris pour consommation du tramadol se faisaient remarquer par leur agressivité. Ce sont pour l'essentiel des élèves qui n'assistent pas à tous les cours, qui parlent mal aux enseignants et qui sont à l'origine des bagarres. Sommeil, absentéisme, troubles du comportement meublent leur quotidien». Ne voulant pas se soumettre aux règles de l’école, ces derniers décident parfois de ne plus venir en classe.
Les sociologues parlent aussi des ruptures familiales. Les jeunes qui se livrent à la consommation du Tramol, finissent par s’éloigner de leurs propres familles. Certains se retrouvent dans des gangs qui les adoptent. Ces gangs sont le plus souvent les auteurs des agressions, des actes de violence, des crimes dans les quartiers, les rues et aujourd’hui dans les établissements scolaires. « Les parents doivent être vigilants, surveiller le comportement de leurs enfants. Et, s’ils découvrent qu’un proche se drogue, il ne faut pas dramatiser, il faut le comprendre et le conduire vers les personnes avisées », conseille le Dr Pascal Awono.
Toujours sur le plan social, les dégâts de la consommation du Tramol sont la marginalisation, la folie, le suicide. En 2018, le comité national de lutte contre la drogue au Cameroun a rendu public des statistiques sur la consommation des produits illicites. Selon ces données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers, dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans. En 2013 les derniers recensements ont démontré que 15% des jeunes âgés de 12 à 15 ans ont déjà expérimenté le tabac et 9% reconnaissent avoir expérimenté le cannabis.
« Je conseille de faire du sport, de se reposer. Il ne faut pas prendre de produit sous prétexte qu’on doit augmenter ses performances. Aux timides et à ceux qui n’arrivent pas à attirer la sympathie des autres en milieu scolaire ou jeune, je conseille d’adhérer aux associations de jeunes. Il faut avoir des loisirs sains (lecture, promenade, musique…). Ceux qui ont des problèmes doivent se confier aux parents, aux amis, au personnel médical. Il faut que les jeunes ignorent les publicités sur le tabac et autres. Le tabac est la porte d’entrée de toutes les drogues, car lorsqu'il n’a plus d’effet, le consommateur passe aux autres psychotropes. Pour les associations, il faut organiser des journées sans drogue », ajoute le Dr Pascal Awono.
Le Tramadol est un opioïde de synthèse, contenu dans certains médicaments analgésiques.
Liliane N.
Benoit XVI, le premier pape en six siècles à démissionner a imputé selon Reuters, le scandale des abus sexuels de l’Église catholique aux effets de la révolution sexuelle des années 1960, aux cliques homosexuelles dans les séminaires et à ce qu’il a appelé un effondrement général de la morale.
Suite à cette sortie de Benoit XVI effectuée par le biais d’un essai nous apprend Reuters, Les critiques ont accusé l’ex-Pape d’essayer de détourner les responsabilités de l’Eglise.
Dans ledit essai toujours selon Reuters, il a dit que le système juridique de l’Église avait parfois été trop protecteur à l’égard des religieux accusés, citant ce qu’il appelait des garanties judiciaires qui étaient « étendues à un tel point que les condamnations étaient difficilement possibles ».
L’homme qui en 2013 devenait le premier pape en six siècles à démissionner, a soutenu que la révolution sexuelle avait conduit certains à croire que la pédophilie et la pornographie étaient acceptables. Il a aussi dit qu’une culture ouvertement gay dans certains séminaires catholiques signifiait qu’ils n’avaient pas réussi à former correctement les prêtres.
« On pourrait dire qu’en 20 ans, de 1960 à 1980, les normes en matière de sexualité se sont complètement effondrées et qu’une nouvelle normalité est apparue, qui a maintenant fait l’objet de laborieuses tentatives de perturbation », écrit Benoît XVI.
Benoît XVI était à la tête du bureau doctrinal du Vatican lorsque la première vague de cas d’abus a été exposée à Boston en 2002. Plus tard, en tant que pape, il a pris des mesures contre certains pédophiles qui avaient été bloqués sous le règne de son prédécesseur, Jean Paul II.
Les scandales d’abus en Irlande, au Chili, en Australie, en France, aux États-Unis, en Pologne, en Allemagne et ailleurs ont forcé l’Église à verser des milliards de dollars en dommages et intérêts aux victimes et aux paroisses proches. De nombreux cas remontent à des décennies avant les années 1960.
L’essai du Pape ferait aussi mention de ces cas de prêtres prédateurs qui au lieu d’être excommuniés ou incarcérés, étaient déplacés d’une paroisse à l’autre. Les évêques couvrant leurs abus pour ne saper l’autorité de l’Eglise.
L’essai de Benoit XVI dont l’authenticité a été confirmée par un fonctionnaire du Vatican et qui est intitulé « L’Église et le scandale des abus sexuels » est paru dans Klerusblatt, une revue mensuelle de l’Eglise en Bavière, sa région natale en Allemagne.
L’impulsion pour sa rédaction aurait été un sommet des évêques âgés que François, son successeur comme pape, a tenu en février dernier pour discuter de la crise.
« Parmi les libertés pour lesquelles la Révolution de 1968 cherchait à lutter, il y avait cette liberté sexuelle totale, une liberté qui ne concédait plus aucune norme », a écrit Benoît XVI, selon une traduction anglaise publiée par plusieurs sites catholiques.
Selon lui, la diffusion de l’éducation sexuelle explicite pour les jeunes écoliers et la nudité dans les publicités ont contribué à un assouplissement des règles morales et à une « absence du divin ».
C’est vers le réseau social Twitter que ce sont tournés certains théologiens pour critiquer Benoît XVI, qui avait juré de rester « caché du reste du monde » lorsqu'il a démissionné en 2013 mais qui est toujours considéré comme un défenseur de la vraie foi par les conservateurs qui n’ont pas accepté François.
« C’est une lettre embarrassante », a déclaré Brian Flanagan, professeur de théologie à l’Université Marymount en Virginie. L’idée que la maltraitance ecclésiale des enfants est le résultat des années 1960, d’un prétendu effondrement de la théologie morale et de la ”conciliarité” (l’Église après le Concile Vatican II de 1962-65) est une mauvaise explication embarrassante pour la maltraitance systémique des enfants et sa dissimulation.
Julie Rubio, professeur à l’école de théologie de l’Université Santa Clara, a qualifié le raisonnement de Benoît XVI de « profondément erroné ». « La volonté de blâmer une culture permissive et une théologie progressiste pour un problème qui est interne et structurel est stupéfiante », a-t-il dit.
La Pape Benoit XVI a aussi été défendu dans sa posture. « C’est la voix d’un père. Benoît XVI nous a écrit au sujet de la question que nous nous posons », a écrit le chroniqueur Chad Pecknold dans le Catholic Herald. Benoît XVI a écrit qu’après le Concile Vatican II, il y a eu une « rupture profonde » des méthodes traditionnelles de formation sacerdotale qui a coïncidé avec une dissolution de la conception chrétienne de la morale.
« Dans divers séminaires, des clans homosexuels ont été créés, qui ont agi plus ou moins ouvertement et ont changé de manière significative le climat dans les séminaires », a-t-il écrit, ajoutant que la situation s’était améliorée.
Source: Reuters, le 11 avril 2019
Ces arbitres composent le trio retenu par la Confédération africaine de football (Caf) pour la CAN 2019 qui se déroulera en Egypte au mois de juin prochain.
Jusqu’ici, selon les informations en notre possession, l’utilisation de la VAR lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations n’a pas encore fait l’objet d’une décision officielle de la part de la Caf. Cependant, tout porte à croire que cet instrument sera effectivement utilisé en juin prochain en Egypte.
En effet, afin de se familiariser avec cette nouvelle technologie voir conforter leurs connaissances de son utilisation, une trentaine d’arbitres dont trois camerounais ont participé du 26 au 31 mars dernier en Afrique du Sud, à un stage de formation "exclusivement" axé sur l’utilisation de la Video Assistant Referee (VAR). Ils étaient exactement 12 arbitres centraux et 20 arbitres assistants.
Ce stage de formation s’est déroulé dans le cadre de la préparation de la prochaine fête du football africain. Le trio arbitral camerounais ayant participé à cette formation à Johannesburg était composé d’Alioum Sidi comme arbitre central, Evarist Menkouande et Elvis Noupue comme assistants.
C’est le lieu de rappeler que même si ça sera la première fois que la VAR sera utilisée en phase finale de coupe d’Afrique, ce ne sera pas une grande première pour la CAF qui a eu recours à cette innovation lors des finales de la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Plus encore, cette technologie a été testée lors du Championnat d’Afrique des nations l’an dernier, au Maroc. S’agissant de l’Egypte, cet instrument est utilisé dans son championnat depuis le début de la saison sportive en cours.
En marge de cette formation, Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football, a été désigné président de la Task Force mise sur pied à cet effet. Il sera chargé de la sélection et de la préparation des arbitres de la CAN 2019.
L’utilisation de la VAR lors de la CAN prochaine a de nombreux aficionados. Au rang de ceux-ci, de nombreux sélectionneurs des pays qualifiés à l’instar du Belge Paul Put, qui dirige la sélection de Guinée. « La CAN est l’une des plus grosses compétitions de football au monde, il faut utiliser la VAR », a-t-il affirmé ce mercredi sur le site de la Confédération africaine de football.