L'ex-président soudanais Omar el-Béchir, renversé par l'armée le 11 avril, a été transféré dans la soirée du mardi 16 avril à la prison de Kobar, dans la capitale Khartoum, ont appris les agences de presse Reuters et AFP auprès de membres de sa famille. « Béchir a été transféré la nuit dernière dans la prison de Kober à Khartoum », a indiqué ce membre de la famille, s'exprimant sous anonymat pour des raisons de sécurité.
Omar El-Béchir, 75 ans, était jusque-là détenu par les militaires dans un lieu inconnu, depuis son arrestation à la suite de sa destitution par l'armée au terme de quatre mois d'un mouvement de contestation.
Il n’y a pour le moment aucune annonce officielle mais, selon des témoins cités par l'AFP, de nombreux soldats sont déployés autour de la prison de Kober ce mercredi 17 avril. Le symbole est d’autant plus fort que cette prison a une réputation sinistre : c'est la grande prison du régime où sont incarcérés les prisonniers politiques. Les détenus appellent leurs cellules des « cages », dorment à même le sol et vivent sous l'emprise de gardiens peu regardants sur les droits de l'homme.
On imagine qu'Omar el-Béchir bénéficie de conditions de détention aménagées mais reste que ce transfert, s'il est confirmé, répond à ce que réclament les manifestants depuis plus de quatre mois.
De son côté, Amnesty International a appelé l'armée à remettre le président déchu à la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis contre lui il y a près de 10 ans des mandats d'arrêt pour « crimes de guerre » et « crimes contre l'humanité » puis pour « génocide » au Darfour (ouest).
Samedi, le général Abdel Fattah Buhrane, à la tête du Conseil militaire de transition au Soudan, a promis « d'éliminer les racines » du régime d'Omar el-Béchir. Ainsi donc, après avoir affirmé vendredi dernier qu'il refuserait d'extrader l’ex président soudanais, ce nouveau pouvoir a indiqué lundi, par la voix du général Jalaluddine Cheikh, que la décision serait « prise par un gouvernement populaire élu et non par le Conseil militaire ».
Danielle Ngono Efondo
Le 29 mars dernier, des bûcherons chinois et congolais ont été appréhendés à quarante kilomètres dans une forêt en RDC en train de raser des essences rares. Depuis, la justice congolaise a lancé une enquête.
Dans un rapport, « Global Witness » dénonçait hier mardi, les agissements supposés du général Gabriel Amissi, numéro deux de l'état-major, qui aurait acquis puis revendu des permis d'exploitation forestière « via » une société, Maniem Union Deux.
Cette société qui appartient désormais à un opérateur chinois est dans le collimateur des ONG de la province de l'Equateur. Depuis, la justice congolaise a lancé une enquête. Le président de la société civile de la province de l'Equateur, Fabien Mungunza, a accompagné sur le terrain les enquêteurs le 29 mars 2019.
« Nous avons retrouvé les Chinois sur place en train de couper avec des congolais qu’ils ont recrutés. Ils sont dans un bateau, ils ont des engins lourds, des Caterpillar On a pu voir qu’ils avaient des essences intéressantes. Et ils ont commencé à couper sans pouvoir obtenir de qui que ce soit une quelconque autorisation. » A indiqué Fabien Mugunza
Le ressortissant chinois et le congolais arrêtés sont actuellement sous contrôle judiciaire en attente d'une décision de justice. Hier mardi 16 avril, le député du Kasaï Claudel Lubaya a demandé au ministre de la Défense congolais d'ouvrir une « action disciplinaire » contre le chef d'État-major adjoint des FARDC, le général Gabriel Amisi accusé par l'ONG britannique Global Witness de « commercialiser des permis forestiers illégaux » en RDC. « Les dénonciations répétées sur ses présumées pratiques illicites font peser des lourds soupçons sur sa personne et, partant, portent atteinte à l’image de la hiérarchie militaire », a déclaré le député.
Source : RFI
Concernant la liste des 20 joueuses convoquées, qu’est-ce qui a changé par rapport aux joueuses que vous avez souvent dans vos grandes batailles ?
Je voudrai d’abord dire un petit mot pour celles qui ont quitté l’équipe nationale, comme Theorine Christelle Aboa et Victorine Ngon. Je voudrai leurs rendre un vivant hommage pour tout ce qu’elles ont fait pour le Cameroun. Elles ont été des actrices principales de nos victoires passées. Ce n’est pas toujours facile ou évident d’arrêter, ou de ne plus faire partie de la liste. Je ne garde qu’un très bon souvenir, sincèrement, pour toutes ces années, pour la collaboration que nous avons eu.
Pour ce qui est des non-nouveaux de la liste, je sais exactement, que vous voulez que je parle de Sherilyne et de Victoire, Blandaï qui est au Cameroun, ou bien la petite Olomo. Victoire Nama est une fille que je suis depuis maintenant plusieurs années, parce que nous évoluons dans le même championnat. Je n’ai pas arrêté de lui dire de venir avec nous, et c’est dernièrement, qu’elle a décidé de donner l’accord pour pouvoir jouer avec l’équipe du Cameroun, ce qui est tout à fait normal. Elle faisait partie des listes France 2024, et dernièrement, elle a compris que peut-être, elle n’était plus trop dans les petits papiers des sélectionneurs, et c’est ça aussi qui l’a motivé à venir chez nous. Il faut être honnête, pour ces filles-là qui sont nées ici (Europe Ndr), qui ont aussi la nationalité du Cameroun, c’est un grand honneur de pouvoir jouer d’abord avec la France qui les a formés et où elles ont grandi. Donc ça se comprend.
Et Sherilyne alors…
Pour Sherilyne, je l’entraîne depuis plusieurs années, la saison dernière encore je l’entraînais, elle a toujours émis le souhait de jouer avec le Cameroun. Son papa m’avait confié que sa maman est du Cameroun, sa grand-mère vient de Bamenda. Le regret de son père, c’était de n’avoir pas connu le Cameroun. Donc, quelque part, elle réalise le vœu de son père. Je n’ai pas donné suite durant toutes ses années, parce que, comme elle joue chez moi, je ne voulais pas qu’on croit qu’on l’accepte chez nous parce qu’elle joue dans mon club et surtout aussi dû au fait de ses dernières performances. Elle est dans un club qui joue la montée cette année et où elle a un gros volume de travail par rapport à chez nous où on avait un volume de travail moindre et des ambitions peu élevées. Donc, c’est tous ces résultats qui ont motivé sa convocation, et aussi le fait que je souhaite qu’on puisse avoir un gros volume de joueuses qui vont amener la concurrence au niveau de l’équipe du Cameroun.
On note également le retour de la meilleure libero d’Afrique, qui pour des raisons professionnelles n’a pas participé au dernier championnat du monde, Raïssa Nasser…
Compte tenu de son cursus scolaire, elle avait des stages à faire. C’est avec un grand plaisir qu’elle revienne. C’est quand-même la meilleure libero d’Afrique, et j’espère surtout qu’elle vienne pour défendre son titre. Ce qui sera bénéfique pour nous, comme toutes les autres qui ont eu des titres individuels la dernière fois. Donc, le discours que je vais tenir, c’est les encourager à défendre ces titres-là. Si elles sont à fond pour défendre leur titre, leur apport ne sera que bénéfique pour l’équipe.
Vous avez un programme de préparation très chargé, avec deux rencontres avec l’équipe de France. Que peut-on savoir à ce sujet ?
Nous avons notre premier regroupement, le 12 mai prochain, deux jours après la fin du championnat français à Bourgoin Jailleu (France Ndr) où nous allons faire trois jours de préparation avant de prendre la direction de la Pologne où nous avons la chance d’assister à un tournoi international du 16 au 18 mai. Nous revenons de la Pologne le 20 mai pour la France, où l’équipe de France féminine sera en stage. Nous jouerons contre cette équipe, le 20 et 21 mai. Après ces rencontres, nous allons rester en France pour continuer notre préparation en vue des qualifications pour les Jeux africains, le 31 mai, le 1er et 2 juin à Yaoundé. Après ce tournoi, nous allons revenir en France, où nous allons nous préparer du 5 au 23 juin, date à laquelle nous allons aller finir notre préparation en Slovénie et c’est de là, que nous partirons pour l’Egypte pour la Can 2019. Nous n’avons pas pu partir cette année en Italie, où nous partons tous les ans parce qu’on n’a pas pu avoir les matchs amicaux à cette période de juin, pourtant c’est ce que nous recherchons le plus. C’est pour cette raison que nous avons changé notre destination pour la Slovénie. J’espère que nous aurions, comme par le passé, les moyens à notre disposition pour mieux nous préparer et pour pouvoir défendre honorablement notre titre.
La Coupe du monde est-elle déjà en vue ?
Pour ce qui est de la Coupe du monde, on a eu le bonheur grâce à tous le travail qui a été fait par la Fecavolley, le gouvernement et les joueuses, d’être directement qualifié pour la Coupe du monde. C’est très honorable pour le Cameroun, et on va défendre, comme on l’a toujours fait par le passé, les couleurs du Cameroun. J’espère que cette fois-ci, le tirage au sort sera un peu à notre faveur et qu’on parviendra à franchir le cap du deuxième tour qu’on a raté lors de la dernière édition face à l’Argentine.
Interview retranscrite par M.M.
Cette initiative de l'ONG- ORLUCCEJA (Organisation pour la lutte contre la clandestinité et l'épanouissement de la jeunesse africaine) a consisté à réunir à la fois les acteurs artisans du secteur minier de Batouri et ses environs et les populations riveraines afin de les sensibiliser et de les éduquer sur les procédures légales inscrites dans le code minier camerounais. En présence de Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, du sous préfet de l'arrondissement de Batouri, Emmanuel Bob Iga et de plusieurs délégué départementaux des services déconcentrés, des chefs traditionnels, sans oublier la présence remarquable des chargés de mission des ministères de l'administration territoriale et des relations extérieurs ainsi que des membres de l'Union Européenne, les travaux qui ont duré deux (02) jours se sont développés autour de six thèmes notamment, « l'exploitation minier dans un permis de recherche; La procédure d'obtention d'un titre minier; les engagements fiscaux; la protection environnementale; la protection des populations riveraines; la sécurité sociale ».
Situé à L'Est du Cameroun à plus d'une centaine de Kilomètres de la capitale Bertoua sur l'axe qui conduit au département de la Boumba et Ngoko à Yokadouma et à la frontière avec le Congo Brazzaville à Moloundou et la république centrafricaine, la localité de Batouri est une zone qui connaît une intense activité minière dans l'exploitation de l'or. Généralement de mode artisanale par la qualité des permis qu'on y retrouve.
Cependant, il existe un contraste perceptible entre les richesses naturelles et le niveau de vie réel des populations locales qui continuent de vivre dans une misère criarde. La particularité étant la détérioration des conditions de vie de ces derniers expropriations, destructions des plantations et des pâturages pour les bêtes, pollution des rivières, du fleuve Kadey contaminant ainsi les ressources halieutiques, intimidations et sévices corporels de la part des entreprises escortés par des forces de l'ordre sont le lot du quotidien de ces populations qui ne demande qu'à vivre et à bénéficier des richesses que la nature a bien voulu léguée à la terre de leurs ancêtres. C'est donc cette excuse qui pousse l'ONG-OLUCCEJA, par ailleurs une mission panafricaine sous la tutelle de l'Union Africaine et de l'Union Européenne à œuvrer à côté des pouvoirs publics, notamment l'État du Cameroun, pour une prise en compte des méfaits liés à l'exploitation clandestine et au trafic illégal de cette ressource naturelle.
Mais plus encore aux mesures à prendre pour lutter contre la clandestine et l'exploitation abuse dans le non respect des engagements liés aux cahiers des charges des entreprises ainsi que de la protection environnementale. Après la restitution des travaux en carrefour un comité de gestion a été élu en présence du préfet et installé séance tenante par le sous préfet de Batouri. Ses missions consistent pour l'essentiel de veiller à ce que l'exploitation de l'or se fasse désormais dans le respect des normes en la matière, que les revenus puissent connaitre leur traçabilité tel que contenu dans le code minier.
Les rapports mensuels qui seront acheminés au bureau National de l'ONG ainsi qu'aux administrations concernées seront transmis directement à la présidence de la République du Cameroun. Ce qui fait dire à Monsieur le préfet de la Kadey que jamais ONG ne s'est portée du côté des populations dans le secteur de l'exploitation de l'or à Batouri.
Pour Didier Nkal Zamba, acteur minier : « L'exploitation minière à l'Est, je reviens d'un séminaire sur la sensibilisation et la formation des entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière à Batouri. Le constat le plus alarmant est la dichotomie entre la présence de la richesse naturelle et le niveau de vie des populations riveraines. Le décor est tout simplement alarmant, précarité, misères ambiante et criarde, exploitation des populations locales par les chinois dans les mines, aucun respect en matière de sécurité sociale, protection environnementale, droit des riverains. Le fleuve Kadey qui en est le principal pourvoyeur en eau potable devient une masse de boue vue la couleur blanchâtre de l'eau. Ce qui présage son assèchement prochain. Les ressources halieutiques sont elles mêmes contaminées, les populations villageoises n'ont plus de terres cultivable, ni de pâturage pour leur bétail. La mort est devenue anodine dans les sites d'exploitations où la chair à ouvrage est engloutie chaque jour. Ceci au regard amusé et complice des autorités qui n'ont rien à cirer. Voilà le visage hideux de ces localités qui ont eu la malchance d'avoir leur sols et sous sols riches en minerais ».
Bossis Ebo'o
Des dispositions qui interviennent deux jours, après la rencontre entre le chargé d'affaires Steven Koutsis, le plus haut diplomate américain à Khartoum et Mohamad Hamdan Daglo, chef adjoint du Conseil militaire.
C’est au cours de ces assises que cette solution aurait été envisagée, alors que dans la salle, l’on a noté la présence des chefs militaires ayant chassé M. el-Béchir du pouvoir. Selon un responsable du département d'Etat américain ayant requis l’anonymat, « c’est une véritable aubaine pour les responsables soudanais, qui cherchent depuis des années, à obtenir un tel retrait, ouvrant des discussions avec Washington ».
Pour cette source, l’une « façon d'y parvenir serait qu’ils parviennent à un changement fondamental dans la gouvernance de même que dans les politiques envisagées. Par ailleurs, le Conseil de transition militaire ne devrait plus soutenir les actes de terrorisme international. Nous attendons de leur part qu’ils nous donnent des assurances que le nouveau gouvernement ne soutiendra pas des actes de terrorisme international à l'avenir… ».
Il y’a une autre condition, selon responsable du département d'Etat américain : « les Etats-Unis attendent l’implication des civils dans un gouvernement provisoire et pour organiser des élections ».
L'actualité est encore brûlante. L’armée soudanaise a renversé le président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis trente ans. C’était le 11 avril dernier, dans le sillage d'un mouvement de contestation populaire d'une ampleur inédite. Ce qui a permis la mise en place d’un Conseil militaire de transition censé perdurer deux ans.
Pourtant, les milliers de manifestants qui ont envahi les rues, ne semblent pas d’accord. Il y’a quelques heures encore, ils réclamaient la mise en place immédiate d'un gouvernement civil.
Les Etats-Unis ont multiplié depuis 1997 les sanctions économiques contre le Soudan, qui est inscrit sur la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme depuis 1993.
En cause, des accusations de soutien à des groupes djihadistes. Certains médias ont à un moment, affirmé que le fondateur d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden avait vécu à Khartoum entre 1992 et 1996. Dans la liste des faits reprochés au gouvernement soudanais, on peut relever les atteintes aux droits humains et le conflit au Darfour qui a fait plus de 300.000 morts depuis 2003.
M. el-Béchir, premier chef d'Etat visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, est recherché pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide dans cette région de l'ouest du Soudan.
Nicole Ricci Minyem
Toujours d’après la télévision nationale, Tayeb Belaiz, un fidèle d'Abdelaziz Bouteflika, a prévenu le Conseil constitutionnel qu'il avait présenté sa démission (...) au chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah.
C’est encore une bataille de gagnée pour le peuple algérien, mais la lutte continue. Tayeb Belaiz n’est qu’un rouage du « système » et la rue réclame le départ de tous les responsables du régime. « Tous les proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika doivent partir », répètent en boucle les manifestants depuis bientôt neuf semaines.
De ce fait, les contestataires, qui ont obtenu début avril le départ de Bouteflika après 20 ans de règne, réclament désormais notamment le départ des « 3 B »: le président par intérim Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Noureddine Bédoui, et M. Belaiz qui a exhaussé leurs vœux.
Aucun détail supplémentaire pour le moment n’a été donné sur ce départ. Tayeb Belaiz, lui-même, ne l’explique pas. Est-ce en réponse aux revendications populaires ? A-t-il au contraire était poussé à la porte ? Difficile de le savoir dans ce contexte. Dans sa lettre de démission, il a juste écrit : « Que Dieu protège l’Algérie et son peuple vaillant ».
Cette démission intervient au 1er jour d'une révision exceptionnelle des listes électorales, qui doit durer une semaine, dans la perspective de la présidentielle du 4 juillet. Des magistrats et des maires ont d'ores et déjà indiqué qu'ils boycotteraient la supervision de cette étape, importante avant l'organisation du scrutin.
Pour les contestataires algériens, le maintien à la tête de l'Etat des structures et personnalités issues du « système » mis en place par Abdelaziz Bouteflika ne permettent pas de garantir un scrutin libre et équitable pour élire son successeur.
Notons que, Tayeb Belaiz, ancien magistrat, ministre de façon quasi ininterrompue durant seize ans, âgé de 70 ans, avait été nommé le 10 février à la tête du Conseil constitutionnel par Abdelaziz Bouteflika pour remplacer Mourad Medelci après sa mort.
Danielle Ngono Efondo
Les Lionnes indomptables de volleyball se préparent à défendre leur titre à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de volleyball féminin 2019. Afin de se donner les chances de réussir son challenge, l’équipe conduite par le sélectionneur national, Jean René Akono se rendra en Europe dans le cadre de sa préparation. Les Championnes d’Afrique en titre participeront du 16 au 18 mai 2019 en Pologne à un tournoi international amical de volleyball féminin, qui réunira trois nations. Notamment, l’Australie, la Suède et la Biolorussie.
A la suite de ce tournoi, les coéquipières de Christelle Nana viendront chercher leur qualification pour les jeux africains à Yaoundé, qui abritera du 30 mai au 2 juin 2019 au palais polyvalent des Sports, les Éliminatoires de la zone Afrique Centrale. Les Lionnes du volleyball affronteront le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. C’est l’occasion pour les fans de l’équipe nationale de revoir la capitaine Christelle Nana et ses coéquipières depuis leur exploit historique à la dernière édition de la Coupe du Monde féminine de volleyball Japon 2018.
Malgré leur élimination précoce du tournoi, les volleyeuses camerounaises avaient écrit une nouvelle page de leur histoire au Mondial. On se souvient en effet, que pour sa onzième participation à cette compétition, l’équipe nationale avait remporté son tout premier match de ladite compétition, réalisé sa toute première victoire jamais obtenue par une équipe Africaine à ce tournoi et battu pour la première fois une équipe de la zone Norceca à une phase finale du Mondial.
La participation de la sélection camerounaise au tournoi polonais, est une opportunité pour le groupe, de se frotter aux sélections nationales et d’améliorer leur performance depuis son expédition au Japon. Il faut noter que les 20 joueuses convoquées par l'entra$ineur national, Jean René Akono se retrouveront à Bourgoin Jailleu en France à partir du 12 mai prochain pour le démarrage de leur stage préparatoire.
Marie MGUE
Près de 4 jours après le Tournoi amical international de Chine en début avril, la sélection nationale camerounaise de football féminin a repris les entraînements au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé. Les Lionnes ont entamé lundi, 15 avril dernier, le troisième regroupement du stage préparatoire de la Coupe du monde féminine 2019, prévue du 7 juin au 7 juillet prochain en France. Pour cette dernière ligne droite de leur préparation sur le sol camerounais, le sélectionneur national, Alain Djeumfa a convoqué 26 joueuses, locales et professionnelles.
Cependant, le groupe qui est à sa deuxième journée d'entrainement, travaille sans la plupart des professionnelles retournées en clubs après le Tournoi amical international de Chine qui a permis aux pouliches d’Alain Djeumfa de se confronter aux sélections nationales depuis son retour de la Can Ghana 2018. Dans le groupe qui séjourne à Nbankomo, une dizaine de joueuses seulement étaient de l’expédition chinoise, où le Cameroun a battu la Croatie (2-1) avant de tomber en finale contre le pays hôte, la Chine sur un score étriqué d’ 1-0. Cette compétition internationale de chine entrait également dans le cadre de la préparation du Cameroun pour la Coupe du Monde.
Avant de démarrer ce stage, les Lionnes Indomptables et leurs encadreurs ont suivi, un séminaire initié par la FIFA, le samedi 13 Avril dernier au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Il était question au cours de cet atelier, de montrer les risques de manipulation des matches auxquels la Team Cameroun pourrait être exposée pendant la compétition. Les joueuses ont ainsi été outillées pour être l'une des équipes les plus respectueuses des règles d'intégrité de la FIFA.
Au terme de ce stage de Yaoundé, prévu le 04 mai prochain, la sélection nationale se rendra en Espagne pour clôturer leur stage préparatoire avant le départ pour la France. Des matchs amicaux d’envergure sont prévus pendant leur séjour, notamment le duel contre l’Espagne. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes de ce Mondial féminin, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada.
Marie MGUE
Il faut par cette campagne d'inscription sur les listes qui a débuté au quartier Demsaré à Garoua, une volonté de la hiérarchie du parti Rdpc de cette Zone, de promouvoir les valeurs citoyennes qu'elle encourage depuis plusieurs années déjà. Selon le président de la zone 6 Oumarou Sanda Hamaselbé, plusieurs motivations sont à l'origine de la caravane. "Nous sommes passés par les conférences de sous-section qui ont permis de faire la mise à jour des sommiers de chaque sous-section. C'est connu, cette année, nous avons à faire à trois grands rendez-vous électoraux. L'arme fatale du militant, n'est autre chose chose que sa carte électorale. Nous sommes la zone pilote dans la ville de Garoua. C'est la zone qui a toujours donné la victoire aux listes du Rdpc", a indiqué fort opportunément le président de section.
Les militants de la base dans leur immense majorité adhèrent à la vision impulsée par la hiérarchie du parti. Chacun estime que la carte électorale est un précieux sésame qu'il faut se le procurer sans délai. Ils se sont immédiatement mis à l'école de l'inscription auprès des équipes mobiles d'enrôlement immobilisées pour la cause.
Les acteurs de cette campagne saisissent également l'opportunité pour appeler les militants de la zone 6 à se faire délivrer la carte nationale d'identité, condition sine qua non d'inscription sur les listes électorales. La campagne va se poursuivre d'ailleurs dans d'autres quartiers outre celui de Demsaré pour susciter plus d'adhésion.
Innocent D.H
Le drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dernier au quartier Ngwélè par Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e dans la région du Littoral au Cameroun. La pirogue dans laquelle avaient embarqué 7 pêcheurs dans le fleuve Wouri a chaviré. L’unique survivant de ce groupe, a pu nager jusqu'à la rive avant d’alerter les riverains.
Les recherches engagées dans la journée de lundi 16 avril 2019, depuis le constat de la disparition, avaient permis de retrouver trois dépouilles des six personnes portées disparues. C’est finalement ce mardi 16 avril 2019 au cours d’une autre fouille par des piroguiers volontaires que les trois autres dépouilles ont été retrouvées. « Nous sommes partis en mission de reconnaissance. Nous avons pu repérer le lieu du drame et lundi dernier nous sommes sortis avec nos moyens de bord. Nous avons pu retrouver trois corps. Ce mardi avec l’aide de Dieu et les familles des victimes, nous avons pu retrouver les trois dernières dépouilles », a confié un piroguier volontaire chez nos confrères de Canal 2 International.
Après les formalités administratives, les corps déjà en état de décomposition avancée ont été remis aux familles pour une inhumation immédiate. « Quand on veut réprimer une activité de ce genre à Douala, les gens vont dire qu’ils sont en train de se débrouiller, qu’ils n’ont pas d’autres alternatives, ni possibilités, pour pouvoir entretenir leur famille, et donc, ils prennent des risques de ce genre. L’accident s’est produit dans la nuit », déplore le sous-préfet de Douala 4e, Jean marc Ekoa Mbarga sur la même chaîne. Selon certains riverains, cet incident aurait pu être évité si le voyage se déroulait en journée.
Marie MGUE
"Si vous avez des parcelles de terre et que vous vous investissez, vous pouvez dans un carré de soja, avoir douze à treize sacs. Et si vous vendez, vous sentirez du bien". Ces propos sont ceux d'un jeune producteur du soja appelé Abdoul-Razac habitant de Garoua. Il s'est engagé dans cette culture, il y a de cela quatre ans. Après avoir travaillé avec entrain dans son champ et ayant obtenu les fruits de son dur labeur enfin d'année,il passe à la conservation, l'objectif étant de procéder plus tard à la conservation. Abdoul-Razac conserve ses grains de soja dans des sacs appropriés, les stocke dans un magasin apprêté pour les besoins de la cause. Pour lui, la potion magique pour éviter que les soja se gâtent, ce sont des produits phytosanitaires en poudre qu'il introduit dans ces sacs. Il vendra ces sacs de soja qu'au moment où le prix aura augmenté sur le marché.
Bien d'autres personnes n'étant pas producteurs, se sont lancés dans la vente en gros ou en détails du soja. "J'attends la période des récoltées vers le mois de novembre. Pendant cette période le sac de soja coûte moins cher. Je saute sur l'aubaine et fais stocker le maximum possible de sacs. J'observe alors de manière rationnelle, la situation des prix sur le marché. Si vendre un sac entier ne me donne pas assez de bénéfices, je procède à la vente en détails. Ici, même si la tasse du soja coûte 500 voire même 700 francs comme actuellement, le bénéfice est plus assuré", nous a confié Abdoul-Aziz, vendeur.
Le commerce du soja génère ainsi des bénéfices dans le Nord, à en croire les vendeurs qui font bon usage des revenus.
Les clients qui sont constitués en grande partie des consommateurs, raffolent les grains de soja malgré les prix jugés parfois exorbitants sur les marchés de la région du Nord. Un sac pouvant à un moment de l'année coûter plus de trente mille selon des sources crédibles.
Innocent D.H
L’Archevêque de Paris, Monseigneur Michel Aupetit, a communiqué ce mardi un message à l’endroit des prêtres et des fidèles de la ville de Paris. Dans son message, l’Archevêque remobilise les troupes. Il rappelle que c’est certainement une interpellation de Dieu à rebâtir l’église du Christ. Allusion faite aux nombreux scandales qui « incendies » l’église catholique ces derniers temps. Par ailleurs, le prélat donne des indications sur le lieu de tenue des activités cultuelles en attendant la reconstruction du toit endommagé.
Chers Frères,
Nous sommes traversés d’une immense tristesse. Notre-Dame de Paris, notre belle cathédrale où chacun de nous a vécu des moments si forts de grâce et de communion, est en partie détruite par le feu. Nous sommes devant un grand mystère au cœur de la Semaine Sainte pendant laquelle nous accompagnons le Christ dans sa Passion et dans sa mort pour fêter enfin sa Résurrection glorieuse au jour de Pâques. Nous savons déjà, devant l’immense émotion et l’incroyable solidarité qui se sont manifestées, que tout sera reconstruit. Mais nous comprenons aussi, à l’exemple de saint François d’Assise, que nous devons entendre l’appel du Seigneur à rebâtir l’Église, son Église tout entière. C’est la suite du Christ, la diffusion vécue de son message, et l’élaboration d’un monde fondé sur l’amour, à son image, qui édifiera la société de fraternité à laquelle tous les hommes aspirent. Je sais que vous avez donné votre vie pour cela et que vous restez fidèles au-delà des multiples épreuves que nous traversons. Soyez en remerciés du fond du cœur.
Bien sûr, notre Semaine Sainte va s’en trouver profondément perturbée. C’est à Saint-Sulpice que se déroulera demain la messe chrismale à 18h30. Nous nous retrouverons pour une communion fraternelle autour d’un buffet dans les locaux généreusement mis à notre disposition dans la mairie du 6e arrondissement. Je remercie à cette occasion M. le Maire et tous ceux qui m’ont adressé des messages de sympathie et de soutien. Un remerciement tout spécial doit aller au courage des pompiers qui ont pu sauver la cathédrale d’un désastre total.
En communion avec chacun d’entre vous, dans la charge que nous a confiée le Seigneur Jésus, je vous redis mon amitié fraternelle et mon affection. Tournons notre regard vers Marie notre mère, sentinelle de l’espérance.
Notre Dame de Paris, priez pour nous
Michel Aupetit
Archevêque de Paris
Paul Biya joint sa voix au concert de condoléances adressées depuis hier lundi à l’église de Paris. Le président de la République ouvre son message de condoléances par la reconnaissance du monument historique qui vient d’être fortement endommagé. « J’apprends avec consternation, la nouvelle du gigantesque incendie qui a embrasé la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS. Classé monument historique, la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS est un haut lieu de recueillement très fréquenté, et l’un des joyaux du patrimoine culturel de France le plus visité. »
Effectivement, Notre Dame de Paris est visitée chaque année par quelque 13 à 14 millions de personnes. Sa construction débutée en 1163 va s’achever 200 ans plus tard. La cathédrale fait partie intégrale de l’histoire de France. C’est elle qui a servi de théâtre pour le sacre de Napoléon 1er en 1804. Elle a abrité les funérailles des présidents Charles De Gaule (1970), Georges Pompidou (1974) et François Mitterrand (1996). En 2019 on célébrerait le 856e anniversaire de ce bâtiment hors du commun. Un véritable patrimoine chargé d’histoire.
Le Message de condoléances du chef de l’Etat Paul Biya s’inscrit dans la logique de solidarité internationale prônée par le président camerounais. Un acte de compassion à la fois au Vatican, Etat de l’église catholique, et au peuple français qui reste très jaloux de ce bijou architectural dont le toit vient de partir en fumée. Et Paul Biya de dire : « Je tiens, suite à ce grave sinistre, à vous exprimer, ainsi qu’à la conférence des évêques de France et à la Nation française, ma réelle émotion. Veuillez agréer, monsieur le Président, les assurances renouvelées de ma très haute considération. »
Dans la nuit du lundi 15 avril, vers 19h50, un grave incendie se déclare alors que des travaux sont effectués sur l’édifice. Le drame détruit la quasi-totalité de la toiture de la NEF, du CHŒUR et du TRANSPET, de même que la charpente du XIIIe siècle ainsi que la flèche de Viollet-le-Duc. Le président de la République française, Emmanuel Macron a annoncé que les parties endommagées seront reconstruites.
Par la plume de son Président de la République, le peuple camerounais exprime sa solidarité aux français ainsi éprouvé.
Stéphane Nzesseu
Deux ateliers sont au programme du Festi Coffee, édition 2019 avec des thématiques choisies avec soin qui vont permettre aux participants venus des bassins de production, de proposer des solutions pour une renaissance du Café Camerounais :
- Disponibilité des plants et accès aux intrants
- Insertion des jeunes dans la caféiculture
La Problématique du Café au Cameroun
Les statistiques données par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café expriment le mal être de cette filière, avec une chute inexplicable. En quelques années, l’on est passé de 130 000 mille tonnes à 25 000 de nos jours. Alors que les conditions semblent réunies pour avoir des résultats bien meilleurs, notamment des terres fertiles et propices à la culture des deux variétés Arabica et Robusta - le climat qui sied à cette culture - une population jeune et motivée (surtout avec la contribution du programme New Génération implémenté depuis quelques années par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café)- la disponibilité des plants améliorés - l’accès aux engrais et autres produits phytopharmaceutiques - le rajeunissement de la force de production…
On pourrait en outre relever l’arrivée sur le marché, de nouvelles marques de café moulu, toutes plus innovantes les unes que les autres, ce que les producteurs considèrent comme le dynamisme du segment transformation dans la Filière café au Cameroun, de même qu’une consommation de plus en plus accrue des cafés Arabica et Robusta. La vente des capsules, introduites dans la dynamique de promotion « consommation locale du café » de cette filière, participe elle aussi à cette politique.
Pour les responsables Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café et, le ministère du Commerce, la filière Café fait face à des enjeux multiples, dont le premier semble aujourd'hui celui de sa propre survie, c’est la raison pour laquelle l’un des aspects les plus importants du Festi Coffee est la sensibilisation des opérateurs et du grand public, sur les opportunités d’affaires et des débouchés qu’offre cette filière porteuse.
Toutefois, malgré ce que l’on pourrait considérer comme les bons points du café camerounais, on note l’abandon des plantations dans les bassins de production, comme c’est le cas à l’Est Cameroun et même dans la région du Sud.
Pendant que les experts tablent sur l’urgence d’agir maintenant pour le café Camerounais, ceux qui vont faire le déplacement de l’hôtel de ville de Yaoundé, auront l’occasion de déguster ce bon café, aux arômes auxquelles il est difficile de résister.
Nicole Ricci Minyem