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Il en est ainsi selon ladite étude citée par sputnicknews qui cite l’American Psychological Association parce que les musulmans ont un sentiment d'unité plus développé que chez les chrétiens, les bouddhistes et les yogis. Selon l’étude, les athées semblent être les moins satisfaits.

 

Cette étude a été réalisée à l'Université de Mannheim, en Allemagne. Elle avance que le sentiment d'unité présagerait du contentement général. Sur les 67 562 sondés par religion, les musulmans ont dit ressentir le plus grand sentiment d'unité.

Selon notre source d’information, Certains psychologues présentent l'unité comme un trait de la personnalité qui distingue les personnes recherchant et établissant davantage de liens avec autrui, avec l'environnement et avec leur notion de puissance supérieure ou de Dieu. Tous ces concepts semblent corrélés à une plus grande satisfaction de vivre, ce qui est lié à de meilleurs résultats en matière de santé physique et mentale.

Les chercheurs allemands ont interrogé plus de 67.000 personnes adultes de différentes nationalités concernant leurs affiliations religieuses et leur ont posé des questions conçues pour évaluer dans quelle mesure elles se sentaient engagées et épanouies.

Selon le document, les musulmans sont les plus susceptibles de croire qu'ils sont liés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Suivent les chrétiens qui ne se considèrent ni comme catholiques ni comme protestants, les bouddhistes et les hindous.

Les athées se sentent les moins connectés les uns aux autres ou à une puissance supérieure, selon l'étude. Or, un modèle mathématique conçu par les chercheurs a confirmé l'existence d'un lien étroit entre le sentiment d'unité et la satisfaction de vivre.

Ils sont plus de deux cent à séjourner à Londji près de Kribi depuis le 9 avril dernier. Le module de formation pour lequel ils y sont se rapporte à la prise de contrôle d’un territoire occupé à partir des eaux.

L’exercice auquel sont soumis les 216 élèves officiers de l’Emia se nomme dans le jargon militaire un « assaut amphibie ». Il a débuté par une traversée nocturne de la mer, de Limbe à Kribi. Il se tient en trois étapes pour autant de site et ne sont concernés par la manœuvre que les forces terrestres et maritimes.

La manœuvre baptisée alligator consiste selon le lieutenant-colonel Richard Bayang Dikom représentant du Commandant de l’EMIA à cette occasion, « en une opération menée à partir de la mer mettant en œuvre les forces terrestres, les forces maritimes et éventuellement les forces aériennes ayant pour objectifs le débarquement sur une côte adverse qui peut être tenue ou non par l’ennemi. »  

Dans la même veine, le Capitaine de vaisseaux Divine Kome Kome superviseur de l’exercice ajoute pour sa part, « ce que nous faisons c’est un assaut amphibie une opération qui consiste à embarquer les gens dans un pont, à transiter par mer et aller sur une plage hostile permissible ou non permissible ».

Ce passage de Kribi de nos futurs officiers est la deuxième étape d’une série de manœuvre et d’exercices de simulation dans le cadre d’un débarquement amphibie. Leur séjour se refermera avec des opérations d’infiltration et de reconnaissance sur plusieurs kilomètres sur terre.

Pour rappel, depuis sa création en 1959 et son l’inauguration en 1961, l’Ecole militaire interarmées (EMIA) du Cameroun, est à près de 95% d’officiers camerounais formés sans oublier de nombreux autres de pays amis du Cameroun.

Dirigé dès sa création par des officiers français, c’est en 1986 que les officiers camerounais ont pris le relais. Les premiers officiers formés dans cette prestigieuse école militaire étaient uniquement des hommes. C’est 20 ans après sa création que l’Emia ouvre ses portes aux femmes.

Actuellement dirigé par le Colonel Oscar Mbarga Onana, l’Emia, comme dans le cas présent, continue d’assurer avec grand professionnalisme la formation initiale des élèves officiers, le perfectionnement des officiers ainsi que leur spécialisation.

Le triomphe de la dernière cuvée de cette école, baptisée « Unité et diversité » a eu lieu le 18 janvier dernier. Il a vu 174 nouveaux officiers qui certainement étaient passés par la même étape rejoindre officiellement les rangs de la vaillante armée camerounaise.

Après être assuré de son origine, son lavage est un procédé propre et doit tenir compte des consignes tout aussi propres. Ces consignes permettent de préserver l’efficacité de la moustiquaire et de la rendre durable.

 

Nombre sont ceux qui ont à priori tendance à croire que le choix du lieu pour l'achat de sa moustiquaire est un exercice facile, mais lorsqu'il arrive que l'on fasse le mauvais choix et que l'unité obtenue ne donne pas des résultats attendus, c'est là où l'origine de l'achat fait l'objet d'une remise en cause. Alors qu'on aurait pu dès le départ éviter d'en arriver là si la question du lieu d'achat de la moustiquaire avait été posée avec précision. Une question qui est indétachable de la manière qui doit guider son lavage. 

 

Où acheter ma moustiquaire?

On peut obtenir la moustiquaire imprégnée à des endroits divers et variés, mais l’idéal voudrait qu’on se les approprie dans les lieux suivants :

Primo, les Hôpitaux et centres de santé. Ici, il arrive que le Gouvernement camerounais avec ses partenaires mettent parfois les moustiquaires à la disposition du public gratuitement.

Secundo, les Pharmacies. Ici, c'est le domaine des achats et donc à titre onéreux.

Tertio les Cliniques. Comme chez les pharmaciens, il faut débourser des sous pour entrer en possession d'une moustiquaire imprégnée d'insecticide.

 

Les techniques de lavage de sa moustiquaire

La moustiquaire sale se lave avec de l’eau et du savon ordinaire. Pour laver la moustiquaire imprégnée, il faut respecter les recommandations suivantes :

Ne pas utiliser de l’eau de javel ;

Ne pas utiliser de l’eau tiède ou chaude ;

Toujours sécher la moustiquaire imprégnée à l’ombre à plat et jamais au soleil car le soleil fait évaporer l’insecticide qui y est appliqué.

Après lavage, le fait de conserver la moustiquaire dans un sachet en plastique pendant au moins 24 heures avant de la réutiliser renforce son efficacité et permet de mieux prévenir la piqûre des moustiques et par ricochet éviter le paludisme.

Toutes ces informations nous ont été filées par des sources médicales dignes de foi, mais qui ont requis l'anonymat. 

 

Innocent D.H

Selon les spécialistes, le tramol, est un comprimé dont on ignore la véritable origine. Il se présente sous la forme d’une capsule à double ou unique couleur…

 

Les consommateurs, qui se recrutent de plus en plus au sein de la jeunesse camerounaise, notamment auprès des jeunes scolarisés, lui ont trouvé d’autres appellations, dans un langage codé : trabar « Nguei, Dak, Ta’a, Ndjab, Tra ».

Les personnes qui en sont devenues accrocs, disent  du  tramol, dont l’équivalence en pharmacie serait le trabar, qu’il est réputé pour son efficacité à donner la force et la puissance.  Quelques jeunes, interrogés, disent consommer cette drogue, afin d’affronter un environnement socio économique et professionnel beaucoup trop stressant pour eux. Vendu au marché noir (trottoirs, enceinte des établissements scolaires et universitaires) par des  « dealers » le prix de la pilule varie entre 25 et 100 frs.

 

L’apport médical du tramol sur la santé

Le tramol est un médicament utilisé lorsqu’un sujet souffre de douleurs aiguës ou prolongées, d’intensité moyenne à forte et/ou en cas d’effet insuffisant des analgésiques de type non opioïde. La dose devra être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient. La posologie minimale efficace doit généralement être utilisée.

 

Douleurs aiguës

La dose d'attaque est de 100 mg (2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés).

 

Douleurs chroniques

La dose d'attaque est de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés).

 

Patients âgés

Une adaptation posologique n'est habituellement pas nécessaire chez les patients âgés de moins de 75 ans, en l'absence d'insuffisance hépatique ou rénale cliniquement avérée. Chez les patients âgés de plus de 75 ans, l'élimination du produit peut être retardée. C'est pourquoi l'intervalle posologique devra être allongé, si nécessaire, en fonction des besoins du patient…

 

Contre indication

Le tramol ne peut être pris en cas d'insuffisance respiratoire sévère - Chez l'enfant de moins de 15 ans - En cas d'allaitement, si un traitement au long cours est nécessaire -   En cas d'épilepsie non contrôlée par un traitement - Dans le traitement de sevrage des toxicomanes…

 

La problématique sur la prescription

Les autorités sanitaires s’alarment au regard du nombre croissant de prescriptions d’antidouleurs opioïdes, de tramol principalement, délivrés aux personnes souffrant de douleurs aiguës ou chroniques. Ces médicaments ont beau être utiles, ils peuvent donner lieu à une accoutumance, voire une dépendance. Conséquence, les cas de mésusage explosent et leurs complications avec.

 

Est-il conseillé ou pas ?

Pour le Dr Nken Gaspard que nous avons rencontré dans un Centre de santé, il est fortement déconseillé à son sens, de prescrire cette drogue aujourd’hui, au regard des dégâts que cela cause dans la société. Les jeunes ont complètement perdu le sens des réalités. Ils sont en pleine divagation et, refusent de se prendre en charge, sous le fallacieux prétexte que la vie est difficile.

Dans la même logique, il estime qu’il y’a d’autres traitements à proposer pour ceux des patients qui souffrent d’intenses douleurs, il est important selon lui que le gouvernement prenne toutes les mesures qui s’imposent, pour que disparaisse le tramol, car, le Cameroun courre le risque d’avoir une jeunesse en totale perdition.

 

Nicole Ricci Minyem

Une réunion de sensibilisation sur l'importance d'adhérer à cette société civile nationale de l'art musical vient d'avoir lieu à Garoua. Elle a réuni autour des responsables de cette structure, une bonne brochette d'artistes du terroir.

 

La rencontre fortement courue a connu la participation d'un important nombre important d'artistes musiciens du Nord. Ceux-ci, ont dans un climat de convivialité échangé avec les responsables de la société civile nationale de l'art musical (Sonacam) qui, ne sont pas passé par quatre chemins pour faire porter à la connaissance des artistes, la volonté manifeste du top management de faire adhérer le maximum de professionnels possibles de la musique camerounaise. "Le Directeur général veut imprégner au maximum les acteurs dans le domaine musical en l'occurrence, pour que les artistes sachent au combien la Sonacam est décidée à apporter des solutions aux problèmes des droits d'auteurs chers aux artistes", a indiqué Daniel Haman de son nom d'artiste Isnebo, par ailleurs membre du Conseil d'administration de la Sonacam.

Les échanges ont permis de lever le moindre doute. Et les artistes ont suffisamment participé aux débats. C'est le cas de Yang Marthe, artiste musicienne qui estime que ça a duré longtemps sans que les artistes perçoivent leurs droits d'auteurs, heureusement que dernièrement, la Sonacam a permis aux acteurs de la musique d'avoir la répartition de leurs dûs.

Pour rassurer les artistes, le représentant du Directeur général de la Sonacam, précise que pour que chacun puisse bénéficier de ses droits et faire bénéficier ses veuves, les artistes de la région du Nord, doivent adhérer sans complexe à la Sonacam.

Narcisse Ndjock du Service de la documentation, de l'informatique et de la répartition déclare que la Région du Nord fait partie des régions qui ne sont pas mobilisées à temps. Selon lui, "il faut que les gens soient mobilisés à temps et présentent la preuve de leur adhésion pour percevoir leurs droits d'auteur".

Les artistes reconnaissent les efforts du Gouvernement qui se soucie de l'amélioration de leur statut, mais demandent la création d'une représentation régionale pour mieux faire entendre leurs préoccupations.

 

Innocent D.H

Les fils et filles de cette tribu ont pris part ce jeudi au culte marquant l'ouverture de la 38ème assemblée générale de leur regroupement dénommé, Association pour la traduction de la Bible et de la littérature en langue Guiziga.

 

L'exécution de l'hymne national du Cameroun en langue Guiziga est l'articulation qui a permis de donner le ton au culte spécial d'ouverture de cette édition de l'assemblée générale de cette tribu. Moment propice pour les uns et les autres ayant en commun leur langue maternelle de valoriser non seulement l'unité du Cameroun profond, mais également d'exprimer leur joie et  d'appeler au rassemblement des frères et soeurs Guiziga. Pour Zossie Marie, chrétienne : "Je suis très contente  de partager en langue avec mes frères. Et j'invite tous ceux qui traînent encore les pas à se joindre à nous, pour donner un cachet particulier à cette rencontre".

Au cours du culte de circonstance, plusieurs chapitres et versets bibliques ont été médités par les participants venus des quatre coins du pays, notamment l'une des lettres de Paul aux Corinthiens qui a fait l'objet de la prédication par le premier Président de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga Pierre Mougouzloum qui a invité ses frères chrétiens à renoncer à toutes les richesses de ce monde et à se mettre au service de l'Éternel pour espérer la vie éternelle.

Pour les fidèles chrétiens, la rencontre ne doit aucunement être interprétée comme un moyen de faire opposer la la religion chrétienne à la tradition. "La Bible ne vient pas remettre en cause la tradition Guiziga, les deux institutions sont mis ensemble pour l'avancée de la religion. Le peuple Guiziga se présente donc comme l'une des tribus à laquelle Dieu parle à travers la langue", a soutenu Walkoua Kitikil pour évoquer le rôle complémentaire qui existe entre la religion et la tradition.

Le moment était aussi idéal pour les fils et filles Guiziga du Cameroun de marcher main dans la main pour promouvoir la littérature en langue Guiziga, outre la traduction de la Bible et du Nouveau testament  déjà faite en leur langue, les efforts se doivent selon les participants d'être conjugués pour la traduction prochaine d'un dictionnaire. Pour cela cela une collecte de fonds est prévue pour la suite des travaux, car la construction d'un bâtiment pour l'Association, est aussi dans les pipes.

Ce culte qui a connu une forte mobilisation ouvre ainsi les travaux de cette 38ème assemblée générale de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga. Des travaux qui prennent fin ce vendredi à Pitoa. 

 

Innocent D.H

Le président soudanais Omar el-Béchir a été arrêté par l'armée. Le vice-président Ibn Awf a annoncé sa destitution et la mise en place d'un Conseil de transition tenu par les militaires.

 

C’est terminé. Après près de quatre mois d’un mouvement populaire d’une ampleur inédite au Soudan, Omar el-Béchir a été destitué par l’armée. « J’annonce, en tant que ministre de la Défense, la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef », a déclaré le général Awad Ibn Awf, vice président et ministre de la Défense, sur la chaîne d’État, ce jeudi à la mi-journée. Il a également annoncé la mise en place d’un Conseil de transition militaire et dévoilé une série de mesures pour cet état d’urgence qui restera en vigueur durant les trois prochains mois, parmi lesquelles la fermeture des aéroports et un couvre-feu commençant à 22 heures.

Depuis le début de la matinée, la situation était très confuse à Khartoum. La foule avait laissé exploser sa joie, ce matin, après l’annonce par plusieurs médias arabes et occidentaux d’un départ du président Omar el-Béchir, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’État en 1989.

Dans la matinée, le compte Twitter de Suna, l’agence de presse d’État, de même que la télévision nationale annonçaient l’imminence d’un « important communiqué » de l’armée. « Les dirigeants des forces armées doivent remettre le pouvoir à la population. Nous n’accepterons pas d’autre autorité que civile », a cependant prévenu, dans la matinée, la Sudanese Professionals Association (SPA), l’épinedorsale du mouvement révolutionnaire qui dure au Soudan depuis le 19 décembre dernier. Et, à en croire les images diffusées sur les réseaux sociaux après l’annonce d’Ibn Awf, la peur et la colère ont pris le pas sur l’allégresse dans les rues de la capitale. Omar el-Béchir n’est pas parvenu à se maintenir au pouvoir, malgré les tentatives menées par son dernier carré de fidèles. Depuis la veille, le désormais ex président soudanais avait été assigné à résidence par l’armée, alors que des militaires étaient été déployés en nombre sur les carrefours stratégiques de la capitale, notamment sur les ponts enjambant le Nil.

 

Des tirs à Khartoum

Alors que, depuis mercredi dans la soirée, les scènes de liesse et de fraternisation entre manifestants et militaires s’étaient multipliées, la tension est forte dans les rues de la capitale soudanaise. Sur l’avenue Buri et aux alentours, en face du bâtiment du Commandement général militaire, sur la place occupée depuis six jours par les manifestants, des bruits de tirs ont été entendus ce jeudi dans la matinée, avant l’annonce de l’armée. « Amenez de l’eau et restez pacifiques », demandait alors simplement la SPA.

Cette coalition, née avec cette « Intifada » et organisée peu ou prou comme une confédération syndicale, conseille par ailleurs à ses partisans de maintenir la pression et de continuer d’occuper la rue. L’armée, de son côté, a installé des barrages sur les ponts qui enjambent le Nil, et bloque les grandes avenues de la capitale. En dehors de Khartoum, la situation est aussi tendue : dans plusieurs villes, des manifestants se sont massés devant des locaux de l’armée, affrontant parfois les forces de sécurité à coup de pierres. L’opposant historique Sadi al Mahdi a pour sa part assuré, peu avant 13 h (11h GMT) qu’Omar el-Béchir est actuellement en résidence surveillée, sous la garde de militaires. Nervosité des piliers du pouvoir Dans la matinée, des soldats ont été vus pénétrant dans les locaux du Mouvement islamique, frange dure du mouvement islamiste soutenant le Parti du Congrès national (NCP), le parti au pouvoir. Dans le même temps, des agents des services de sécurité entourent les maisons de proches d’Omar el-Béchir.

Signe de la nervosité qui a gagné une frange des proches d’Omar el-Béchir, Hassan Ismaïl, gouverneur de Khartoum, a quant à lui été pris à partie par la foule, alors qu’il cherchait à s’enfuir par les égouts, à en croire des images diffusées sur les réseaux sociaux.

À la mi-journée, la Suna a également annoncé la libération de l’ensemble des prisonniers politiques. En effet, peu de temps après, la foule a accueilli sous les applaudissements Naji al-Assam, un jeune de la SPA, tout juste remis en liberté. Omar el-Béchir avait accédé à la présidence à la faveur d’un coup d’État, en 1989. Il était sous le coup de deux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale qui le soupçonne de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le premier avait été émis le 4 mars 2009, le second le 12 juillet 2010.

 

Félix Swaboka

C’est donc un bras de vers qui s’annonce, entre le gouvernement du Cameroun et l’Ong Human Rights Watch. Au lendemain du refus du leader et ses partisans de sortir de leur incarcération pour participer au procès.

 

Lors d’une vague de répression visant à la fois l’opposition et le droit de réunion, les autorités camerounaises ont interdit une semaine de manifestations prévue par le parti d’opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

Le 5 avril, le ministère de l’Administration territoriale a publié un communiqué de presse interdisant les manifestations entre le 06 et le 13 avril et accusant le MRC de déstabiliser le pays. Le ministre, Atanga Nji, a également accusé le MRC d’avoir joué la provocation en choisissant d’organiser des manifestations le 6 avril – date anniversaire de la tentative de coup d’État de 1984 qui avait voulu renverser le président Biya.

Cette mesure s’inscrit dans une tendance grandissante au Cameroun. Depuis fin 2016, le gouvernement a bloqué à plusieurs reprises des manifestations antigouvernementales pacifiques en ayant recours à la force, aux arrestations arbitraires et aux détentions de manifestants. En janvier 2017, le ministre de l’Administration territoriale a interdit les activités du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun (CACSC), une éminente organisation de la société civile qui œuvre dans les régions anglophones, où la situation est explosive.

Cette interdiction des manifestations du MRC survient alors que le dirigeant du parti, Maurice Kamto, va comparaître demain devant le tribunal, aux côtés de six autres membres et sympathisants du MRC, pour entendre sa décision sur leur requête d’Habeas Corpus. Kamto et ses six coaccusés font partie de 200 personnes arrêtées le 26 janvier, suite à des manifestations pro-MRC dans plusieurs parties du Cameroun.

On s’attend à ce que la cour d’appel de Yaoundé confirme la décision prise en première instance de maintenir Kamto en détention en attendant son procès. Le 02 avril, les avocats qui le défendent ont quitté la salle du tribunal pour protester contre la décision de tenir le procès à huis clos.

L’interdiction par le gouvernement des manifestations du MRC est un véritable pas en arrière pour le Cameroun et devrait être levée sur le champ. Au lieu d’interdire la dissidence et d’emprisonner les opposants, le gouvernement devrait respecter les principes démocratiques et autoriser les manifestations pacifiques.

 

Félix Swaboka

 

Selon l'activiste Boris Bertolt dans son regard croisé sur la parution du journal camerounais, Essingan. Pour lui, Dans un pays normal, le journal dénommé Essingan aurait été déjà interdit de parutions.

 

« On ne peut pas avoir dans un pays un journal qui cultive au quotidien la haine et présente un groupe ethnique comme victime des autres. Notamment les Beti victimes du tribalisme des Bamiléké. Ce n’est pas normal et c’est inacceptable. Dans ce pays il n’y a pas une ethnie qui a le monopole du tribalisme ou du vol. Les voleurs au Cameroun sont de toutes les ethnies et il y a un tribalisme d’Etat instrumentalisé par les élites contre les pauvres.

Regardez cette UNE: Donc Ben Modo et Amougou Belinga sont des victimes du tribalisme des camerounais n’est-ce pas? Disons les choses exactement: du tribalisme des Bamiléké n’est-ce pas. Amougou Belinga lui est devenu riche avec l’argent de la Campost. C’est la Conscience qui le dit. Elle avait même demandé son arrestation. Donc ceux qui le disent c’est par tribalisme c’est ça? Et les Béti qui le dise sont quoi! Cessons de décrire les Bamiléké comme des monstres et des méchants dans ce pays. Ce n’est pas juste. 

Prenons par exemple Ben Modo, ce monsieur a gagné un marché de près de 26 milliards FCFA pour la CAN 2019. Les délais de restitution sont dépassés depuis le 31 Mars. On n’a ni hôtel, ni stades achevés. Dans ses rapports, la CAF souligne que les chaude Ben Modo sont les plus en retard. Donc si vous critiquez Ben Modo vous êtes tribalistes c’est ça? Ben Modo est un bandit qui a obtenu ces marchés grâce à Ngoh Ngoh et Belinga Eboutou qu’il a connu lorsqu’ils étaient des diplomates camerounais en fonction aux États-Unis. Si ce n’est pas de la méchanceté ou de la manipulation malsaine Marie Robert que tu fais c’est quoi? Mais en vérité c’est simplement un entrepreneur de la haine et du chaos. C’est pourtant un Bamiléké qui t’a sorti de l’enfer. D’ailleurs je vais dire la vérité sur toi. 

Ce monsieur de Marie Robert Eloundou est simplement méchant. Marie Robert Eloundou est un ancien prisonnier de Kondengui arrêté dans le cadre d’une escroquerie comme MIDA en 2012 appelé le Programme International de Développement (PID). Ils ont escroqué des millions de FCFA à de pauvres parents sous prétexte qu’ils allaient multiplier leur argent. 

Marie Robert Eloundou responsable de la communication au PID avait bénéficié d’une RAV4 neuve avec l’argent des pauvres. Suite à une dénonciation auprès de Xavier Luc Deutchoua Rédacteur en chef du jour, il me met sur le coup et me demande d’enquêter. J’étais journaliste au quotidien le Jour à cette époque. 

Au cours de mon enquête, j’avais rencontré Marie Robert Eloundou qui m’avait même baladé dans sa RAV4 neuve pour m’expliquer les bienfaits du PID. Naturellement je prenais les notes. 

Au terme de mon enquête non seulement je découvre qu’ils ne sont aucunement liés à l’ambassade de France, comme ils le prétendent mais en plus de cela le nom de Chantal Biya qu’ils mettent en avant leur sert de paravent pour l’escroquerie.  A la suite de la diffusion de mon enquête, et la multiplication des dénonciations, les services spéciaux se mettent derrière eux et c’est comme cela que Marie Robert Eloundou sera arrêté et envoyé à Kondengui. 

Là bas il va se lier d’amitié avec  Yves Michel Fotso. Pauvre comme il était, c’est le Bamiléké de Fotso qui va le nourrir. Même pour payer sa sortie de prison c’est Fotso. Le Bamiléké Fotso va lui donner 04 millions FCFA pour lancer son journal. Il était même prêt le financer pour une télévision que Marie Robert proposait. 

Aujourd’hui cet individu se lève pour prétendre que défendre une ethnie. Et remarquez bien. Ben Modo et Amougou Belinga ont une chose en commun : ils sont accusés d’être des faussaires qui volent argent de l’Etat pour s’enrichir. Tout comme Marie Robert volait l’argent des pauvres pour rouler en RAV 4. 

Eloundou les Béti ne t’ont pas envoyé les défendre. Ange de malheurs. Continue tu regagneras bientôt ton vrai domicile : Kondengui. »

Le Commissaire Rémy Ngoy Lumbu, Commissaire en charge de la situation des droits de l’homme en République du Cameroun a signé un communiqué de presse le 06 mars 2019 à Banjul dénonçant les récentes arrestations et détentions arbitraire d'environ 200 militants du MRC suite aux manifestations du 26 janvier dernier.

 

Communiqué de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Commission) suit avec intérêt l’évolution de la situation des droits de l’homme au Cameroun, Etat partie à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Charte) et, est profondément préoccupée par les récentes arrestations et détentions de plus de 200 membres des partis d’opposition suite aux manifestations du 26 janvier 2019.

La Commission a été informée que suite aux manifestations organisées à l’appel du principal  leader de l’opposition Maurice Kamto, candidat à l’élection présidentielle, en vue de contester les résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2018 rendus par le Conseil Constitutionnel, et dénoncer les violations des droits de l’homme  en cours au Cameroun et particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest,  ainsi que la corruption généralisée.

Au cours de la manifestation du 26 janvier 2019,  qui a été marquée par des répressions policières excessives, des balles réelles auraient été tirées par les éléments des forces de police, faisant de nombreux blessés. La répression a été suivie  par l’arrestation et la détention de plus de 200 membres des partis d’opposition camerounais dans les principales villes du pays.  

La Commission a été informée de l’arrestation des principaux leaders des partis d’opposition dont, Mr. Maurice Kamto, considérés comme présumés responsables  d’« attroupement », de « rébellion en groupe », « d’hostilité à la patrie », « d’insurrection », de « trouble à l’ordre public », d’« association de malfaiteurs », d’«incitation à l’insurrection», et de «complicité». Ceux-ci auraient été pour la plupart mis en détention préventive pour une durée de 6 mois par le Tribunal militaire de Yaoundé en date du 12 février 2019.

La Commission condamne fermement l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ainsi que l’usage de la force létale envers les manifestants et les civils non armés.

La Commission est particulièrement préoccupée par les rapports faisant état de risque de torture qu’encourent les personnes arrêtées notamment les responsables des partis politiques.

Elle est également très inquiète de la détérioration graduelle de la cohésion sociale au Cameroun sur fond d’incitation à la haine ethnique et à la violence intertribale.

 

La Commission déplore la dégradation continue de la situation socio-politique dans le pays, et rappelle aux autorités camerounaises que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, garanti le droit de participer à la gestion des affaires publiques de son pays (article 13), au respect de la vie et l'intégrité physique et morale (article 4), la liberté de réunion et de manifestation pacifique (article 11) ainsi qu’ à le droit à paix et à la sécurité (article 23).

La Commission voudrait également rappeler que les conditions de recours à la force et aux armes à feu sont régies par les Principes Généraux No. 21 des Lignes Directrices pour le maintien de l’ordre par les agents chargés de l’application des lois lors des réunions en Afrique (Lignes Directrices). Ce recours doit faire l’objet d’une réglementation préalable dans la législation nationale qui soit conforme à l’Observation générale nº 3 sur la Charte relative au droit à la vie (article 4) et aux normes régionales et internationales des droits de l’homme. (21.1.1) et qu’il reste une mesure exceptionnelle (21.1.2).

Par ailleurs, l’Observation Générale nº 3 relative au droit à la vie (article 4) énonce un principe fondamental sur l’application de la loi dans la cadre de la loi et stipule que «le droit de se rassembler et de manifester font partie intégrante de la démocratie et des droits de l’homme. Même si des actes de violence sont commis durant ces événements, les participants conservent leurs droits à l’intégrité physique et d’autres droits et la force ne peut être utilisée, sauf d’une manière conforme aux principes de nécessité et de proportionnalité. Les armes à feu ne doivent jamais être utilisées simplement pour disperser un rassemblement».

La Commission appelle le Gouvernement de la République du Cameroun à mettre en œuvre son obligation de protéger et à cet effet  lui demande de :

Garantir le respect et la protection des droits consacrés par la Charte africaine ;

S’assurer que tous les camerounais sans exception puissent jouir de leur droits tels que prescrit par la Charte africaine ;

S'abstenir de tout usage disproportionné de la force contre les manifestants en se conformant pleinement aux normes régionales et internationales relatives à l'utilisation de la force et des armes létales par les forces de maintien de l'ordre;

S’assurer que les arrestations et les détentions effectuées l’ont été en respect des principes établis par les Lignes Directrices sur les conditions d’arrestation, de garde à vue et de détention provisoire en Afrique (Lignes Directrices de Luanda) ;

Mener des enquêtes impartiales et indépendantes sur les toutes les violations des droits de l'homme, afin d’en identifier les présumés auteurs et les traduire en justice;

Garantir le droit à un procès équitable devant des juridictions de droit commun à toutes les personnes arrêtées en les inculpant formellement ou alors les libérées sans aucune conditions ;

Œuvrer à la stabilité du pays pour une jouissance effective des droits par tous les camerounais.

La Commission africaine demeure saisie de la situation des droits de l’homme au Cameroun. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01