Ladite convention a été signée ce mardi dans la petite localité d’Oback qui est située à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé, dans le département de la Lékié, région du Centre. Le document y relatif a été paraphé respectivement par Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, Directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et le Pr. Daniel Etya’alé, Directeur général de l’hôpital ophtalmologique de référence Magrabi ICO Cameroon Eye Institute (Micei) autrement appelé l’hôpital des yeux.
Cette convention, nous apprend Cameroon Tribune se décline dans quatre champs de collaboration. Le premier concerne la prise en charge par la Cnps à hauteur de 50% des soins oculaires de tous les pensionnés qui viendront se faire consulter à Micei.
L’autre volet de la collaboration est la prise en charge des personnes dites « indigentes ». Il s’agit des Camerounais qui n’ont pas les moyens de venir se faire soigner à Micei. Une enveloppe annuelle de 20 millions de francs CFA sera remise à l’hôpital ophtalmologique de référence d’Oback pour permettre à ces personnes nécessiteuses de recouvrer la vue ou de ne pas la perdre.
Une enveloppe qui selon Cameroon Tribune verra son montant croître d’années en années. Le quotidien se référant à une promesse du DG de la Cnps. La raison évoquée pour justifier cet état de fait est que la Cnps dispose de formations sanitaires administrant les mêmes soins oculaires. Une façon de permettre à « l’hôpital des yeux » d’Oback de valablement suppléer la Cnps dans son devoir de prise en charge de ces patients.
Le troisième volet quant à lui se penche sur la collaboration technique en matière de formation, de recyclage des personnels aux techniques modernes. Micei serait très avancée en la matière et possèderait une technologie de pointe.
Le quatrième volet va s’attarder sur l’extension progressive des unités des soins ophtalmologiques de Micei dans les autres régions du pays. Les régions septentrionales, où sévissent un grand nombre de maladies oculaires comme l’a signifié Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, sont pressenties pour accueillir les toutes prochaines délocalisations de Micei. « C’est une journée spéciale dans la courte vie (deux ans seulement) de notre institution. Parce que c’est la première fois qu’une structure nationale de grande envergure comme la Cnps signe une convention de partenariat et d’assistance couvrant les domaines aussi variés, mais tous liés entre eux », a déclaré le Pr. Daniel Etya’alé. Pour le DG de la Cnps, l’institution dont il a la charge est un organisme social dont la vocation est la mise en œuvre de la politique du gouvernement en la matière.
Il faut dire que la signature de cette convention intervient juste quelques jours après la décision du Conseil d’administration de la Cnps de prendre en charge 50% des frais médicaux des pensionnés dans les formations sanitaires du pays. C’est allé vite pour le moins qu’on puisse dire.
Source : Cameroon Tribune
Depuis la proclamation des résultats des élections contestés par plusieurs formations politiques, l'opposition notamment le MRC multiplie les actions de « provocation », manifestation visible, du pouvoir protestataire.
D’un autre côté, l’idéologie de « l’irrecevabilité » qui a réussi à germer du contexte social lui-même, laisse subodorer que depuis 36 ans, le peuple camerounais est resté « irrecevable » dans divers aspects de la vie sociopolitique ou économique… A titre d’illustration, selon la Banque Mondiale, le taux de croissance était de 3,2% en 2017 contre 5,7% en 2015. Or pour l’INS (2016), une croissance économique d’au-moins 7% est nécessaire pour entamer une réduction de l’extrême pauvreté au Cameroun.
Considérée comme une grille de lecture et de compréhension de la paupérisation d’une bonne frange de camerounais désœuvrée, frustrée, choquée et écrouée par une élite accroc aux détournements de la chose publique, amoureuse des belles formes, des véhicules de luxes, des châteaux, des voyages, des extrémités féminines et promesses, l’idéologie de l’irrecevabilité prône en fait, le « changement » sinon la rupture avec les manières politiques érigées en normes sociales.
Cette façon de voir, de concevoir et même de percevoir le monde s’oppose malheureusement à la vision monotone commune à plusieurs hauts cadres de l’Etat donc la mission voilée serait de maintenir le statu quo par tous les moyens.
Rien de surprenant lorsqu'on sait que dans la plupart des Etats qui appliquent le modèle du paternalisme, il est inadmissible de tolérer une quelconque insurrection car le chef de la grande famille Etat avec ses notables, a pour mission, de distribuer les ressources selon sa sagesse à tous ses enfants c’est-à-dire à ses collaborateurs et au peuple. Par conséquent, aucune insoumission n’est tolérée, quiconque osera s’opposer, sera banni de la grande famille et donc de la responsabilité du père qui attend de ses « enfants » des remerciements, de la soumission totale, des louanges et des courbettes. Le Chef de famille serait donc l’homme providentiel, un sage, une bibliothèque humaine, un visionnaire au milieu de serviteurs acquis à sa cause, lorgnant les merveilleux privilèges dus à son siège et développant des stratégies pour le renverser.
Doté du pouvoir légitime et légal d’action contenu dans les institutions, l’Etat qui a le monopole de la violence peut se permettre d’utiliser toutes ses cartouches en interdisant par exemple des manifestations soupçonnés antagonistes, en arrêtant des citoyens qui osent manifester une certaine illumination et même en menaçant de dissoudre des mouvements contradictoires à la philosophie du conformisme qui pourtant, reste une utopie en démocratie…
L’usage d’une telle violence par l’Etat se positionne dans l’échiquier des interactions politiques comme étant une réaction à une provocation. Dès-lors, la violence d’Etat se justifierait par le fait que « la provocation entraîne la répression ». En revanche, la violence contestataire, protestataire ou subversive apparaît comme une volonté manifeste à marquer une opposition à un ordre sociopolitique jugé illégitime ou oppressif. Les individus qui choisissent donc d’exercer une telle violence, se donnent pour raison, le devoir de lutter contre l’asservissement : « c’est la répression qui justifie l’insurrection ».
Si l’opposition continue à se radicaliser et si le ton de l’Etat atteint une fermeté inébranlable alors notre beau pays risque fort bien de traverser une période sérieusement trouble entretenue par un peuple assoiffé de liberté fondement de toute existence.
Ladite délégation, conduite par le colonel nigérian Abdulraheem Belo a été reçue pour la première fois en audience le 09 avril 2019 par Joseph Béti Assomo nous apprend Cameroon Tribune. Tout en souhaitant la bienvenue à cette mission d’inspection, le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense a déclaré à ses hôtes que le Cameroun était profondément engagé et prenait les mesures nécessaires pour que cette 12ème édition du tournoi militaire de football féminin soit organisée en toute sécurité et en conformité avec les normes internationales y afférentes.
Il a noté que la sécurité, les complexes sportifs, les hôtels et les infrastructures nécessaires sont en place pour que la compétition se déroule de la meilleure des manières. En vue d’assurer davantage le succès de cet événement a-t-il rajouté, le Ministère de la défense a mis en place une plateforme de coordination structurée avec les ministères et d’autres structures concernées par l’organisation de cette grande messe du football.
Le colonel Abdulraheem Belo a pour sa part fait savoir que le but de sa visite au Cameroun était de vérifier le niveau de préparation du Cameroun et de s'assurer que la compétition sera organisée avec succès. « Nous allons nous concentrer sur l'hébergement des athlètes, les terrains de jeu, la logistique et la sécurité, y compris la santé », a-t-il déclaré.
Suite à cette audience, la mission d’inspection du Conseil international du sport militaire s’est rendue dans différents établissements sanitaires dont l’hôpital militaire de Yaoundé. Elle a également visité le stade militaire et les principaux stades de la capitale.
Tout en notant que le Conseil international du sport militaire a pour tradition d'inspecter les sites avant le début de la manifestation, Abdulraheem Belo s'est dit jusque là satisfait des infrastructures visitées.
Le colonel nigérian s'est vu par ailleurs présenter les différents fourgons médicaux, ambulances et autres équipements médicaux mobiles disponibles. Abdulraheem Belo a visité mercredi les hôtels destinés à accueillir les athlètes. Là encore, il a fait part de son satisfécit.
Il est à noter que sa visite s’est faite dans la seule ville Yaoundé. C’est la seule qui accueillera la compétition dont le coup d’envoi est prévu pour le mois de juin 2020. Par rapport à l’organisation de la CAN 2021, quel formidable galop d’essai sera cette compétition pour la ville de Yaoundé notamment.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique indique qu’on attend de ce fait que les Lionnes aient une performance qui soit au-dessus de celle du Canada.
Le Cameroun a accueilli en ce début de semaine le trophée de la Coupe du monde féminine de football qui va se jouer en France, cette année. Ledit trophée a été présenté aux autorités locales et sportives par Gaëlle Enganamouit, l’égérie choisi par la Fédération internationale de football association (Fifa). Après le passage de ce trophée chez le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le Ministre des Sports et de l’Education physique a rappelé la raison pour laquelle le Président de la République célèbre la sélection nationale du Cameroun, l’une des 24e qualifiée pour cette compétition mondiale.
« Le Chef de l’Etat, Paul Biya célèbre les Lionnes indomptables comme des modèles de foi, d’abnégation et de fighting spirit. Le capital sympathie de notre équipe nationale féminine de football ne cesse de grandir. Il constitue une assurance de soutien déterminant des supporters. En France, l’essentiel n’est pas seulement de participer. Le Cameroun se doit de faire plus qu’il y a quatre ans au Canada. Les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort. Que cette Coupe du monde soit un succès avec une participation honorable du Cameroun », a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.
Prenant la parole à la suite du Ministre en charge des Sports, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, s’est voulu rassurant quant à la qualité du spectacle qui sera au rendez-vous et l’accueil qui sera réservé aux Lionnes. «Je voudrais exprimer tout le plaisir de la France d’accueillir la sélection nationale du Cameroun. Sans oublier les accompagnateurs et les supporters. Les Lionnes indomptables iront à la conquête de ce trophée et trouveront sur leur route, je l’espère, en finale avec les Bleus. La Coupe du monde en France sera magnifique. Ce sera formidable de participer à cette découverte du football féminin. Le beau sexe qui pratique le beau jeu», a-t-il déclaré.
Le choix de Gaëlle Enganamouit comme égérie du Mondial féminin a été fortement salué par les autorités. «Je voudrais vous dire, Madame Gaëlle Enganamouit, valeureuse Lionne indomptable, que pour la Coupe du monde France 2019, l’essentiel pour vous et vos co-équipières n’est pas seulement de participer», a déclaré le Ministre des Sports le mardi 09 avril 2019, à l’occasion de la présentation du trophée de ladite compétition à Yaoundé.
A titre de rappel, le Mondial féminin de football va se dérouler du 07 juin au 07 juillet 2019.
Liliane N.
« Vouloir manifester pour ne pas dire marcher en une date comme celle-ci qui de surcroît rappelle de tristes souvenirs, c'est soit avoir la volonté manifeste de démontrer sa force, mieux sa puissance intestine, soit une incapacité totale à pouvoir discerner l'ennemi de l'adversaire politique, soit tout simplement ignorer vouloir insulter la mémoire des nombreux fils de notre pays notamment du septentrion tombés ou ayant subi des sévices et connu des privations de liberté à la suite de ce triste, macabre et inoubliable événement qu'a connu notre pays » introduit-il sur les réseaux sociaux notamment "Facebook"
L'homme politique en adressant au président de la république Paul Biya, tous ces encouragements « À celui qui a failli passer de vie à trépas il y a exactement 35 ans jour pour jour et dont l'Éternel dans son insondable amour n'a pas agréé, puisque c'est lui qui tient la clé... dans ses mains, Courage et Longue Vie. Ce jour, loin de rappeler de tristes souvenirs, devrait plutôt être en réalité une journée d'action de grâce pour vous, vos proches, amis et connaissances pour ce que l'Éternel a fait et d'ailleurs continue à faire pour vous ».
Toujours du même post, le président national du Pnpc n'a pas oublié d'adresser un message de réconfort aux membres des familles victime de ce punch « À ceux qui ont perdu qui un proche, qui un ami, qui un parent à la suite de ce triste événement, nous renouvelons nos condoléances et saluons tout de même l'esprit de pardon ,de réconciliation et surtout d'unité qui habite ce GRAND PEUPLE du grand-nord qui, qu’on le veuille ou non a toujours été la cheville ouvrière des nombreuses réélections du président Paul Biya ».
Le temps étant le véritable témoin de l'histoire, les Camerounais, le président Biya avec ont sans doute fini par comprendre la vérité, que dis-je, par en tirer des véritables leçons. En tout cas, si vous lancez un coup d'œil à Kondengui, vous saurez quel remède apporter à mes mots.
Le président national du parti national des patriotes camerounais en concluant son message, Ruben Djaouro s'est exclamé pour finir en disant « Plus jamais ça ! ». Et d'appeler les camerounais à vivre ensemble, pour mieux transformer le Cameroun.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) souhaite obtenir l’annulation de la décision de Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale.
Le Mrc conteste fermement la décision d’interdiction de ses marches prévues les 06 et 13 avril 2019. Les avocats de ce parti politique de l’opposition ont saisi le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 9 avril 2019, par une requête aux fins d’annulation de ladite décision. Pour mieux comprendre cette action du Mrc, il convient de rappeler qu’en date du 05 avril dernier, Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a décidé d’interdire les manifestations publiques annoncées par la formation politique de Maurice Kamto.
Dans la requête du Mrc portée au président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, les conseils du parti parlent de l’incompétence du Minat à interdire une manifestation publique. Qui cependant a été déclarée auprès des autorités compétentes que sont les Sous-préfets. Les avocats citent l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Dans ladite requête, ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».
Les avocats du Mrc soulignent que la décision d’interdire les manifestations publiques du parti a été annoncée dans les médias, sans que les responsables de la formation politique n’aient été notifiés d’un quelconque document administratif.
Dansson communiqué de presse, Paul Atanga Nji a formulé une pléthore d’accusations contre le Mrc. Le Ministre a affirmé que c’est ce parti qui a «programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral» et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.
Les conseils du Mrc rejette et condamne ces propos du membre du gouvernement. Le parti de Maurice Kamto précise que les auteurs des saccages des représentations diplomatiques camerounaises ne sont pas leurs militants. Les responsables de ces actes ne se cachent pas.
Liliane N.
« Réunification-Indépendance-Elévation du standard de vie de la population kamerunaise. »
« Nous avons été choqués déjà par le traitement de l’information par les différents médias, les différents animateurs des débats de dimanche qui avaient pourtant accordé la part belle au RDPC (Rassemblement Des Pilleurs du Cameroun) la semaine du 24 mars ont ignoré complètement cet événement, chose qui m’a inspiré la réflexion sur la relation entre le Kamerun et le devoir de mémoire.
Le devoir de mémoire désigne un devoir moral attribué à des États d'entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population, surtout s'ils en portent la responsabilité (en tant qu'États, non en tant que nations ou que régimes politiques, car c'est après un changement de régime que le devoir de mémoire, et d'éventuelles réparations, deviennent possibles). Il entend remédier à l'amnésie collective. Comment donc être citoyens de ce pays et oublier que les jeunes kamerunais au péril de leurs vie ont revendiqué et obtenu notre particularité née de la réunification, et surtout notre droit à nous autodéterminer, même si ceux qui ont été porté à la tête de ce pays, ces nègres de salon disaient quelques années plus tôt que nous étions immatures ,voire incapables de diriger un pays indépendant, c'est-à-dire que ceux qui bradaient notre souveraineté ont été les premiers à découvrir leur virginité d’hommes libres, mais dociles prêt à rendre service aux maîtres. Il est important de se souvenir de ces valeureux martyrs : Um Nyobe, Felix roland Moumie, Ernest Ouandjie, Abel Kingue, Michel Ndoh, Samuel Mack-Kit, Moukoko Priso, Woungly Massaga, Anicet Ekane ...etc.
Presque tous assassinés parce qu’ils rêvaient d’un Kamerun meilleur, un kamerun libre et d’un kamerun prospère. Nos héros sont des victimes et leur sacrifice était involontaire ; voilà pourquoi en ce 10 avril, il est urgent et impératif de rendre hommage à tous ces valeureux combattants de la liberté.
Le devoir de mémoire a été reconnu officiellement dans certains cas (dans certains pays), à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du siècle dernier. Honorer la mémoire relève du souvenir, mais il s’agit d’aller au-delà, maintenir présent à l’esprit de tous les souffrances et humiliations de nos martyrs. C’est pourquoi je propose que le mois de Mai soit dans pays reconnu comme le mois des martyrs en mémoire de tous ces patriotes tués lâchement à Douala au mois de Mai 1955 parce qu’ils revendiquaient pacifiquement la réunification et l’indépendance de ce pays le Kamerun.
Le devoir de mémoire consiste d'abord à reconnaître la réalité de l'état de victime et de persécutions subies par des populations et leur environnement ; pour des raisons éthiques, pour répondre aux besoins de l'Histoire, et parce que la psychologie a montré combien cette reconnaissance était essentielle à la résilience pour la reconstruction des individus et des sociétés après les crises, et pour que ces crises n'en engendrent pas d'autres; on peut notamment rapprocher la question du devoir de mémoire de la catharsis. Ainsi donc pour éviter toute récupération politicienne et même gain politique, il est important d’honorer nos martyrs loin du mouvement nationaliste, mais les kamerunais comprendront bien que l’âme immortelle est le flambeau de la lutte dans ce pays, ses divisions apparentes que je considère comme une source de vitalité va bientôt disparaître avec la nouvelle génération qui est loin des conflits du passé.
En effet, une des limites du devoir de mémoire est qu'imposé à des générations nouvelles, qui n'ont pas été partie prenante dans les régimes politiques ou les phénomènes politico-sociaux ayant conduit à des crimes de masse, il peut provoquer chez celles-ci le rejet de ce devoir, si elles se sentent culpabilisées par le seul fait d'appartenir à une nation jugée responsable de ces crimes. On voit l'exemple au Kamerun quand les héritiers du régime UC-UNC-RDPC ont peur d’être des victimes de notre histoire, ils entretiennent ainsi le mythe des faux champions et des passagers de l’histoire.
Une autre limite du devoir de mémoire vient de ce que les victimes d'actes graves ont souvent dans un premier temps, voire toute leur vie, des difficultés à parler de ce qu'elles ont vécu, sans pour autant que le traumatisme, non-dit ou profondément refoulé, puisse être réellement oublié. Conscientes et inconscientes, individuelles et collectives, les conséquences socio-psychologiques sont durables. Il faut donc dans notre contexte donner la parole aux acteurs encore vivants, pour restituer l’histoire réelle des événements, éviter surtout en l’absence des acteurs de valoriser ces faux héros qui meublent nos plateaux de télévisions pour perpétuer l’insulte à l’égard de nos vrais héros et martyrs. »
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) plaide une énième fois pour une reconnaissance de la double nationalité au Cameroun. Reconnaître la double nationalité pour le Purs la formation politique de Serge Espoir Matomba, c’est accorder de l’importance aux camerounais de la diaspora et empêcher qu’ils se sentent délaissés dans la gestion des affaires publiques. « La nationalité camerounaise est un droit inaliénable pour tout citoyen camerounais de naissance», déclare Matomba qui précise que l’adoption d’une autre nationalité «ne remet pas en cause ce légitime droit». Celui-ci poursuit que «les compatriotes de l’étranger sont privés de ce droit. Ils se sentent écartés de la gestion de la chose publique. Ils sont certainement les plus lotis d’Afrique ».
Pour le premier Secrétaire du Purs, la diaspora présente un excellent portrait. «La diaspora obéit à une série de critères d’éligibilité. Les deux plus importants sont un lien fort avec le pays d’origine et l’excellence…Les artistes et musiciens camerounais, en tout genre, les footballeurs et autres sportifs sont les meilleurs de tous les migrants venus en Afrique. Dans les Universités et entreprises, les camerounais ont fait et font leurs preuves», souligne-t-il. Aussi ajoute-t-il, «il existe une forte participation de la diaspora au bien-être des familles».
A titre de rappel, Serge Espoir Matomba a été l’un des candidats de la Présidentielle 2018. Porté par sa formation politique, Matomba est sorti 8ème avec un score de 0,56%. Lors de la campagne présidentielle il a présenté son projet de société axé sur l'éducation, la santé universelle, la sécurité, l'économie «souveraine» et la justice.
Il faut souligner qu’en plus du plaidoyer pour la reconnaissance de la double nationalité, le Purs milite également pour la révision du Code électoral. Le 21 novembre 2018 Espoir Matomba a remis à Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale le rapport de révision et de modification dudit Code. Le Purs formule les propositions qui suivent. Mettre sur pied une biométrie intégrale, un scrutin à double tours. Exploiter le fichier de l’identification de la Délégation générale à la sureté nationale pour établir le fichier électoral. Mettre la majorité électorale à l’âge de 18 ans.
Aux propositions suscitées, il ajoute qu’il faut passer au vote obligatoire pour les camerounais ayant atteint la majorité électorale. Aussi il faut que la nationalité camerounaise soit inaliénable pour permettre le vote des compatriotes qui ont une ou plusieurs autres nationalités. La composition des membres de l’organe chargé de l’organisation des élections doit être aux proratas des partis représentés à l’Assemblée nationale et des personnalités désignées par les Organisations représentatives de la société civile. Egalement le Purs propose que la proclamation des résultats des élections soit faite par l’organe chargé de l’organisation des élections, et qu’elle se fasse le jour du scrutin.
Liliane N.
Depuis samedi dernier, des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées sur la place devant le quartier général militaire. Les manifestants ont installé des tentes, ils vivent là et fêtent la parole libérée. Les femmes y participent largement à cette manifestation, et l'une d'elles est devenue l'icône de la révolution. À 22 ans, Alaa Salah incarne l'opposition au président Omar El-Béchir, au pouvoir depuis 30 ans.
Un mouvement de contestation né en décembre s'est accéléré au début du mois d'avril au Soudan. Devant le QG de l'armée soudanaise, hommes et femmes, tous répondent à la voix claire d'Ala’a. Alaa. Depuis le 8 avril, ces images de la jeune femme haranguant la foule sont devenues virales su internet.
La révolte soudanaise a désormais son icône. Elle s'appelle Ala'a Salah. Elle est devenue le symbole des milliers de femmes soudanaises qui réclament leurs droits en manifestant dans un pays où les femmes sont jugées pour le simple fait de mettre un pantalon.
Toute de blanc vêtue, avec ses bijoux à la manière traditionnelle soudanaise, Ala’a Salah reflète la culture et l'âme de la société soudanaise. Elle se tient fièrement, débout sur le toit d'une voiture au milieu du rassemblement et chante la révolte en poésie populaire avec spontanéité, et la foule répète derrière elle en refrain : « Thawra ! thawra » (« Révolution ! Révolution ! »).
Alaa Salah n'a que 22 ans, mais elle est devenue le visage de la révolution qui agite le Soudan depuis décembre. Étudiante en ingénierie et en architecture de Khartoum, elle fait partie des nombreuses Soudanaises impliquées dans la contestation lancée contre le président Omar al-Bachir, qui règne sans partage sur le pays depuis 30 ans. Les manifestants exigent son départ, dénoncent la violence du régime et les difficultés financières auxquelles ils sont confrontés.
Alaa Salah a été saluée par de nombreux internautes pour son courage à s'exposer dans un pays qui applique la charia depuis 1983, et où des dizaines de milliers de femmes sont condamnées au fouet pour un voile mal placé ou un soupçon d'adultère. Mais sa tenue a aussi joué son rôle : une longue tunique blanche doublée d'un voile, et une paire de boucles d'oreilles dorées. L'ensemble rappelle les tenues portées par d'autres Soudanaises avant elle, lors de vastes contestations populaires qui ont contribué à faire tomber deux dictatures militaires, en 1964 et 1985.
D’après RFI, à plusieurs reprises, les hommes des services de renseignement ont tenté de déloger, manu militari, les manifestants.
Danielle Ngono Efondo
Après son match difficile contre Strasbourg durant lequel il a marqué mais aussi commis une grosse erreur face à la cage, le camerounais Éric Maxim Choupo-Moting a été critiqué par les fans du PSG et patrice Lair n’a pas hésité de donner son point de vue à son propos. Ainsi, l’attaquant camerounais s’est exprimé sur les réseaux sociaux hier mercredi 10 avril.
L’image du match nul du PSG contre Strasbourg (2-2) dimanche 7 avril, a circulé dans le monde entier. Ce n’est pas le report du sacre des Parisiens qui a fait le plus parler. Ce n’est pas non plus le but d’Éric Maxim Choupo-Moting après 13 minutes de jeu, qui fait le tollé sur la toile. Non, c’est le raté monumental de l’attaquant qui fait jaser sur le web.
En effet, à la 28e minute, alors que les Strasbourgeois venaient d’égaliser à 1-1, le Parisien Christopher Nkunku lobe le gardien adverse. Le ballon se dirige vers le but, accompagné par Éric Maxim Choupo-Moting. Et là, c’est le bug, l’absence, l’incompréhension : le Camerounais, inquiet du retour d’un défenseur de Strasbourg et de son éventuelle position de hors-jeu, s’emmêle les pinceaux. Il empêche le ballon de passer la ligne de but et ne peut conclure lui-même. Des occasions manquées, il y en a beaucoup tous les jours, mais d’aussi flagrantes…
Il a fallu cela pour que le réel débat sur son niveau de jeu soit posé. Libre dans un an, l’ancien attaquant de Stoke City n’a tout simplement pas sa place au PSG selon Patrice Lair, l’ancien coach des féminines du PSG. Et son état d’esprit a beau être irréprochable, il doit faire ses valises au plus vite.
« Ce raté face à Strasbourg est assez catastrophique, c’est vrai... Mais ses prestations avant aussi… Il n’a pas le niveau pour jouer au Paris Saint-Germain, tout simplement. Un club comme Paris peut avoir des attaquants plus efficaces que cela, avec du talent. Il est peut-être très bien dans le vestiaire, mais la finalité c’est le terrain, c’est cela qui compte avant tout. C’est difficile pour lui, c’est difficile de recevoir autant de critiques, mais il lui sera tout simplement compliqué de s’imposer au PSG » a confié le chroniqueur de La Chaîne L’Equipe.
De même, Dans les colonnes du quotidien Le Parisien, Hugo Broos, l’ancien sélectionneur du Cameroun, a dressé un constat dur : « Le niveau du PSG est trop haut pour lui. Il n’a pas les qualités pour jouer dans cette équipe. C’est un bon joueur pour évoluer dans un club plus modeste, pas avec des joueurs comme Neymar, Di Maria ou Mbappé. »
Face à toutes ces critiques, Choupo-Moting a répondu dans un long message posté sur Instagram. « La vie est faite de hauts et de bas ! Je ne peux pas changer ce qui s’est passé, mais ce qui est certain, c’est que j’essaierai de faire mieux ! » Et à l’attaquant de poursuivre, « Je tiens à m’excuser auprès de ceux que j’ai déçus, l’erreur est humaine et surtout dans le milieu du sport. C’est triste de voir à quel point les médias mettent beaucoup plus en avant le négatif. J’aime vraiment notre club le PSG, et c’était vraiment super de marquer devant vous, nos supporters. Malheureusement après ça, j’ai fait cette grosse erreur et on a tout oublié. Aux « haters » qui m’insultent : J’espère que vous vous sentez mieux maintenant et que vous avez trouvé la paix et le bonheur dans vos vies. Pour ceux qui me soutiennent toujours ou comprennent que des erreurs peuvent arriver... Je tiens à vous remercier, big respect. Je continuerai à tout donner. »
Danielle Ngono Efondo
Il était environ 13h, dans cette commune d’arrondissement, située dans le département du Moungo, région du Littoral et, la scène s’est déroulée en début de semaine, dans le domicile de maman Fotso Odette.
Selon les témoignages des différents acteurs, la dame est partie de son domicile en mi journée, pour effectuer quelques achats en laissant chez elle ses deux petits fils, Fotso Jean, l’aîné âgé de 09 ans, Kounga Jean Dieu, âgé de 07 ans ainsi que le fils du voisin, le nommé Djiofack Weston âgé de 05 ans.
Ce dernier était assis au dessus d'un puits couvert de tôle, situé dans la cour. Malheureusement, la vétusté de ce couvert n’a peut être pas pu supporter le poids de l’enfant, toujours est–il qu’il s’est retourné, se refermant immédiatement sur le petit enfant.
Alerté peut être par le bruit du plongeon, Jean De Dieu se met à appeler son petit compagnon de jeu, mais ce n’est qu’un faible filet de voix qui lui parvient du puits. Se rendant compte de la situation, il court vers leur aîné et le met au courant de ce qui se passe. Tous les deux reviennent sur la cour et, jettent immédiatement une corde munie d'un sceau. Ils invitent le petit Djiofack Weston à entrer dans le récipient, pendant qu’ils le tirent. La charge est pourtant trop lourde pour leurs petits bras et, leurs efforts se révèlent infructueux.
Fort heureusement, arrive Ramsès, un autre enfant du quartier qui venait effectuer une commission que lui a confiée maman Odette, la grand-mère des deux enfants. Comprenant ce qui se passe, il joint ses efforts à ceux des autres et, tous les trois parviennent à sortir le petit Djiofack du puits, couvert d'eau, de boue et dans un état peu critique. Conduit à l’hôpital, il est maintenant hors de danger.
Les parents et les voisins ne tarissent pas d’éloges pour les trois petits sauveurs. Ils ne parviennent pas à expliquer la sagesse dont a fait preuve Fotso Jean et Kounga Jean Dieu. Et, la grand–mère ne sait pas non plus où se mettre, tout en pleurant, elle explique : « C’est Dieu à qui je dis merci, qui a donné la sagesse à mes petits enfants. Je suis partie au marché, ils étaient tous vivants et, ils jouaient. Est-ce que je pouvais savoir que ce drame se prépare. Je dis que c’est un miracle de Dieu, oui, c’est un miracle de Dieu et, je lui dis merci, je dis aussi merci à mes petits enfants, Dieu les a utilisé pour sauver leur frère, leur ami… ».
Nicole Ricci Minyem
Originaire de la chine, le soja est une plante herbacée appartenant à la famille des légumineuses. La région du Nord est considérée comme l'une des zones de production.
Selon les variétés et les climats, le soja a un cycle de vie qui oscille entre 90 et 120 jours. Dans la région du Nord, la culture du soja est pratiquée dans plusieurs zones.
"Dans la Bénoué on distingue plusieurs bassins de production notamment à Bibemi, dans l'arrondissement de Tchéboa, dans l'arrondissement de Garoua 3ème entre autres. Il y a deux sorte de variétés de soja qui sont cultivées dans cette partie du pays. La semence "houla" qui est une variété de soja mise sur pied par les chercheurs et qui résiste à une forte pluviométrie. Il y a également la semence traditionnelle, elle présente certes les mêmes contours que la semence améliorée, mais se distingue par le faite quelle est caractérisée par une peau plus dure", explique Dominique Medewa, chef section du développement de l'agriculture de la Bénoué.
Selon les agronomes, il est conseillé de mettre à terre les semences de cette légumineuse entre les mois de juin et juillet après avoir au préalable apprêté le sol.
Culture périssable par essence, la récolte du soja nécessite beaucoup d'attention. "Il est question de récolter précocement les graines de soja. S'ils murissent et restent longtemps au champ, ils s'éclatent surtout avec l'effet du soleil intense. Ce qui a un résultat réducteur sur le rendement", a ajouté Dominique Medewa.
Aujourd'hui, la transformation de cette graminée est en plein essor dans le Nord. Son industrialisation qui prend peu à peu corps vise à permettre une transformation optimale des grains de soja pour une commercialisation à grande échelle.
Plusieurs projets sont ainsi lancés dans la production du soja, c'est le cas notamment de la Sodecoton qui transforme le soja en huile et tourteaux.
Innocent D.H
Le centre de santé intégré dont il est question a été financé par le budget d'investissement public (Bip), à hauteur de 58.000.000 de francs Cfa. Cette formation hospitalière bien équipée vient à coup sûr répondre aux soucis des populations en améliorant les conditions d'accès à un soin de qualité. Ce qui n'échappe pas à Alim Madi, le Lawane (chef traditionnel de 2ème degré) de Mayami : "ça va aider beaucoup de gens à plus de dix kilomètres du village Pomla hamayero et de ses environs. Il y a Laddé Koléré, Laddé Nakon, Ouro Garga, Mayo Ndjarendi, toutes les populations vont venir au centre de santé".
L'inauguration de ce centre de santé intégré a permis au représentant du délégué régional de la santé publique pour le Nord Dr. Djamilatou, de procéder par la même occasion à l'installation du tout premier chef du centre de santé de Mayami. "Travailler dans une parfaite collaboration avec la communauté, d'être patient et de faire son travail avec dévouement dans ce centre totalement équipé", a recommandé le représentant du délégué régional de la santé au nouveau nouveau Chef de centre.
Une nouvelle ère qui vient donc de s'ouvrir pour les populations de Mayami qui ont promis faire bon usage de cette prestigieuse formation sanitaire.
Une réalisation qui vient mettre en œuvre la volonté émise par le chef de l'Etat lors de son adresse le 10 février 2019 à la jeunesse de faire enrichir la carte sanitaire du pays.
Innocent D.H
Voilà une situation qui met au dépourvu depuis quelques jours les populations de la région du Nord. Les habitudes alimentaires des valeureuses populations subissent de plein fouet les effets de la montée en puissance des coûts de céréales dans différents marchés de la région. Quand on sait qu'à 90% la nutrition des uns et des autres dans le Nord est axée sur les céréales, la situation suscite moult interrogations pour ne pas dire d'inquiétudes.
Dans les faits, ce mardi par exemple au marché de Ouro-labbo, l'un des célèbres marchés hebdomadaires les plus fréquentés à Garoua, malgré la disponibilité des céréales, les clients sont surpris de l'évolution brusque des prix et ne savent pas à quel Saint se vouer. "Quand tu achètes la tasse de maïs aujourd'hui à 200 francs Cfa, le lendemain tu reviens, on te parle de 250 francs ça t'affecte à la maison. On souhaite que le prix diminue pour que l'on puisse s'approvisionner en grande quantité. Un sac de maïs d'habitude nous l'achetons à 11.000 francs, maintenant, tu arrives au marché, on parle de 14.000 en montant", a expliqué Sah Saïdou, client.
La grande famille des vendeurs quant à eux, dénoncent l'augmentation de la demande sur le marché, l'offre étant devenue inférieure. Thomas Mayanga, en l'occurrence, commerçant reconnaît que depuis deux semaines, les prix des céréales sur le marché ont connu une nette augmentation et que cela est dû à la rareté. Le sorgho se vent entre 10.000 et 11.000, le maïs entre 13.000 et 14.000 francs Cfa.
Une situation de cherté qui porte un sérieux coup sur le pouvoir d'achat des populations surtout en cette veille du mois de Ramadan.
Innocent D.H