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Touboro : Le prince royal Abbo Youssoufa écrit au Minat

mardi, 16 avril 2019 14:57 Bossis Ebo'o

Le 02 avril  2019, le prince royal (de la dynastie « EAU ») et élite du peuple Mbéré a saisi le ministre de l’Administration territoriale sous couvert la voie hiérarchique  et  à tous les services de renseignement ayant en objet la Réponse à la lettre du maire de la commune de Touboro, Yandal Célestin du 26 février 2019 adressée au même ministre.

 

« Excellence monsieur le Ministre, En tant que prince royal (de la dynastie « eau ») et élite du peuple Mbéré je me trouve dans l’obligation de réagir par rapport à la note que le Magistrat de la commune de Touboro a publié et qui renferme une multitude d’irrégularités relatives à l’autochtonie des peuples, aux chefferies traditionnelles et les écrits contre les autorités administratives.

En effet monsieur le Ministre, nous  croyons que l’objectif ultime et la chose sublime à atteindre par notre pays en général et le département de Mayo-Rey en particulier est la cohésion sociale  qui a en vue la paix et le développement durable. Ceci est ce que le peuple Mbéré et toute la population de Mayo-Rey se sont assigné comme devoir. Compte tenu de tous les efforts que le gouvernement fait dans ce département pour la paix et en particulier pour le peuple Mbéré qui jadis considéré comme peuple rebelle, il est inadéquat de tenir un discours d’appel à la révolte contre la décision de l’administration. Au contraire cette dernière compte sur notre bonne foi pour parfaire sa tâche plutôt que de l’induire en erreur. A cet effet Monsieur le Ministre je vais m’attarder sur trois points que je trouve essentiels dans mon assertion.

 

De l’autochtonie des peuples du Mayo-Rey

Excellence, Mayo-Rey regorge de plusieurs tribus qui se sont installé progressivement et qui se connaissent depuis des décennies voir des siècles. Je ne me doute pas que vous connaissez l’histoire de l’autochtonie de ces peuples et l’identité réelle de tous les peuples qui usent du mimétisme pour se confondre à leurs deux autres frères autochtones (Mbéré et Mboum exclusif de l’Adamaoua) du Cameroun mieux que moi. Par ailleurs ces deux peuples frères du Cameroun  brandissent leurs arbres généalogiques des Bélaka pour marquer leur autochtonie par rapport à tous qui se font appeler Mboum sans l’être à l’instar des kpana, sapou, karang, et man qui ne sont pas du Cameroun. 

La réalité des faits, l’histoire et certaines similitudes dans la langue prouvent à suffisance que nous sommes tous des frères et cela ne dérange personne. Selon la tradition orale reconnue de notre peuple, au départ nous étions tous au nombre de six (06) enfants  issus des mêmes parents : Mbéré, Karang, Sapou, Kpana, Man et Mboum. 

Aujourd’hui chacun des noms représente une tribu et selon les sources historiques les Karang et les Sapou résident au Tchad ; les Kpana et les Man se trouve en RCA (République Centre Africaine) et enfin au Cameroun se trouve les Mbéré et les Mboum. Et chacun de nous a son arbre généalogique de plus de dix (10) siècles dans son pays historique respectif. Mais nous constatons malheureusement que les quatre frères des deux pays voisins qui sont arrivés au vingtième siècle  se sont identifiés au Mboum par besoin de dissimuler leur vraie identité pour se faire passer pour des autochtones questions de la nationalité d’abord ensuite s’accaparer des avantages qui reviendraient aux premiers habitants (Mbéré ou Mboum) ; pourtant ils ont leurs parts d’avantages  dans leur pays historique. 

Excellence, nous n’allons pas omettre de mentionner les autres peuples du département qui ont plus ou moins leurs mots à dire par rapport à leur présence et ce qu’ils peuvent réclamer. A l’instar des peuls qui seraient arrivés à la fin du xvIIIe siècle (peuls du lamidat de Rey-Bouba) et ensuite les Mono, les Dama, les Dii, les Gbaya qui selon l’ordre chronologique des arrivées des peuples auraient devancé ces Karang, kpana, Sapou et Man. Les Arabes les Toupouri, les Mafa et certaines minorités bien que retardataires mais ne sont pas les moins nombreux du Département. Je tiens à rappeler à monsieur Yandal Célestin que lorsque nos parents n’ont pas encore passé un demi-siècle dans un pays, peut-on se réclamer comme autochtone au point de discuter une chefferie importante ?

 

 De la chefferie traditionnelle,

Excellence, ces problèmes de chefferie évoqués par monsieur le Maire fait suite à la publication des Arrêtés d’homologation des cent vingt-huit villages érigés en deuxième et troisième degré dans cet arrondissement. Ce dernier paraît en opposition avec la décision de l’Administration d’avoir choisi ces villages érigés  en second degré oubliant que les signatures datent d’au moins trente ans ce qui donne raison aux décideurs d’entant en fonction des réalités de ce temps qui n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Touboro et Mbaimboum qui jadis s’appelaient respectivement Mbaïvol (Roi des animaux suppose grand chasseur) et Mbaïvoum  (chef béni ou meilleur pourvoyeur) représentaient des zones réservées pour la chasse des gibiers du Bélaka. Villages fondés par les princes Mbéré de la dynastie « eau ». Le nom Mbaïvol devient Touboro par la décision du Bélaka Mbéré en la personne de sa majesté Mbadaou Djaboulé. Excellence monsieur le ministre, à la mort d’un père de famille, l’héritage doit-il revenir aux frères du défunt ou bien l’enfant de ce dernier ? 

 

Des écrits contre les autorités administratives,

De prime à bord les autorités administratives sont parmi nous pour réguler l’ambiance sociale et nous faciliter toute transaction avec l’instance faitière. Elles ne sont pas des bourreaux encore moins des personnes qui maîtrisent tout.

D’ailleurs ils comptent sur la population pour mener à bien leur rôle de médiateur. Par conséquent chacun de nous devrait se rapprocher d’eux en cas de litige pour le leur expliquer, réitérer et insister  au besoin ; dans le cas échéant saisir son chef hiérarchique dans la légalité. Malheureusement le constat est que certaines élites écrivent et incitent les intellectuels à écrire d’avantage sur les autorités administratives sans pour autant les consulter au préalable. Excellence, est-ce là le comportement digne d’une élite ?  Pourtant, grâce aux efforts du gouvernement le Mayo-Rey qui jadis était une jungle est aujourd’hui un fief de la démocratie à l’instar des Doungourous du Lamidat qui aujourd’hui respectent les droits civiques de la population.

Excellence monsieur le ministre, le département du Mayo-Rey a du mal à croire qu’il existe dans le gouvernement des personnes loyales comme celles que nous avons à la tête de ces structures. Comment fustiger des personnalités comme l’actuel sous-préfet de Touboro et le commandant de brigade de la Gendarmerie de Mbang-Rey qui procèdent à la sensibilisation de la population sur tous les plans et qui vont jusqu’à partager leur contacts téléphoniques à tous les habitants de la contrée pour besoins urgents ?

Excellence monsieur le ministre, notre missive a pour but d’attirer votre attention sur cette affaire afin que vous creusiez plus profond dans l’histoire du peuple de Mayo-Rey pour des informations exactes afin de prendre des décisions conséquentes pour garder tout le peuple dans la paix , la cohésion et l’harmonie. »

 

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