En effet, le club allemand va signer avec la Fédération éthiopienne EFF un contrat qui prévoit des échanges d’entraîneurs de jeunes et de formateurs d’entraîneurs. C'est donc dans cette logique que des liens ont été établis avec le Bayern de Munich.
Selon la Fédération éthiopienne de football, un projet similaire avait été un temps évoqué avec Arsenal, mais sans se concrétiser. Selon Gizateh Alemu, un ancien arbitre international et instructeur FIFA, désormais entraîneur d'arbitres en Éthiopie, c’est une bonne idée, car le football éthiopien a besoin de grandir. « Ce qui nous manque ici en Éthiopie, c’est la discipline tactique. Nos joueurs au niveau national n'ont pas eu d'entraînement du genre dès le plus jeune âge. Ils se sont juste entraînés tous seuls, dans leur région d'origine, sans personne pour leur montrer comment jouer, comment suivre une tactique d'équipe. » A-t-il déclaré au micro de RFI.
Il voit donc d'un bon œil l'arrivée du Bayern sur la scène éthiopienne. « Il y a tellement de supporters du Bayern Munich ici surtout pendant la Ligue des champions. Donc, c'est une très belle idée. »
Le projet du Bayern prévoit la venue régulière de techniciens allemands pour former les entraîneurs et encadrants du ballon rond éthiopien.
Les formateurs du Bayern pourront apprendre les bases tactiques aux jeunes footballeurs éthiopiens. Mais l'école apportera aussi de la technologie, espère le directeur technique de la Fédération éthiopienne de football, Mekonnen Kuru.« Le pays n'est pas si pauvre, il peut acheter des ballons et des maillots. Nos problèmes sont la technologie, les concepts et le savoir footballistiques, tout ça doit être introduit dans le football éthiopien. Par exemple, l'analyse des matches est l'un des meilleurs outils au monde en ce moment et nous ne l'avons pas. Mais nous devrions. »
Les autorités éthiopiennes du ballon rond se gardent bien d'avancer un calendrier pour l'ouverture effective de l'école du Bayern. Pour le club allemand l’objectif affiché est de se « rapprocher de ses fans africains. L'enjeu de développement financier est important.
Source RFI
C’est avec des honneurs dus à une personnalité de son rang, que Vera Songwe a été accueillie vendredi dernier au Palais de l’Unité. Sur le perron du Palais, elle a été reçue par Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la Présidence de la République. Introduite auprès du Chef de l’Etat pour une audience de 90 minutes, Vera Songwe s’est entretenue avec Paul Biya sur des sujets d’une importance capitale.
Il y a eu apprend-on des colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 22 avril 2019, la question de la Zone de libre-échange continentale dont la ratification par le Cameroun reste attendue. « Nous sommes heureux de la rencontre avec le Président de la République, S.E Paul Biya. Nous avons parlé de trois choses. Premièrement, la Zone de libre-échange continentale. Le Cameroun a signé le document et nous attendons la ratification », a-t-elle déclaré au terme de son audience.
Le Chef de l’Etat a également parlé de la diversité de l’économie du Cameroun et de la création d’emplois avec son hôte du jour. « Il faudrait aussi passer par le numérique. Aujourd'hui, nous avons quelques maillons du numérique qui commencent à prendre jour. Par exemple, nous avons parlé de tout ce qui se passe à Buea, l’importance de promouvoir cet esprit d’innovation et nous assurer que lorsque nous parlons de Silicon Valley aux Etats-Unis, nous pouvons aussi parler de Silicon Mountain à Buea, l’intérêt de cette jeunesse dynamique envers le numérique, ce que nous pouvons faire, augmenter l’accès, diminuer les prix, ouvrir le secteur numérique à une compétition qui va pouvoir amener son accès aux populations », a expliqué Vera Songwe.
Le dernier sujet au menu de l’audience entre Vera Songwe et le Chef de l’Etat a porté sur l’importance de l’intégration régionale pour l’économie camerounaise. Vera Songwe a laissé entendre qu’il est important d’évaluer les enjeux des changements climatiques qui ont des effets dans la zone du bassin du Lac Tchad et dans certaines régions du pays. « La CEA étant à Addis-Abeba, nous suivons l’Agenda 2063 et celui des ODD. Nous parlons des changements climatiques et de ce que nous devons faire sur ces sujets. Nous avons des problèmes de changements climatiques dans le Lac Tchad, au Nord, à l’Est et évidemment dans la zone anglophone », déclare-t-elle.
Vera Songwe accompagnée de Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi le coordonnateur résident du système des Nations unies a été élevée par le Chef de l’Etat à la dignité de Grand officier de l’Ordre de la valeur.
Liliane N.
« Quinze corps de victimes du naufrage d’une pirogue motorisée sur le lac Kivu, dans l’est de la RDC, ont été retrouvés samedi sur la plage municipale de Gisenyi, localité rwandaise frontalière de la ville congolaise de Goma », ont indiqué des responsables de la Croix-Rouge et la police marine rwandaise qui se sont attelées à récupérer les dépouilles.
« Nous avons mobilisé cinq bateaux de sauvetage et nous avons commencé le travail très tôt le matin à 06h30 en collaboration avec la police marine côté rwandais. Au total, nous avons retrouvé quinze corps : treize femmes et deux hommes... », a précisé au micro de RFI, Dyrckx Dushime, président de la Croix rouge rwandaise pour le district du Rubavu, qui se trouvait sur les lieux.
Alerté dans la nuit de vendredi à samedi, les autorités congolaises et la coopération se sont rapidement mises en place notamment pour rapatrier les dépouilles mortelles. Neuf corps ont donc d'ores et déjà été rapatriés et inhumés samedi à Goma. « Nous avons été alertés dans la nuit de vendredi à samedi qu'il y avait des corps naufragés qui flottaient sur l'eau du côté Rwanda à partir de ce moment-là, nous avons commencé des pourparlers avec les autorités locales rwandaises mais en impliquant aussi les autorités centrales. Sur la base de ces échanges, nous avons récupéré neuf corps que nous avons pu enterrer à Goma. » A expliqué le gouverneur par intérim du Nord-Kivu, Me Feller Lutaichirwa.
Des sacs de plastique blanc, contenant les corps, étaient chargés à bord d'un camion par des agents de la Croix rouge sur cette plage habituellement lieu de détente pour les Rwandais et les Congolais le week-end.
Pour rappel, le naufrage d'une embarcation entre Goma et les montagnes du Kalehe, dans la province du Sud Kivu, avait endeuillé une centaine de familles, d'après le président de la République Félix Tshisekedi. Le bilan exact reste cependant incertain car la liste officiel des passagers n'est guère fiable et omet les clandestins.
Le président congolais qui s’était rendu jeudi par hélicoptère dans le village de Mukwidja, avait annoncé avoir ordonné une enquête visant le patron de l'embarcation. Il avait également décidé du port obligatoire de gilets de sauvetage par les passagers voyageant sur le lac Kivu.
Les recherches se poursuivre. Le gouverneur par intérim a par ailleurs précisé que les équipes de la force navale congolaise, celle du Rwanda ainsi que les deux Croix-Rouge restent mobilisées. « Nous serons vigilants dans les prochains jours », a-t-il indiqué.
Danielle Ngono Efondo
Le Pr Jacques Fame Ndongo a réussi à apaiser les tensions et à calmer le climat social devenu délétère depuis un certain temps à l’Ecole de Sciences et de médecine vétérinaire (Esmv) de l’Université de Ngaoundéré. La rencontre entre le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le staff administratif de l’Université de Ngaoundéré et les élèves de l’Esmv s’est soldée par de belles promesses de part et d’autre.
Les élèves de l’Esmv ont promis de reprendre les cours. C’est-à-dire de mettre fin à la grève prévue durer un mois du fait des revendications en rapport avec le fonctionnement et l’organisation de leur école. « Nous allons reprendre les cours comme vous le demandez dans l’optique de voir toutes les réalisations et d’avoir un soupçon d’espoir qu’un jour, les choses changeront dans notre établissement. Et nous voyons que le changement est déjà là », a déclaré Bruce Koumba, en sa qualité de porte-parole des élèves de l'Esmv.
Il faut indiquer que les élèves de l’Esmv avaient prévu de faire grève jusqu'au 27 mai prochain. Avec le Minesup, ils ont passé un gentlemen agreement. « Maintenant si vous avez un double langage, parce que vous avez dit au 27 mai et j’ai décodé votre texte. Cela signifie que le 20 mai il y aura du désordre. Il n’y aura pas de désordre ici à Ngaoundéré. Le défilé ne sera pas perturbé…C’est un serment que vous prenez, un engagement ferme », a déclaré avec autorité le Pr Jacques Fame Ndongo.
Prenant part à cette rencontre, le contrôleur financier spécialisé de l'Esmv invité à prendre la parole a dressé un diagnostic dudit établissement scolaire. « Ce que Madame ne vous dit pas, c’est que le budget de l’Université comporte des irrégularités voté le 19 décembre 2018 », a-t-il déclaré.
Sans risque de se tromper, on peut avouer que le calme est revenu à l’Esmv après ces assises au cours desquelles, le Pr Jacques Fame Ndongo a procédé à l’installation de M. Mamoudou Abdoulmoumini maîtres de Conférences devenu le Directeur de cet établissement par le décret du Président de la République du 16 avril 2019. Il remplace à ce poste M. André Zoli Pagnah emporté par les grèves devenues récurrentes à l’Esmv.
A titre de rappel, les élèves de l’Esmv réclamaient en ce qui concerne les infrastructures, que le nombre de salles de classes mises à leur disposition soit revu à la hausse. Ils souhaitaient que le nombre d’enseignants soit également revu à la hausse. Ils réclamaient par ailleurs un bon fonctionnement de leur établissement permettant d’avoir les programmations des soutenances de façon régulière.
Liliane N.
D'après plusieurs médias occidentaux, plus de 200 personnes sont mortes et 450 sont blessées, selon le dernier bilan disponible, au cours de huit attaques qui ont touché des hôtels et des églises du pays dimanche de Pâques. Des dizaines d'étrangers figurent parmi les victimes.
Dans une église, une bombe a explosé en pleine messe dimanche 21 avril. Le bâtiment a été dévasté, le toit soufflé par la déflagration, les murs criblés d'impacts. Dans la confusion, des victimes sont évacuées avec des moyens de fortune : un tapis ou une planche. Même scène de désolation dans une autre église. Les corps sont recouverts à même le sol par des draps blancs. Très vite, l'armée boucle le périmètre et tous les blessés sont transportés à l'hôpital. À l'extérieur, des dizaines de familles en détresse, sans nouvelles de leurs proches.
La première vague d'attentats a fait au moins 158 morts dont 35 étrangers. Par ailleurs, des hôtels de luxe ont aussi été visés par cette vague d'attentats. Ces attaques meurtrières n'ont pas encore été revendiquées. Mais la police a procédé à huit arrestations en lien avec les attaques. « Jusqu'ici les noms que nous avons sont locaux mais les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont d’éventuels liens avec l’étranger », a déclaré dans une allocution télévision le chef du gouvernement, sans donner davantage de précisions.
Les autorités ont cependant mis en place un couvre-feu immédiat pour une durée indéterminée et le blocage temporaire des réseaux sociaux, « pour éviter la propagation d'images incorrectes et fausses ». Selon certains responsables du pays.
Le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe a reconnu dimanche, à la télévision locale que le contexte était tendu ces derniers jours dans le pays. « Il y avait des informations sur des risques d’attaques », a-t-il indiqué. Celles-ci « doivent faire l’objet d’une enquête », a-t-il ajouté.
Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations d’une agence de renseignement étrangère avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait des attentats suicide contre des églises importantes et l’ambassade d’Inde à Colombo. « Nous devons aussi examiner les raisons pour lesquelles les précautions adéquates n’ont pas été prises », a dit le Premier ministre.
La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé ces actes de violence qu’elle a qualifiée d’effroyables. « Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur », a déclaré la dirigeante sur Twitter, adressant ses plus sincères condoléances à toutes les personnes affectées.
La diplomatie américaine a confirmé dimanche que plusieurs ressortissants des Etats-Unis avaient été tués dans les attentats au Sri Lanka, sans préciser leur nombre. « Nous pouvons confirmer que plusieurs citoyens américains sont parmi les tués », a déclaré Mike Pompeo, secrétaire d'Etat, dans un communiqué condamnant les attaques.
Notons que, environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindouistes et 10% de musulmans.
Danielle Ngono Efondo
Jean Paul Mbia précise en outre qu’ « Une enquête est en cours sur cette dénonciation scabreuse d'une chaîne urbaine de Yaoundé, il y a deux jours, où une certaine Nicole (ce prénom n'existe pas au cabinet du Minesup, où travaillent, comme des fourmis, sept dames de diverses formations).
Le professeur Samuel Nkoo Amvene s'est penché sur ce dossier ce matin. J'ai travaillé cet après-midi avant lui avant de prendre la route pour Ngaoundéré où sera installé, en mi journée, le nouveau directeur de l'école supérieure de médecine vétérinaire de cette université, l'ancien ayant été relevé pour cause de grève estudiantine.
L inspecteur général des services, président de la cellule de lutte contre la corruption et la promotion de l éthique, a convoqué ses plus proches collaborateurs pour plancher sur ce sujet qui défraie la chronique et soulève des passions délirantes de quolibets et sarcasmes, contre l'institution, dans la ville et les réseaux sociaux.
Austère, rigoureux et méthodique, cette sentinelle de la norme juridique administrative, cerbère du respect des chartes en conseil de discipline et dans tous les 62 concours organisés par le ministère de l enseignement supérieur, va passer au peigne fin ce post vocal pour cerner, ausculter et endoscoper les faits (réels ou supposés) qui y sont allégués.
Un responsable de la Ddes a été relevé de ses fonctions la semaine dernière pour des actes de concussion. Le Pr Zoli Pagna a été relevé de ses fonctions de directeur de l'école supérieure de médecine vétérinaire de l'université de Ngaoundéré avant hier par décret présidentiel. L an dernier, un enseignant de l uy1 reconnu coupable de harcèlement sexuel a été suspendu de ses fonctions.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, légaliste et républicain, est impitoyable sur tout acte odieux et hideux qui tente de ternir l'image de l'enseignement supérieur, du Rdpc et du président de la République du Cameroun… ».
Une rumeur justifiée ?
Ce n’est pas la première fois que l’on entende parler dans notre pays, de l’achat des concours. Certains ont réussi à se convaincre à tort ou à raison que pour réussir à un concours au Cameroun, il est important de connaître le bon réseau.
L’on a encore en mémoire, les scandales qui ont émaillé la proclamation des résultats au sein de certaines grandes écoles. Par exemple, les noms des personnes qui apparaissent dans les listes des admis alors qu’ils n’ont jamais franchi le seuil d’une porte de composition – Ces parents qui, trompés par des « démarcheurs », n’hésitent pas à saisir les tribunaux, quitte à répondre des actes de corruption devant les tribunaux, après avoir perdu tout ce qu’ils avaient, parce qu’ils ont été trompé par des personnes qui leur ont promis de faire réussir leurs enfants.
La réponse de Jean Paul Mbia, directeur de la communication au ministère de l’enseignement supérieur aura peut être convaincu certains quant à la probité morale au sein de ce département ministériel mais, ils semblent être plus nombreux encore, à douter des valeurs morales de ceux qui organisent les concours au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Aujourd’hui l’Église renouvelle l’annonce des premiers disciples : ‘‘Jésus est ressuscité’’. Et de bouche en bouche, de cœur en cœur, elle rappelle l’invitation à la louange : ‘‘Alléluia… Alléluia’’. Ce matin de Pâques, jeunesse éternelle de l’Église et de l’humanité tout entière, je voudrais adresser à chacun d’entre vous les premières paroles de la récente Exhortation apostolique consacrée en particulier aux jeunes : « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc : Il vit et il te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne. Tu as beau t’éloigner, le Ressuscité est là, t’appelant et t’attendant pour recommencer. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te redonner force et espérance » (Christus vivit, nn. 1-2).
Chers frères et sœurs, ce message est adressé en même temps à chaque personne et au monde entier. La Résurrection du Christ est le début d’une vie nouvelle pour chaque homme et chaque femme, parce que le vrai renouvellement part toujours du cœur, de la conscience. Mais Pâques est aussi le début du monde nouveau, libéré de l’esclavage du péché et de la mort : le monde finalement ouvert au Royaume de Dieu, Royaume d’amour, de paix et de fraternité. Le Christ vit et reste avec nous. Il montre la lumière de son visage de Ressuscité et n’abandonne pas ceux qui sont dans l’épreuve, dans la souffrance et dans le deuil.
Que Lui, le Vivant, soit espérance pour le bien-aimé peuple syrien, victime d’un conflit qui perdure, et qui risque de nous trouver toujours davantage résignés et même indifférents. C’est plutôt le moment de renouveler l’engagement pour une solution politique qui réponde aux justes aspirations de liberté, de paix et de justice, qui affronte la crise humanitaire et favorise le retour en sécurité des personnes déplacées et de celles qui se sont réfugiées dans les pays limitrophes, surtout au Liban et en Jordanie. Pâques nous porte à tourner le regard vers le Moyen-Orient, déchiré par des divisions et des tensions continues.
Que les chrétiens dans la région, avec une persévérance patiente, témoignent du Seigneur ressuscité et de la victoire de la vie sur la mort. J’ai une pensée particulière pour la population du Yémen, en particulier pour les enfants épuisés par la faim et la guerre.
Que la lumière pascale éclaire tous les gouvernants et tous les peuples du Moyen-Orient, à commencer par les Israéliens et les Palestiniens, et les incite à soulager tant de souffrances et à poursuivre un avenir de paix et de stabilité.
Que les armes cessent d’ensanglanter la Libye où, de nouveau, des personnes sans défense meurent ces dernières semaines et où de nombreuses familles sont contraintes à quitter leurs propres maisons. J’exhorte les parties concernées à choisir le dialogue plutôt que l’oppression, en évitant que s’ouvrent à nouveau les blessures d’une décennie de conflits et d’instabilité politique.
Que le Christ Vivant donne sa paix à tout le bien-aimé continent africain, encore parsemé de tensions sociales, de conflits et parfois d’extrémismes violents qui provoquent l’insécurité, la destruction et la mort, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun. Ma pensée va également au Soudan, qui traverse un moment d’incertitude politique et où je souhaite que toutes les instances puissent s’exprimer et que chacun s’efforce de permettre au pays de trouver la liberté, le développement et le bien-être auxquels il aspire depuis longtemps.
Que le Seigneur ressuscité accompagne les efforts accomplis par les Autorités civiles et religieuses du Sud Soudan, soutenues par les fruits de la retraite spirituelle vécue il y a quelques jours ici au Vatican. Puisse s’ouvrir une nouvelle page de l’histoire du pays, dans laquelle toutes les composantes politiques, sociales et religieuses s’engagent activement pour le bien-être commun et la réconciliation de la Nation. Lors de cette fête de Pâques que trouve du réconfort la population des régions orientales de l’Ukraine, qui continue de souffrir du conflit encore en cours.
Que le Seigneur encourage les initiatives humanitaires et celles visant à atteindre une paix durable.
Que la joie de la Résurrection remplisse les cœurs de ceux qui, sur le continent américain, subissent les conséquences de situations politiques et économiques difficiles. Je pense en particulier au peuple vénézuélien : à beaucoup de personnes privées des conditions minimales pour mener une vie digne et sûre, à cause d’une crise qui perdure et s’approfondit.
Que le Seigneur donne à ceux qui ont des responsabilités politiques d’œuvrer pour mettre fin aux injustices sociales, aux abus ainsi qu’aux violences et de faire des pas concrets permettant de guérir les divisions et d’offrir à la population les aides dont elle a besoin.
Que le Seigneur ressuscité éclaire les efforts qui se font au Nicaragua en vue de trouver au plus tôt une solution pacifique et négociée au bénéfice de tous les nicaraguayens. Face aux nombreuses souffrances de notre temps, que le Seigneur de la vie ne nous trouve pas froids et indifférents.
Qu’il fasse de nous des constructeurs de ponts et non pas de murs. Lui, qui nous donne sa paix, qu’il fasse cesser le bruit des armes, aussi bien dans les situations de guerre que dans nos villes, et qu’il inspire les gouvernants des Nations afin qu’ils s’engagent à mettre fin à la course aux armements et à la diffusion préoccupante des armes, surtout dans les pays économiquement plus développés.
Que le Ressuscité, qui a ouvert grand les portes du sépulcre, ouvre nos cœurs aux besoins des personnes défavorisées et sans défense, des pauvres, des sans emploi, des personnes marginalisées, de ceux qui frappent à notre porte à la recherche de pain, d’un refuge et de la reconnaissance de leur dignité.
Chers frères et sœurs, le Christ vit ! Il est espérance et jeunesse pour chacun d’entre nous et pour le monde entier. Laissons-nous renouveler par lui !
Bonne Pâques !
Tous sont impatients de retourner au pays natal après avoir bénéficié, pendant cinq ans, de l’hospitalité camerounaise. «Je rends grâce à Dieu pour sa protection. Moi, ma femme et mes deux enfants avons eu la vie sauce grâce à Dieu. Merci aussi au gouvernement camerounais et à toutes les ONG qui nous ont soutenus pendant ces moments difficiles. Aujourd’hui, nous voulons repartir à zéro et nous espérons que tout va bien se passer chez nous au Nigéria», confie ATIKU, chef de ménage au Camp de Minawao, dans un reportage diffusé sur la Crtv.
Au cours de la réunion préparatoire à ce rapatriement volontaire tenue récemment à Maroua, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord a indiqué que le gouvernement camerounais a pris toutes les dispositions pour faciliter le déroulement de cette activité.
« Sur le plan logistique et sécuritaire, toutes les ressources ont été mobilisées pour transporter en toute quiétude ces réfugiés du Camp de Minawao à l’aéroport International de Maroua Salak. L’autorité aéronautique et les ADC ont donné leur accord de principe. Le Préfet du Mayo-Tsanaga et le Sous-préfet de Mokolo sont à pied d’oeuvre et travaillent étroitement avec le HCR pour permettre aux réfugiés de rentrer avec tous leurs biens », a précisé Midjiyawa Bakari.
Au camp des réfugiés de Minawao, les préparatifs du rapatriement volontaire vont bon train. Une délégation officielle des responsables nigérians est attendue dans la région de l’Extrême-Nord le 27 avril prochain pour les dernières modalités de rapatriement.
Rappelons toutefois qu’en février dernier, près de 30.000 nigérians ont traversé le fleuve El-Beid, frontière naturelle entre le Cameroun et le Nigeria, pour échapper aux atrocités de Boko Haram. Ces réfugiés s’ajoutaient ainsi aux 9000 autres qui les avaient précédés une semaine avant.
Selon le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) qui a appelé le Cameroun à « garder ses frontières ouvertes » pour accueillir ces civils, près de 100.000 personnes ont fui leurs domiciles dans le Nord-est du Nigeria depuis novembre 2018.
Il y a deux mois, l’ONU a lancé un appel à financement de 848 millions de dollars pour des projets humanitaires dans cette partie du Nigeria. 135 millions de dollars supplémentaires seront nécessaires pour venir en aide aux 228,500 citoyens de ce pays, réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Otric N.
Le Ministère des Transports actuellement dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, est résolu à mettre fin au transport urbain clandestin, qui a cours au Cameroun et est parfois à l’origine de certains cas d’accidents de circulation. Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a récemment rendu public un communiqué allant dans ce sens et spécifiquement adressé aux opérateurs de transport routier urbain et péri-urbain. Dans ledit communiqué, Ngalle Bibehe Massena annonce la tenue prochaine d’une opération de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le transport urbain clandestin. Ladite opération sera menée par les auteurs suscités.
Le Ministère des Transports a une idée bien précise des endroits où la sensibilisation doit débuter. Par exemple dans la seule ville de Yaoundé, 20 sites de chargement clandestins ont été identifiés. Dans la ville de Douala, il y en a 14 de répertoriées. Pour le département ministériel en charge des transports, il s’agit dans un premier temps, avec une approche pédagogique, de sensibiliser et éducquer les personnes concernées ce phénomène de transport urbain clandestin. Après cette phase, la répression prendra place.
A titre de rappel, au mois de mars dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a décidé de suspendre près de 88 compagnies de transport qui exerçaient dans l’illégalité. Un audit réalisé avait révélé que certaines parmi elles, fonctionnaient sans documents administratifs valables. « Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », a expliqué Nkendong Mbamone Divine, le Directeur des Transports routiers du Ministère au cours d’une interview accordée au quotidien Cameroon tribune.
Rendu donc au début du mois d’avril, au cours d’une conférence de presse, le Ministre a indiqué que 40 des 88 agences sanctionnées avaient entamé la procédure de régularisation de leur situation. 50% de celles qui sont dans le viseur du Ministère, étaient encore à la traîne.
Liliane N.
Le Cameroun fait partie des 14 nations qui se sont qualifiées pour la dernière phase des Éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total U23. Les Lions U23 avaient obtenu leur qualification pour le deuxième tour, en s’imposant face au Tchad (3-0 1-1).
Exempts du deuxième tour, en raison du forfait de la Sierra Léone, les protégés de Rigobert Song doivent impérativement battre les Tunisiens, lors de la troisième et dernière étape de ces Éliminatoires prévue au mois de juin prochain, pour espérer une place à la phase finale du tournoi.
Pour préparer cette ultime étape, le sélectionneur national, l’ancien capitaine des Lions Indomptables, a convoqué 36 joueurs pour un stage préparatoire qui aura lieu du 22 avril au 3 mai 2019.
Les rencontres de ce dernier tour sont prévues en aller le 05 juin et en retour le 09 juin. Les 7 sélections qualifiées, rejoindront l’Égypte pour la phase finale de la CAN U23 qui aura lieu au mois de novembre 2019. Au terme du tournoi, les 3 premières sélections se qualifieront pour le tournoi de football des Jeux Olympiques, Tokyo 2020.
Les différentes rencontres du dernier tour des Eliminatoires de la Can U23 2019
Afrique du Sud vs. Zimbabwe
Zambie vs. Congo
Ghana vs. Algérie
Cameroun vs. Tunisie
Côte d’Ivoire vs. Guinée
Soudan vs. Nigeria
RD Congo vs. Mali
Les habitants sont encore sous le choc, en ce début de week-end pasqual, un vendredi sombre, dans ce village situé dans l’arrondissement de Kolofata. Les témoins disent que l’incursion est survenue aux alentours de minuit. Comme d’habitude, les terroristes ont fait irruption, alors que les populations endormies, se préparaient dans la sérénité à entrer dans le week-end pasqual.
Les membres de la secte terroriste ont envahi Tchakamari après avoir été informés du retour des déplacés dans ce village, qui garde encore des séquelles de précédents assauts de ces bandits de grands chemins.
Selon les sources sécuritaires le bilan provisoire fait état de 9 morts dont 6 adultes et de nombreux blessés. La destruction des biens et, le vol de quelques têtes de bétail. Les assaillants ont emporté plus de 200 sacs de mil, 300 sacs de haricots lors de leur assaut. Il aurait été plus lourd, nu été la riposte des populations qui, ont mené un combat de longue haleine, pour défendre leur liberté nouvellement acquise.
Malheureusement, face à des terroristes lourdement armés et entraînés, le courage de ces habitants n’a pas été suffisant.
Une énième attaque que l’on considère comme la plus grande de ces deux dernières années dans l’Extrême Nord, alors que les autorités affichent un discours optimiste sur l’affaiblissement de Boko Haram.
Des informations gouvernementales dont on ne peut douter de la fiabilité parce que chaque semaine, ils sont nombreux, les ex terroristes ou rebelles, qui déposent les armes et, s’inscrivent dans le programme de réhabilitation mis en place par le gouvernement camerounais.
Selon le pasteur Zacharie, qui officie à l’église évangélique dans la ville de Kolofata, on compte parmi les victimes, des chrétiens qui auparavant avaient fui ce petit village, à cause de la recrudescence des attaques des terroristes de cette secte : « Il y’a quelques semaines, alors qu’ils avaient pris la décision de revenir prendre possession de leurs avoirs. Il y’a une organisation privée qui leur avait à cette occasion, fait don d’une literie complète, des ustensiles de cuisine, un sac de mil pour chaque famille, un peu d’argent pour l’achat des fournitures scolaires pour celles des familles qui ont des enfants qui sont encore à l’école ».
Après cette autre attaque, ces familles vont-elles rester ? l’homme de Dieu en doute : « Nous causons par téléphone, madame la journaliste et, vous ne pouvez mesurer l’état de désarroi dans lequel ces gens se trouvent. Je ne saurais à cette heure, vous dire si ces pasteurs et leur famille vont rester, ils ont tellement perdu. Nous, nous continuons notre travail et, comme nous sommes en période Pasquale nous allons comme toujours, prêcher le pardon… ».
Nicole Ricci Minyem
Pour Seidou Mbombo Njoya, il ne fait l’ombre d’aucun doute, l’attribution du CHAN 2020 au Cameroun n’est guère le fruit du hasard. Les atouts du pays qui se résument en son parc d’infrastructures y est pour beaucoup.
« Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) à partir du moment où il a retiré le CHAN à l’Ethiopie, avait des raisons objectives de considérer le Cameroun comme un recours possible dans les délais courts impartis. Notre pays possède déjà, à l’heure actuelle, un parc d’infrastructures capable d’accueillir une compétition de la dimension du CHAN, qui se joue à 16 équipes et peut se disputer dans deux villes et quatre stades.
Mais la Caf n’aurait pas choisi le Cameroun s’il n’avait fait acte de candidature. En concertation avec les plus hautes autorités et en présence du Ministre des Sports et de l’Education physique, nous avons porté à la Caf notre volonté d’abriter le CHAN de 2020. Une actualité récente s’est aussi produite: c’est la sentence de la CCA, qui a donné raison à la Fecafoot face à la requête pour l’annulation du processus électoral introduite par quelques clubs amateurs. Cette décision sort notre football d’une longue période d’incertitude, cela n’a pas échappé à la Caf d’autant que la nouvelle est tombée pendant que nous étions au Caire pour le tirage au sort de la Can 2019 », déclare le Président de la Fédération camerounaise de football.
A titre de rappel, le CHAN 2020 devait se jouer en Ethiopie. Cependant le comité exécutif de la Caf a retiré l’organisation de cette compétition à l’Ethiopie au motif de ce que les travaux ont pris du retard. Seidou Mbombo Njoya pense que le Cameroun pour sa part va pouvoir tirer profit de l’organisation de ladite compétition. Parce qu’il aura la possibilité de faire un test grandeur nature avant la Coupe d’Afrique des Nations.
« Ce sera l’occasion de prouver notre capacité d’organisation sur tous les plans, aussi bien pour les stades que pour les voies d’accès, les hôtels etc. Mais le CHAN donne l’occasion de terminer nos chantiers et de roder notre machine en vue de relever le défi de la Can. Je peux m’avancer à dire que dans ces conditions, nous organiserons certainement la meilleure Can depuis sa création », ajoute-t-il.
Liliane N.
Etat des lieux
Ils sont très peu nombreux les utilisateurs des réseaux sociaux, qui peuvent affirmer qu’ils n’ont pas été, au moins une fois, victimes d’une tentative d’arnaque. Qui n’a jamais reçu des messages venant d’une connaissance, qui sollicite une aide financière sous des prétextes les plus fallacieux, les uns des autres ? Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il ne s’agit en fait que d’une arnaque. Dans les médias, qui n’a jamais vu un reportage parlant d’une femme, tout âge confondu, qui a mis fin à sa vie, parce que sa nudité a été dévoilée sur la toile, par des individus sans foi ni loi, à cause des maitres chanteurs ? L’on se souvient de ces européens qui sont venus au Cameroun, il y’a trois ans, parce qu’ils avaient envoyé de l’argent à des prétendus vendeurs d’œuvres d’arts. Les enquêtes avaient conduit à la découverte d’un réseau, dans le chef lieu de la région du Sud Ouest…Des exemples et bien d’autres qui font comprendre que le mal est profond.
Et, qui a interpellé les responsables de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication : « Il y a des individus tapis dans l’ombre, qui utilisent ces technologies pour perpétrer des actes malveillants qui sont dommageables pour notre économie. L’Antic a donc pris à bras-le-corps ce problème, à travers des structures telles que le Centre d’alerte et de réponse de sécurité informatique ».
Le bien fondé de la mise en place de ces numéros verts
Le Cameroun a injecté 14 milliards de francs CFA, pour sécuriser son cyberespace entre 2013-2017. Selon l’Antic, près de 12 000 plaintes ont été enregistrées ces cinq dernières années. Les cas les plus récurrents sont les arnaques au « mobile money », le « phishing », une technique dont le but est d’obtenir des données sensibles par l’envoi d’un mail, l’usurpation d’identité des hautes personnalités et les fake news. Pour traquer les délinquants présents sur internet, les usagers peuvent désormais composer le 8202 ou le 8206. Des numéros disponibles de 7h30 à 15h30, du lundi au vendredi.
Lorsqu'un internaute compose le numéro vert, il a au bout du fil un des enquêteurs qui enregistrent les plaintes. Des procédures pour traquer le ou les cybercriminel (s) sont ensuite déclenchées. Les personnes inculpées risquent jusqu'à deux ans de prison et 10 millions de FCFA d’amende, selon la loi du 21 décembre 2010 relative à la cyber-sécurité et à la cybercriminalité.
Nicole Ricci Minyem
Ecobank Transnational Incorporated (ETI) maison mère du Groupe Ecobank basée à Lomé, vient de lever 450 millions de dollars dans le cadre de sa première euro-obligation, qui a été sursouscrite.
Cette émission mondiale porte sur un billet non garanti à 5 ans (144A/RegS) coté sur le marché principal de la Bourse de Londres. L’obligation arrivera à échéance en avril 2024 et a été émise avec un coupon de 9,5%, les intérêts étant versés semestriellement à terme échu.
Le produit servira aux besoins généraux d’ETI et au refinancement des obligations existantes de la holding.
L’émission a suscité l’intérêt des investisseurs du monde entier, notamment du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique.
À l’occasion de cette première émission d’euro-obligation, M. Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe, ETI, a déclaré : « Il s’agit à nouveau d’une première pour Ecobank et je suis très optimiste quant aux perspectives du Groupe à un moment où nous poursuivons la deuxième phase de notre stratégie quinquennale baptisée « Feuille de route pour le leadership ». Nos efforts d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et financière portent leurs fruits, et cette émission témoigne des mesures que nous prenons pour renforcer notre établissement et créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes. »
M. Greg Davis, Directeur Financier du Groupe, a également commenté l’opération : « Le succès de cette euro-obligation reflète l’appétit des investisseurs institutionnels de premier ordre sur ressources propres à l’échelle mondiale et la confiance dont bénéficient toujours notre établissement et les marchés auxquels nous avons choisi de prendre part. »