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La technologie est une prouesse du Groupe Lyra, acteur de la Fintech spécialisée dans la sécurisation des paiements en e-commerce. Depuis le 10 avril, elle a mis sur le marché une nouvelle fonctionnalité de paiement via WhatsApp. Une solution de plus dans le processus de dématérialisation des opérations commerciales.

 

La messagerie instantanée WhatsApp est utilisée par plus de 1,5 milliards de personnes dans le monde. La messagerie est déjà utilisée par plusieurs opérateurs économiques qui y viennent proposer leurs produits. Seulement, jusqu'ici, il fallait faire recours aux autres opérateurs de transferts d’argents pour mener les opérations de paiements. Ce qui peut poser d’énormes difficultés lorsque le vendeur et l’acheteur ne sont pas dans les mêmes Etats, ou alors ne peuvent pas faire recours aux mêmes opérateurs de transferts d’argent. Désormais il sera possible de payer ou de se faire payer via WhatsApp.

 

Comment procéder ?

Le commerçant demande la création d’un ordre de règlement via un message envoyé au numéro WhatsApp de Lyra. Cette demande contient le montant, la devise et le téléphone du client. Ce dernier reçoit alors un message WhatsApp. Message contenant un lien qui lui permet de réaliser le paiement. Le client est alors redirigé vers une page où il peut rentrer ses coordonnées bancaires et valider son achat. Le dispositif mis sur pied par le Groupe Lyra permet également le paiement en plusieurs tranches. Selon les responsables de la fintech, l’application est utilisé comme « un canal de vente complémentaire ou par utilisation unique, pour encaisser à distance ou en face à face, pour le règlement d’un paiement classique, une caution, le versement d’un acompte ou d’un solde ».

Les créateurs de ce dispositif de paiement à distance ont également pensé à l’éventualité que le client ne soit pas connecté à WhatsApp. Dans ce cas, Lyra transmettra au commerçant un lien de paiement qu’il peut envoyer via sms, mail, Messenger ou autres à son client. L’objectif ici est de maximiser les ventes et d’ôter au mieux les obstacles qui peuvent subsister entre le client et le vendeur quelque soit la partie du monde où l’un et l’autre se trouve. La création du lien de paiement ne nécessite aucune application supplémentaire.

Le marché des utilisateurs de WhatsApp est une belle opportunité pour tout investisseur. C’est le terrain d’expression même de l’économie numérique. Et grâce à son application complémentaire, Lyra pourrait devenir dans les prochains jours le leader du paiement via les systèmes informatiques.

 

Stéphane Nzesseu

Les risques de contracter l'épidémie de choléra pendant les moments de forte pluviométrie aux côtés des problèmes d'inondations méritent d'attirer l'attention en cette période où l'on assiste déjà aux premières pluies.

 

Les conclusions issues de la visite du ministre des domaines et des affaires foncières à la suite des inondations en 2012 dans le Nord, sont claires. Il était question que les victimes du sinistre devraient être amenées à occuper des villages situés dans le voisinage de Wantouni au pied du Mont Tinguelin à quelques encablures de la ville de Garoua.

 

Aujourd'hui, 7 ans après où en est-on?

Sept années sont ainsi écoulées, à l'évidence sur le terrain actuellement, rien aurait considérablement changé puisque les familles concernées sont toujours installées dans leurs anciennes maisons. Une autre évidence, c'est que ces habitants sont dans une situation dominée par la peur, la saison pluvieuse étant là, les risques d'inondations ne sont pas exclure à la longue. Pourtant, plusieurs réunions avec pour seule visée la sensibilisation des familles sinistrées se sont enchaînées sous la bannière du Sous-préfet de Garoua 2. Selon certains représentants de ces familles, "environ soixante personnes étaient d'abord recasées dans les champs du quartier Takasco à environ 10 millimètres de Garoua par le Haut commissaire des réfugiés. Elles ont été plus tard déguerpies du camp pour attendre le recasement à Wantouni, site destiné pour cette fin, elles se sont retournées dans leurs habitation d'avant".

 

Que disent les autorités administratives?

A priori, la question de la gestion préventive des inondations dans les zones à risques de la région du Nord surtout le cas des habitations à proximité de la rive gauche de la Bénoué, semble ne pas assez intéresser une majorité d'acteurs aux rangs desquels les autorités administratives. Néanmoins, il faut reconnaître les inquiétudes incessantes manifestées par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i à propos des risques que courent les population vivant dans les zones inondables pendant la période de forte pluviométrie, surtout sur la probable propagation de l'épidémie de choléra. 

 

Innocent D.H

Les Lions U17 ont battu (2-1) ce  jeudi, la sélection marocaine  dans le cadre de la deuxième journée du Groupe B de la Can U17 qu’accueille la  Tanzanie.

 

Pour la première fois depuis 2003, La sélection Camerounaise des moins de 17 ans participera à une phase finale de la Coupe du Monde U17, dont l’édition 2019 aura lieu du 5 au 27 Novembre au Brésil. En s’imposant face aux Marocains ce jeudi 18 avril 2019 au Chamazi Stadium de Dar-es-Salam, sur un score de 2-1, lors de leur deuxième match de ce tournoi,  les Camerounais ont  décroché l’un des quatre tickets qualificatifs pour ce rendez-vous mondial. Le Cameroun et le  Nigeria sont pour l’instant les deux représentants africains déjà connus.

Thomas Libiih et ses protégés  ont eu  un début de match  plutôt difficile,  avec une légère domination physique de l’équipe marocaine.   A la 22e min de jeu, les hommes d’Amal Sellami ont réussi à dompter  le gardien de but camerounais, Manfred Ekoi par l’entremise de Tawfik Bentayeb, qui a permis  ainsi à son équipe, de prendre une légère avance  sur les Lions Indomptables. Les Lions de l'Atlas dont le seul but dans ce duel de fauves  étaient de conserver les trois points en jeu, ont tenu  jusqu’à la fin de la première période. A la reprise, Les Lions U17,  menés sur un score 1-0, refusent de baisser les bras et mettent sur pied une stratégie offensive qui a porté ses premiers fruits   à la 63min. Une réalisation d’Ismaila Seidou, sociétaire de l’As International Academie Sport, entrée au cours du jeu.

Ce  score de parité (1-1) est insuffisant pour les  Marocains et les Camerounais, qui espèrent accéder en demi-finale. Chacune des deux équipes s’active sur l’aire de jeu pour faire la différence. Mais, c’est finalement le Cameroun qui va encore faire trembler les filets de son adversaire. Un doublé d’Ismaila Seidou dans les dernières secondes de la rencontre, qui a permis à ses coéquipiers  de filer en demi-finale et à la Coupe du Monde Brésil 2019.

Le Cameroun, leader du Groupe B avec 6 points,  affrontera le Sénégal le 21 avril prochain tandis que les Marocains seront aux prises avec les Guinéens, dans le cadre de leurs derniers matchs de poule. Les Lions U17  ont rejoint  le Nigeria, premier qualifié du Groupe A  en demi-finale. La liste complète des demi-finalistes sera connue au terme de la dernière journée de groupe dimanche prochain.

 

Le Onze entrant du Cameroun

Manfred Ekoi

Ngatchou Kamtchouan

Daouda Amadoum

Benjamin François

Gaël Jordan Dibongue Kinguemf

Saidou Alioum Moubarak

Leonel Wamba Djouffo

Steve Regis Mvouef

Nassourou Ben Hamed Ndongo

Fabrice Ndzie Mezama, Patrice Ngolna

 

Marie MGUE  

Il s’agit d’une assistance technique de l’Etat d’Israël et, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur et l’entreprise israélienne Sela Education initiatives Ltd qui concrétisent ainsi un partenariat entamé de longue date.

 

Financé par le Cameroun à hauteur de deux milliards huit cent millions FCFA, ce centre haute technologie est logé à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. C’est le tout premier du genre en Afrique subsaharienne et, il compte douze (12) laboratoires, plus de cent (100) robots et cent soixante (160) ordinateurs.

L’imprimerie 3D va ainsi contribuer à la modernisation de l’industrie camerounaise par l’impression locale de prototypes conçus à l’étranger et, dans le domaine médical par exemple, à la production des implants prothétiques et des membres artificiels.

Selon Edwin Mbinkar, manager du centre « La capacité est énorme au point qu’il est difficile de les estimer pour le moment. Nous avons les clients à l’étranger qui ont pourtant les mêmes machines mais qui préfèrent nous confier leurs travaux au regard des capacités qu’offre ce centre, car en très peu de temps nous pouvons faire beaucoup de choses ».

 

Les filières proposées

Lancé en 2012, le centre de haute technologie de Yaoundé forme en robotique, mécatronique, électronique, informatique et automatisation industrielle. Aujourd'hui, grâce à la coopération avec l’Etat d’Israël, ses capacités sont renforcées à travers plusieurs machines qui ont été acquises dans chaque ligne de technologie, grâce notamment à l’inauguration il y’a quelques jours, de ce laboratoire d’impression 3D.  

Cette révolution selon le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo ; va permettre « une impression en trois dimensions. Hauteur, largeur et hauteur. J’ai insisté pour que le trinôme qualité, quantité et prix soit validé pour que les entreprises y voient leurs intérêts. Tout ceci devra être uniquement encadré pour éviter des concurrences déloyales afin qu’il devienne opérationnel tant pour les opérateurs économiques, les chercheurs, les créateurs et les innovateurs du monde entier».

Ran Gidor, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun range cette initiative dans la vision de la  coopération qui lie les deux pays : « Au niveau de l’ambassade, on essaie de collaborer le plus possible dans le domaine du High Tech. On a confiance en le Cameroun et on pense qu’en introduisant ce type d’initiative et une formation des jeunes, le pays va  continuer à se développer et aura de jeunes entrepreneurs qui vont travailler pour l’avenir ».

 

Nicole Ricci Minyem

Accusé de corruption et harcèlement sexuel par son désormais ancien secrétaire général, le président de la CAF Ahmad sort de son silence. Il s’est exprimé dans les colonnes de Jeune Afrique.

 

Le président de la confédération de football (CAF), Ahmad Ahmad qui fait l’objet d’accusation de corruption, détournement de fonds à titre personnel et de harcèlement sexuel d’après une lettre que son désormais ex-secrétaire général, l’égyptien Amr Fahmy aurait adressé à la FIFA ainsi qu’à plusieurs membres du Comité exécutif de la CAF depuis le 31 mars dernier.

Le Malgache a répondu point par point dans les colonnes de Jeune Afrique mercredi 17 mars. Parlant du le licenciement d’Amr Fahmy le président de la CAF a déclaré : « je tiens d’abord à préciser que, contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, Amr Fahmy ne quitte pas la CAF après un accord à l’amiable, mais il s’agit bien d’une révocation. Et que la décision de se séparer de lui avait été prise depuis plusieurs mois. Il avait connu des problèmes de santé, et c’est pour cela que nous avions décidé d’attendre. Nous avons des dossiers sur lui. C’est pour cela que nous avions décidé de ne pas le conserver ».

« Toutes les décisions sont prises de manière collégiale. Je ne suis pas habilité à décider tout seul. L’achat des voitures ? Nous avons estimé que louer systématiquement des véhicules revenait très cher, d’où la décision d’en acquérir. Le contrat avec Technical Steel a été fait de manière transparente. Les sommes engagées par la CAF ont toutes été validées. Je regrette que des personnes cherchent à nuire à notre volonté de réhabiliter l’image de la CAF », a-t-il ajouté parlant de l’accusation pour détournement de fonds à titre personnel.

Et en ce qui concerne l’accusation du harcèlement, Ahmad Ahmad s’est défendu en ces termes : « Fahmy avait fait pression sur des employés égyptiennes, afin de leur faire dire qu’elles étaient harcelées, ce qu’elles ont refusé de faire ».

Le président de la CAF a donc tout dit…

Source : Jeune Afrique

Intervenue ce jeudi matin lors de la plénière du parlement européen, la députée française a défendu avec fermeté l’idée selon laquelle il n’est aucune nécessité de s’ingérer dans les affaires intérieures du Cameroun.

 

Député française et membre du parlement européen, Dominique Bilde s’est prononcée sur la situation sociopolitique du Cameroun. Elle a démontré par divers arguments pourquoi une éventuelle ingérence dans le conflit en cours dans plusieurs régions du pays n’est pas nécessaire.

Dominique Bilde a commencé son propos par « un hommage aux forces armées camerounaises ainsi qu’aux civils engagées dans une lutte sans merci contre Boko Haram […] Le Cameroun n'a besoin ni de notre ingérence, ni surtout, de notre condescendance ». Avant de donner cette conclusion, elle a présenté le pays dont il est question, le contexte dans lequel on se trouve et orienté le sens d’une éventuelle aide accordée au Cameroun. Elle n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ce pays qui, malgré sa situation interne critique, n’a cessé d’accueillir des milliers de réfugiés nigérians et d’autres pays voisins en crise. Tout d’abord, l’engagement du Cameroun à éliminer la menace terroriste autant à l’intérieur de son territoire qu’au-delà.

Les mesures mises en place par le Cameroun pour faire face à la crise en cours dans les régions anglophones montrent à suffisance, d’après elle, que le Cameroun peut faire mieux et se libérer de cette crise. Il s’agit notamment de la création de la « Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), l’ouverture élargie au droit anglo-saxon au sein de la Cour suprême comme de l’Ecole nationale de l’administration et de magistrature (Enam) et au recrutement de professeurs bilingues. « Ce pays gage de stabilité dans une région tiraillée par des tensions multiples se prête mal aux simplifications outrancières. Les dissensions entre francophones et anglophones sont moins le fait d’antagonismes profonds que d’intérêts économiques bien compris », ajoute-t-elle.

L’intégrité nationale est une réalité au Cameroun et Dominique Bilde n’a pas manqué de le relever. Les populations venant de tous les horizons du pays vivent en parfaite harmonie partout où ils se trouvent.

 

Le journal « INFO NKONDENGUI » de Kand Owaslki relaie régulièrement la situation du Pr Maurice Kamto et tous les autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), incarcéré en janvier dernier suite aux marches blanches non-autorisées dans le cadre du hold-up.

 

Ce journal indique que « La débarque hier des détenus politiques du MRC à la cour d'appel en maillot de l'équipe du Cameroun estampillés CAN 2019 a coupé le cœur à demi aux bandits du régime Biya impliqués dans le fiasco des préparatifs de ladite compétition que le pays de Roger Milla était sensé recevoir.

À cette occasion une réunion de crise a eu lieu cette nuit à la prison centrale de Yaoundé à laquelle étaient conviés le délégué régional de l'administration pénitentiaire pour le centre, l'état-major de la compagnie de gendarmerie et les renseignements généraux.

Des informations qui nous filtrent des couloirs de la prison, une fouille générale des locaux est annoncée à des fins de récupérer tous les maillots. Il ce murmure par ailleurs que les gardiens de prison en faction le jour où lesdits maillots sont entrés à la prison seront virés sans aucune forme de procédure.

Toute chose qui trahit le niveau de panique qui sévit depuis lors suite à cette "déculottée" des prisonniers politiques qui ont tenu à rappeler hier aux magistrats les raisons de leur incarcération.

Le tonnerre de cette magnifique idée a éclaté tellement fort que Medjo Fredy, Régisseur de la prison centrale a dû se dépêcher hier d'appeler ses dieux hiérarchiques pour se laver les mains au moment où les détenus politiques du MRC se rendaient au tribunal vêtus des maillots querellés.

Pour Ferdinand Ngo Ngo, ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République (SGPR) et Séraphin Fouda, Secrétaire Général du premier ministre (SGPM), les deux grands bandits internationaux de ce scandale de la CAN, c'est Alain Mebe Ngo qui instrumentaliserait les détenus politiques...ils sont alors très fâchés. C'est d'ailleurs Ngo Ngo qui a ordonné la deuxième réunion de crise qui se tient depuis ce matin...

« Nos amis sont à Kondengui pour avoir dit non au grand banditisme dans les caisses de l'État. Aujourd'hui on veut leur arracher leurs vêtements alors qu'il y'a moins d'un an ce sont ces terroristes d'État qui se pavanaient partout avec les mêmes maillots ».

J'invite le peuple camerounais à s'y mettre  lui aussi. Chacun doit avoir son maillot estampillé « CAN 2019 ». C'est le nouveau sel béni contre vampires de la fortune publique ».

 

Retranscription : Bossis Ebo'o

Dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, un bateau qui assurait la liaison Goma-Kalehe a fait naufrage sur le lac Kivu. Le nombre de passagers est encore inconnu mais les rescapés indiquent qu’il y aurait plusieurs morts et des dizaines de disparus.

 

Une pirogue en bois motorisée, voyageait entre Goma et le territoire de Kalehe au moment de son naufrage. Une source sécuritaire à Kinshasa parlait mercredi soir de 25 corps déjà repêchés. Un chiffre que le gouverneur par intérim du Sud-Kivu ne confirmait pas.

 « Le drame s’est produit dans la nuit du 15 au 16 avril. Un bateau en provenance de Goma pour Kalehe avec à son bord plus de 100 personnes s’est noyé. Le bilan en perte de vies humaines n’est pas connu, mais il est très lourd », a indiqué un témoin à l’AFP.

Le travail de recherche est pour le moment confié aux pêcheurs locaux, en absence d’équipe de secours spécialisée sur place. Combien de personnes étaient à bord au total ? Un bilan provisoire communiqué mardi soir par la présidence congolaise faisait état de 150 disparus, mais « c’est difficile à dire », déplore le député local Vital Muhini. Les chiffres sont très difficiles à vérifier, puisque la pirogue ne disposait pas de manifeste en bonne et due forme.

Mardi, le chef de l’État s’est dit attristé et a promis que les responsables seraient « identifiés et sanctionnés » mais cela n’a pas empêché de nombreuses réactions indignées. L’opposant Moïse Katumbi fustige « l’irresponsabilité des gouvernements successifs », le mouvement citoyen Lucha « l’inexistence ou la vétusté des infrastructures », mais aussi la « quasi inexistence de services de secours et la corruption ». D’autres, enfin, réclament la réhabilitation urgente de la route Goma-Bukavu afin de désengorger le trafic sur le lac Kivu.

« La route Bukavu-Goma étant impraticable, la population a pris l’habitude d’aller à Goma par des pirogues motorisées. Le chef de l’Etat devait concrétiser sa promesse de réhabiliter la route Bukavu-Goma dans son programme de 100 jours afin de prévenir ce genre d’accident », a ajouté le témoin sur-cité à l’intention du président Félix Tshisekedi.

Le président congolais Félix Tshisekedi est attendu ce jeudi matin dans le territoire de Kalehe, lieu du naufrage qui a suscité l’indignation dans le pays. Mercredi soir 37 rescapés avaient été identifiés. Mais le bilan définitif du drame reste difficile à établir avec précision.

 

Source RFI

Pour renverser du taux de mortalité lié au paludisme avec plus de 4000 décès par an, les acteurs du secteur de la santé avec en prime le ministère de la santé publique entendent saisir l’opportunité de cette journée. Il est question pour eux d’organiser diverses activités autour de la sensibilisation de la population.

 

En 2016, en pareilles circonstances, le Dr Dorothy ACHU, secrétaire permanent du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) face à la presse a indiqué que le Cameroun continue à faire face aux affres du paludisme malgré les efforts du Gouvernement à réduire la maladie à sa plus simple expression. 4000 décès chaque année, de quoi amener donc le ministère de la santé ainsi que d’autre maillons de la chaîne de lutte contre la  pathologie à saisir l’occasion de la célébration de cette édition de la journée de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. Ceci, afin de multiplier des stratégies pour tordre définitivement le coup à cette endémie.

Dr Dorothy rappelait, fort opportunément : « la région du Nord qui a enregistré le plus élevé taux de mortalité en 2016 avec 29,3%. 70% de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, mais 56% seulement d’utilisation. » Une situation qui invite à un nouveau relent dans la lutte contre le paludisme dans le septentrion.

Des activités qui sont prévues, il est attendu de voir des mobilisations pour inviter les populations à plus de vigilance dans la prévention et la lutte contre le paludisme. Un tel combat ne devrait donc pas connaître d'interruption faute d'adhésion des populations à la base qui sont elles  les premiers bénéficiaires des retombées. Elles doivent faire l'effort de faciliter la tâche au Gouvernement et ses partenaires en utilisant par exemple normalement les moustiquaires imprégnées qui sont régulièrement mises à leur disposition. Nous le disons car il est récurrent de rencontrer dans la société des personnes qui ont reçu des moustiquaires, mais qui les utilisent pour des fins non recommandées. L'on voit très souvent des moustiquaires utilisées par des personnes comme filets de pêche, au lieu de servir les familles dans la lutte contre les piqûres de l'anophèle femelle.

 

Innocent D.H

La Fecafoot a trouvé le  nouvel équipementier des lions et lionnes indomptables  et c’est la firme française « Le Coq Sportif » qui s’est engagée avec la fédération pour un contrat dont les contours ne sont pas encore connus.

 

Depuis que Puma a annoncé la fin de son engagement avec le Cameroun, les rumeurs circulaient déjà au sujet du prochain équipementier des Lions Indomptables du Cameroun. Les Camerounais espéraient une association avec une marque bien connue, du genre Nike, Jordan, Adidas, ou encore Under Amor. Au final, ce sera, avec Le Coq Sportif. Une marque française. Les Lionnes pourraient être les premières à arborer les équipements du Coq Sportif lors de la Coupe du Monde 2019 qui se déroulera en France en juin prochain.

C’est par un tweet que l’annonce a été faite mercredi 17 avril en fin d’après-midi. En effet, le compte officiel de l’équipementier a tweeté « Connaissez-vous la fable du coq et du lion ? Restez connectés ». Une publication partagée par @Fecafoot-officiel quelques instants plus tard. Il n’en fallait pas plus pour confirmer la nouvelle collaboration entre les deux entités.

Rappelons que, entre la fédération camerounaise de football et le cop sportif, c’est une histoire qui date de depuis. L’équipementier était déjà présent sur les maillots des équipes de football du Cameroun entre 1983 et 1987. Et depuis la fin du contrat entre la Fecafoot et Puma en décembre dernier, les sélections camerounaises utilisaient leurs propres ressources pour être équipées. Une situation qui interrogeait surtout après l’échec des négociations entre Adidas et l’instance faitière du football camerounais en février dernier.

Qu’en est-il des contours de cette nouvelle collaboration ? Sur combien d’années va-t-elle s’étendre ? On en saura sûrement plus dans les prochains jours…

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01