Le camerounais va présider aux destinées de cette Confédération durant quatre ans.
Sa réélection à la tête de la Confédération africaine d'athlétisme (Caa) a eu lieu à l’issue du 28ème congrès de cette instance, qui s’est déroulée hier lundi à Abidjan en Côte d’ivoire. Candidat à sa propre réélection, Hamad Kalkaba Malboum a enregistré un score de 44 voix contre 7 pour son adversaire, le Tunisien Khaled Ahmed. D’après nos sources, ladite réélection s’est déroulée dans une ambiance plutôt bon enfant.
Avec ce nouveau mandat de quatre années supplémentaires, il est dit que Hamad Kalkaba Malboum pourra poursuivre et mener à bien les principaux chantiers et rendez-vous qui ont été listés lors du Conseil d’administration de la Caa. Ces chantiers et rendez-vous sont entre autres, l’introduction du chronométrage électronique pour la validation dans les meilleures conditions des compétitions, la mise en place d’un programme de développement destiné aux universités. Il y a aussi les championnats du monde de septembre au Qatar et les Jeux olympiques qui vont se tenir à Tokyo au Japon l’année prochaine.
Il convient de rappeler que lors de la dernière élection du président de la Caa, le Colonel Hamad Kalkaba Malboum interviewé par notre confrère Radio France internationale (Rfi) indiquait qu’il était candidat parce qu’il trouve que le sport est le domaine où la jeunesse africaine s’exprime le mieux, sans complexe, face aux jeunes des autres continents. « L’Afrique a un potentiel important. Si l’Acnoa est bien gérée, avec une stratégie visant à augmenter la performance de la jeunesse africaine, cela peut améliorer l’image et l’influence de notre continent sur la scène mondiale. […] Ce qui s’est fait jusqu’à présent ne représente pas l’ambition de l’Afrique : c’est-à-dire capitaliser ce potentiel, pour que l’Afrique joue ce rôle important qu’elle devrait jouer. […] », avait-il ajouté au micro de Rfi.
Pour ce qui est du champ d’action qu’il comptait mettre en place une fois à la tête de la Caa, Hamad Kalkaba Malboum avait indiqué qu’il entendait mettre son expérience à la disposition de l’Afrique. Lui qui enregistre une quarantaine d’années dans la gestion du sport.
« Tout d’abord, j’ai une stratégie fondée sur la réalisation de centres de formation pour les jeunes, en utilisant les moyens existants, comme les universités et les académies sportives qui se créent en Afrique. Je souhaite établir des partenariats qui permettent d’augmenter les moyens de production de bons athlètes. Je veux aussi mesurer le niveau scientifique et technique de notre continent par rapport aux moyens que les autres utilisent. […] », avait-il déclaré au cours de la même interview.
Liliane N.