Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a entériné, lundi 15 avril 2019, le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025, approuvant ainsi les opérations multinationales de la Banque dans cette région sur la période indiquée.
Le DSIR 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures. Il énumère également les projets de la Banque destinés à accélérer les échanges commerciaux intra-régionaux, la croissance économique inclusive et la mutation structurelle de la région de l’Afrique centrale. Il orientera les opérations régionales de la Banque dans sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo (RDC) et République centrafricaine –, qui regroupent une population totale de quelque 130 millions de personnes.
Les objectifs de coopération, d’intégration et de développement économique de la stratégie régionale 2019-2025 pour l’Afrique centrale seront atteints sur la base de deux éléments essentiels : le premier renforce les infrastructures régionales (car axé sur les réseaux d’électricité, les transports et les TIC), tandis que le second permet d’apporter un soutien aux réformes du développement des échanges commerciaux intra-régionaux et des investissements transfrontaliers ; il contribue également au renforcement des capacités institutionnelles des organisations régionales, en particulier celles de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Sur le plan géographique, l’Afrique centrale représente le point de connexion du continent, car elle partage ses frontières avec toutes les autres régions. La paix civile et les progrès économiques, sociaux et politiques de la région reposent sur les promesses plus larges d’une coopération continentale et d’une intégration économique.
En 2018, le taux de croissance du PIB en Afrique centrale a doublé, passant de 1,1 % à 2,2 % par rapport à 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %. La croissance de la région a été principalement tirée par les cours internationaux des matières premières, notamment le pétrole. D'autres pays de la région de la CEEAC ont continué d’être confrontés au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, à la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et au déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC.
« L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. L’application de la stratégie d’intégration pour l’Afrique centrale encouragera les autorités régionales et nationales à veiller à ce que les programmes et les initiatives transfrontaliers soient intégrés à la planification et à l’administration des ressources publiques », a déclaré Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale de la Banque.
La mise en œuvre du DSIR pour l’Afrique centrale nécessitera des investissements d’un montant de 4,421 milliards de dollars américains, ce qui correspond à 30 opérations régionales menées sur une période de sept ans. Environ 88 % des fonds prévus devraient être consacrés au renforcement des infrastructures régionales. Les éléments du plan relatifs au développement des infrastructures et des capacités institutionnelles contribueront également au renforcement de la résilience des pays de la région. Des opérations spécifiques renforceront également la résilience à l’insécurité alimentaire, permettront la réintégration socio-économique des groupes vulnérables et préserveront les écosystèmes du bassin du Congo.
« L’appui permanent de la Banque africaine de développement à l’Afrique centrale est indispensable à la réussite de l’intégration économique des pays de la région. Le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale poursuit cette tradition d’opérations de soutien dans des secteurs économiques essentiels. À terme, il donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra-régionaux et au processus de mutation structurelle qui est indispensable à l’environnement politique et économique », a affirmé Moono Mupotola, directeur du Développement régional et de l’intégration régionale à la Banque.
Le DSIR est conforme au nouveau Cadre stratégique pour l’intégration régionale (CSIR) de la Banque, approuvé en mars 2018, et à sa Stratégie décennale d 2013-2022. Il s’aligne également sur les priorités régionales de la CEEAC et de la CEMAC et sur les cinq grandes priorités de la Banque, ses High 5.
C’était lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue le 14 avril 2019. Le Pr Niang qui est aussi le chef du service de Néphrologie de l’Hôpital Dalal Jamm de Pikine en banlieue dakaroise va présider automatiquement dans deux ans cette importante commission qui a pour mission de développer la dialyse dans les pays à faible revenu dans le cadre de la thérapie intégrée des maladies rénales.
C’est la première fois qu’un néphrologue africain va présider cette commission au sein de l’ISN créée en 1960.
« A travers cette élection, c’est l’école de néphrologie sénégalaise qui est honorée, reconnue comme pilier de formation de la néphrologie africaine avec plus de 120 néphrologues formés en 10 ans provenant de 21 pays d’Afrique, » a déclaré le Pr Abdou Niang.
« Sont aussi récompensés les efforts importants du gouvernement sénégalais qui offre la gratuité de la dialyse dans le secteur public et subventionne le secteur privé par une convention de partenariat permettant de faire passer le nombre de malades dialysés de 50 à 1.000 et le nombre de centres de dialyse de 2 à 20 en une décennie, » a-t-il conclu
La première réunion préparatoire de la fête de l'unité 2019,vient de se tenir à Garoua sous les auspices du Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Ndoumba représentant du Gouverneur de la région du Nord. Au centre de la rencontre était inscrite en lettres d'or, la nécessité de magnifier le vivre ensemble, gage d'une cohabitation pacifique entre les populations, la région du Nord étant un important creuset de la cohésion sociale se justifiant par la présence d'une mosaïque culturelle.
"Fonctionnaire, responsable administratif, père de famille, devrait chacun de manière personnelle où qu'il se trouve dans la région, essayer d'organiser en terme humain ou financier pour que la fête soit belle", a déclaré Julien Ndoumba, le secrétaire général des services du gouverneur. Celui-ci a recommandé par ailleurs aux populations de la région du Nord, de prôner les valeurs de paix et d'intégration nationale dont l'hymne national du Cameroun est porteur. Des valeurs sans lesquelles aucune mondialisation serait envisagée.
En rappel, dix commissions ont été bien avant mises sur pied pour l'organisation de l'événement. Elles ont ainsi reçu l'instruction ferme de ne lésiner sur aucun moyen pour que la 47ème édition de la fête nationale soit marquée d'une pierre blanche.
Au regard de l'engouement perceptible dans le dispositif organisationnel, tout laisse donc convaincre que le 20 mai 2019 dans le Nord permettra de rehausser davantage l'image de l'unité nationale camerounaise.
Innocent D.H
C’est dans les locaux d’Onu-Femmes que Leymah Gbowee la co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011 a échangé avec les femmes camerounaises. Son expérience de la guerre civile dans son pays le Libéria et le fait d’avoir été témoin des affres et des ignominies conséquence de ce conflit, l’ont aidé à trouver les mots justes et adéquats pour encourager les camerounaises à se lancer davantage dans la recherche de la paix. «Vous devez faire passer l’avenir du Cameroun avant tout», a-t-elle lancé à ses interlocutrices.
Leymah Gbowee activiste et responsable de l’organisation pacifiste « Women of Liberia Mass Action for peace » a insisté sur le fait que la vie est sacrée, sur la douleur qu’on ressent lorsqu’on perd un être cher et proche ou même lorsqu’on s’en sort avec une fille violée du fait de la guerre. Pour elle, il revient aux femmes camerounaises de faire feu de tout bois, pour éviter que le pire arrive au Cameroun. Avec Mme Marie Madeleine Kalala ancien membre du panel des sages de l’Union africaine et pionnière du réseau des femmes leaders d’Afrique, elles ont appelé les camerounaises, les participantes à l’échange, à se battre pour maintenir la paix, à avoir une part active dans la résolution des conflits au nom de leur «amour pour l’humanité ».
Pour Mme Marie Madeleine Kalala pour parvenir à la résolution des conflits, il faut promouvoir le dialogue et mettre la violence de côté. En ce qui concerne la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Leymah Gbowee suggère de poursuivre avec le dialogue. « Que ce soit du côté civil ou du gouvernement, nous remarquons qu’il y a une réelle envie de s’entendre et d’aller à la paix. L’idéal c’est de se mettre ensemble pour pouvoir examiner les pistes de solution en rapport avec les réclamations qui sont faites », ajoute-t-elle.
Les femmes camerounaises présentes à cet échange ont été plutôt réceptives et ont accueilli avec joie le message de Leymah Gbowee et de Mme Marie Madeleine Kalala. Elles ont pris l’engagement avec le réseau des femmes leaders d’Afrique à œuvrer pour le retour et le maintien de la paix au Cameroun. «Les femmes camerounaises doivent être unies pour mettre un terme à ce conflit. Nous sommes les seules à pouvoir trouver des solutions à nos problèmes et nous devons surtout prôner la paix», a déclaré l’une des participantes, Mme Liliane Atanga enseignante à l’Université de Bamenda.
Liliane N.
Selon le communiqué de la Présidence de la République, il a remis sa lettre de démission ainsi que celle de tous les membres du gouvernement au Chef de Ibrahim Boubacar Keïta, qui les acceptée.
L’acte de Soumeylou Boubèye Maïga en poste depuis près de 16 mois, intervient à quelques heures de l'examen par l'Assemblée nationale d'une motion de censure du gouvernement déposée mercredi par des députés de l'opposition mais aussi de la majorité.
« L’on attend dans les tous prochains jours, la nomination d’un nouveau Premier ministre et, un nouveau gouvernement sera mis en place, après consultation de toutes les forces politiques de la majorité et de l'opposition », précise le communiqué.
La personnalité du Premier ministre cristallisait les critiques depuis plusieurs semaines, d'influents dirigeants religieux musulmans réclamant notamment son départ.
Selon les confrères de la presse malienne, M. Keïta a reçu tout au long des semaines écoulées, des dignitaires religieux, dirigeants politiques et représentants de la société civile, afin de discuter de la situation du pays et leur remettre l'avant-projet de loi de révision constitutionnelle qui lui a été présenté le 01er avril par un comité d'experts.
Des rencontres qui font suite à une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Bamako le 5 avril contre « la mauvaise gestion du pays », notamment les violences intercommunautaires dans le centre, selon les organisateurs, parmi lesquels d'influents chefs religieux musulmans.
Lors d'une allocution radiotélévisée mardi soir, le chef de l'Etat a assuré avoir « entendu toutes les colères, décodé tous les signaux, compris tous les messages remontant » du pays, sans évoquer directement le Premier ministre ni son gouvernement. Il a par ailleurs annoncé l'ouverture d'une concertation nationale du 23 au 28 avril avec les forces politiques et sociales sur le projet de révision constitutionnelle qui doit être soumis à référendum.
Depuis l'apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l'agriculture, qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense"
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, malgré l'accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, dont l'application accumule les retards.
Nicole Ricci Minyem
Depuis le remaniement du 04 janvier 2019, Manaouda Malachie se démarque par ses actions au quotidien et sa véritable proximité d’avec les malades. Il est l’un des meilleurs ministres de la dernière cuvée de Paul Biya. Les actions remarquables du ministre de la santé ont débuté justes quelques semaines après sa nomination par le Chef de l’Etat. La première c’est cet acte d’interdiction de la séquestration des malades démunis dans les hôpitaux publics du Cameroun. Quelques jours plus tard c’est le drame de l’hôpital de Deïdo qui l’interpelle. Et là aussi, le ministre n’est pas absent. Il va prendre des mesures strictes, notamment la suspension de rois infirmières et le limogeage du Directeur de l’hôpital incriminé.
Le dernier acte en date, c’est cette annonce de la gratuité des tests rapides de VIH/Sida pour tous les patients à compter du 01er janvier 2020. C’est dans un communiqué publié le 04 avril dernier que le nouveau ministre de la santé publique informe la communauté nationale. Une gratuité qui ne concerne que les hôpitaux publics. Une véritable aubaine pour les populations à faibles revenus. Rappelons que jusqu'ici le coût pratiqué est déjà subventionné. Ce qui permettait déjà des examens de suivi biologique à un montant de 5000 F CFA et celui de la numération lymphocytaire (CD4) à hauteur de 2500 F CFA.
Le ministre de la santé a encore plusieurs défis à relever. Entre autre, la question de la santé maternelle et infantile avec en prime l’épineuse problématique de la procréation. Elles sont encore très nombreuses les femmes qui rendent l’âme en donnant la vie du fait du plateau technique défectueux, des défaillances dans le suivi de la gestation. Par ailleurs le ministre devra relever le défi de l’encadrement des personnels du corps de la santé. Depuis quelques années, les infirmiers et les médecins nous ont habitués à des grèves, conséquences de la mauvaise gouvernance hospitalière. Il faudra également pour Manaouda Malachie, réussir la modernisation du plateau technique dans les hôpitaux de la République et multiplier des centres de santé et des dispensaires, en vue de rapprocher les soins des populations. Sans oublier la sempiternelle question de l’adéquation entre effectif de la population et nombre de médecins effectivement présents. Pourquoi ne pas mettre en place des stratégies d’attraction des spécialistes camerounais qui font le beau temps de nombreux pays occidentaux ?
Stéphane Nzesseu
Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique était en fin d’après-midi de mercredi l’hôte de Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre des Finances. Un échange au cours duquel, les deux personnalités sont revenues sur l’état de santé de l’économie camerounaise. Mais surtout de la Zone de libre-échange continentale.
« Nous avons indiqué que pour profiter de cette zone de libre-échange continentale (ZLEC), le Cameroun devait avec la sous-région, améliorer l’environnement des affaires. Aujourd’hui notre cotation sur l’environnement des affaires peut être améliorée. Notre taux de compétitivité aussi », a confié Vera Songwe au sortir de l’audience. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
En rappel, c'est au volontarisme de Paul Kagamé, le président du Rwanda qui fut en 2018 le président de l’Union africaine, que l'on doit la mise en orbite de la Zone de libre-échange continental (ZLEC), embryon d’un marché unique à l’échelle du continent africain. L’objectif est d’établir un marché intégré de plus de 1,2 milliard d’habitants, pour les biens et les services et incluant la libre circulation des personnes et des capitaux.
Adopté par 44 chefs d’État à Kigali, le 21 mars 2018, l’entrée en vigueur effective de l’accord était conditionnée par sa ratification par au minimum 22 États. Avec la Gambie, au début avril 2019, ce fut fait : 22 Parlements nationaux l’ont désormais ratifié. Cet accord est l’aboutissement d’une longue histoire, née avec le panafricanisme des indépendances, le rêve de Kwame Nkrumah d’une « Union des États africains ». Si elle est effectivement mise en place, la ZLEC sera la plus grande du monde. Par périodes successives, cette initiative pourrait se transformer en un accord contraignant et fonctionnel.
Autre sujet au menu des échanges qui ont duré près d’une heure de temps : la fiscalité. « La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique vient de produire un rapport sur l’augmentation de la fiscalité. Aujourd’hui pour arriver aux Objectifs de développement durable, l’Afrique entière a besoin d’à peu près 680 000 milliards de dollars. Mais nous avons montré qu’avec une augmentation de la fiscalité avec un élargissement de la base fiscale, nous pouvons y arriver », détaille la fonctionnaire internationale en visite officielle au Cameroun.
Elle ajoute par ailleurs que l’un des leviers sur lequel il est important d’activer pour arriver à atteindre les objectifs fixés est la digitalisation.
« Il y a beaucoup de pays africains qui ont déjà montré l’exemple du fait qu’en utilisant la digitalisation et la dématérialisation du processus fiscal, nous pouvons augmenter les recettes fiscales qui vont nous permettre de répondre à d’autres questions dont la sécurité. Là où il y a baisse de l’activité économique, manque de compétitivité, là où l’environnement des affaires n’est pas propice, il y a un peu plus d’insécurité », va-t-elle poursuivre.
Il est donc question de se donner les moyens de faire un mariage entre développement et la sécurité. Au plaidoyer de Yaouba Abdoulaye sur le soutien de la CEA dans la réalisation de son objectif d’émergence, Vera Songwe a dit toute la disponibilité de son institution.
Otric N.
Le Comité de pilotage du Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle (PCP-AFOP) s’est tenu mercredi dernier à Yaoundé en sa 16e session. Co-présidée par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr. Taïga, et de son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, cette rencontre était une occasion de dresser le bilan du programme pour l’année 2018, ainsi que la présentation et l’examen du programme technique annuel budgétisé 2019, de la et présentation et l’examen des dossiers spécifiques, rapporte Cameroon Tribune.
Lors des travaux, apprend-on, Dr Taïga a rappelé que le programme AFOP était entré dans sa troisième phase d’exécution avec pour la consolider et pérenniser le dispositif rénové. « Dans cette perspective, il est important de veiller à l’efficacité et l’efficience du dispositif en tenant compte des ressources humaines et l’implication des territoires et de leurs communautés dans la gouvernance et la pérennité des structures de formation », a souhaité le Minepia.
Pour ce qui est du bilan de l’année 2018, le programme affiche des résultats assez probants. Implanté dans les dix régions du pays, il dispose de 96 centres et de 26 écoles de formation. Sur le plan du flux de formation et d’insertion, 2700 jeunes post primaires ont été formés dans ces centres. 1800 issus du secondaire ont également reçu des enseignements, tandis qu’un millier est formé chaque année.
Plus de 3000 jeunes formés et installés ont bénéficié d’une subvention globale de plus de 4,5 milliards de F. Le programme a également permis la création d’environ 6600 emplois.
Dans le volet des contributions au développement des filières, « l’on note six filières animales (porcs, volaille, ovin, caprin, bovin, pisciculture) et neuf filières végétales (cacao, palmier à huile, maïs, riz, oignon, bananier plantain, sorgho, igname, manioc). Il y a également la pêche continentale et la pêche maritime. Concernant les perspectives pour 2019, il est prévu la formation de 6200 jeunes, quinze mille producteurs et pêcheurs, une trentaine de bouchers », écrit le journal.
Le Programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche – phase de Consolidation et de Pérennisation (AFOP-PCP) a pour finalité de contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des territoires ruraux au Cameroun.
De manière spécifique, le programme vise à pérenniser le dispositif rénové de formation et d’insertion professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Otric N.
Le Cameroun est engagé depuis un certain temps dans une vaste campagne de modernisation de son agriculture à travers le concept d’agriculture de seconde génération. L’atteinte de cette étape doit nécessairement passer par des concertations entre l’Etat et les acteurs de terrain.
Placé sous le thème « gestion durable des ressources naturelles et défi pour l’émergence en Afrique centrale : cas du Cameroun », l’objectif visé, selon le doyen de la faculté de science de l’Université de Maroua, Pr. Mohamadou Alidou, est de « sortir des laboratoires scientifiques puis passer à la concrétisation des résultats des recherches obtenues dans le domaine de l’agriculture pour améliorer les conditions de vie des populations afin de réduire la pauvreté des populations ».
Selon Cameroon Tribune, cette dynamique a été bien appréciée par le Pr. Charles Ossah Eboto, vice-recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises qui présidait la cérémonie.
Durant une semaine, les hommes de sciences venus de plusieurs universités et structures de recherches au Cameroun se sont retrouvés donc à Maroua, pour, au-delà de présenter les résultats de leurs recherches en science, échanger les informations dans leurs domaines respectifs.
Pour le vice-recteur, c’était une occasion idoine pour les uns et les autres de compléter leurs connaissances afin d’affiner leurs recherches dans le but « d’améliorer les conditions de vie des populations à travers les résultats des recherches scientifiques ». Si la faculté a jeté son dévolu sur l’agriculture de seconde génération, « c’est parce que la terre ne trompe pas comme l’a dit notre président Paul Biya », a souligné le doyen, Mohamadou Alidou.
Au bout du compte, indique Cameroon Tribune, cela permettra de réduire non seulement la pauvreté à un niveau tolérable mais aussi, ces résultats permettront au Cameroun de devenir un pays industrialisé.
Ainsi, de la leçon inaugurale aux tables rondes en passant par les multiples exposés qui ont animé cette 4e journée scientifique, il s’est dégagé une volonté remarquable d’améliorer les conditions de vie des populations. Des prix ont été remis aux meilleurs élèves des filières scientifiques des lycées et collèges du département du Diamaré qui ont brillamment participé aux olympiades de mathématiques organisées par la faculté des sciences de l’Université de Maroua.
Otric N.
L’offre technique et tarifaire d’interconnexion d’accès et de partage des infrastructures pour l’exercice 2019 de MTN Cameroon vient d’être rejetée par l’Agence de régulation des télécommunications (ART). De même que le catalogue d’interconnexion et d’accès de la même année, rapporte Cameroon Tribune.
Selon Aboubakar Zourma, directeur général adjoint de l’Agence, rencontré par nos confrères, cette décision du régulateur est tout à fait fondée, à l’heure où la tendance est à la baisse des prix des télécommunications notamment des appels, de l’Internet et autres services liés à ce domaine.
Le DGA précise que les raisons de cette contestation sont notamment le non-respect des propositions faites par l’ART. Il s’agit de « la réduction de 50% des frais de raccordement à la plateforme SMS et voix, la suppression des durées de validité des forfaits SMS, la réduction de 35% des tarifs des SMS ainsi que la clé de répartition de la surtaxe en faveur du partenaire ».
Concernant l’offre Internet mobile, indique Cameroon Tribune, il a été aussi demandé à l’opérateur de définir la durée maximale d’une session et le délai de la déconnexion, de baisser les 40% des frais d’activation. Il est aussi question qu’il supprime les frais fixes mensuels qui ne renvoient à aucun service, la durée de validité au niveau de l’offre entre autres.
Mais, apprend-on, il s’avère qu’après examen du catalogue d’interconnexion 2019, les prescriptions formulées par le régulateur n’ont pas été prises en compte. Certains frais ont été maintenus tandis que d’autres ont connu une hausse par rapport à 2018.
D’après Ali Soungui, directeur des licences, rencontré par Cameroon Tribune, de la concurrence et de l’interconnexion, l’opérateur a reconduit le catalogue tarif d’interconnexion (prix de gros) de l’année dernière notamment à 22 F la minute à l’heure pleine et 20 F à l’heure creuse, au lieu de 12 F comme préconisé par l’ART.
Ali Soungui indique par ailleurs que dans la structure tarifaire de l’opérateur, le tarif d’interconnexion occupe une place importante. « Si ce tarif baisse, cela veut dire que celui du détail va également être réduit de 45%. En d’autres termes, le coût de la minute des abonnés va diminuer », ajoute-t-il.
Pour ce qui des tarifs destinés aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, rien n’a également changé. Pourtant, si les prix ne sont pas régulés, ces négociants pourraient disparaître du marché. Ce qui oblige l’ART à encadrer le secteur en obligeant les opérateurs de revoir ces tarifs. Les responsables de l’Agence indiquent que cette décision va concerner tous les opérateurs de téléphonie qui ne voudront pas se conformer aux prescriptions légales établies par le régulateur.
Otric N.
En plus de l’équipe nationale, championne d’Afrique en titre, qui a obtenu sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Égypte 2019, le Cameroun pourra également figurer dans la liste des officiels de match. La Confédération africaine de football (Caf) a publié le 17 avril dernier, la liste des 56 officiels de match, présélectionnés pour le stage de préparation prévu du 28 avril au 5 mai 2019 à Rabat, au Maroc dans le cadre de la préparation de la de la prochaine édition de cette grande messe du football africain. Il s’agit notamment, de 27 arbitres et 29 arbitres assistants. Parmi ces officiels de match, trois Camerounais, dont l’arbitre Alioum Sidi, un habitué, qui a déjà officié quatre compétitions majeures en Afrique et les arbitres assistants, Elvis Noupué et Evarist Menkouande, le seul arbitre camerounais qui avait été retenu par la Fifa, pour officier à la Coupe du Monde 2014.
Ces hommes en noir représente selon la Caf, les 33 fédérations membres. Ils participeront à un camp d’entraînement de huit jours dont l’objectif est de choisir les officiels de match du tournoi final qui se déroulera du 21 juin au 19 juillet dans les villes égyptiennes d’Alexandrie, du Caire, d’Ismaïlia et de Suez.
La Caf explique également que ces officiels subiront des examens médicaux et physiques, et suivront des séances théoriques et pratiques sous la supervision des instructeurs expérimentés appartenant à la CAF. Les modifications apportées aux lois du jeu, qui entreront en vigueur le 01er juin 2019 seront également examinées au cours de ce stage.
A en croire cet organisme qui dirige le football africain, la pléiade d'arbitres sélectionnés constitue un mélange de jeunesse et d'expérience. L’Égypte et la Tunisie comptent le plus grand nombre avec un total de 5 représentants, soit trois arbitres et deux arbitres assistants.
Marie MGUE
C’est aussi pour pouvoir résoudre ses problèmes relatifs à son manque d’expérience dans l’encadrement des Masters et Doctorats, que l’Université du Burundi actuellement dirigée par François Havyarimana a décidé de se mettre en partenariat avec Yaoundé II dont le Recteur est le Pr Adolphe Minkoa She. « L’objet de notre visite est le renforcement de la coopération universitaire entre l’Université du Burundi et l’Université de Yaoundé II Soa. Cette coopération porte sur les aspects académiques, la recherche mais également le développement de nos deux sociétés », a indiqué François Havyarimana le jour de la signature de l’accord cadre.
L’accord cadre va donc consister de manière précise à un échange d’enseignants, d’étudiants et de connaissances scientifiques. « Comme vous le savez, la science n’a pas de frontières tout comme le développement. C’est la raison pour laquelle nous devons faire des coopérations dans le domaine de l’enseignement, de la recherche qui nous mèneront au développement durable », a ajouté le Recteur de l’Université du Burundi.
Au cours de la cérémonie de signature de l’accord-cadre qui s’est déroulée au campus de Yaoundé II Soa, il a été dit que le choix de cette institution universitaire n’est pas le fait du hasard. Le Recteur François Havyarimana a indiqué qu’ils connaissaient déjà l’Université de Yaoundé II par le biais d’une coopération non formalisée existante entre les étudiants et les enseignants des deux institutions universitaires. Du côté de Yaoundé II Soa, le vice-Recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises a souligné qu’il s’agit d’un exemple de coopération Sud-Sud. « On ne doit pas uniquement avoir les yeux tournés vers le Nord, nous pouvons aussi, entre nous, dans des coopérations gagnant-gagnant, échanger d’enseignants et d’élèves, mutualiser des recherches scientifiques avec des publications », a déclaré le vice-Recteur de Yaoundé II Soa.
Il convient de souligner que l’Université de Yaoundé II Soa depuis des mois, élargit son portefeuille de partenariats. Le mois dernier c’est-à-dire en mars, l’Université a conclu un partenariat avec l'Université de Paris Saclay. Les institutions universitaires ont signé une convention d’une durée de cinq années automatiquement renouvelable. Les retombées de cet autre partenariat, sont tels que désormais leurs étudiants peuvent s’inscrire simultanément ici au Cameroun et à l’Université parisienne. A cela s’ajoute le fait qu’il y a une possible mobilité d’enseignants et d’apprenants.
Liliane N.
Depuis le décès de l'ex maire sa majesté Singaï Kangou Célestin le 10 décembre 2018, la Commune de Figuil était dirigée par son premier adjoint. La session extraordinaire qui vient d'avoir lieu a permis de porter Mana Messengue à la tête de l'exécutif communal de cet arrondissement. Il a été élu avec plus de 65% de suffrages.
La biographie du nouveau maire
Mana Messengue est vétérinaire de profession, secrétaire général adjoint de la section Rdpc du Mayo-Louti Est. Il est âgé de 40 ans révolus, marié et père de plusieurs enfants. Il remplace ainsi à la tête de la Commune de Figuil, sa majesté Singaï Kangou Célestin lamido de Lam qui a passé plus de 35 ans à la tête de ladite commune.
La session du conseil s'est tenue en présence de l'autorité tutélaire représentant l'Etat qu'est le Préfet par intérim du Mayo-Louti Sanson Mbita Mvom. L'autorité administrative, a recommandé au nouveau maire, d'accélérer les travaux de finition de l'hôtel de ville et du Centre de promotion de la femme et de la famille en construction.
Il faut tout de même savoir que le comité central du Rdpc était représenté à cette session extra-ordinaire par une délégation pilotée des mains de maître par sa majesté Abdoulaye Bouggi qui est le lamido de Golombé qui a profité de la circonstance pour émettre un appel à ses camarades, les invitant à bien se préparer pour affronter les prochaines échéances électorales à savoir les régionales, les municipales et les législatives.
Le prétexte était aussi trouvé au cours de cette session qui a connu une forte présence d'élites et forces vives de l'arrondissement de Figuil notamment celle de sa majesté Boubakary, le chef du canton du village Biou qui, lui a été élu au poste de premier adjoint au maire de la commune de Figuil.
Innocent D.H
Le mercredi 17 avril 2019, le Tribunal de Grande instance du Mfoundi juge la requête du Mouvement pour la renaissance du Cameroun aux fins d’annulation de la décision du Ministre Paul Atanga Nji «sans objet».
Contrairement à ce que Me Emmanuel Simh l’un des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pensait, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a eu gain de cause, dans l’affaire qui l’opposait au parti politique de Maurice Kamto. Me Emmanuel Simh qui est par ailleurs le 3e vice-président du Mrc, avait déclaré que le Minat ne peut pas gagner le procès qui les oppose. Seulement le Tribunal de Grande instance du Mfoundi, qu’il a saisi avec les autres avocats de la formation politique pour annuler la décision du Ministre relative à l’interdiction de leurs marches du 6 et 13 avril 2019, a jugé que leur requête est «sans objet».
La réaction d’Olivier Bibou Nissack porte-parole du Mrc ne s’est pas faite attendre. Après la publication du verdict du Tribunal, sur sa page Facebook, il a écrit ce qui suit «la défunte Union Soviétique de Staline est désormais en voie de réincarnation dans la sphère judiciaire Camerounaise, cela ne fait plus l'ombre d'aucun doute. Autant de motifs pour poursuivre plus avant le combat, et notamment celui juridique contre cet empire de non-droit qui étend sa férule sous la houlette du régime illégitime de Yaoundé».
Il convient tout de même de préciser que le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi a rendu son verdict au bout de deux jours d’audience et de débats houleux.
Les avocats du Mrc ont décidé d’attaquer la décision du Minat en estimant que celui-ci avait outrepassé ses compétences. Pour eux le Ministre était incompétent pour interdire une manifestation publique. Ils avaient évoqué l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Et dans la requête déposée au Tribunal, ils ont écrit qu’«aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le Ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable».
Liliane N.