Par décision signée le 16 décembre dernier, le Ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt organise et définit le fonctionnement du Comité scientifique élargi chargé de la rédaction de l’Histoire générale du Cameroun. Selon certains observateurs, cette décision remet au goût du jour, le Comité scientifique existant depuis le 31 août 2020.
La décision précise que, le Comité scientifique élargi placé sous l’autorité du Minac, a pour mission de faciliter la rédaction de l’Histoire générale du Cameroun. Il lui revient ainsi, d’élaborer des plans détaillés définitifs des 6 volumes de l’ouvrage, de rédiger les chapitres des différents volumes et d’assurer les corrections des textes.
Constitué de 114 membres, tous universitaires comprenant des historiens, des archéologues, des linguistes, des socio-anthropologues, des géographes, des historiens de l’art et des institutionnels, l’on apprend que, le comité est mis en place pour une durée maximale de deux ans éventuellement renouvelables à compter de la date de signature de la décision du Minac, c’est-à-dire le 16 décembre 2021.
Indiquons également qu’une autre décision signée le 16 décembre dernier par le Minac nomme les responsables des volumes intitulés : Volume 1 « Les temps anciens, des origines au XVème siècle » ; Volume 2 « Le Cameroun du XVème au XIXème siècles » ; Volume 3 « Le Cameroun de la seconde moitié du XIXème siècle à 1960-1961 (Dominations extérieures et luttes pour les indépendances) » ; Volume 4 « Le Cameroun de 1985 à nos jours » et Volume 6 « Les grandes figures de l’histoire du Cameroun ».
La décision du Minac indique par ailleurs, les différents directeurs et leurs adjoints, « sont chargés d’organiser le travail au sein des volumes, de coordonner le calendrier de rédaction, de s’assurer de la qualité scientifique des contenus ou de toute autre activité pertinente nécessaire à la réalisation des volumes dont ils ont la charge ».
Innocent D H
La Fédération burkinabé de football vient de tirer au clair cette situation honteuse qui commençait à tacher sérieusement l’image de ce pays dont l’intégrité est l’identité même. Dans un communiqué adressé à la Fecafoot, le Burkina précise les circonstances de ce vote malencontreux effectué à Doha au Qatar.
Le 19 décembre 2021, le comité exécutif de la CAF se réunit à Doha au Qatar. Et à cette réunion, le Burkina Faso est représenté par l’ancien président de la fédération burkinabé de football, qui est actuellement président de la commission de futsal et de Beach soccer au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Une situation quasi similaire à celle Seidou Mbouombo Njoya au sein de la CAF aujourd’hui.
C’est cet individu qui a pris sur lui de prendre parti au nom de son pays pour qu’on retire l’organisation de la Can au pays des Lions Indomptables. Un engagement que ne partagent pas les autorités du football du Burkina Faso. Une position que rejette bruyamment le peuple du Faso. Les hommes intègres ne galvauderont cette identité pour rien au monde. Et ils l’ont fait savoir au Cameroun par cette lettre adressée ce mardi 21 décembre 2021 à la Fecafoot.
Rappelons que c’est le Burkina qui donne le coup d’envoi de cette compétition le 09 janvier 2022 au stade Olembé à Yaoundé. Ce sera face au pays organisateur, le Cameroun.
Il est difficile de comprendre l’acharnement que la FIFA exerce sur le Cameroun depuis quelques semaines en vue d’invalider l’organisation par le pays de Roger Milla, de la phase finale de la Coupe d’Afrique de Football. L’argument évoqué pour mener ces tacles mal placés est le COVID et le variant Omicron qui se répand à nouveau dans le monde. Or, ils sont prêts à faire jouer la compétition dans un autre pays alors que le COVID n’est pas terminé. Inutile de souligner que l’Euro, la Champions League européenne et tous les championnats de ces pays sont en cours, alors que le COVID bat son plein.
L’autre argument, c’est le caprice annoncé par certains clubs européens de voir décaler la CAN pour le mois de juin, simplement pour leurs intérêts égocentriques. Comme quoi, pour le plaisir sportif de quelques clubs occidentaux, tout un continent doit sursoir sur sa fête du football et s’aligner sur les désidératas quelques coach hautains et irrévérencieux à l’endroit du football et des footballeurs africains.
Certains pays comme le Maroc et l’Egypte ont fait le choix de trahir la cause africaine. Mais rien n’est perdu. Patrice Motsepe, au sortir d’une audience que lui a accordé le Chef de l’Etat du Cameroun, a réassuré le continent que la compétition se tiendra bel et bien au Cameroun. Mais la CAF peut dire une chose, et la FIFA dont elle dépend dire autre chose. C’est pourquoi, jusqu’au coup d’envoi définitif de cette compétition à Yaoundé, il faudra rester vigilant.
Les africains doivent s’unir autour du Cameroun pour conserver cette CAN. Il en va également de l’indépendance sportif de notre continent.
Stéphane NZESSEU
C’est extraordinaire ! Alors que nous sommes rendus à moins de 20 jours du coup d’envoi de la compétition sportive la plus attendue du continent, des pressions injustifiées s’abattent sur le Cameroun. Et des ombres insoupçonnables veulent à tous les prix priver à Roger Milla et Samuel Eto’o cette CAN tant rêvée. Plus que jamais, l’heure est venue pour tous les camerounais et tous les africains de se lever pour barrer la route à tous ces spectres qui veulent nous priver de ce moment de communion panafricaine.
Les problèmes de la CAN Camerounaise commencent avec l’arrivée à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) du Malgache Ahmad Ahmad le 16 mars 2017. Alors que ce dernier prenait la place du camerounais ISSA HAYATOU, tout portait à croire qu’il voulait très vite effacer du souvenir, le passage à la tête de la CAF de cet emblématique dirigeant du football africain. Très vite, au cours de la même année de son élection, il décide unilatéralement (au cours d’un symposium de la CAF à Rabat), sans concertation préalable avec les autorités camerounaises de faire passer la phase finale de la compétition de 16 équipes à 24 équipes.
Conséquences, le cahier de charge prescrit au pays des lions indomptables jusqu’à lors est complètement modifié. Les exigences sont multipliées de manière exponentielle. Le nouveau cahier des charges prévoit l'utilisation de six stades pour la compétition, deux stades d’au moins 15 000 places, deux stades d’au moins 20 000 places et deux stades d’au moins 40 000 places afin d'accueillir le match d’ouverture et la finale.
Le Cameroun ne va pas se laisser ébranler. Sentant l’affront ouvert, pour l’honneur de la Nation Vert-Rouge-Jaune, les autorités politiques vont faire le choix de terminer les travaux déjà engagés dans certains stades. Plus encore, la construction de nouveaux stades va s’accélérer, de même que la réfection d’autres infrastructures. Six stades sont donc prévus pour recevoir la compétition. Le Limbe Omnisports Stadium dans le Sud-Ouest est terminé depuis 2014, le Stade Omnisports de Bafoussam à l'ouest est livré en novembre 2016. Les travaux du stade de Douala, 50 000 places, et ceux du Stade d'Olembé, 60 000 places (Stade Paul Biya) ont débuté en mars 2015 et devaient s'achever au plus tard en 2018. Deux stades sont rénovés pour la compétition, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et le Stade Roumdé Adjia de Garoua qui doit compter 40 000 places.
Malgré tous ces efforts, le 30 novembre 2018, la CAF décide de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun. La raison est toute trouvée : les infrastructures ne sont pas au point. C’est l’Égypte qui va finalement organiser la CAN 2019. Une entente est trouvée avec les autres pays pour déplacer l’organisation camerounaise pour 2021. Et comme si toutes les forces de la nature militaient contre la tenue de cette fête sportive au Cameroun, la pandémie du Covid-19 va obliger la CAF à reporter une fois de plus la phase finale de la compétition pour début janvier 2022. Entre temps Ahmad Ahmad sera rattrapé par ses agissements peu scrupuleux. Suspendu par la FIFA avant même la fin de son mandat, il va perdre son poste de Président de la CAF au cours de l’Assemblée Générale de 2021.
Patrice Motsepe qui lui succède semble plus avenant vis-à-vis du pays des Lions Indomptables. Dans un premier temps, c’est de loin qu’il va observer les aller et retours des équipes d’inspection de la CAF au Cameroun. Des inspecteurs dont le discours ambivalent, voire hypocrite va contribuer à maintenir la pression sur la Cameroun. Lorsqu’ils sont à Yaoundé ou à Bafoussam, en visite d’inspection, le discours est aux louanges : “le Cameroun a de très belles infrastructures. Les travaux sont à 90% de taux de réalisation”. Mais une fois dans les bureaux au Caire, le discours change. “Le Cameroun a encore beaucoup à faire, de nombreux travaux sont loin d’être achevés.”
Patrice Motsepe va s’éprendre d’amitié pour le Président de la FECAFOOT d’alors, Seidou Mbouombo Njoya. L’ancien patron du football camerounais comptait parmi ses soutiens lors de la bataille électorale pour la tête de la CAF. Motsepe va peser de tout son poids pour que soit signé au Cameroun le fameux accord cadre qui attribue juridiquement l’organisation de la compétition au pays de Samuel Eto’o, le 22 octobre 2021. Puis va suivre une série d’évènements qui vont une fois encore complexifier la marche vers la CAN 2022 : l’élection à la tête de la FECAFOOT.
Pour cette élection, la CAF et la FIFA ont fait le choix de soutenir Seidou Mbouombo Njoya. Motsepe va même battre campagne pour lui. Pour preuve cette fameuse rencontre de Kinshasa où il est expressément demandé à Samuel Eto’o d’être le 1er Vice-Président de Seidou. Ce dernier va refuser et la suite on la connait.
Immédiatement après son élection et la frustration du Président de la FIFA dont Samuel Eto’o n’est plus l’ami depuis un bon bout de temps, on entend parler d’une revendication de “club anglais” qui refusent que les footballeurs africains descendent au Cameroun. L’argument avancé, c’est la résurgence d’un nouveau variant COVID-19.
Or, au plus fort de cette même crise, l’UEFA a organisé l’Euro de football. Il s’est tenu les Jeux Olympiques. Au plus fort de cette crise, la CAF a supervisé au Cameroun la brillante tenue de la Coupe d’Afrique des A'. Au plus fort de cette crise, il est en train de se jouer l’UEFA Champions League avec des stades pleins. Toutes les compétitions internationales suivent leur cours.
D’où vient-il que ce ne soit que la CAN que ces footballeurs-là ne puissent pas jouer en toute sécurité ? Évidemment que le problème est ailleurs. Et alors que des discussions sont en cours dans les couloirs du football mondial pour savoir si oui ou non ces centaines de stars africaines qui illuminent le football européen vont accomplir leur pèlerinage footballistique au Cameroun, il devient urgent pour la communauté internationale de dénoncer ce genre de manœuvres qui ne servent pas le sport roi.
Le Cameroun doit organiser sereinement sa CAN. #TouchPasAMaCAN !
Stéphane NZESSEU
Dans un tweet fait ce 21 décembre 2021, le président de la République Paul Biya affirme avoir parlé de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022, avec le patron de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe.
Comme souhaité, Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football (CAF) a été reçu ce mardi 21 décembre 2021 au Palais de l’unité. Au terme de cette audience, le président de la République a indiqué sur son compte Twitter, avoir eu un échange fructueux avec lui.
«Echange convivial ce jour au Palais de l’Unité avec le Président de la CAF. Monsieur Patrice Motsepe et moi avons parlé de l’organisation de la CAN prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022», a tweeté le président Paul Biya.
A la sortie de cette audience, Patrice Motsepe a confirmé que la CAN 2021 va se dérouler à la date prévue. Il a déclaré une fois de plus qu’il sera au Cameroun le 7 janvier 2022 pour assister au match d'ouverture de la CAN 2021 entre le Cameroun et le Burkina Faso. Voilà qui met fin aux supputations autour de la tenue de la CAN au Cameroun. En dépit de la pression de la Fifa et des clubs européens, la CAN ne sera pas reportée encore moins annulée.
Liliane N.
Le Front des démocrates camerounais et le Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense qu’en dépit du fait qu’il y a la Cangate qui doit être lancée, la compétition doit d’abord avoir lieu.
Il n’y a pas qu’au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’on n’est pas favorable à l’idée du report ou de l’annulation de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il y a des partis politiques de l’opposition qui se sont aussi alignés sur la position du RDPC et appelle les camerounais à se mobiliser pour sauver leur CAN. C’est le cas du Front des démocrates camerounais dirigé par Denis Emilien Atangana.
«Malgré et malgré tout je reste républicain et je suis contre le report de la CAN 22...Malgré la honte planétaire que le gouvernement actuel a servi au Cameroun par la construction du stade le plus cher inachevé du monde en 12 ans avec 200 milliards…Malgré l'endettement vicieux(3000 milliards) pour les infrastructures de la Can. Je suis républicain. Je suis pour le maintien de la Coupe d'Afrique des nations au Cameroun du 09 janvier au 10 février 2022…Je suis contre le chantage sanitaire de la FIFA, CAF et les clubs européens sur le gouvernement camerounais. J'invite tous les camerounais à se mobiliser comme un seul homme pour prouver que le Cameroun est une terre d'accueil et d'hospitalité et à preuve de résiliance pendant du durée de la CAN», a écrit Denis Emilien Atangana.
Anne Féconde Noah du Parti camerounais pour la réconciliation nationale demande à ce que les camerounais comprennent que la CAN est la nôtre et non celle du RDPC. Même si elle pense qu’il y a une cangate à lancer ; elle croit qu’il faut d’abord et avant tout que la compétition se déroule.
«La CAN n’est pas celle du RDPC, c’est la CAN du peuple Camerounais. Il est bon que la différence entre les intérêts du parti au pouvoir et les intérêts de la République du Cameroun soit nettement faite à chaque fois. C’est notre CAN , ce sont nos infrastructures, d’ailleurs nous allons tous payer les dettes y relatives. Mais à quoi nous aura servi toute cette pression aux relents de malgouvernance , si finalement le but nous échappe de si près ? C’est en Chœur que nous allons tous lancer la #CANGATE , un audit géant est d’ailleurs inévitable. Mais ce sera pertinent et intéressant après la compétition», a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Liliane N.
Le ministre du Travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona affirme que le Cameroun a fait tout ce qu’il faut, pour que la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations se passe dans de bonnes conditions.
Il n’y a pas que les acteurs directs du football camerounais qui s’expriment actuellement sur ce qui se passe avec la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Si en 2019, la Confédération africaine de football (CAF) dirigé à l’époque par le malgache Ahmad Ahmad avait eu comme motif le retard dans la livraison des infrastructures sportives, cette fois-ci, du point de vue des autorités visiblement éprises de foot, le Cameroun a fait ce qu’il faut pour la réussite de cette compétition continentale. Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a réagi sur sa page Facebook ce 21 décembre 2021.
«La démocratie a ses règles et il faut les respecter. Le Cameroun a fait ce qu’il faut pour que la compétition se tienne dans les meilleures conditions. Plus de glissement qui vaille! L’Afrique a aussi le droit d’organiser ses compétitions, surtout au moment où tous les stades sont pleins à craquer en Occident», a écrit le ministre du Travail.
Le membre du gouvernement s’est montré opposé aussi à l’idée de la vaccination obligatoire pour les spectateurs. Il faut rappeler que la semaine dernière, la CAF a rendu public son protocole sanitaire qui impose à tous ceux qui veulent venir voir les matches aux stades de se faire vacciner. Le Secrétaire général de la CAF a indiqué que celui qui n’est pas d’accord, peut rester à la maison regarder la compétition derrière son petit écran.
«Pourquoi vouloir imposer que les stades du Cameroun soient vides alors que le pays a reçu les félicitations de l'OMS pour la maîtrise et la justesse de la riposte au coronavirus? Eto’o Fils tiens bon et haut le flambeau!», a écrit le ministre Grégoire Owona.
Selon les sociologues, pour participer efficacement au développement socio-économique, les communautés du Cameroun, ainsi que celles d’ailleurs, doivent plus que jamais recourir à la solidarité. C’est d’ailleurs pour souligner l’importance de la solidarité que l’Assemblée générale de l’Onu a proclamé en 2006, la journée internationale de la solidarité humaine célébrée chaque 20 décembre.
Appréhendé comme un sentiment de responsabilité et de fraternité entre les êtres humains constituant un groupe social donné, la solidarité occupe une place de choix dans le développement de l’humanité toute entière. « L’être humain est par nature, un être faible. De ce fait, il aura absolument besoin d’une assistance des autres, du début jusqu’à la fin de sa vie. Il s’agit ici, d’une assistance qui n’est autre que la solidarité humaine », explique le sociologue Souleymanou.
Dans un contexte marqué par d’innombrables difficultés sociales, la solidarité renforce la résilience des populations. C’est le cas du Cameroun qui a besoin de ce rempart pour ne pas s’affaiblir. « Pour faire par exemple face à certains maux tels que, la sècheresse, la famine, les épidémies ou les pandémies, les populations doivent être solidaires pour s’en sortir. Lorsqu’il n’y a pas la solidarité, il y aura un affaiblissement des groupes sociaux concernés. Donc, il est important pour nous, pour tous les peuples de recourir à cette solidarité », ajoute notre personne ressource.
Selon le sociologue, la face cachée de la solidarité, c’est le vivre ensemble tant appelé par les autorités. Il conseille aux communautés, « plus vous êtes unies, plus vous êtes fortes, plus vous vous développez. Autrement dit, plus vous êtes solidaires, plus cela renforce vos liens. S’il y a des malades, des pauvres parmi vous, vous n’allez pas le ressentir puisque vous êtes solidaires ».
Aujourd’hui, avec la montée du terrorisme, des crises sociopolitiques et mêmes sanitaires, la solidarité est de plus en plus une impérieuse nécessité au sein des communautés surtout dans la région de l’Extrême-Nord, où l’on assiste ces derniers jours à des affrontements intercommunautaires (Arabes choas, mousgoums, massa). « Dans un contexte où nous assistons à des crises dues au terrorisme dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, nous devons tous recourir à la solidarité. Et cette solidarité humaine se manifeste très souvent par une entente commune avec nos forces de défense et de sécurité, avec les comités de vigilance pour repousser l’ennemi et par conséquent, mettre la communauté en dehors du spectre de ce terrorisme », déclare Souleymanou.
La solidarité humaine se présente donc comme un élément indispensable pour les communautés afin de mieux faire face aux différents fléaux sociaux du monde.
Innocent D H
L’information est contenue dans un communiqué signé ce lundi, 20 décembre 2021 par le Directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o.
Dans sa substance, le communiqué du Directeur général (DG) du PAD annonce : « Le port de Douala sera fermé du vendredi 24 décembre 2021 à 24 heures 00 au dimanche 26 décembre 2021 à 6 heures 00 et du vendredi 31 décembre 2021 à 22 heures 00 au dimanche 2 janvier 2022 à 0h 00 ».
Le document précise que cette fermeture qui ne concerne pas les seuls engins et navires de servitude assurant la logistique pour les activités en offshore pétrolier s’observe à l’occasion des fêtes de fin d’année à savoir Noël et Nouvel an. Le Communiqué du DG du PAD indique également que, le 1er janvier 2022 à 0h 00, « tous les navires à quai salueront le passage à la nouvelle année par trois long coups de sifflets et arboreront le grand pavois de 6 heures à 18 heures ».
Le patron de la plateforme portuaire prescrit par ailleurs à tous les services de sûreté et de sécurité, les officiers et maîtres de port, les marins pompiers, les équipages des remorqueurs et les agents de la tour de contrôle, une veille stricte et un compte rendu de toute anomalie qui pourrait survenir pendant leur permanence, peut-on retenir du communiqué.
Innocent D H
Pour les journalistes de la chaîne de radio française, la compétition est entre autres menacée par la pandémie du Covid - 19 et cela devrait justifier le report vers une date ultérieure.
Des prétextes que les Camerounais rejettent en bloc, en rappelant aux officiels de la Confédération Africaine de Football et à ceux de la Fédération Internationale de Football Association que:
“ En Europe, les gens jouent, les stades sont bondés. Quand ils disent que l’Afrique n’est pas capable d’avoir un dispositif sanitaire qui puisse permettre aux joueurs de jouer en toute quiétude mais c’est du n’importe quoi…’.
“ Quand on regarde le calendrier des compétitions footballistiques actuellement, on est à quelques semaines de Janvier et, en Juin on a le mondial des clubs. En Octobre ou en Novembre, on est à la Coupe du Monde et je crois qu'en 2023, on est à la Coupe d’Afrique en Côte d'Ivoire; Donc le terme qu’il faut utiliser désormais c‘est l’annulation. Au regard de ce calendrier, à quel moment pourront -ils insérer une nouvelle date”?
“ C’est vraiment blessant pour nous Camerounais, qui voulons que la Coupe d’Afrique des Nations se joue dans notre pays; Il va falloir que le gouvernement Camerounais puisse taper du poing sur la table”.
“ En tant que Camerounais, je suis tenté de penser qu’il y’a une volonté de nuire, un procès d’intention intenté contre le Cameroun parce que je ne vois vraiment pas les raisons qui pourraient justifier ce report".
“ Qu’adviendra t -il des dépenses déjà engagées. Je pense que si malheureusement, on advient à un report ou à une annulation, ce sera un chaos total”.
La décision finale sera connue ce Mardi, à l’issue de la rencontre entre le Chef de l’Etat Camerounais, les officiels de la Caf et de la Fifa même si Patrice Motsepe, après une visite ce 20 Décembre au Stade d'Olembe, a déclaré que dès le 7 Janvier, il sera au Cameroun avec femme et enfants.
Nicole Ricci Minyem
Un atelier d’informations et de formation est prévu dans les tous prochains jours, à l’intention des Hommes des médias afin pour eux, de comprendre les contours de la campagne “Merck More Than a Mother”
Qu’est ce que l’Infertilité?
L'infertilité est définie comme l'incapacité de concevoir après une période de 12 mois de rapports sexuels réguliers non protégés. Cette condition est subdivisée en Infertilité primaire (couple jamais conçu auparavant) et en infertilité secondaire (couple qui a déjà conçu mais qui n’arrive pas plus à concevoir)
Etat des lieux
Dans le document explicatif, l’on relève que entre autres que;
“ Dans le monde, 186 millions de personnes souffrent d'infertilité, la majorité vivant dans les pays en voie de développement. La prévalence est estimée à 1 couple sur 7 dans le monde occidental et 1 couple sur 4 dans les pays en voie de développement.
En Afrique subsaharienne, l'infertilité est causée par des infections chez plus de 85% des femmes contre 33% dans le monde. Environ 70% des infections pelviennes sont causées par des MST tandis que les 30% restants sont attribuables à une septicémie liée à la grossesse. De même, de nombreux cas d'infertilité masculine sont causés par des infections antérieures de l'appareil génito-urinaire masculin.
Dans les pays en voie de développement, les conséquences négatives de l’absence d’enfants sont plus importantes que celles des sociétés occidentales.
Les femmes ont tendance à être les principales responsables de l'échec de la reproduction et souffrent de chagrin et de frustration personnels, de stigmatisation sociale, d'ostracisme et de graves privations économiques, quelles que soient les causes médicales…
Infertilité et stigmatisation
L’infertilité est une tragédie choquante entraînant de graves perturbations dans la vie d’un individu ou d’un couple et crée une stigmatisation sociale, perçue comme une condition honteuse.
La société et la culture accordent une grande importance à la procréation chez les couples mariés. Le besoin d’enfants est exprimé dans les maximes africaines comme “il n’y a pas de richesse là où il n’y a pas d’enfants”.
Culturellement, l'absence d'enfant volontaire est rare en Afrique. Les femmes qui ne portent pas d'enfants souffrent d'humiliation et sont parfois ridiculisées et maltraitées.
Les expériences des femmes infertiles les empêchent de partager avec les autres ce qu'elles traversent, ce qui entraîne des niveaux élevés de stress et de dépression.
Nicole Ricci Minyem
Le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe demande aux africains d’arrêter d’être pessimistes et de croire en eux.
Patrice Motsepe est arrivé hier 20 décembre 2021 au Cameroun au moment où les interrogations sur le sort réservé à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) troublaient les camerounais. Au vu des pressions exercées par la Fifa sur la CAF, et le refus de l’association des clubs européens de libérer les joueurs africains retenus pour la CAN, tout semblait laisser penser que Patrice Motsepe est là pour annoncer soit l’annulation soit le report de cette compétition continentale. D’ailleurs commentant cette actualité, Joseph Emmanuel Ateba du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), s’est demandé si c’est pour annoncer la nouvelle tant redoutée par les camerounais, que le président de la CAF souhaite rencontrer le Chef de l’Etat Paul Biya.
Oh que non, Patrice Motsepe a plutôt mis fin à la rumeur d’une possible annulation de la CAN. Il n’a pas attendu l’audience de ce jour au Palais de l’unité.
«Mon message depuis la dernière Assemblée générale de la CAF au Caire en novembre était un rendez-vous au Cameroun pour la CAN. Cette CAN est une compétition pour tous les peuples africains. Je suis satisfait des efforts déployés ici dans le cadre des préparatifs. Je serai ici dès le 7 janvier 2022 avec femme et enfants pour le coup d’envoi la CAN le 09 janvier. Les africains doivent croire en eux même et arrêter d'être pessimistes» a-t-il déclaré.
Il convient de préciser que le président de la CAF a fait une descente au Stade Olembe. Il était accompagné d’une délégation composée du Ministre d’Etat Secrétaire Général à la Présidence de la République Ferdinand NGOH NGOH, du président de la FECAFOOT Samuel ETO’O Fils, du vice-Président de la CAF Augustin Senghor, du Gouverneur de la Région du Centre Président du comité de site de Yaoundé, du Secrétaire Général de la CAF Veron Mosengo, et de nombreuses autres personnalités.
Liliane N.
Telle est la quintessence de la déclaration faite ce 20 Décembre par Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'(Énergie qui a visité le chantier de construction de ce projet, en compagnie des responsables techniques et directeurs généraux de Edc, Sonatrel, Arsel, Nhpc et et Eneo.
Le projet de construction qui a débuté le 1er février 2019, avec un effectif permanent de 3176 personnels, doit être livré en 2024. Selon les prévisions faites par les spécialistes, le barrage de Nachtigal devrait fournir 420 Mw d'électricité, soit les 30% de la consommation de tout le Cameroun, avec une valeur ajoutée sur stabilisation de la fourniture en énergie électrique, la réalisation de l'interconnexion entre les réseaux Nord et Sud, et l'industrialisation du pays.
Du point de vue du patron de l'Énergie au Cameroun, “ Le taux global de réalisation est aujourd’hui à 52% et par lot, nous nous réjouissons de voir que les travaux du lit de transmission de transport de cet énergie vers Yaoundé sont achevés, le poste est avancé à peu près à 65%; Le lot Génie Civil quant à lui est à 52%, le lot électro-mécanique est à 48%”.
Un retard de plusieurs mois enregistré
Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'Énergie: “Nous accusons un petit retard qui est de l’ordre de 8 à 9 mois dû essentiellement à l’impact de la pandémie à Coronavirus, aux problèmes de transports maritime au niveau international; Mais nous avons demandé à l'entreprise de faire des efforts, pour respecter le nouveau calendrier…”.
Parlant justement de ce nouveau calendrier
Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l'Énergie:" La première machine devrait être mise en production en Juillet 2023 et la 7ème et dernière machine en Juillet 2024. En termes d’impact, c’est le plus grand ouvrage que le Cameroun est entrain de construire, parce qu’il va faire un productible de 420 mégawatts, il vient stabiliser la production de l’énergie électrique, parce qu’aujourd’hui, le déséquilibre est important”.
Pour le tissu industriel, la demande est sans cesse croissante; beaucoup d’industries auto produisent. Nous venons d’évaluer pratiquement à 450 mégawatts le volume d’énergie que ces dernières auto produisent à partir des sources combustibles du diésel;
Cela coûte, trois quatre fois plus cher que l’hydroélectrique qui viendrait d’un barrage comme celui de Nachtigal donc, pour la compétitivité de notre tissu industriel, cet ouvrage est d’une très grande valeur ajoutée”.
Lancement d’une centrale solaire modulaire, mobile de 30 mégawatts
Gaston Eloundou Essomba - ministre de l’Eau et de l’Energie: “ 15 seront à Guider et les 15 autres seront installés à Maroua. Cette Centrale vient atténuer l’impact négatif de ces changements climatiques qui impactent sur l'hydraulicité du bassin du Niger”.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le point de vue donné ce Mardi par l’Honorable Cabral Libii qui, l’on se souvient n’avait pu s’exprimer sur cette question lors de la dernière Session Ordinaire, la parole lui ayant été refusée
L’intégralité de sa déclaration
“J'ai plusieurs fois été saisi sur cette question depuis la fin de la session budgétaire. Je n'ai pas réagi simplement parce que j'y voyais davantage une surenchère qu'une profonde inquiétude. Mais le temps passant, j'en vois qui sont vraiment confus.
La vérité est que la loi de finances de 2022 a fait ce qu'on pourrait appeler codification à droit constant. Elle a mis dans un article, des dispositions anciennes mais jusqu'ici éparses.
En simple, si une association ne réalise aucun profit (pas d'activité lucrative ou bancaire, c'est-à-dire ne génère pas de profits dans ses activités), il ne lui sera pas appliqué d'impôt sur la consommation et sur le revenu comme redevable légal ou réel.
Ceci est vieux au Cameroun comme le Code Général des Impôts !
Beaucoup d'associations toutefois, pratiquent des activités financières qui génèrent du profit. Et il a toujours été question au Cameroun de taxer non pas l'activité financière, mais le profit.
Une tontine traditionnelle où on cotise et emprunte de l'argent, est hors du champ d'imposition. Mais dès lors qu'on emprunte et on rembourse avec intérêt (comme à la banque), ou encore dès lors qu'on greffe des activités marchandes à l'association, n'est-il pas équitable de payer des impôts sur les intérêts encaissés comme la banque (concurrente) le fait ou comme le font des opérateurs concurrents qui pratiquent les mêmes activités marchandes ?
Si une Organisation non Gouvernementale ayant fait entrer des autobus au Cameroun en franchise de douane comme le prévoit la loi, change d'objet dans les faits et commencent à faire du transport payant avec ces autobus comme les autres taxis et cars, n'est-il pas équitable de taxer ce profit?
Le vrai débat doit porter sur les taux d'imposition spécifiques lorsque les profits réalisés sont en dessous du marché à cause du caractère associatif ou inclusif.
Vous me répondrez et à raison, que le vrai problème de l'impôt au Cameroun c'est sa destination. Tant que le citoyen aura la juste impression que les impôts enrichissent une poignée de personnes, les citoyens seront toujours rétifs à les payer…”.
N.R.M
Ils étaient spécialisés dans le braquage des églises et des établissements scolaires. Leur dernier coup remonte à la nuit du 24 au 25 septembre 2021.
Ce jour là, cagoulés et armés de machettes, de couteaux et d’arrache clous, ils ont pris d’assaut l'église Presbytérienne Camerounaise de Messa 2 pour commettre leurs forfaits; Le film des événements est raconté par Moïse Emane Emane - Chef de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre:
“ Six individus cagoulés, munis de machettes, de couteaux et autres objets contondants ont défoncé toutes les portes des appartements des pasteurs de la paroisse. Prise de panique, la femme de l’un des pasteurs est tombée du second étage et a été victime de plusieurs fractures…”.
En passant aux aveux, ces bandits de grands chemin ont confessé qu’ils en étaient à leur 10ème coup. Leurs zones de prédilection, les lieux de culte et les établissements scolaires; Lieux qu’ils choisissaient et étudient au préalable avant de passer à l’acte, en emportant des téléphones portables, des ordinateurs portables, de l'argent et autres biens de valeur. Et au-delà du préjudice moral qu’ils causent à leurs victimes, les biens arrachés s’élèvent pratiquement à 15 millions de Fcfa.
Fort heureusement, les éléments de la Direction Régionale de la Police Judiciaire ont réussi à leur mettre la main dessus.
Moïse Emane Emane - Chef de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre: “ Nous avons pu rattraper le premier suspect au quartier Kondengui. Son exploitation nous a donc permis, en moins de 48 heures, d’interpeller ses cinq acolytes”.
Âgés entre 27 et 42 ans, ces individus rattrapés au bout de deux mois de traque et qui feignent d’exercer les métiers de chauffeurs, ferrailleurs et commerçants, seront déférés au parquet du tribunal compétent, afin de répondre de leurs actes.
La dextérité dont ont fait preuve les éléments de la Direction Régionale de la Police Judiciaire du Centre, dans le cadre de cette affaire et de plusieurs autres d’ailleurs, est un espoir certain pour tous ceux qui leur ont fait confiance, en se plaignant auprès d’eux des crimes dont ils sont victimes.
Nicole Ricci Minyem