Il s’agira du deuxième entretien téléphonique entre les deux dirigeants en moins d’un mois. Le premier appel avait été tendu alors que Biden avait menacé Vladimir Poutine de sanctions “comme il n’en a jamais vu”en cas d’attaque contre l’Ukraine.
Cette fois, la conversation entre les deux chefs d’Etat interviendra deux semaines avant des négociations entre les deux pays prévues le 10 janvier à Genève sur les traités de contrôle de l’armement nucléaire et la situation à la frontière russo-ukrainienne, où les Occidentaux accusent Moscou de masser des troupes en vue d’une éventuelle attaque.
N.R.M
C’est l’une des principales recommandations issue des travaux de la Conférence annuelle des services centraux, rattachés et déconcentrés du ministère des Arts et de la Culture organisées le 28 Décembre dernier dans la salle de convivialité de l’esplanade du Musée national
Cette première d’une longue série s’appuie sur la nouvelle loi qui encadre leurs activités et pour atteindre leurs objectifs, tous les acteurs ont mené leurs réflexions sur le thème suivant: “Développement de la résilience artistique et culturelle”.
Bilan et nouveaux défis :Le Minac se projette en 2022
Les grands défis à relever étaient entre autres axés dans la recherche des solutions pour assurer la résilience des artistes et hommes de culture, fragilisés à l’extrême par la pandémie de Covid-19, mais surtout à consigner à travers huit tonnes, les documents de référence référentiels susceptibles de permettre une compréhension par tous, du mouvement de la structuration du sous-secteur Arts et Culture.
Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt - ministre des Arts et de la Culture a tôt fait de préciser qu’un “défi s’impose, face aux axes stratégiques en rapport avec la Stratégie nationale de développement SND 20-30, qui a permis la mutation du sous-secteur du social aux services et industries, un réajustement professionnel et intellectuel à tous les responsables du ministère des Arts et de la Culture…
Ceci afin de passer d’une culture inconsciemment vécue à une culture librement pensée. Il est important que le développement soit ancré dans la culture camerounaise, pour contribuer efficacement à structurer et à relancer l’économie nationale”.
“Paradigme organisationnel”
Le ministre des Arts et de la Culture, dans son allocution de circonstance, a relevé que le département ministériel dont il a la charge “a mis en place un nouveau paradigme organisationnel qui permet aux artistes et Hommes de Culture, de reprendre en main leur secteur…
Ainsi donc, depuis la rentrée culturelle 2019, le sous-secteur a été organisé en 26 pôles préfigurant les prochaines fédérations artistiques et culturelles qui auront à travers leurs programmes…
Dans la même veine, afin de donner un cadre de travail et d’expression aux artistes, un village de résilience artistique et culturelle a été mis à la disposition des pôles à travers deux grands modules xxxxx
Le Programme
Les assises portaient sur trois points essentiels: La Présentation des référentiels élaborés pour une assimilation par tous de la Structuration du Mouvement Artistique et Culturel ; Précisions sur le recouvrement des recettes non fiscales ; Création d’un village de la résilience artistique et culturelle et bien d’autres sujets d’importance majeure.
Le Minac est revenu sur le rôle important que joue les artistes dans la société
Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt - ministre des Arts et de la Culture: “Votre place privilégiée d’aiguilleurs de conscience, de catalyseurs des vertus d’humanisme, de ferment boostant le supplément d’âme qui consolide toujours davantage le mieux vivre ensemble, mais également celle de meneurs d’hommes devant conduire à la mise en place des fédérations dynamiques susceptibles d’être de véritables interfaces des acteurs des disciplines respectives…”.
Aussi, lors des présentes assises, nous aurons, outre vos rapports qui vont porter sur l’état de la sensibilisation sur la Structuration du Mouvement artistique et culturel, la mobilisation des acteurs et le recensement ou la création des associations dans vos variantes, des exposés techniques qui doivent particulièrement retenir votre attention en raison de leur impact sur la mise en œuvre de la structuration.
Nicole Ricci Minyem
Tel est l’objet de la déclaration faite ce 29 Décembre au Sous - Préfet de l’Arrondissement de Douala 1er par le député Sdf du Wouri Est, qui s’appuie, selon ses dires sur la Loi du 19 Décembre 1990 sur les manifestations publiques
Cette “ marche de la paix” organisée à la veille de l’ouverture officielle de la Coupe d’Afrique des Nations, sera circonscrite, écrit Jean Michel Nintcheu au niveau de l’Arrondissement de Douala 1er.
Cette manifestation a pour but:
“Attirer une fois de plus l’attention de la communauté nationale sur la situation inacceptable de guerre qui perdure dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest du Cameroun
Demander un cesser le feu immédiat
Demander un dialogue inclusif
Demander la prise en charge adéquate de tous les déplacés internes du fait de cette guerre
Dénoncer la détention arbitraire et exiger la libération sans condition des prisonniers politiques de tout bord qui croupissent actuellement dans les prisons du Cameroun”
Itinéraire de la marche de Jean Michel Nintcheu
Carrefour Ndokoti ( rassemblement et début de la marche) - Carrefour Bp Cité - Carrefour Agip - Douche municipale - Carrefour Ancien Dalip - Carrefour Soudanaise - Paste d’Akwa - Poste Centrale de Bonanjo - Service du Gouverneur de la Région du Littoral - Lecture d’une déclaration - Fin de la marche et dislocation”.
Ce qu’il faut relever,
C’est que l’honorable Jean Michel Nintcheu bénéficie de l’immunité parlementaire, ce qui n’est assurément pas le cas pour ceux qui vont le suivre dans ce que la quasi majorité des Camerounais, après avoir lu ce post ont qualifié de “ provocation”. Il est donc à l’abri de toutes poursuites judiciaires qui pourraient éventuellement suivre mais les autres, non.
D’autres internautes qui s’interrogent sur le bilan de ce député, après trois mandats, écrivent qu’à aucun moment, “le président régional du Social Democratic Front n’est allé porter secours aux déplacés internes de la crise sécuritaire qui sévit dans le Nord et le Sud Ouest Cameroun”. Affaire à suivre
Nicole Ricci Minyem
Diverses dispositions sont prises pour une couverture optimale de cet évènement continental par les organes de presse. Les aspects techniques, ainsi que ceux liés aux programmes et accréditations cristallisent l’attention des journalistes qui se mobilisent pour offrir une Can sucrée à Garoua.
A quelques jours du lancement de la grand-messe du football africain, le sujet est sur toutes les lèvres au sein des structures médiatiques exerçant dans la région du Nord. Les professionnels de la presse publique et privée chaussent leurs godasses pour une CAN réussie sur toute la ligne. « Personnellement, nous savons que psychologiquement on doit être préparé pour 21 jours de compétition », déclare Aliou Abdallah, journaliste à Galaxie Télévision. Quant à Félix Swaboka, du journal Emergence tout est mis en œuvre pour que le professionnalisme triomphe : « Après la lettre de pré-accréditation que nous avons reçue de la CAF, nous sommes sur le terrain dans l’attente des équipes qui vont participer à cette compétition pour la poule D à Garoua », confie-t-il.
Au niveau technique ou de la grille des programmes, aucun détail n’est négligé. A en croire Loris Cleta Diang, directeur de l’information à Galaxie Télévision, une chaîne qui émet à partir de la cité capitale du Nord : « Nous avons acquis du nouveau matériel, nous avons créé quelques petits programmes notamment des pages spéciales dans le journal. Nous avons également mis en place des brigrades qui seront disponibles en temps et en heure à chaque fois que le besoin se présentera ».
La Crtv, médias de l’audio-visuel du service public n’attend qu’à offrir le meilleur de la CAN aux auditeurs, téléspectateurs et internautes grâce à son dispositif de production et de diffusion haute définition. « Au niveau du centre de diffusion de Garoua, nous avons bénéficié de l’installation d’un émetteur numérique qui va être l’élément principal de diffusion des différents matches de la CAN. Les centres de diffusion ont été renforcés en matière d’équipement de secours au niveau de l’énergie. Beaucoup est en train d’être fait, certainement dans les jours avenirs, ce sera complété notamment avec tout le mastodonte d’équipements de production », indique Fabrice Kalassi Tadefo, chef de département technique par intérim à la station régionale Crtv-Nord.
Des organes de presse sur les starting-blocks de la CAN qui bénéficient de la coordination de la Commission communication. Le délégué départemental de la Communication de la Bénoué, Taïwe Abdou Diya, vice-président de cette commission pour le site de Garoua, fait savoir : « Nous avons réunis les médias de la place afin qu’ils nous produisent des programmes dédiés exclusivement à la CAN. Notre crainte se situe au niveau des accréditations proprement-dites. Il est vrai, le centre de Garoua a été déjà opérationnel, mais ils ne fournissent pas encore des accréditations. On ose croire que d’ici les jours qui suivent les accréditations vont sortir et là nous auront l’assurance que ces journalistes seront soient accrédités ou pas ».
Sur leurs bancs de touche, les organes de presse de la région du Nord affûtent sereinement leurs crampons pour une CAN de la poule D mémorable à Garoua.
Innocent D H
Le constat est du Ministre camerounais des Transports qui vient d’effectuer à Garoua une visite d’évaluation du niveau de mise en œuvre des recommandations qu’il a faites en novembre dernier dans l’optique d’arrimer cette plateforme aéroportuaire aux standards internationaux.
L’aéroport international de Garoua qui a reçu une cure jouvence affiche désormais fière allure. Le Ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe vient de passer au scanner les compartiments de cette aérogare à quelques jours de la CAN Total Energies Cameroun 2021. De cette visite du Mintransports, l’on apprend que cet aéroport vieux d’une quarantaine d’années, réhabilité peut recevoir simultanément 7 aéronefs moyens et 10 de petites tailles. « C’est une véritable transfiguration à laquelle nous venons d’assister. Toutes les recommandations sans exception ont été suivies des faits et de la plus belle des manières. Des travaux qui ont été faits ici, sont d’une excellente facture. Que ce soit l’éclairage, la peinture, le forage, la gestion de l’eau, la climatisation, nous sommes véritablement satisfait ».
Le Mintransports a également passé au peigne fin le volet transport terrestre. Dans ce domaine, fait savoir Jean Ernest Massena Galle Bibehe : « Les usagers de la route pendant la CAN vont aussi bien emprunter les bus dédiés, mais également des taxis qui ont fait leur retour ».
A l’issue de cette visite du Ministre des Transports à Garoua en cette veille de la CAN, il est donc une certitude que la ville qui accueille la poule D de cette compétition est déjà prête à offrir son hospitalité légendaire aux hôtes de cette grand-messe du football continental.
Innocent D H
Telle est la teneur d’une ordonnance de sursis à exécution rendue ce 28 décembre 2021 par la Cour de justice de la Cemac, basée à Ndjamena, la capitale tchadienne.
« Statuant publiquement, en matière de sursis à exécution, en appel et en dernier ressort, déclarons le recours en annulation recevable ; recevons par voie de conséquence le recours en sursis à exécution ; ordonnons le sursis à exécution de la décision Cobac (…) du 27 août 2021 portant démission d’office du président du conseil d’administration, Monsieur Léon Koffi Konan, et l’ensemble des membres du Conseil d’administration de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) ; disons que la présente ordonnance est exécutoire de plein droit et n’est pas susceptible de recours… », peut-on lire dans l'ordonnance rendue par la Cour de justice de la Cemac.
De sources dignes de foi, cette ordonnance fait suite à deux recours introduits auprès de la Cour le 16 novembre 2021 par la Banque Atlantique Cameroun. L'on apprend que le premier recours vise l’annulation de toutes les sanctions (quatre au total) prises le 27 août 2021 par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) contre BACM, tandis que le second porte sur le sursis à exécution de la décision de la Cobac démettant tous les membres du Conseil d’administration de cette banque.
En attendant de donner suite au recours par lequel BACM sollicite l’annulation pure et simple des sanctions de la Cobac à son encontre, la Cour de justice de la Cemac ordonne d’abord la suspension de la décision démettant les membres du Conseil d’administration de cet établissement de crédit.
« L’exécution immédiate de cette décision entraînerait des conséquences graves et irréparables », et pourrait entraîner un « risque systémique », précise la banque. Ceci dans la mesure où, poursuit la banque, les « autres entités du groupe auquel appartient BACM subissent également les répercussions négatives de la décision de la Cobac, en particulier sur le plan des relations avec les correspondants et les organes de régulation des juridictions où le groupe est implanté, ou envisage de l’être (UMOA, Comores, île Maurice, Madagascar) ». Par ailleurs, BACM révèle qu’à la suite de la publication de cette sanction de la Cobac, « les négociations engagées par le groupe avec les bailleurs de fonds internationaux ont été suspendues, avec des perspectives négatives quant à leur issue… ».
Les avocats de BACM ont invoqué six moyens pour la défense de leur client afin de convaincre les juges de la Cour de justice de la Cemac. Il s’agit, entre autres motifs, de la violation des dispositions de la charte de conduite des missions de contrôle sur place, instituée par la Cobac elle-même en 2010 ; de la violation des dispositions du règlement Cobac portant organisation des procédures des sessions de la Cobac ; de la violation des dispositions du règlement Cobac relatives aux modalités de convocation des dirigeants d’un établissement ; de la violation des dispositions de l’annexe de la convention du 16 octobre 1990 portant création de la Cobac, etc. Indiquons que, les deux autres motifs présentés par BACM sont relatifs à l’inadéquation entre le contenu de la convocation servie aux dirigeants de la banque et le motif de blanchiment des capitaux finalement invoqué pour soutenir les sanctions prises à l’encontre de BACM, d’une part, et aux entorses dans les procédures de notification desdites sanctions aux dirigeants de la banque, d’autre part.
Innocent D H
Dans une tribune, l’enseignant de journalisme et directeur de publication indique que, la France continue de se comporter en Afrique comme si nous étions toujours en 1885. Pour lui, il est clair que si l’Hexagone persiste dans cette posture, elle perdra sa place en Afrique.
« Je suis dans les médias français la vaste campagne que Paris mène à travers le monde pour dénoncer les contacts vrais ou supposés que le Mali entretiendrait avec la Russie, à travers le groupe militaire Wagner. Cette relation, au cas où elle s’avérait fondée, elle fait perdre le sommeil aux autorités française », constate Xavier Messè.
Il poursuit son analyse en relavant que la France continue de se comporter en Afrique comme si nous étions toujours en 1885, du temps où le continent noir fut découpé à Berlin et les morceaux distribués à l’occident. Et ce n’est pas tout, de l’avis de l’enseignant de journalisme, « La France continue de se comporter en Afrique comme après la première Guerre mondiale quand elle avait reçu mandat de coloniser certains pays africains y compris le Mali. La France continue de se comporter comme si depuis 1960, ses colonies d’Afrique n’avaient obtenu leur indépendance ».
« Je comprends mal que, si le Mali a passé des accords militaires avec la France, il y a 8 ans pour combattre le mouvement djihâd, si depuis ce temps Bamako n’a pas obtenu des résultats attendus, il ne se tourne pas vers d’autres expériences, y compris le groupe Wagner, ce qui importe, étant le résultat », s’interroge Xavier Messè après avoir minutieusement observé l’attitude de la France.
Le directeur de publication est d’autant plus contrarié, il ne comprend pas pourquoi, le Mali, pays souverain doit-il demander l’accord de la France pour passer des accords avec un pays ou avec une association. « Lorsque Paris engage des relations militaires ou commerciaux avec un pays ou une association dans son intérêt, consulte-t-il un seul pays africain ? Plusieurs pays africains utilisent des mercenaires israéliens qui sont exagérément rémunérés, pourquoi la France ne condamne-t-elle pas ce mercenariat ? Les pays qui font appel aux mercenaires israéliens trouvent leur compte. Pourquoi le Mali et la RCA ne coopéreraient-ils pas avec Wagner, s’ils obtiennent un résultat attendu ? », autant de questions que se pose Xavier Messè.
Il croit savoir néanmoins, « La Russie n’a pas de passé esclavagiste ou colonialiste comme la France, mieux, ce pays a toujours combattu l’esclavage, il a énormément aidé l’Afrique à sortir du colonialisme. Les anciens colons dont on connaît la main mise sur l’Afrique, voient mal que continent tisse des relations avec d’autres puissances. Allez en RCA, pays qui a la France jusque dans son drapeau : c’est la misère et le désordre volontairement entretenus. Depuis que la Russie par Wagner est à Bangui, la sécurité est de retour et l’activité économique a repris ».
« La France politique doit changer son regard sur l’Afrique. Elle doit respecter les Africains. La France n’est plus la patronne de l’Afrique. Si elle continue d’avoir un comportement paternaliste sur le continent, elle perdra sa place et l’estime des Africains », propose Xavier Messè pour conclure.
Innocent D H
Initialement condamnés à 10 ans de prison, la Cour suprême a ramené leur peine à 5 années.
C’est une décision qui a certainement soulagé les familles des 3 adolescents qui avaient été incarcérés pour un sms portant sur un recrutement de la secte Boko Haram. Ils avaient eu une condamnation de 10 ans de prison en 2016. Et la Cour suprême a décidé de ramener cette peine à 5 ans de prison. Il se trouve donc que les enfants ont déjà 5 années passées à la prison de Kondengui à Yaoundé. Ce qui fait, qu’ils sont libres. Les adolescents en question répondent aux noms d’Azah Levis Gob, Fomusuh Ivo Feh, et Afuh Nivelle Nfor.
Pour rappel, leur «affaire débute en 2014. Azah Levis Gob reçoit d’un ami le Sms à l’origine de leurs déboires judiciaires. Ce jeune homme tout juste bachelier au moment des faits décide à son tour de transférer le même message à son ami Fomusoh Ivo Feh. Ivo s’est ensuite chargé de faire suivre le même Sms à Afuh Nivelle Nfor, élève en classe de première au lycée bilingue de Deido à Douala. Le Sms en question sera découvert par un enseignant du lycée qui va se charger d’alerter immédiatement la police. Les trois enfants sont ainsi arrêtés et seront écroués à la prison centrale de Yaoundé jusqu’au moment où ils seront jugés par le tribunal militaire », raconte le confrère le quotidien Le Jour qui suivait aussi leur histoire.
Selon Amnesty international, les jeunes n’auraient jamais dû faire la prison, ou même être condamnés pour avoir usé de leur liberté d’expression.
« Ces trois étudiants, qui n’ont fait qu’exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, n’auraient pour commencer jamais dû être arrêtés. Les autorités camerounaises doivent protéger les droits humains et veiller à ce que toute personne puisse s’exprimer librement sans craindre de représailles », a écrit Amnesty International dans son communiqué.
La Directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, Samira Daoud, s’est félicité de cette issue heureuse pour les trois étudiants.
« Savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie », indique Amnesty international.
Liliane N.
C’est la Région du Littoral qui reçoit la visite du membre du Gouvernement, visite ponctuée de félicitations, d'encouragements, de recommandations mais aussi de sanctions.
En marge de l'évaluation et de l'appréciation du dispositif sanitaire mobilisés pour assurer la couverture sanitaire pendant la Coupe d'Afrique des Nations, le ministre de la Santé Publique a entamé des visites inopinées dans certaines formations sanitaires de la ville de Douala.
En se rendant tour à tour au Cma de Mabanda, à l'hôpital de district de Deido, à celui de Bonassama. A chaque étape, le patron de la Santé Publique a tenu à examiner la qualité de la prise en charge des patients ( notamment en cette période des fêtes de fin d'année où les services des urgences sont les plus sollicités), ainsi que les conditions de travail des "soldats de la santé" dans ces hôpitaux.
Le Minsanté a, dans la foulée, galvanisé ses troupes. Il les a encouragés et surtout les a félicités pour l'ensemble des efforts consentis pour prodiguer des soins de qualité et à moindre coût aux populations, en résonance avec la volonté du Chef de l’Etat.
Par ailleurs, Manaouda Malachie a donné des instructions pour le relèvement des plateaux techniques, des ressources humaines ainsi que l'amélioration de la prise en charge des patients. Certains responsables ont d'ores et déjà été sanctionnés suites à des manquements divers.
Visite à l’aéroport international de Douala
Le ministre de la Santé Publique y a fait irruption ce 28 Décembre 2021, afin de vérifier le déploiement du dispositif d'accueil et de testing des passagers ainsi que celui des délégations qui arrivent au Cameroun.
Le Minsanté était par exemple à la manœuvre lorsque le vol de 18h50 a atterri, ne manquant pas de faire quelques observations, donnant des ordres lorsqu’il était face à un dysfonctionnement, afin que tout soit remis à l’ordre dans les plus brefs délais.
Il a en outre engagé ses services techniques à réfléchir à l’aménagement d'une salle de déchocage (petite unité de réanimation entièrement équipée)...
Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique; “Il n'est pas question que les passagers qui arrivent chez nous passent plus de temps d'attente dans le circuit dédié à la surveillance. De manière générale, il faut relever la capacité opérationnelle du volet sanitaire de ce point d'entrée…”.
Au cours de cette visite, tous les points en rapport avec la santé ont été passés au peigne fin. Les plus saillants étant le renforcement immédiat des ressources humaines, l’amélioration des espaces de prélèvement et de délivrance des résultats. La visite du ministre de la Santé Publique s’achève ce Mercredi.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et peut être dans d’autres plateformes, le député Sdf du Wouri Est déclare que” Face à ce cynisme inadmissible et cette monstruosité inacceptable, Lucifer lui-même n'est qu'un élève en apprentissage du mal…”.
L’honorable Jean Michel Nintcheu écrit ceci:
“M. Alain Fogue et M. Bibou Nissack - injustement arrêtés alors qu'ils ne participaient même pas à la marche pacifique du 22 septembre 2020 - viennent d'être inculpés plus d'un an plus tard par le tribunal militaire de Yaoundé sur la base des des motifs relevant des régimes totalitaires.
Plusieurs autres militants du Mrc ont également écopé de peines effroyables entre 2, 5, 6 années de prison à la suite d'un simulacre de procès pour les mêmes motifs fallacieux par une justice aux ordres de M. BIYA, président du conseil supérieur de la magistrature.
Face à cette cruauté judiciaire, ce cynisme inadmissible et cette monstruosité inacceptable, Lucifer lui-même n'est qu'un élève en apprentissage du mal.
En tant que député de la Nation, je condamne fermement ces verdicts arbitraires et absurdes qui ne sont qu'une illustration supplémentaire de la répression généralisée à l'encontre de toutes les voix dissidentes et pacifiques au Cameroun.
J'appelle le régime de M. BIYA à:
- Procéder à leur libération immédiate et inconditionnelle.
- Garantir en toutes circonstances leur intégrité physique.
- Mettre un terme à la persécution démentielle que subissent en permanence ceux qui expriment pacifiquement leur opposition au pouvoir dictatorial quarantenaire.
- Se conformer aux droits fondamentaux reconnus par la Constitution camerounaise qui prescrit la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester, aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l'Homme ratifiés par le Cameroun.
En cette fin de règne qui s'annonce, M. BIYA gagnerait à faire sienne cette déclaration du président John Fitzgerald Kennedy : " À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes". On n'en est plus si éloigné. Il y a des limites à toute chose”.
N.R.M
Dans une signée ce 27 décembre 2021, le Directeur général (DG) des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga suspend temporairement les opérations d’exportation des huiles végétales et des céréales produites au Cameroun.
Dans sa note, le DG des douanes écrit : « Le service et les usagers sont informés que les opérations d’exportation de céréales (arachides) et des huiles végétales (Mayor, Azur, Neïma, Diamaor, Star oil et Pacific oil) produites au Cameroun suspendues à compter de la date de signature de la présente note de service. Les chefs de secteur des douanes ».
Cette mesure de subvention intervient à la suite d’une correspondance adressée le 3 décembre 2021 au gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, renseigne l'administration douanière. En effet, le Mincommerce prescrivait à l'autorité administrative locale de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’exportation des céréales (riz, maïs, mil, sorgho) vers les pays frontaliers. Ceci afin de freiner la flambée des prix sur le marché local, et garantir l’approvisionnement des populations.
Selon les révélations issues d'une récente étude du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), l’approvisionnement des céréales dans les régions septentrionales du Cameroun est fortement perturbé par les exportations en direction des pays voisins tels que le Nigeria et le Tchad. Ainsi, chaque année, indique cette étude, environ 70% de la production de riz au Cameroun (80% des espaces aménagés pour cette culture se trouvent dans le Nord et l’Extrême-Nord) est exportée vers le Nigeria.
En ce qui concerne les huiles végétales, une inflation notoire sur le marché en cette fin d’année à en croire les plaintes exprimées par les ménagères. Selon leurs récriminations, un litre d’huile raffinée qui coûtait il y a peu 1150 FCFA affiche actuellement 1600 FCFA. Soit une hausse de 450 FCFA, ce qui impacte profondément le panier de la ménagère.
Innocent D H
L'annonce est du Ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze qui indique que dans son exécution, le département ministériel dont il a la charge veut « assurer une fluidité dans la gestion de la dépense publique et anticiper les éventuelles difficultés ».
Dans l'optique de ce lancement, le Minfi s’organise pour que tous les acteurs concernés soient au même niveau de compréhension des réformes induites par le régime financier de l’Etat et des autres entités publiques de 2018. C’est d'ailleurs dans ce sillage que le patron camerounais des fiances organise un atelier de sensibilisation et de vulgarisation sur les innovations de la loi de finances et de la circulaire d’exécution du budget le 12 janvier prochain.
Indiquons que, parmi les actions menées afin d’implémenter lesdites réformes, figurent notamment la prise en compte dans le dispositif Probmis de la nomenclature budgétaire de l’Etat de 2019 et de la dématérialisation de la procédure budgétaire à travers la suppression du carnet de bon d’engagement.
Selon le projet de loi de finances préparé par le gouvernement, le budget de l'Etat du Cameroun pour l'exercice 2022 s’équilibre en ressources et en emplois à 5 762,4 milliards de francs CFA. Soit 5 599,7 milliards francs CFA au titre du budget général et 152, 7 milliards de francs CFA pour les Comptes d’Affectation spéciale. Comparé au 5 480,4 milliards de F CFA de l’exercice 2021 qui s’achève, ce budget affiche une nette augmentation d’un peu plus de 5,1%.
Lignes prioritaires
Le budget présenté comme réaliste par le ministre Motaze aura entre autres pour priorités : l’exécution du plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord ; le lancement effectif de la couverture santé universelle ; la finalisation des projets prévus par le plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance et par l’organisation de la CAN-Total Énergies que le Cameroun accueille à partir du 9 janvier prochain. Il ne faut surtout pas oublier dans ces grandes lignes, les autres projets à fort impact socio-économique faisant l’objet d’une maturation profonde.
Innocent D H
La déclaration est de la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) qui bouclait lundi dernier, une visite de travail dans la région du Nord. Célestine Ketcha Courtès s’est dite très satisfaite de l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des voies d’accès aux infrastructures de la CAN et celles relatives aux projets C2D capitales régionales.
Lors de sa visite de 2 jours à Garoua, la Mindhu a rappelé la détermination du Gouvernement camerounais à gagner le pari de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations que le pays accueille dès le 9 janvier prochain. Que ce soit sur le dalot en construction qui va desservir les hôtels Bénoué et Relais Saint Hubert, sans oublier les stades du Cenajes et celui de Roumbé Adjia, ou encore sur les sites marquant les sept autres étapes des tronçons et voies d’accès aux diverses infrastructures de cette compétition à Garoua, Célestine Ketcha Courtès n’a pas fait dans la langue de bois en cette dernière ligne de la grand-messe du football africain.
« C’est tout simplement magnifique, le Président de la République a remporté sa CAN des infrastructures à Garoua. Nous avons vu des dizaines de kilomètres de voies bitumées, des pavés en VCR. Je me réjouis de ce que à 95% Garoua a joué sa CAN », exprime la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain.
S’agissant des entreprises adjudicataires qui n’ont pas encore achevé les travaux, la Ministre leur recommande un sursaut d’orgueil. Occasion également pour Célestine Ketcha Courtès d’inviter les populations à utiliser à bon escient les ouvrages de la CAN qui sont innovants et futuristes.
Innocent D H
Le constat est du Ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep) qui vient d’effectuer une visite des infrastructures de la CAN sur le site de Garoua. Une tour du propriétaire qui intervient à quelques jours seulement du lancement de la compétition et qui a permis à Narcisse Mouelle Kombi de se féliciter, mais surtout d’engager les acteurs à s’y mettre à fond pour un évènement réussi sur toute la ligne.
En faisant le tour des infrastructures sportives et hôtelières, les fans zones en cours d’aménagement ont particulièrement retenu l’attention du Ministre des Sports et de l’Education physique. Aux acteurs qui sont à l’œuvre, le Pr Narcisse Mouelle Kombi a prescrit des réajustements s’agissant des aspects qui présentent des imperfections. Selon le membre du Gouvernement, il faudra beaucoup d’efforts pour gagner le pari de l’attractivité.
Dans ces fans zones, c’est un beau décor qui est déjà visible et conséquent. Le dispositif affiche une fière allure avec des affiches aux couleurs de la Coupe d’Afrique des Nations. Se félicitant du travail déjà fait à ce niveau, le Minsep a néanmoins demandé de rectifier certaines affiches dans un délai record.
Il faut préciser que, les bonnes nouvelles viennent des hôtels Plaza, Bénoué, Saint-Hubert et Shalom où le travail qui est fait force l’admiration du visiteur. Malgré les actions effectuées, le Minsep a demandé aux personnels de ces structures de poursuivre le travail dans le respect des normes requises. Pour ce qui est des aires de jeu, il ressort de cette visite de travail de Narcisse Mouelle Kombi à Garoua, qu’il n’y a plus d’inquiétudes sur le site de la poule D. En effet, le stade omnisport, son annexe tout comme le stade du Cenajes sont d’ores déjà prêts. L’on attend dans la foulée que le stade de Coton sera en attente d’usage. Le patron des sports a au cours d’une réunion, promis de suivre les instructions sus-évoquées à la lettre pour une Can réussie à Garoua.
Innocent D H