Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’homme qui a à plusieurs occasions tiré à boulets rouges sur les autorités Camerounaises supplie ces dernières de lui permettre de revenir au pays
“ Si je fais cette vidéo, c’est pour inviter le gouvernement Camerounais, dans le cadre de la Can qui veut être une fête populaire, à penser dans le sens de notre Peuple, dans le sens populaire et à faire un mérotarium pour tous ceux qui sont en exil, à cause des paroles ou des faits…
Est ce qu’on peut leur permettre de retourner au Cameroun afin de participer aux matches, afin de participer à la Can, afin que la fête soit effectivement populaire, qu’elle soit la fête du Peuple…
je parle des dizaines, des centaines de milliers de personnes rencontrées de part le monde, surtout les personnes d’expression anglaise qui ne peuvent pas rentrer au Cameroun, même pas dans le cadre des enterrements des membres de leurs familles, encore moins rendre visite à leurs parents…
Je souhaite que la Can ne permette pas seulement aux étrangers de venir au Cameroun pour célébrer, je sais qu’il y’a des milliers de personnes…
N’oublions pas que pendant la période du Covid, le Secrétaire Général de l’Onu avait demandé un moratoire à tous les entrepreneurs des guerres civiles, ce qui avait entraîné une pause…
C’est une idée de bon cœur, c’est une idée qui permet de réfléchir et d’avoir tout le Peuple Camerounais en fête. Tous les Camerounais aiment le football et ce n’est pas normal qu’ils ne puissent participer à la fête collective;
Qu’ils ne puissent participer à l’élévation de notre Peuple, à la victoire qui sera celle de notre Peuple, à la grandeur qui sera celle de notre Peuple pour quelque raison que ce soit…
La Can va donc permettre à la grande famille, d'avoir une fête familiale, d’avoir une fête collective. il suffit d’un moratoire et c’est ce que je suggère. Nous sommes grands, et nous sommes capables de ça, j’en suis sûre…”.
N.R.M
L’information a été révélée le 17 décembre dernier à Douala lors d’une table ronde organisée par le Ministère des Finances (Minfi), pour célébrer les 10 ans d’intervention de l’Etat du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).
Selon les informations ayant filtré de cette table ronde organisée par le Minfi à Douala, entre novembre 2011, date de sa toute première opération sur le marché des titres publics nouvellement lancé par la Beac, et novembre 2021, le Trésor public camerounais a remboursé 2 998 milliards de FCFA de dettes sur ce marché. Samuel Tela, directeur de la trésorerie à la direction générale du Trésor du Minfi précise que tous ces remboursements ont été effectués à échéance, sans le moindre défaut de paiement.
Le règlement de ces engagements dans les délais par le Cameroun, fait de lui, un pays « crédible pour lever des ressources additionnelles, en vue de la gestion de la trésorerie de l’Etat (à travers les émissions de bons du Trésor assimilables qui sont des titres de dette de court terme, Ndlr) et du financement des projets d’infrastructures (grâce à des obligations du Trésor qui sont des titres de moyen et long termes, Ndlr) ».
Les données du Ministère des Finances révèlent que sur l’enveloppe globale de 3 306 milliards de FCFA mobilisée par le Cameroun sur ce marché en 10 ans, 55% ont été investis dans la construction des routes et des ouvrages d’art (35%) et la réalisation des projets d’infrastructures énergétiques (20%). Dans le même temps, 11,3% de l’enveloppe a été allouée aux infrastructures sportives, 3% aux projets agricoles, 3% aux infrastructures portuaires et minières, et 6% aux projets industriels et des services, renseigne le Minfi.
L’on apprend ainsi, qu’au moyen des émissions régulières de bons du Trésor assimilables, le Cameroun a pu pallier les tensions de trésorerie, en levant constamment des ressources sur le marché pour répondre à ses besoins ponctuels de liquidité.
Innocent D H
Le Gouvernement admet que plus de la moitié des directeurs généraux (DG) et des présidents de conseils d’administration (PCA) des entreprises et établissements publics du Cameroun continuent de prendre des actes de gestion alors même que leurs mandats sont échus. Cette reconnaissance est contenue dans le « Tome vert » 2021, document annexé à la loi de finances 2022 qui retrace la situation financière de ces entreprises et établissements publics.
D’après le document qui fait référence aux lois de 2017 régissant le fonctionnement de ces entités publiques, « A l’observation, plus de 60% des dirigeants sociaux ont des mandats échus ou ont perdu la qualité qui a présidé à leur désignation ».
Selon ces textes, il est clairement précisé que le mandat des PCA et des autres membres du conseil d’administration est de trois ans renouvelables éventuellement deux fois. Et c’est à juste titre que ces lois indiquent, « Dans tous les cas, les mandats cumulés du directeur général ou de son adjoint ne peuvent excéder neuf ans ».
Cependant, dans la réalité, depuis la promulgation de ces textes, le débat fait rage. Il y a d’un camp, ceux qui pensent que les textes évoqués ne sont pas rétroactifs. S’agissant de leur cas, il faudrait donc remettre les compteurs à zéro en commençant un nouveau décompte à partir de 2017. D’autres encore plus radicales, estiment que les concernées sont anticonstitutionnelles, le pouvoir constitutionnel du Chef de l’Etat ne peut pas être limité par une disposition de la loi parce que la constitution lui confère le pouvoir de nommer en toute discrétion aux emplois civils et militaires.
De sources crédibles, cette interprétation a trouvé des soutiens au plus haut sommet de l’Etat. En mois d’août 2019, alors que la primature préparait un mouvement général dont le but était de faire partir les dirigeants sociaux qui avaient dépassé la limitation des mandats, quitte à les remplacer par des responsables provisoires comme le prévoient les lois, une réaction est venue du palais présidentiel. L’on se rappelle, le secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, avait adressé deux correspondances, largement partagées sur les réseaux sociaux, au Premier ministre et au Ministre délégué à la Présidence de la République en charge du Contrôle supérieur de l’Etat, dans le but d’arrêter le processus.
Pour les tenants de la thèse contraire comme c’est le cas de Viviane Ondoua Biwolé, la longévité des dirigeants à la tête des entreprises publiques au Cameroun n’est pas de nature à favoriser leur meilleur rendement. « Les lettres du SGPR ne dédouanent pas les dirigeants publics qui prendraient des actes de gestion alors que leurs mandats sont échus, ce d’autant plus que la loi prévoit que ces actes soient frappés de nullité », fait savoir l’universitaire. Pour celle-ci, il n’existe aucun cadre juridique qui légitime la protection des DG et PCA qui continuent d’assumer leurs fonctions avec des mandats caducs.
Innocent D H
Le Lion indomptable Karl Toko Ekambi dénonce la condescendance de l’Association des clubs européens et de la première League à l’égard du football africain.
Pour Karl Toko Ekambi, il n’est pas possible qu’un entraineur au monde l’empêche de venir prendre part à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) que le Cameroun abrite à partir du 9 janvier 2021. Pour le Lion indomptable, il faut dénoncer ce que l’Association des clubs européens (ECA) est en train de faire.
«Il n’y a aucun entraîneur dans ce monde qui m’empêchera de jouer à la Coupe d’Afrique des Nations. C’est dégoûtant que certaines personnes essaient d’empêcher les joueurs africains de participer à la CAN. Ça devient insupportable la condescendance dont l’ECA et la Premier League font preuve à l’égard du football africain ! Aux joueurs africains, dirigeants et médias de faire en sorte que ce mépris s’arrête pour de bon», a déclaré Karl Toko-Ekambi.
Il faut rappeler que l’ECA a essayé de persuader la Confédération africaine de football de procéder à l’annulation de la CAN Total Energies Cameroun. Elle a adressé une correspondance à la CAF dans laquelle, elle exprime son refus de libérer pour la CAN, les joueurs africains qui évoluent dans ses clubs. Elle a justifié son refus en brandissant la pandémie du Coronavirus. Si Karl Toko-Ekambi a vu de la condescendance dans cette position de l’ECA, Joseph Antoine Bell a trouvé que la décision était tout simplement incongrue.
«Le virus est arrivé pas par l’Afrique mais alors que les stades sont déjà pleins en Europe, la FIFA organisait ses matches de football en Afrique sans public et sans que les Africains ne relèvent l’incongruité. Aujourd’hui, il y a un nouveau variant et mais comme les précédents, il tue beaucoup plus ailleurs qu’en Afrique. Simplement ce qu’on entend, c’est qu’on ne va pas envoyer nos joueurs en Afrique, c’est-à-dire là où on ne meurt presque pas», a-t-il déclaré au cours d’un gala de football organisé par le président de la République du Niger.
Liliane N.
Le procès des deux cadres du MRC a été renvoyé au 24 décembre 2021.
Ce mercredi 22 décembre 2021, le Tribunal militaire de Yaoundé a procédé au renvoi du procès d’Alain Fogue Tedom et d’Olivier Bibou Nissack. Le procès des deux cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est renvoyé au 24 décembre prochain, pour « comparution forcée des détenus et citation à parquet des accusés libres », indique Me Hyppolite Meli, représentant du collectif d’avocats Sylvain Souop.
« Le Colonel présidant le Tribunal Militaire ordonne en conséquence l’usage de la force publique armée, c’est-à-dire des brutalités sur les détenus civils, qui contestent sa juridiction, pour qu’ils soient conduits de force devant lui et qu’il les juge dans sa caserne militaire comme si le défaut de comparution serait un échec de mission. Le petit Noël militaire arrive pour le Pr Fogue et autres », a écrit l’avocat inscrit au barreau du Cameroun.
Il faut rappeler qu’Alain Fogue Tedom et Olivier Bibou Nissack ont été arrêtés pour les marches du 22 septembre 2020 du MRC. Wilfried Ekanga militant du MRC dans une de ses tribunes s’est offusqué de leur détention, en se demandant comment ils peuvent être emprisonnés pour des faits en rapport avec leur parti politique et que le leader lui soit en liberté.
«Le chef du MRC est en liberté et on garde quand même ses subordonnés en cellule pour des faits liés au MRC. Depuis quand on punit le sous-fifre et non le donneur d’ordre ? Et de quel ordre s’agit-il d’ailleurs ? Quels faits lui sont reprochés ? Une marche ? Une destruction de bien public ? Un meurtre ? Une violation de la constipation ? Où quand ? Comment ? Ce type de bêtise ne peut exister que dans un pays régi par la vassalisation du pouvoir au profit d’un parti politique sauvage», a-t-il écrit dans une tribune qu’il a intitulée «le gang de malfrats nobody knows».
Il convient d’indiquer que le MRC a récemment lancé une campagne visant la libération de ceux qu’il considère comme prisonniers politiques. Et parmi ces prisonniers, figurent bel et bien les deux cadres du parti sus mentionnés.
Liliane N.
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Dans un communiqué de presse signé ce 20 décembre 2021, le Ministre de la Santé publique camerounais informe les populations qu’en prélude à la Coupe d’Afrique des Nations du Football qu’abrite le Cameroun, qu’il est organisé à compter du 20 décembre 2021, une vaste campagne d’intensification de la vaccination contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national.
Le communiqué du Minsante fait savoir que cette vaste campagne d’intensification de la vaccination anti-Covid 19, concerne toute personne âgée de 18 ans et plus. L’objectif recherché par le ministère de la Santé est de donner la possibilité aux citoyens de satisfaire aux exigences du pass sanitaire conjointement adopté par le Gouvernement camerounais et la Confédération africaine de football (CAF). Le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie dans sa sortie rassure quant à « la disponibilité suffisante aussi bien des doses de vaccins que des tests de dépistage du Covid-19, soit environ 2 000 000 de doses de vaccins et 2 500 000 tests PCR et TDR compris ».
L’on apprend qu’au cours de cette campagne de vaccination, il sera administré les vaccins : Johnson & Johnson, les premières doses de vaccin Pfizer, les deuxièmes doses des vaccins Astra Zeneca et le vaccin Sinopharm. Le communiqué du Minsante note : « L’offre de la vaccination s’effectuera dans toutes les formations sanitaires accréditées, les lieux publics notamment : les marchés, les chefferies, les Eglises/mosquées, les administrations publiques et les entreprises etc. ».
Le Ministre de la Santé publique invite les populations à adhérer massivement à cette campagne spéciale de vaccination contre la Covid-19 et particulièrement toute la communauté sportive. Dans cette optique que Manaouda Malachie souligne, « Ainsi que les responsables du secteur d’hébergement et des loisirs afin d’éviter une résurgence des cas Covid-19 après la compétition ».
Innocent D H
L’attaquant de Dynamo de Moscou figure dans la liste des 28 Lions présélectionnés par le coach Antonio Conceiçao pour la Can Total Energie 2021. Clinton Njie fait son retour après une absence remarquée pendant les éliminatoires du mondial Qatari.
Clinton Njie va avec ses coéquipiers, participer à la grand-messe du football continental qu’accueille le Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. C’est en 2015 que l’international camerounais prend part pour la première fois à une Can. En 2017, il remporte la finale de la compétition avec les Lions indomptables. Le natif de Buea dans la région du Sud-Ouest Cameroun signe en janvier 2021, sa troisième participation à la Coupe d’Afrique des Nations de football.
Précisions qu’en dehors de Clinton Njie, la liste du technicien Toni Concaiçao ne présente aucun changement majeur en substance. C’est ainsi que l’attaquant de Dynamo de Moscou va évoluer aux côtés de Simon Omossola ; Devis Epassy, Jean Efala Komguep, André Onana, Fai Collins, Olivier Mbaïzo, Michael Ngadeu, J.C Castelletto, Harold Moukidi, Enzo Ebosse, Ambroise Oyongo Bitolo, Jérôme Onguene, Nouhou Tolo, Jean junior Onana, Kunde Malon, Zambo Anguissa, Samuel Oum Gouet, Martin Ongla, James Lea Sidiki, Yvan Neyou, Agnatius Ganago, Christian Bassogog, Choupo-Moting, Stéphane Bahoken, Karl Toko-Ekambi, Ngamleu Moumi et Vincent Aboubakar.
Telle que sus-évoquée, la liste des 28 joueurs convoqués par l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, qui vont faire vibrer le public camerounais et même planétaire lors du match d’ouverture de la Can 2021 contre le Burbina Faso.
Innocent D H
Ces premières assises, sous l’ère Eto’o Fils Samuel se tiennent ce mercredi à la cité balnéaire et, au cours de son discours introductif, le nouveau président de l’instance faîtière du football Camerounais a dit à tous les participants qu’ils sont les “urgentistes du football…”:
“ Nous n’avons ni le temps pour donner de l’espoir de vie à ce grand malade plongé depuis quelque temps dans le coma, ni la possibilité de nous tromper de diagnostic…
Nous devons tout de suite et sans attendre enfiler les blouses, et trouver le bon diagnostic qui garantisse, à défaut d’une thérapie immédiate, une guérison certaine…
En tant que médecin chef, je n’ai pas la prétention de détenir l’antidote. Je souhaite que l’expérience et la volonté de chacun, soient au service de tous.
Et c’est de là que sortira le médicament rare, que notre laboratoire de bonne volonté, de sacerdoce,de solidarité et d’amour pour le football utilisera pour la guérison totale…”.
Eto’o Fils Samuel n’a pas manqué de rappeler les valeurs qui pour lui, doivent devenir pour chacun, “ une religion”
Parmi ces dernières, “il y’en a une qui est en première ligne, l’esprit d’équipe. Cet esprit qui oblige le défenseur à se battre pour que le ballon perdu par l’attaquant ne se transforme pas en un but que son équipe encaisse.
Cet esprit qui fait que lorsque l’attaquant marque, c’est toute l’équipe qui jubile, pour contaminer la même joie au public. Ne soyons pas juste un regroupement de joueurs, qui lorsque son équipe perd, pense à son prochain transfert dans l’équipe d’en face, au lieu de se battre pour la victoire…Ces valeurs intègrent aussi et surtout, le fair è play”.
L’urgence c’est aussi
“ C’est de redonner au football Camerounais, toute sa grandeur, c’est de ramener de la joie dans les cœurs des supporters. C’est de reprendre notre place parmi les grandes Nations dans le monde”.
Ce que les rencontres ne doivent surtout pas être
“ Nos rencontres ne doivent pas être simplement des moments favoris pour gaspiller quelques subsides sur le dos des jeunes footballeurs; Nos rencontres ne doivent pas être des formalités de représentation, mais des moments intenses de réflexion, de remise en question, de prospection…”.
Bien que les travaux se poursuivent, l’information selon laquelle Céline Eko est la 1ère Vice-présidente de la Fédération Camerounaise de Football.
Nicole Ricci Minyem
Les 28 Lions indomptables sélectionnés par le portugais Antonio Conceiçao vont entrer en stage dès le lundi 27 décembre 2021 à Yaoundé.
Après la liste des présélectionnés, le portugais Antonio Conceiçao a dévoilé ce 22 décembre 2021, les Lions indomptables définitivement retenus pour la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui va débuter le 9 janvier prochain.
Il faut noter qu'à cause de la pandémie du Coronavirus, la Confédération Africaine de Football a autorisé une sélection de 23 joueurs plus 5.
Liliane N.
Le défenseur français de Manchester City, Benjamin Mendy, 27 ans, a été inculpé d’un viol supplémentaire, lors de sa comparution devant mercredi devant un tribunal anglais.
La Crown Court de Chester (nord-ouest de l’Angleterre), a repoussé son procès, a annoncé mercredi lors de sa comparution que le champion du monde de 2018 avait été inculpé d’un viol supplémentaire sur une nouvelle plaignante, pour des faits qui auraient eu lieu en juillet de cette année.
Avec cette nouvelle charge rajoutée par la Crown Court de Chester (ouest de l’Angleterre), Benjamin Mendy, champion du monde en 2018, est désormais visé par sept chefs d’accusation de viol et un d’agression sexuelle, sur quatre femmes et un chef d’accusation d’agression sexuelle sur une cinquième, pour des faits qui s’étendraient entre octobre 2020 et août 2021.
Et même s’il évite une telle sentence, une condamnation pourrait lui valoir plusieurs années derrière les barreaux et une fin de carrière immédiate.
N.R.M
Pour L’honorable Cabral Libii, il est question d'”impulser la transformation structurelle de l’économie Camerounaise conformément aux orientations de la stratégie nationale de développement (SND30) et protéger l’inclusion financière des couches défavorisées grâce au développement de l’économie numérique…
La déclaration du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
“ Le Gouvernement de la République a institué, dès l’exercice 2022, de soumettre aux droits d’accises, l’importation de certains produits de l’agriculture.
Cependant, il omet de prendre en compte des produits alimentaires, parfois de consommation contingente, assimilés à tort à des produits de première nécessité, qui arrivent sur nos marchés et grandes surfaces, à des prix défiant toute concurrence locale, grâce à de fortes subventions à l’export des pays d’origine.
Pourtant, nos bassins de production regorgent déjà d’importantes filières de biens consomptibles plus sains ou de diverses céréales ou tubercules (maïs, manioc, patate et plantain) pouvant progressivement être substituées, dans les habitudes alimentaires, aux productions occidentales ou asiatiques que sont (liste non exhaustive) : le riz parfumé ou non, les fromages et yaourts, les charcuteries, les papiers hygiéniques et serviettes de table, les jus de fruits dits « naturels », le lait concentré ou en poudre, sucré ou non, destiné à la consommation adulte (il ne s’agit donc pas de lait artificiel pris comme complément au lait naturel ou de lait de croissance des enfants de 3 à 12 ans), les biscuits et les farines conditionnées dans des paquets de 1 kg non destinés à la consommation industrielle.
A ces produits consomptibles, il est possible d’ajouter des accessoires et matériaux du quotidien tels : le ciment, le coton tige, les cure-dents, les huiles végétales raffinées, les ustensiles de cuisine en plastique, les sandales (tongues), le lait de toilette, les serviettes de bain, etc.
Il conviendrait de souligner pour le déplorer que tous ces biens, consomptibles ou non, ne répondent pas toujours aux normes sanitaires (relativement au sucré et au salé, à la présence de produits et adjuvants cancérigènes, au défaut de traçabilité des intrants, etc.) et de qualité du pays de production lui-même.
S’agissant de la taxe sur les transferts par téléphone (OM, MoMo, Yup ou Possa), celle-ci laisse le sentiment de « trop d’impôts » ou d’invasion fiscale intempestive tandis que le Gouvernement exonère en même temps de l’Impôt sur le Revenu et de TVA nombre de niches comme les comptes bloqués en Assurance vie.
Ce qui amène à questionner, ici également, le caractère contingent du transfert interne dès lors qu’on met dans le même panier bas revenus et hauts revenus, d’autant plus que les transferts téléphoniques internes servent, pour le petit peuple, à payer les factures d’électricité ou les frais de scolarité, à « dépanner » un parent ou à sécuriser des transactions en assurant au passage l’inclusion monétaire.
Ensuite, l’approche de politique fiscale retenue est équivoque et brouille le signal visant le développement de l’économie numérique et l’inclusion économique.
La BEAC appelle d’ailleurs à la même retenue dans son Rapport 2020 sur les services de paiement par monnaie électronique dans la CEMAC.
Elle recommande aux parties prenantes (Etats, établissements financiers et entreprises de téléphonie) d’avoir une approche concertée qui viserait à permettre notamment “(…) une évolution de la stratégie de taxation des Etats qui ne pénalise pas le développement de l’activité des paiements électroniques, mais au contraire permettrait d'accroître le niveau d’inclusion financière, le niveau d’acceptation du paiement commerçant (y compris les informels)”.
Par ailleurs, en assimilant à de l’”argent” les transferts effectués par téléphone, la LF2022 violerait une doctrine constante du normalisateur monétaire (BEAC) qui, dans sa lettre N°C/541 du 29 octobre 2020, confirme que “(…) Les unités de crédit téléphonique ne sont donc pas, en l’état de la réglementation communautaire applicable, ni de la monnaie fiduciaire, ni de la monnaie électronique, ni un instrument ou moyen de paiement”.
Si les unités de crédits ne sont donc pas de la monnaie lorsqu’ils sont déposés dans un compte OM, MoMo, Yup ou Possa, leur transfert n’est donc pas un transfert d’argent. Le Gouvernement du Cameroun en s’obstinant, met à mal la politique d’intégration sous-régionale.
Enfin, une taxation des transferts par téléphone n’aurait pas été rendue nécessaire si le Gouvernement avait rigoureusement mis en œuvre l’immatriculation obligatoire et l’obligation de déclaration annuelle universelle prévue par la LF 2021 modifiant l’article 74 bis du Code Général des Impôts.
Il est clair que si toutes les opérations économiques et civiles étaient réellement contraintes par l’identifiant unique et que toutes les personnes dépositaires d’un revenu, d’un capital ou d’un patrimoine étaient tenues de déclarer leurs avoirs dans un système intégré de gestion de l’impôt qui retrace toutes les opérations économiques et civiles, le Gouvernement n’aurait aucun mal à lier et à appréhender toute la “richesse en mouvement”.
Au surplus, la circulation de la « monnaie » sur le territoire, à travers le porte-monnaie électronique, est moins dangereuse, que les envois vers le secteur extérieur par des personnes qui, ne déclarant aucun revenu sur le territoire, financent des études ou le tourisme à l’étranger, que les transferts illicites pour l’importation (sans paiement préalable de tous les droits dus, y compris la TSR conformément au règlement CEMAC N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 complété par l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 et la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 relative à la documentation à fournir à la banque de règlement pour toute demande de transfert lié à une importation de services ou de marchandises) ou les achats clandestins de travellers cheque (par des personnes non immatriculées et non reconnues comme commerçantes)”.
De manière concrète,
Certains produits alimentaires importés (riz, fromages, yaourts, charcuteries, papiers hygiéniques, serviettes de table, jus de fruits “naturels”, lait concentré ou en poudre, sucré ou non, destiné à la consommation adulte et les farines conditionnées par paquets de 1 kg) ainsi que divers accessoires non consomptibles listés ci-dessus soient soumis aux droits d’accises de 25% à l’importation (amendement de l’Article Sixième et l’Article Treizième - l’Article 142 - de la LF 2022 adopté par le Parlement) et que les recettes subséquentes soient affectées aux CTD pour le financement et à la promotion des activités de développement de la production agricole et de sa transformation locale (amendement de l’Article Septième de la LF 2022 adopté par le Parlement) ;
Les transferts locaux par téléphone soient exclus de la LF 2022 mais qu’en revanche soient soumis au taux de 10% tous types de transfert d’argent vers l’extérieur car ceux-ci contribuent à détériorer notre balance de paiement (amendement des dispositions de l’ARTICLE Septième de la LF 2022 adopté par le Parlement) ;
Soient amendées les dispositions des articles 226 et 228 du CGI pour tenir compte des prescriptions du règlement Cemac N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 complété par l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 et la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 relative à la documentation à fournir à la banque de règlement pour toute demande de transfert lié à une importation de services.
Cette mesure relèverait substantiellement les recettes de TSR en permettant son paiement préalable avant tout transfert extérieur de revenus de services et non après l’établissement de la comptabilité et pratiquement de façon aléatoire lors des contrôles fiscaux non systématiques, les services ne brillant pas toujours par une rigueur et une universalité méthodologiques. Il n’est jamais trop tard pour écouter la détresse du peuple”.
N.R.M
Présidés par Enow Abrahams Egbe ils portaient entre autres sur l’Examen et adoption du Procès-verbal de la troisième session Ordinaire du Conseil Electoral du 06 Octobre 2021…
La Ventilation et l’adoption du budget de l’exercice 2022 voté par l’Assemblée Nationale - le Rapport trimestriel d’activités (Oct – Déc 2021) par le Directeur Général des Élections - l’Examen et l’adoption du plan d’action pour l’exercice 2022 de la Direction Générale des Elections - l’Examen et l’adoption des Termes De Référence de la descente sur le terrain des Membres du Conseil Electoral du 10 au 26 janvier 2022.
Dans son discours de circonstance, le président du Conseil Électoral est notamment revenu sur “ La panoplie de formations à l’endroit d’une (100) centaine de personnels d’encadrement, axées sur des modules variés, pratiques et denses…”.
Lesdites formations, a t -il martelé, "ont couvert des aspects-clés tels que la rigueur budgétaire et financière, la biométrie électorale moderne, la gestion prévisionnelle des ressources humaines, l’intégrité électorale et l’audit des pratiques électorales défectueuses…”.
l’objectif visé, étant d’arrimer progressivement Elections Cameroon aux normes internationales afin d’espérer remplir le maximum de cases dans les Objectifs de Développement fixés par le gouvernement et de pouvoir satisfaire, dans la mesure du possible, les attentes de nos concitoyens.
Enow Abrahams Egbe n’a pas manqué de rappeler que cet organisme a parachevé il y a quelques jours, “l’élaboration du Manuel des Procédures Administratives et Financières, qui permettra à terme d’asseoir définitivement, des mécanismes plus rigoureux et les indicateurs d’un fonctionnement harmonieux, pour une gestion saine des ressources de l’Institution.”
Sur le plan de la coopération, notamment de la consolidation des partenariats
Plusieurs accords de principe ont été renouvelés auprès d’une brochette d’organisations partenaires au rang desquels “l’Union Européenne, le Commonwealth via le financement australien, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Union Africaine et l’Agence Internationale Américaine d’Aide au Développement (USAID), afin de bénéficier d’appuis multiformes visant le renforcement continu des capacités institutionnelles d’Elecam, en prévision du cycle électoral 2023-2025…
L’objectif est de concrétiser, avant la fin du 1er trimestre 2022, au moins quatre (04) conventions bilatérales et/ou multilatérales dont l’un des produits-phares sera la création d’un Centre de Recherche et de Formation en Administration Électorale, qui bénéficie aussi bien aux administrateurs électoraux déjà opérationnels, qu’aux jeunes diplômés désirant enrichir leurs connaissances pratiques avec l’espoir d’embrasser plus tard une carrière dans ce domaine”.
Les chantiers d’Elections Cameroon en 2022
Négocier et obtenir si possible, en marge du contrat de maintenance en cours, le renouvellement du parc biométrique dont les équipements et les systèmes intégrés, sont pour la plupart, en fin de cycle de vie.
Cette action sera conditionnée et suivie d’un transfert effectif de savoir afin de garantir l’optimalité et la fiabilité durables du fichier électoral, y compris celui de la diaspora, pour davantage, renforcer le caractère inclusif de notre processus électoral.
Généraliser et concrétiser les acquisitions d’espaces devant abriter les infrastructures des démembrements territoriaux d’Elecam, dans l’optique de juguler les grosses dépenses locatives et d’accroître à long terme notre patrimoine immobilier.
Finaliser le processus de renouvellement des accords de partenariats et de coopération, dans l’optique non seulement d’accroître la visibilité tant à l’échelle nationale qu’internationale, mais aussi d’opérationnaliser les plateformes de dialogue avec les acteurs du processus électoral de la base au sommet.
Ceci, bien évidemment, passera par une intensification des missions exploratoires et de capitalisation d’expériences auprès d’organismes pairs d’une part, et une redynamisation des Missions d’Observation Électorale, dans le cadre d’une démarche continue d’apprentissage et d’amélioration d’autre part.
Mettre sur pied, en prévision du cycle électoral 2023-2025, un plan de formation continue, intense et rigoureuse, destinée à capaciter les personnels d’encadrement et d’exécution, afin de les arrimer aux standards internationaux en matière d’intégrité électorale et de prévention des risques liés aux pratiques électorales défectueuses.
Nicole Ricci Minyem
L’artiste de Bikutsi Nkodo Si Tony est décédé hier 21 décembre 2021 à l’âge de 62 ans.
C’est une triste fin d’année 2021 que vit en ce moment et depuis hier, la famille biologique et artistique de Nkodo Si Tony. Agé de 62 ans, on apprend des sources dignes de foi, qu’il a rendu l’âme au centre des Urgences de Yaoundé. Il convient de noter qu’on le savait quand même malade. Surtout que ces derniers jours, des images le montrant sur son lit d’hôpital ont circulé sur la toile.
Depuis que la nouvelle de son décès a été rendu publique, Nkodo Si-Tony est célébré par tous ceux qui d’une façon ou d’une autre ont eu un certain rapport avec lui.
«Nkodo Si Tony a révolutionné le bikutsi et marqué de son empreinte la musique camerounaise. J’aime ton bikutsi, orchestré, élégant. J’ai aimé ton élévation d’esprit et ton talent exceptionnel. Avec ton décès, nous perdons une icône de notre culture. Paix à son âme», a écrit Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
«Peupa Sitony ekieeee...Repose en paix grand homme, nous avons fait l'un des meilleurs featurings du bikutsi», a écrit l’artiste K-Tino.
Pour Kareyce Fotso, le Bikutsi authentique perd ainsi l’une de ses plus belles racines. De son vrai nom, Nkodo Si Tobi François, l’artiste Nkodo Si-Tony (pour les mélomanes) est né le 25 août 1959 à New-Bell, un quartier populeux de la capitale économique du Cameroun (Douala). Grâce à son talent fou pour la musique, il donna une touche nouvelle au Bikutsi dans les années 1980. Il a notamment travaillé avec Mongo Faya (artiste camerounais populaire avec un grand nombre de femmes).
Liliane N.
Des conventions de financements d’un montant de 2,4 milliards de FCFA avec huit communes du Cameroun ont été signée le 16 décembre dernier à Yaoundé entre le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Des financements qui sont destinés à permettre à ces collectivités territoriales décentralisées, de réaliser des projets selon l’approche haute intensité de main d’œuvre (Himo).
D’après les projections faites par le Gouvernement camerounais, ces projets qui consisteront en la réhabilitation des routes en pavés, la construction en matériaux locaux de salles de classe et autres logements sociaux, ou encore l’assainissement urbain ; vont permettre aux communes bénéficiaires de créer environ 1750 emplois.
L’on apprend que, l’approche Himo dans son esprit, exige l’utilisation de la matière première et de la main d’œuvre locale dans la réalisation des projets. Cette particularité fait que 70 à 80% du budget d’un projet Himo reste dans la localité qui accueille ledit projet, insiste Médard Kouatchou, responsable de l’unité Himo au ministère camerounais en charge de l’Economie.
A travers ce projet, il faut voir l’ambition du Gouvernement de contribuer efficacement à la lutte contre le chômage qui sévit à l’état endémique dans le pays. Grâce à cette approche Himo, les pouvoirs publics entendent créer environ 100 000 emplois dans le pays entre 2020 et 2025. Une noble ambition qui entre dans le cadre du Programme national intégré d’aménagement des CTD.
Innocent D H