La convention cadre y relative a été paraphée jeudi dernier 8 avril 2021 à l'Ouest par les responsables des deux institutions réunis à l'Université de Dschang. Ces partenaires se sont engagés à définir d'un commun accord des modalités de formations professionnelles des étudiants adaptées aux réalités du monde des affaires.
Les recommandations formulées dans le cadre de cette convention de partenariat, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et l'Université de Dschang (Uds) se sont accordés à faciliter et systématiser les échanges d’informations et de documentations dans leur domaine de compétence respectif. Ils s’engagent à créer et à financer le développement dans cette institution universitaire, d’une véritable pépinière de chercheurs sur les thématiques calibrées aux besoins du Gicam ou de ses entreprises membres.
Dans le registre des engagements, figure aussi, la mise en place des partenariats spécifiques entre les entreprises membres du Gicam et l’UDS. C'est dans le cadre de la recherche fondamentale et de la professionnalisation de la formation académique des étudiants avec encrage fort sur la définition des modalités calquées aux exigences du monde des affaires. Il est question, de contribuer avec efficacité à la réduction du taux de chômage des jeunes.
Globalement, ces partenaires se sont dits préoccupés par l’insertion professionnelle des diplômés de l’Université de Dschang. Ils ont d'ailleurs à ce titre exprimé leur détermination à développer des stratégies pouvant faciliter l’insertion des diplômés formés dans cette université et à apporter un appui permanent à son Centre d’incubation et d’innovation.
Le partage du livre blanc du Gicam
Le Gicam partage ainsi sa vision avec l'intelligentsia. Célestin Tawamba, le président du Gicam explique, « On définit un modèle économique. C’est le choix qui doit donner lieu à des critiques. C’est pour cela que nous sommes venus dans le monde de la critique. Car les critiques universitaires ont cette capacité de tester les modèles. Nous souhaitons que ces modèles économiques, ces propositions, fassent l’objet des discussions pour qu’on puisse co-construire notre pays tout en améliorant ensemble le dialogue entre l’Etat, le secteur privé et les universitaires. Ça fait partie intégrante de la réflexion. On ne peut pas parler réflexions sans parler du monde universitaire. C’est la raison pour laquelle, nous avons commencé cette démarche de partager justement ce livre blanc, de partager notre vision de l’économie avec l’Université de Dschang qui a une vocation entrepreneuriale forte ».
Innocent D H