Le Dr Christian Fouelefack a annoncé ce 18 mai 2021, qu’il quitte le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Dr Christian Fouelefack, enseignant à l’Université de Dschang et responsable départemental du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans la Menoua, a décidé lui aussi de quitter le parti. Il a écrit une lettre à Maurice Kamto le président du MRC, pour lui indiquer sa décision de quitter le bateau de la renaissance.
« Compter parmi les passagers du train de la Renaissance a été un immense honneur pour moi. C’est ici que je descends dudit train. Une infinie reconnaissance à l’égard de tous ceux que j’ai rencontrés dans cette aventure: du militant au Président National en passant par le sympathisant. Je vous souhaite une bonne continuation et du courage. A très bientôt !», peut-on lire dans la lettre du Dr Christian Fouelefack. Il a également précisé que sa décision prend effet immédiatement.
Le désormais ancien militant du MRC ne s’est pas étendu sur les raisons qui le poussent à quitter le parti politique de Maurice Kamto. Sa démission a-t-elle un rapport avec l’affaire de l’audit des fonds de Survie Cameroun pour laquelle, Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka sont en froid depuis des semaines ?
Wilfried Ekanga lui aussi militant du MRC dans une de ses tribunes dans laquelle, il parle des démissionnaires du MRC, affirme que les gens qui quittent les rangs de leur parti politique ont un point commun.
« Paul Éric Kingué souhaitait (re)devenir maire, Nganang rêvait de voir son nom cité comme "grand cotiseur kamtoiste" ; Célestin APAR voulait sa part de titre d' "honorable"... Bref, tous ceux qui ont tourné le dos à Kamto comme des girouettes mexicaines ont un point en commun : ils ont confondu "Renaissance" et "Reconnaissance" !!! Et lorsqu'ils ont compris que le MRC n'était pas une piste de décollage pour carriéristes politiques, ils se sont reconvertis au Négakamtoisme », peut-on lire dans la tribune de Wilfried Ekanga.
Liliane N.
La judoka Vanessa Mballa Atangana ne fera pas partie de la délégation qui représentera le Cameroun à Casablanca, du 17 au 23 mai 2021.
La liste de la délégation officielle retenue pour représenter le Cameroun à Casablanca aux championnats d’Afrique 2021, suscite de nombreuses interrogations. On ne comprend pas la raison pour laquelle Vanessa Mballa Atangana meilleure judoka du pays et en activité, ne figure pas dans cette liste. Jusqu’ici aucune explication officielle n’a été donnée pour justifier son absence. Selon certains confrères de la presse, on évoquerait des raisons techniques sans en dire plus.
Il convient de noter que Vanessa Mballa Atangana est quatre fois championne d’Afrique et actuellement virtuellement qualifiée pour les prochains Jeux Olympiques. Elle est sociétaire du club Château Gonthier en France. Parlant au confrère Cameroon info net, un proche d’Alain Christian Kingue, président de la FECAJUDO, indique qu’il est question de permettre à d’autres athlètes de tenter leur chance.
« Vanessa Mballa a déjà engrangé le nombre maximum de points disponibles sur le plan continental. Sa participation aux championnats d’Afrique n’aurait pas servi à grand-chose. Voilà pourquoi une chance a été donnée à d’autres athlètes qui ont besoin de ces points-là », a-t-il déclaré.
La délégation camerounaise est donc composée de huit personnes. Parmi elles, on compte six athlètes dont quatre filles et deux garçons.
Réagissant à la nouvelle, l'athlète a déclaré avoir appris elle-même sur les réseaux sociaux qu'elle n'irait pas défendre son titre. Retrouvez ci-dessous la réaction de Vanessa Mballa Atangana :
« Château Gonthier, le 17 Mai 2021,
Je voudrais juste rassurer mes fans que je vais bien.
Je ne serai malheureusement pas au championnat d’Afrique de Judo Senior prévu ce weekend du 20 AU 23 Mai à Dakar pour défendre mon titre de championne d’Afrique.
En effet, j’ai appris comme vous par les Réseaux sociaux que je ne fais pas partie de la délégation des 6 athlètes retenus pour défendre les couleurs du Cameroun alors que je suis championne en titre.
Cette situation m’est préjudiciable car elle m’empêche de gagner encore quelques places sur la ranking List IJF et dès lors fragilise ma préparation aux Jeux Olympiques de Tokyo, avec un objectif avoué et assumé d’y être sur le podium.
Je suis certes déçu une fois encore d’être traitée avec autant de légèreté mais je reste concentrée et focus pour l’objectif final.
Je me bats depuis 4 ans pour faire honneur à mon pays et permettre au Cameroun d’obtenir un podium aux Jeux Olympiques. Je continuerai à travailler dure afin que ce rêve ne me soit pas volé.
Je souhaite bonne chance à mes compatriotes qui défendront nos couleurs à Dakar.
4fois championne d'Afrique de judo,
14ieme mondiale
Médaillée Bronze grand Slam Antalya 2021
Médaillée Bronze grand Slam Düsseldorf 2020
Médaillée de bronze grand prix Marrakech 2019
Médaillée d'argent grand prix Hollande 2018
Je ne serai pas au Championnat d’Afrique 2021 à Dakar. »
Liliane N.
Selon le ministère de la Santé publique, la situation épidémiologique est stable depuis environ trois semaines.
Une fois de plus, le Cameroun est parvenu à stabiliser sa situation épidémiologique. Dans ses dernières déclarations relatives à la pandémie du Coronavirus, le Dr Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique, a fait savoir que les proportions gagnées par celle-ci ne sont plus inquiétantes ni alarmantes.
« Depuis environ deux à trois semaines, la situation épidémiologique est stable. Nous sommes en train de redescendre parce que nous avons une baisse des contaminations et une chute du taux de mortalité », a déclaré le ministre Manaouda Malachie, le 12 mai dernier.
Pour donner des exemples concrets, le membre du gouvernement a expliqué qu’à l’heure actuelle, il y a moins de 30 personnes internées au centre de prise en charge annexe n°2 de l’Hôpital central de Yaoundé (Orca) contre 300 il y a un mois.
Même si les données du terrain montrent que la pandémie du Coronavirus se stabilise, pour le ministre de la Santé publique, il n’est pas question de relâcher les mesures barrières. Il recommande aux populations et même aux personnes vaccinées, de continuer à porter les masques de protection.
A la date du 06 mai 2021, le ministre Manaouda indiquait que le Cameroun avait déjà administré : 23 882 doses du vaccin Sinopharm et 16 089 doses du vaccin AstraZeneca. Il faut rappeler que la vaccination contre le Coronavirus a débuté en mi-mars. Depuis le lancement de la campagne de vaccination, le gouvernement encourage les populations cibles à se faire vacciner pour une protection collective. Les membres du gouvernement ont été les premières personnes à se faire administrer les premières doses du vaccin chinois Sinopharm, le premier venu et reçu dans notre pays. La Chine avait fait un don d’une cargaison de 200 milles doses au Cameroun. La cargaison en question avait été réceptionnée par Joseph Dion Ngute le premier ministre.
Liliane N.
Selon l’armée, ce fournisseur de cannabis a été arrêté grâce aux renseignements des populations.
L’information est relayée sur Twitter par le compte Honneur et Fidélité. Dans la publication faite par ledit compte, un homme ayant en main du cannabis, est présenté comme un fournisseur de cannabis aux séparatistes. On apprend qu’il a été arrêté grâce aux renseignements des populations cette nuit à la barrière de contrôle d’Ekona, une localité située dans l’arrondissement de Muyuka, région du Sud-Ouest.
Il convient de noter que les Forces de Défense et de Sécurité engagées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ont très souvent bénéficié de la collaboration des populations pour venir à bout des séparatistes. Seulement, il arrive qu’elles paient aussi le prix fort de leur collaboration avec l’armée.
Très souvent à tort, elles sont accusées d’être des indics de l’armée. On se souvient du cas de Confort Tumassang, la dame âgée de 32 ans, qui a été tuée à coups de machette à Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest, par les séparatistes. Le meurtre qui a ému la communauté nationale et internationale s’est produit le 11 août 2020. Les séparatistes qui l’ont tuée, l’accusaient de collaborer avec les Forces de l’ordre. Pour manifester leur ras-le-bol, les femmes avaient manifesté dans les rues de Buea, pour dénoncer l’acharnement des séparatistes contre la gente féminine.
Liliane N.
La donation du président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe servira sans nul doute pour le lancement des activités relatives au Championnat Panafricain interscolaire de Football CAF-FIFA.
C’est l’un des moments forts des travaux du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de football (CAF), qui s’est tenu le 15 mai 2021 à Kigali au Rwanda. L’annonce de l’octroi de 5,5 milliards de FCFA pour le championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA, par la fondation Motsepe. Il faut noter que ce championnat sera lancé à la saison prochaine. Comme l’indique le communiqué de la CAF, le Comité de l’instance faîtière du football africain a approuvé l’intégration dudit championnat dans ses compétitions.
Le projet de création du championnat panafricain interscolaire de football a été rendu public en avril dernier. Il s’agit du tout premier projet piloté par Patrice Motsepe qui a succédé au malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF.
« Ce projet, ainsi que le cadre posé pour sa mise en œuvre, se veut un catalyseur de valeurs positives et d’espoir pour la jeunesse et il y a lieu de lui accorder toute l’importance qu’il peut avoir en termes de progression personnelle et sociale », précisait la CAF dans une publication faite sur son site internet.
« Pour progresser en Afrique, nous devons créer des partenariats qui accéléreront la croissance et mettre en place des structures au niveau des jeunes, en nous concentrant notamment sur les écoles. Le football est le sport numéro un en Afrique. Il peut et doit créer des opportunités sur notre continent aux nombreux défis », a déclaré le président de la CAF.
Liliane N.
Dix-sept personnels civils et militaires seront faits commandeurs, chevaliers de l’ordre national de la valeur ou de l’ordre du mérite camerounais ce 17 mai par le chef de l'Etat camerounais. Il s'agit des personnels ayant participé à la mission d’assistance humanitaire en Guinée Equatoriale en mars dernier.
Ce lundi 17 mai 2021 est un grand jour pour les personnels civils et militaires qui en mars dernier, ont pris part à une mission d’assistance humanitaire en Guinée équatoriale. Paul Biya, président de la République, a décidé de les récompenser. Ils seront faits ce lundi 17 mai 2021, commandeur ou chevalier de l’ordre national de la valeur ou de l’ordre du mérite. La cérémonie qui va se dérouler à Yaoundé, sera présidée par Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense.
Des personnels des médias à capitaux publics font partie de ceux qui seront récompensés. L'on dénombre 05 de la CRTV et 03 de Cameroon Tribune. Il y a aussi des personnels de la santé militaire, du corps national des sapeurs-pompiers et du génie militaire.
En guise de rappel, le 07 mars 2021 il y avait eu une caserne militaire à Bata, en Guinée équatoriale. Le bilan de ladite explosion faisait état de plus de 100 personnes tuées et au moins 600 autres blessées. Le 15 mars, le président de la République a décidé de dépêcher une mission à Bata conduite par Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense, et Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale.
En dehors des opérations effectuées sur le site des explosions, la mission camerounaise avait dans ses bagages, « une importante cargaison de médicaments, de denrées alimentaires et de fournitures diverses », indiquait un communique signé à cet effet par le ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Liliane N.
La mascotte et l’hymne officiels de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 ont été dévoilés le samedi 15 mai, au cours d’une cérémonie organisée au Palais des Sports de Yaoundé.
Si le nom de la mascotte «Mola» était connu depuis le 5 mai dernier, ce samedi, le public présent au Palais des Sports de Yaoundé a pu découvrir son image. Il convient de préciser que c’est l’œuvre artistique du candidat Fonkoua Félix qui a été retenue. C’est un lion animal représentant le Cameroun et dont les équipes sportives portent le nom. Il arbore le maillot des Lions indomptables et a écrit au-devant du maillot «Cameroun 2021» et derrière «Mola 237». La cérémonie du weekend a permis au jury de préciser encore les raisons du choix du nom de «Mola».
« Pourquoi Mola ? Parce que c’est un nom que l’on rencontre ordinairement dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest. En premier degré de lecture, Mola dénote une relation parentale. Mais par la suite, du fait des dégradations sémantiques et des métaphores, Mola en arrive à designer ordinairement le frère, l’ami, le camarade, le copain, le voisin qui est assis à côté de vous dans les gradins de stade, partage les mêmes émotions, les mêmes joies… En 2eme degré, Mola signifie la volonté, l’inspiration des camerounais à développer le vivre ensemble dans l’harmonie des différences culturelles globalement assumées dans la tolérance » a expliqué le Professeur Jean Tabi Manga, président du jury Mascotte.
Hymne officiel de la CAN
Pour ce qui est de l’hymne officiel de la CAN qui va se jouer en 2022 dans notre pays, on a pu apprendre qu’au départ, il y avait 100 propositions. C’est finalement la proposition du « Collectif Africa Smile » qui a été finalement retenue. Sur scène, cette musique dont le but est de rassembler le plus de supporters et de fédérer autour de valeurs sportives, est chantée par une équipe dix-huit personnes dont dix enfants tous vêtus dans la tradition régalia qui évoque la Région du Nord-Ouest du Cameroun.
« Les résultats obtenus sont le fruit d’un ouvrage sérieux, objectif et consensuel. L’œuvre retenue par le jury est la plus représentative des attentes en vue du choix ultime de ce qui sera l’hymne officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Total 2021 » a expliqué le Professeur Charles Binam Bikoi, président du jury Hymne.
Liliane N.
La Cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur met en garde toute personne derrière des fausses allégations colportées contre le Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), ne se présentera pas comme candidat à l’élection présidentielle de 2025. La cellule de communication de son département ministériel a produit un démenti à cet effet. Dans le démenti rédigé par Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur, il est dit que le Pr Jacques Fame Ndongo reste loyal et fidèle au Chef de l’Etat Paul Biya, président national du parti au pouvoir le RDPC.
Retrouvez ci-dessous le démenti du ministère de l’Enseignement supérieur
Le Professeur Jacques Fame Ndongo n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 2025, prévue au Cameroun, selon les dispositions constitutionnelles.
Une image montre le professeur Jacques Fame Ndongo, chef de 3e degré de Nkolandon en tenue d’apparat, dans son village au milieu de deux gardes de sa Chefferie. Le texte publié sur cette plaquette qui circule sur les réseaux laisse entendre que cet inoxydable fidèle du président Paul Biya informe la “communauté nationale et internationale de la création d’un comité de soutien pour la candidature de Jacques Fame Ndongo en 2025. Fame Ndongo est notre champion. Le famisme est notre idéologie. Je suis famiste.
Nous attendons vos adhésions en faveur de notre haut commis de l’Etat”.
Affirmation fausse et sans fondement.
Nous rejetons en bloc ces fausses allégations colportées par des pyromanes et des schizophrènes tapis dans l’ombre.
Militant convaincu du RDPC dont il est Membre Titulaire depuis octobre 1996, puis Membre du Bureau Politique depuis septembre 2011, avec au passage deux fonctions tribunitiennes que lui a confiées le Président national à savoir : le Secrétariat a la communication (avril 2007) et la coordination du RDPC dans la région du Sud (mai 2018).
Nous mettons en garde ces manipulateurs à la solde des ennemis de la cohésion politique au sein du RDPC contre l’usage malsain de l’image des personnalités du parti qui servent avec dévotion, loyauté et fidélité le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, clé de voûte des institutions républicaines et dépositaire de la Constitution de la République du 19 janvier 1996.
L’engagement du professeur Jacques Fame Ndongo à l’endroit Chef de l’Etat est comparable à la dévotion mariale du fidèle chrétien qui n’a jamais renié ses convictions “en pensée, en parole, par action et par omission”.
Les statuts du RDPC de 1985 reconnaissent un seul candidat à toutes les élections présidentielles, c’est le Président national du RDPC, Son Excellence Paul Biya.
Jean-Paul Mbia, Chef de la Cellule de communication du ministère de l’enseignement supérieur.
L’artiste Richard Bona affirme que les principaux atouts de Maurice Kamto sont l’honnêteté et l’intégrité.
Richard Bona maintient la confiance qu’il a envers Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Le bassiste a écrit un message dans ce sens sur son compte Twitter dans la matinée de ce 12 mai 2021.
« Professeur KAMTO, je vous renouvelle toute ma confiance et mes encouragements. L'honnêteté et l'intégrité sont de loin vos atouts les plus importants... You stand like a #rock », a tweeté le célèbre bassiste.
On peut comprendre par ce tweet de Richard Bona, qu'il se range du côté de Maurice Kamto dont la bonne foi est remise en cause par son allié politique Christian Penda Ekoka.
L’audit des fonds récoltés dans le cadre l’initiative Survie Cameroun pour la lutte contre la pandémie du coronavirus a créé la polémique et un grand malaise entre les deux alliés. Il y a eu une différence de plus de 300 mille euros entre les montants déclarés par les gestionnaires de Survie Cameroun et les sommes affichées sur les plateformes de collecte de l’argent.
Lire aussi : Maximilienne Ngo Mbe déplore la discorde entre les responsables de l'initiative Survie Cameroun
Dans le but de lever tout équivoque et de jouer la carte de la transparence, Maurice Kamto a commandé un audit. Il a été d’abord confié au cabinet ACDB Consulting, qui a publié son rapport en janvier 2021, confirmant l’écart des différents montants, sans en indiquer l’origine. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a instruit un un second audit. Celui est réalisé par trois firmes : Adequi, HCS Company (Pays-Bas) et Loop IT Methods (Inde).
Cependant le 22 avril dernier, Maurice Kamto révélant les résultats de l’audit, le président du MRC met de côté l’hypothèse d’un détournement de fonds et avance la raison d’un «bug informatique». Seulement, cette explication ne plaît pas à son allié Christian Penda Ekoka qui trouve que ce n’est pas sérieux de faire gober ça aux donateurs de Survie Cameroun.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense du Cameroun, rappelle que le port des cache-nez estampillés Mindef ou gendarmerie n’est réservé qu’aux personnels militaires.
Le phénomène de port des effets militaires par les civils prend des proportions incontrôlables. Joseph Beti Assomo en sa qualité de ministre de la Défense (MINDEF), veut ramener l’ordre. Il a récemment signé un communiqué dans lequel il met en garde.
Avec la pandémie du Coronavirus, certains corps de métier comme l’armée ont mis sur pied des gadgets qui leur sont propres. Parmi ces gadgets on retrouve les masques dont le port est nécessaire dans la lutte contre la pandémie. Seulement, dans la rue, il n’y a pas que les personnels militaires qui arborent les masques de leur corps de métier. Des civils sont également en possession de ceux-ci.
« Les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense », précise le ministre Joseph Beti Assomo.
Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics fait remarquer que la sortie du MINDEF est motivée par le fait que « des masques, des cache-nez estampillés ‘’MINDEF’’ et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques signalées par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 estampillés ‘’MINDEF’’ ou ‘’Gendarmerie’’ sont venues tout gâter ».
Dans son communiqué, le ministre Beti Assomo indique aux civils qui arborent les masques estampillés MINDEF ou Gendarmerie qu’ils violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982. Ladite loi interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Il prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais aux aguets pour les traquer et saisir sans préjudice des poursuites judiciaires.
Liliane N.