Contrairement aux informations rapportées par certains activistes, les Etats-Unis n’ont pas dressé une liste de personnalités camerounaises, qu’ils ont en ligne de mire.
Suite à des rumeurs particulièrement relayées sur la toile par certains activistes, le confrère Data Cameroon a entrepris un travail d’investigations, pour y voir plus clair. Il convient de noter que des activistes comme Michel Biem Tong affirment dans des publications, que des personnalités comme le premier ministre Joseph Dion Ngute, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, le Général René Claude Meka, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, le Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh pour ne citer qu’eux se retrouvent dans la ligne de mire des américains, pour leur implication ou responsabilité dans la non résolution pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il est dit que Michel Biem Tong pour sa part tient cette rumeur du journal en ligne Cameroon Concord. Son post sur son compte Facebook fait le 12 juin 2021 à la date du 21 juin 2021, avait 223 réactions, 126 commentaires et 243 partages. Et cette page compte 5278 abonnés.
Seulement Data Cameroon affirme qu’il s’agit d’un fake news. Le confrère affirme avoir procédé à une vérification sur le site en question et auprès de l’ambassade des États-Unis au Cameroun. Aucune confirmation sur ladite rumeur n’a été faite.
«Il n’y a pas de liste de personnes ciblées. Nous sommes au courant des listes qui circulent sur les réseaux sociaux, mais elles ne sont pas authentiques. Nous ne pouvons pas fournir de détails sur qui est ou sera affecté car en vertu de la loi américaine, les dossiers de visas individuels sont confidentiels…La politique de restriction des visas couvre les personnes soupçonnées d’être responsables ou complices de l’atteinte à la paix en se livrant ou en incitant à la violence continue, aux violations des droits de l’homme et aux abus, et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires. Ces restrictions peuvent s’appliquer à toute personne qui aurait besoin d’un visa pour entrer aux États-Unis », a confié Karen Tang, la responsable des affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, à Data Cameroon.
Liliane N.