La Fifa reproche à Constant Omari d’avoir violé son code d’éthique.
Constant Omari l’ancien président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF) est interdit de toute activité en rapport avec le football, pour une durée d’un an. C’est une sanction qui lui est infligée par la FIFA de Gianni Infantino. On reproche au congolais d’avoir enfreint le code d’éthique de la FIFA. Il est dit qu’il a perçu des avantages de Lagardère pendant les négociations entre la société de médias française et la CAF. Il aurait reçu environ 66 000 euros, que l’instance faîtière du football mondiale lui a demandé de payer comme amende.
Aujourd’hui, on comprend mieux la décision de Constant Omari, qui a récemment quitté son poste de président de la fédération de football de la RD Congo. Selon notre source, l’ancien président de la CAF a conclu un accord avec la Fifa.
«Une enquête formelle contre M. Omari a été ouverte le 7 janvier 2021…[Elle] concernait certains avantages acceptés et reçus de Lagardere Sports, en relation avec les négociations qu’il a menées pour un accord entre la Caf et Lagardere Sports en relation avec la commercialisation de certains droits télévisuels concédés sous licence à la société LCS et au recouvrement de la dette impayée de cette dernière », fait savoir le communiqué de la FIFA.
Il convient de rappeler que c’est pour des faits similaires, que le malgache Ahmad Ahmad l’ancien président de la CAF prédécesseur de a lui aussi été suspendu de toute activité en rapport avec le football pour une période de 5 années. La décision a été prise le 23 novembre 2020 par la FIFA. La Commission éthique de la FIFA qui a pris cette décision, l’a trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
Ahmad Ahmad avait saisi le Tribunal arbitral du sport qui a choisi de ramener sa sanction à 2 ans.
Liliane N.