Amina Gerba canadienne d’origine camerounaise a été nommée sénatrice par la très honorable Mary Simon gouverneure de ce pays.
La décision a été rendue publique le 29 juillet 2021. Amina Gerba qui est une camerounaise d’origine est nommée sénatrice pour le Québec, par la nouvelle gouverneur du Canada. Cette information réjouit les camerounais parce qu’il s’agit d’une compatriote qui accède à la haute sphère dans un pays étranger. Amina Gerba est donc nommée avec d’autres canadiens précise l’annonce du premier ministre du Canada pour combler des sièges vacants.
Mais qui est réellement Amina Gerba ? C’est une entrepreneure qui détient plus de 25 années d’expérience. Ambassadrice de l'afro-optimisme, elle agit en tant que trait d’union économique entre le Canada et l’Afrique depuis de nombreuses années.
Originaire du Cameroun, Mme Gerba a fait ses preuves au Canada. Elle a travaillé pour plusieurs sociétés canadiennes de 1993 à 1995, en se concentrant sur le développement de marchés en Afrique. En 1995, elle crée son propre groupe-conseil, Afrique Expansion Inc., afin d’établir des ponts entre le Canada et l’Afrique et de promouvoir des opportunités d’affaires. Elle a depuis créé et géré d’autres entreprises, incluant Flash Beauté Inc. et Laboratoires Kariliss Inc., et l’organisme à but non lucratif Forum Afrique Expansion.
Mme Gerba est présidente du conseil d’administration d’Entreprendre ici, un organisme mis en place dans le cadre du Plan d’action gouvernemental en entrepreneuriat 2017-2022 du Québec pour soutenir les entrepreneurs des communautés culturelles. Elle est également membre du conseil d'administration de l’Université du Québec à Montréal et de son comité exécutif, du conseil d'administration de l’organisme ENSEMBLE pour le respect de la diversité, du Conseil Canadien pour l'Afrique et de l'African Business Roundtable. Elle est membre et ancienne présidente du Club Rotary du Vieux-Montréal et mentor pour le Réseau des entrepreneurs et professionnels africains.
Mme Gerba a reçu plusieurs prix et distinctions, incluant chevalière de l’Ordre national du Québec en 2014, personnalité du monde des affaires au Gala Dynastie et entrepreneure de l’année du Réseau des entrepreneurs et professionnels africains. Elle a également été classée parmi les 25 femmes d’influence au Québec par le journal Les Affaires.
Liliane N.
Le seul enfant rescapé et brulé au 3ème degré est sous soins intensifs.
La tragédie s’est produite dans la nuit du 22 juillet 2021, au quartier Benzvi situé dans la capitale de la République centrafricaine (RCA) Bangui. Une famille camerounaise de 7 personnes a péri dans un incendie. Parmi les enfants, il n’y a qu’un seul qui a survécu avec une brûlure au 3ème degré et il est actuellement sous soins intensifs.
Les circonstances de l’incendie restent inconnues. Une enquête a été ouverte par la police centrafricaine. Le chef de famille Albert Djiogue Zemfack opérateur économique installé en RCA depuis quelques années, son épouse et ses quatre enfants, sur les cinq que comptait le jeune couple, sont passés de vie à trépas. Difficile de savoir ce qui s´est passé. A ce niveau, on n’attend que les résultats de l’enquête pour avoir une idée de ce qui s’est vraiment passé.
Selon les dires des témoins, l’incendie s’est déclaré lorsque la famille au complet était déjà endormie. Elle a été surprise par les flammes fortes, accompagnées de fumées étouffantes, qui n´ont pas permis de la sauver. Les voisins ont déclaré avoir entendu une forte détonation qui s´est produite vers 2h du matin. Lorsque les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé des corps complètement calcinés en ouvrant la porte.
Liliane N.
La romancière Calixthe Beyala recommande aux jeunes filles de ne pas prendre pour modèle, ces influenceuses qui ne vendent que du rêve.
Avec dernièrement l’affaire de la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb et dans laquelle était impliquée une jeune fille répondant au nom de Malicka Bayemi, la question du rôle des influenceuses est revenu au-devant de la scène. Font-elles du bien aux jeunes filles qui constituent leurs followers. Sont-elles une source de motivation ou alors, du fait de leur train de vie qu’elles exhibent sur la toile, elles peuvent être en partie tenues pour responsables des comportements déviants de la jeunesse. Pour la romancière Calixthe Beyala, elles font plutôt du mal aux jeunes filles. La jeunesse ne devrait pas les suivre. Parce qu’entre autres, affirme-t-elle, les vrais riches n’exposent pas leurs avoirs.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
Ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives.
On les voit ça et là, vanter leurs vies de richesses et d'abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu'en First, ne dînent qu'au Fouquet's, ne s'habillent qu'en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire.
leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l'appui.
leurs amants titulaires leur offrent les millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite.
Et elles ont des followers ! Des millions des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d'envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d'argent sans travailler.
Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l'importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d'un bon destin
Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l'équilibre de jeunes filles fragiles qui auraient - sans la présence de ces influenceuses, - étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie dans un univers réel !
Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice.
Oui, dans la vraie vie, - en dehors de quelques milliardaires-, personne n'offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants.
Dans la vraie vie en dehors d'enfants d'ultra riches, personne n'offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire....
Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l'étendue de leurs richesses/
Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie
Ces faux agents de la présidence de la République promettaient des nominations à leurs victimes.
C’est une information relayée par le confrère Kalara. Des jeunes agents qui faisaient croire qu’ils étaient des personnels du Cabinet civil de la présidence de la République, ont été mis hors d’état de nuire. Ils doivent répondre au Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif, des faits de coaction de tentative d’escroquerie. Ils avaient pris l’habitude de promettre à leurs victimes des nominations. Cependant, ils ne se reconnaissent pas coupables des faits pour lesquels la justice camerounaise les poursuit.
«Selon l’accusation, le 29 octobre 2020, M. Bissong Egbe a été contacté par un certain Bomba, de son vrai nom Amala Atsigue Jean Daniel, qui se présentait comme agent du Cabinet civil de la présidence de la République. Ce dernier lui promettait une nomination avec le concours des autres personnes de son groupe. C’est ainsi que M. Bissong Egbe s’est retrouvé au Palais de l’Unité où il a été informé des formalités de sécurité et de santé pour obtenir une audience auprès du directeur du Cabinet civil.
Après ce premier rendez-vous, M. Omba avait alors demandé à M. Bissong Egbe de lui verser la somme de 2,5 millions de francs représentant, d’après lui, les frais d’enregistrement à la présidence de la République. Plus tard, une autre personne demandera au plaignant de lui faire un dépôt d’un montant de 3,5 millions de F CFA. Etonné par ce qui lui arrivait, M. Bissong Egbe s’était confié à un élément de la sécurité présidentielle, qui lui a dit qu’il s’agissait d’une arnaque. Une embuscade avait été tendue aux imposteurs qui avaient été interpellés et mis en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui», rapporte Kalara.
Le juge doit se prononcer sur la culpabilité ou non des deux personnes le 23 août 2021.
Liliane N.
Le lieutenant Mballa a été primé au cours d’une cérémonie militaire, présidée par le général d’armée Thierry Burkhard, tout nouveau chef d’Etat-major des armées françaises.
Le lieutenant Mballa vient de faire la fierté du Cameroun. Admis grâce à la coopération militaire entre la France et notre pays à l’école de guerre de Saint Cyr, il en est sorti major de sa promotion, qui est la 207ème. Il a été primé au cours d’une cérémonie militaire par le général d’armée français Thierry Burkhard, nouveau chef d’état-major des armées. Ce dernier a pris fonction juste le 22 juillet 2021.
La 207e promotion de l’Ecole spéciale militaire de Saint Cyr (ESM) à laquelle appartient donc le compatriote le lieutenant Mballa a reçu le nom de « Général Caillaud », qui est une figure emblématique du 2e République – 2ème Régiment étranger de parachutistes ayant pris part aux combats de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie. La cérémonie constituait aussi l’acte de naissance de trois nouvelles promotions recevant, le même soir, leur nom de baptême.
Il convient de noter que l’école de guerre de Saint Cyr est une prestigieuse école. Elle a aussi formé le général Pierre Semengue ancien chef d’Etat-major des armées, aujourd’hui à la retraite.
Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a félicité le lieutenant Mballa. Comme message, il lui a demandé de faire renaitre chez ses frères, l’espoir de la réussite grâce au travail.
« En devenant Major de votre promotion à Saint Cyr, vous êtes désormais un exemple, une source de motivation et d'émulation pour vos jeunes frères qui ne doivent pas suivre les clairons du désespoir et du chaos. Dites-leur que tout est possible grâce au travail. Bravo et félicitations Lieutenant Mballa Ndi », a écrit le membre du gouvernement.
Liliane N.
Marie Claire Nnana la Directrice générale de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun pense qu’il serait mieux que les médias ne relaient plus les agissements du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et de la Brigade Anti-Sadinards.
En date du lundi 26 juillet 2021, Marie Claire Nnana la Directrice générale (DG) de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) a commis dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, un éditorial en rapport avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et la Brigade Anti-Sadinards (BAS). La DG de la SOPECAM affirme qu’il n’est plus à démontrer le MRC a un lien qu’elle qualifie d’organique et de charnel avec la BAS. Parlant de la marche du 25 juillet 2021 du parti politique de Maurice Kamto qui a été interdite, elle indique qu’elle a démontré le besoin du MRC de poursuivre la manifestation du 17 juillet 2021 de la BAS qui n’a pas connu de succès à Genève. Elle arrive à la conclusion qu’il faille s’abstenir pour ce qui est des médias, de relayer les activités de la BAS et du MRC.
Retrouvez ci-dessous l’éditorial de Marie Claire Nnana
Il y a 48 heures, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) appelait ses sympathisants à manifester contre les institutions étatiques à Yaoundé. Preuve qu’il ne cherche plus à nier l’évidence: son lien organique, charnel avec ce qu’il est convenu d’appeler la Brigade Anti-Sardinards (BAS), groupuscule ultraviolent composé d’immigrés camerounais en Europe. Il est désormais acquis que ce parti communique pour l’encourager dans ses dérives, et appelle à manifester dans la capitale avec la prétention de prolonger une manifestation qui a tourné court à Genève.
Devant ces évolutions, on est en droit de se demander si l’on n’a pas fait le jeu de ces extrémistes en leur accordant une trop large place dans les médias. Oui, ce débat reste d’actualité: faut-il relayer les incivilités et les outrances d’un regroupement de nature sectaire, clanique, qui jette l’opprobre et l’anathème sur le symbole le plus emblématique de la nation, le président de la République, excite les pulsions et les instincts humains les plus vils, ne craint pas de faire l’apologie de la violence et du tribalisme en appelant au meurtre ? Et qui met en scène toute honte bue, dans les grandes villes européennes, des manifestations publiques dantesques, ponctuées de vandalisme d’ambassades et de symboles nationaux ?
En effet, cette question est loin d’être anodine, encore moins farfelue. Elle s’est posée aux décideurs et aux médias du monde, par exemple, dès les premiers coups d’éclat tragiques de AL QAEDA aux Etats-Unis d’Amérique. L’on découvrait alors que les terroristes étaient torturés par leur égo et étaient affublés d’une autre tare: l’exhibitionnisme. Plus leurs carnages étaient médiatisés, plus vite ils répétaient les suivants, en s’appliquant à monter d’un cran dans l’horreur. Par analogie, on en déduit que les apologistes de la violence comme moyen d’expression politique sont sensibles aux échos médiatiques et au reflet de leur perversité dans la société. Les protestations et les condamnations de la société civile et politique, si dures qu’elles soient, les excitent plus qu’elles ne les effraient. La montée en puissance des obscénités sur les lieux de ces mises en scène en est la preuve palpable. L’exhibition des femmes nues, qui reste un sacrilège dans toutes les traditions africaines, s’y déploie sans pudeur aucune.
Devant de tels excès, et cette innommable folie, qui s’apparentent davantage à des orgies ésotériques qu’à des manifestations politiques, on s’interroge: le désir de faire du buzz et de saturer l’actualité n’est-il pas devenu la seule manière d’exister pour ce couple infernal ? Car aux yeux de la majorité des Camerounais, y compris ceux qui avaient pensé trouver ici une alternative possible au RDPC au pouvoir, leurs excentricités n’inspirent plus que du dégoût. Car le culte de la force et le déni de la réalité qui caractérisent ce binôme en rebutent plus d’un. Instaurer un climat de guerre civile permanente et créer des divisions supplémentaires dans une société déjà blessée, drôle de projet politique !
Tous les agitateurs de Genève et d’ailleurs l’ont compris : leur mission, puisqu’il apparaît qu’ils en ont bien une, celle de décrocher le pouvoir suprême par les manifestations violentes, en s’appuyant sur la «communauté internationale», est une mission impossible. Pas tant qu’il existe au Cameroun des citoyens lucides, épris de paix, éduqués, doués de libre-arbitre. Ceux-là aiment le Cameroun, et ne braderaient pas son image et son avenir pour un mirage. Ils savent aussi que le vrai leader, c’est celui qui a le courage d’affronter les peurs, les conservatismes, les corporatismes de ses compatriotes. Et non celui qui les y maintient par calcul.
On peut encore faire le triste constat que ces diversions des politiciens cherchant la courte échelle vers le pouvoir consument, hélas, et à tort, beaucoup trop d’énergie et de temps aux Camerounais. Elles sont à même de détourner le pays des importants défis qu’il doit relever, en lien avec sa marche vers le développement, mais aussi avec la dégradation de l’environnement sécuritaire, économique, sanitaire. Ces défis sont multiformes, mais citons les plus pressants d’entre eux : la relance économique post-Covid; la décentralisation, espoir du pays profond, et dont l’histoire est loin d’être écrite; la Stratégie nationale de développement (SND) et l’achèvement des grands projets infrastructurels; la Coupe d’Afrique des nations de football; la lutte contre le terrorisme dans les zones concernées; l’ajustement de la riposte anti-Covid, malmenée par l’arrivée de nouveaux variants et le refus de la vaccination. Sans oublier la restauration de la paix et de la cohésion sociale, et son pendant, la reconstruction des zones ravagées par les conflits.
Cet agenda est titanesque, mais le Cameroun est un pays dont l’histoire est jonchée de défis, des différends frontaliers avec un puissant voisin, jusqu’à la grave crise économique du milieu des années 80 suivie de la dévaluation du franc CFA – et de grosses secousses sociales – en passant par les années 90, dites années de braise, qui ont vu le pays trembler sur ses bases, et les vautours se réjouir… trop tôt. Car il s’est relevé, plus fort que jamais, en pariant sur le dialogue et la réconciliation en famille. Et si le pays s’est toujours relevé de ses crises, il y a bien une raison. Cette raison, c’est son chef, Paul Biya, un grand homme d’Etat, leader visionnaire, qui a consacré sa vie entière à construire et à moderniser le Cameroun, malgré les vents contraires et des situations récurrentes d’extrême fragilité, inhérentes au parcours historique ou fomentées et entretenues, mais qu’il a su dépasser, transcender, pour aller de l’avant.
C’est encore ce qu’il s’apprête à faire, pour sortir le pays et la sous-région d’une forte zone de turbulences politiques, sécuritaires, sociales et économiques. En observant bien ces derniers temps le ballet de ses ministres, envoyés spéciaux auprès de ses pairs de la CEMAC, on peut imaginer que les prochains jours seront très studieux pour Paul Biya. En sa qualité de président en exercice de la CEMAC, il s’apprête selon toute évidence à proposer à ses homologues un plan de riposte coordonné, cohérent, compatible avec les intérêts de tous. Les divergences ne manquent pas, certes, mais puisque ces pays ploient sous les mêmes maux, à savoir baisse des cours du pétrole, Covid-19, Boko Haram et bandes armées, et restent sous programme avec le FMI, le leader du Cameroun proposera manifestement une vision commune pour sortir du marasme.
En ce qui concerne le Cameroun, on peut dire que le débat est déjà ouvert ! Faut-il s’endetter encore plus, au risque de creuser les déficits, afin de booster les secteurs-refuges ? Faut-il jouer la rigueur, mettre le tour de vis et rétablir les équilibres, en flirtant avec le spectre de la récession ? Et quid du sort de la monnaie commune, le franc CFA, question que les chefs d’Etat avaient mise à la réflexion en 2016 au Sommet de Yaoundé ?
Une chose est certaine: les populations durement touchées par les effets conjugués de toutes ces crises apprécieront qu’une place de choix soit accordée à l’emploi, au pouvoir d’achat, aux avancées de la décentralisation, avec des transferts effectifs de compétences et de budget. Sans oublier les services sociaux de base, en particulier, un meilleur accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’eau et à l’électricité.
Comme on le voit, les défis de l’heure sont de taille, et interpellent tous les fils du Cameroun, ceux de la diaspora compris. Ils doivent faire le bon choix: sortir de leur apathie pour les uns, de leur égarement pour les autres, et participer à l’œuvre de construction du Cameroun. C’est là, nous semble-t-il, l’un des défis majeurs de la prochaine décennie. Parce que le président ouvre les bras à tous les enfants du Cameroun. Et parce que nous avons tant à faire, nous avons le devoir de condamner la violence, le repli tribal, la fracturation de la nation. Et l’obligation de travailler ensemble, comme des frères.
Pour les avocats de Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki, la détention de leurs clients est abusive et illégale.
Les avocats de Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki continuent de s’opposer à la mise en détention provisoire de leurs clients. Ils expliquent que les faits pour lesquels, ceux-ci sont poursuivis ne correspondent pas avec un cas de flagrant délit. Les mandats de détention de leur point de vue sont irréguliers. Et pour justifier leur position, ils citent notamment l’article 12 (b) du Code de procédure pénale qui prévoit que le procureur de la République peut délivrer un mandat de détention provisoire en cas de flagrant délit. Or, pour le cas d’espèce, précisent les avocats, les prévenus n’ont pas été pris en flagrant délit.
«Les faits reprochés aux deux prévenus ne rentrent pas dans la définition donnée par le législateur à la flagrance délit ou de crime», soutiennent les avocats avant d’ajouter: «Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une détention illégale, arbitraire et abusive fortement condamnée par le présent code ainsi que par tous les textes internationaux prévus à l’article 2 du Code pénal».
Il faut rappeler que Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki ont été mis en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell à Douala, à la suite d’une confrontation avec Malicka Bayemi. Ils sont donc incarcérés depuis le 16 juillet 2021. Leurs avocats parmi lesquels Me Alice Nkom ont déposé ce mercredi 28 juillet 2021, un courrier de six pages adressé au Procureur général près la Cour d’Appel du Littoral. Ils sollicitent l’enrôlement de l’affaire à la prochaine audience de la Cour d’Appel du Littoral afin qu’une décision soit rendue suite à leur requête.
A titre de rappel, Martin Camus Mimb est poursuivi pour «complicité d’atteinte à la vie privée» et Wilfrid Eteki pour «atteinte à l’intimité de la vie privée» et «publications obscènes d’ébats sur le réseaux sociaux».
Liliane N.
Frédéric Debord accusé d’harcèlement sexuel, est envoyé à Madagascar.
Orange Cameroun a un nouveau Directeur général (DG). Il s’agit du béninois Patrick Bénon. Il remplace le français Frédéric Debord qui devient le DG d’Orange Madagascar. Il y a encore quelques jours dans la société de téléphonie mobile, on affirmait que son départ du Cameroun n’avait rien à voir avec les accusations d’harcèlement sexuel et de licenciements abusifs portées contre lui. On avait alors parlé d’un «congé annuel planifié à l’avance», pour justifier le fait qu’il ait quitté le pays.
Le français Frédéric Debord était arrivé au Cameroun en 2018 en remplacement de la camerounaise Elisabeth Medou Badang. Au sujet des accusations sus rapportées, Orange Cameroun avait sorti un communiqué et indiquait qu’il s’agit d’une campagne de dénigrement.
«Orange Cameroun informe l’opinion nationale qu’une campagne de dénigrement est actuellement orchestrée à travers divers médias par des ex-employés qui sont licenciés pour des fautes éthiques et professionnelles. Ces licenciements ont été décidés conformément aux procédures en vigueur au sein de l’entreprise et notifiés aux autorités compétentes. En tant qu’entreprise responsable et citoyenne, Orange Cameroun fait confiance à la Justice pour connaître des faits et statuer s’il y a lieu, conformément à la législation en vigueur. Orange Cameroun est profondément attachée aux valeurs d’éthique et de conformité qui sont portées au quotidien par l’ensemble de son personnel. Depuis plusieurs années, un dispositif sécurisé de prévention, de dénonciation et de gestion de toutes formes d’abus est animé en permanence», pouvait-on lire dans le communiqué d’Orange Cameroun, qui date du 14 juillet 2021.
Suivant de près cette affaire, le confrère Eco Matin dans son édition du 13 juillet 2021 indiquait que le désormais ex-DG d’Orange Cameroun, est sous le coup des poursuites judiciaires.
«Fréderic Debord a été assigné en Justice, au même titre que la structure qu’il dirige, pour licenciement abusif d’une ancienne cadre de la maison, au motif de détournement d’une modique somme de 9 554 FCFA. Le DG d’Orange Cameroun est aussi englué dans des affaires de mœurs, notamment des faits de harcèlement sexuel passés sous silence ces dernières années. Appelé à comparaître le 28 juin dernier devant le tribunal, il ne s’est pas présenté », a écrit Eco Matin.
Frédéric Debord, à la tête de la direction générale d’Orange Madagascar, remplace Michel Degland, nommé DG adjoint de Mauritius Telecom, l’opérateur historique des télécommunications de l’Ile Maurice dont Orange est l’actionnaire majoritaire avec 40% du capital.
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice affirme que la Brigade anti-sadinards a été créée pour revendiquer ce que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun à appeler le holdup électoral.
Invité du débat dominical «Scène de presse» de la CRTV, Jean De Dieu Momo le ministre délégué (Mindel) auprès du ministre de la Justice a fait des déclarations, qui indiquent qu’il y a un lien entre la Brigade anti-sadinards (BAS) et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
«La BAS a été créée dans le MRC et pourquoi ? Ça a été créé pour revendiquer ce qu’ils ont appelé le holdup électoral. Ça a été créé parce qu’ils disaient que le MRC a gagné les élections (élection présidentielle de 2018 NDLR) et que le parti au pouvoir a volé sa victoire. Et donc, ils ont créé ça pour agresser les artistes, les membres du parti au pouvoir, les soutiens du parti au pouvoir qui se trouvaient en Europe. La BAS c’est le bras armé du MRC. Il n’y a pas une honte à avouer cela…Il y a des partis qui ont eu leurs branches armées (l’ANC de Nelson Manela avait sa branche armée). Donc la BAS c’est une organisation criminelle contre ceux qui ne pensent pas comme eux, c’est une organisation qui est rattachée au MRC et plus est, a des soutiens de la nébuleuse ambazonienne», a déclaré le Mindel.
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice qui est, faut-il le rappeler le président du PADDEC, comme arguments a indiqué qu’: «on a vu les vidéos où ils cotisent de l’argent pour célébrer Field Marchal, le criminel qui sévit dans le Lebialem, pour acheter des armes et tuer... ».
Le membre du gouvernement pense qu’avec tout ce qu’il a pu trouver comme lien entre le MRC et la BAS, le président de la République est à féliciter parce que n’ayant pas jusqu’ici, interdit d’activités le parti politique de Maurice Kamto.
Liliane N.
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale annonce aussi qu’un rapport d’incident va être dressé à l’attention de Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale.
Hier 26 juillet 2021, le député Cabral Libii en sa qualité de président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a fait un direct sur la page Facebook de sa formation politique. Ce direct comme il a lui-même indiqué a porté sur l’incident qui s’est produit à Bafoussam le 20 juillet 2021. D’où la présence de sa camarade de parti et de l’Assemblée nationale l’honorable Nourane Foster. Il convient de rappeler que celle-ci, à la date susmentionnée, a eu une altercation avec un policier pour une affaire de route barrée sur instruction du gouverneur de la région de l’Ouest. Une partie de l’incident ayant été filmée et mise en ligne, c’est chacun qui y allait de son commentaire.
Pour le PCRN, il était important que le député Nourane vienne donner sa version des faits et apporter des contre-vérités. Au terme de ce direct, le président du parti Cabral Libii a indiqué qu’une correspondance allait être servie au président de la République. Parce que de son point de vue, il est extrêmement grave de voir que le titre de député ne soit pas respecté. Autant, on dénonce les manifestations de la Brigade anti-sadinards visant à s’attaquer à l’institution de la présidence de la République représentée par le Chef de l’Etat, autant le député Cabral pense qu’il y a lieu d’agir pour préserver le respect au titre de député. L’homme politique ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a rappelé que selon la Constitution, la souveraineté du peuple s’exerce à travers le président de la République et les parlementaires. De ce fait, on ne saurait admettre qu’un individu puisse lancer au visage d’un député «député de mes couilles».
Le PCRN toujours par la voix de son président a indiqué qu’un rapport d'incident va être dressé à Cavaye Yéguié Djibril le président de l'Assemblée Nationale. Aussi, l'honorable Nourane Foster va écrire à Onu femme.
Version des faits de Nourane Foster
Lors de sa prise de parole, le député Nourane Foster a d’entrée de jeu indiqué qu’elle est musulmane et originaire de Bamoun. Et ce 20 juillet 2021, il lui tenait à coeur de célébrer la fête de la Tabaski avec sa famille. C’est la raison pour laquelle, elle a fait ce déplacement. Elle précise au passage qu’il n’y avait qu’un seul barrage au niveau du quartier Haoussa. Et en venant, elle a aperçu un pick-up estampillé CA et un taxi passés. Et quand elle a voulu passer à son tour, un banc a été mis. Elle a donc demandé à savoir ce qui se passe. Et on lui a dit qu’il y a la prière qui est en train d’avoir lieu.
Etonnée, elle demande à ses interlocuteurs de quelle prière il s’agit, puisqu’il y avait des musulmans qui en ce moment-là, revenaient de la mosquée avec leur tapis de prière aux aisselles. Elle affirme avoir dit à ceux-ci que la prière à cette heure-là, est déjà finie. Et on lui a fait comprendre que c’est le gouverneur qui a demandé que la route soit barrée. Elle de rétorquer qu’elle vient quand même de voir un pick-up et un taxi passés par là. Pourquoi elle ne peut pas le faire aussi. La réponse qu'elle a reçue c'est qu’elle ne peut pas passer. C’est donc à ce moment-là qu’elle s’est présentée comme étant le député Nourane Fotsing et a indiqué qu’elle va à Foumban pour fêter en famille. Elle déclare qu’une voie de contournement lui a été présentée. Mais ayant vu des véhicules passer là où elle se trouvait, elle a tenu à emprunter la même route.
Une policière qui dit-elle, semble l'avoir reconnu quand elle s'est présentée, a tiré le banc qui bloquait la route et lui a demandé de passer. Et au moment où son chauffeur s’engage à passer, c’est là où un autre policier sort de nulle part, déjà en colère et lui refuse le passage. Après moult échanges, le député du PCRN dit s’être rendue compte que ce n’était plus qu’un policier mais 4. Ayant demandé à son chauffeur de descendre pour qu’elle puisse elle-même prendre le volant; les policiers lui ont intimé l'ordre de descendre à son tour de son véhicule. Et ils l'appelaient « madame », en lui refusant le respect dû au titre de député de la nation. C’est donc à ce moment qu’elle a demandé à ses interlocuteurs, si c’est comme cela qu’on s’adresse à un député. Elle affirme que le policier lui a dit qui va tirer sur elle. Et précise-t-elle, toute la scène se passait devant ses enfants qui ont fini par être traumatisés.
Après d’autres échanges infructueux, elle a fini par appeler le gouverneur de l’Ouest et lui présenter la situation. Celui-ci a décidé de lui envoyer le sous-préfet et le commissaire. Le sous-préfet sur le lieu de l’incident, a demandé que le barrage soit enlevé. Et le policier en question a refusé. Il a fini par accepter lorsqu'il a reçu l'ordre du commissaire, pour des minutes plus tard, aller affirmer devant le gouverneur qu'il ne s'est pas emporté. Bien au contraire, il a essayé de la calmer.
Liliane N.