Célestin Djamen n’a toujours pas digéré le boycott des élections municipales et législatives de 2020 par son ancien parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
C’est officiel, Célestin Djamen n’est plus militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il a annoncé sa démission au cours d’une conférence de presse, qu’il a donnée ce lundi 14 décembre 2020, à Douala. Il a remercié Maurice Kamto le président du MRC qui lors de la dernière réorganisation du bureau du MRC, l’a maintenu dans l’équipe dirigeante.
«Je vous ai invité pour vous annoncer que je quitte le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. (…) Je remercie le professeur Maurice Kamto pour sa confiance sans cesse renouvelée», a déclaré Celestin Djamen qui était le Secrétaire national aux Droits de l’homme du MRC.
Comme on a pu le noter, c’est depuis la période des élections législatives et municipales de février 2020, que Célestin Djamen est devenu très critique envers Maurice Kamto et son parti politique le MRC. L’ancien militant du Social democratic front (SDF) n’a jamais digéré le boycott du MRC auxdites élections décidé par Maurice Kamto. Au cours de la conférence de presse de ce matin, Djamen est revenu sur cette affaire.
«Jusqu’au dimanche 24 novembre 2019, moi Célestin Djamen, membre du directoire du parti, je quitte Yaoundé le plus tard possible, je pars de Yaoundé à 22 heures. J’arrive (à Douala) à 3 heures, et on me dit à 6 heures que le président va parler. J’étais loin d’imaginer que le président allait annoncer le boycott. D’autant plus que c’est lui-même qui nous demandait de booster nos camarades. Il se trouve que nous découvrons sur Facebook que le parti n’ira pas aux élections […] Quand on est dans un parti politique, soit on est pour les armes, soit on est pour les urnes», a déclaré l’ex-Secrétaire National aux Droits de l’Homme du MRC.
Il faut souligner que Célestin Djamen a quitté les rangs du SDF en 2018 et c’est à la même année qu’il a rejoint ceux du MRC.
Liliane N.
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 pense que le président de son parti Cabral Libii et Maurice Kamto sont les deux leaders capables de donner l’alternance aux camerounais.
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 n’est visiblement pas intimider. Alors que la semaine dernière, il a été convoqué au Conseil de discipline du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), il a fait hier dimanche 13 décembre 2020 de nouvelles déclarations qui risquent ne pas arranger ses rapports avec les responsables de sa formation politique. Interviewé par le média en ligne d’information Afrik Inform, il a souhaité un rapprochement entre Cabral Libii le président du PCRN et Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
«J’invite le Pr Kamto à aller retrouver son petit frère Cabral Libii et j’invite Cabral Libii à aller retrouver son père le Pr Kamto pour qu’ensemble, eux qui sont actuellement les leaders de l’opposition au Cameroun, ils donnent aux Camerounais l’alternance et la démocratie», a déclaré l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5.
Joseph Espoir Biyong qui dit avoir perdu son enthousiasme d’avant les élections régionales, affirme qu’il est aujourd’hui en colère. «Je me rends compte que jusqu’à date, les camerounais ne sont pas conscients qu’il est indispensable que nous nous libérions de ce système colonial qu’on a hérité de nos ancêtres, que les partis impérialistes qui n’ont pu que se mettre l’occident, finissent par déguerpir, pour que les partis patriotes qui n’ont pour seul maître le peuple, commencent à diriger le Cameroun», a-t-il déclaré.
La situation risque d’être encore plus tendue entre Joseph Espoir Biyong et son parti politique. Parce que déjà au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales, il a affirmé avoir des regrets par rapport à ce scrutin. Et ces regrets sont en rapport avec la mise en garde de Maurice Kamto.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», avait déclaré Joseph Espoir Biyong.
Liliane N.
Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale demande à la Fédération camerounaise de football et la Ligue de football professionnel du Cameroun faire aussi preuve de sagesse.
Plus de retenue et plus de sagesse, voici le conseil que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (PAN) a donné ce vendredi 11 décembre 2020, à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Le PAN lors de son discours de clôture de la session parlementaire de novembre, a indiqué que la situation du football camerounais le préoccupe. Surtout que la date du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2021 ne fait que se rapprocher sans oublier celle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Et on note qu’aucun championnat local n’a été organisé. La raison étant que les rapports entre la FECAFOOT et la LFPC n’ont cessé de se détériorer.
«Ma deuxième préoccupation concerne le Football camerounais. En attendant la Coupe d’Afrique des Nations, la CAN 2022, nous nous rapprochons inexorablement du Championnat d’Afrique des Nations, le CHAN 2021. Au nom du peuple camerounais que nous représentons ici et au nom de tous les élus, je voudrais appeler les dirigeants de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC), à la retenue et à plus de sagesse. Les querelles actuelles, entre les deux instances, n’honorent guère notre mouvement sportif. Elles sont mêmes susceptibles de mettre en péril la sérénité des préparatifs des deux importantes compétitions continentales que je viens d’évoquer», a déclaré le PAN.
Cavaye Yéguié Djibril pense que le Gouvernement se doit d’agir. Aussi il a invité celui-ci à le faire de toute urgence.
«La Représentation Nationale exhorte ainsi le Gouvernement à trouver, en urgence, les voies et moyens nécessaires afin d’éteindre définitivement ce torchon qui brûle. Que la paix et la sérénité règnent à nouveau dans la tanière» a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale de Cabral Libii reproche à son élu d’avoir tenu des déclarations contradictoires à la position de la formation politique.
Selon le document signé par Symplice Ngnoheu le Coordonnateur départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Joseph Espoir Biyong adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 va passer devant le conseil de discipline de son parti politique le dimanche 13 décembre 2020. Il est convoqué devant ledit conseil à cause des déclarations qu’il a faites le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales face à la presse. Le PCRN trouve que ces déclarations premièrement, remettent en question sa position concernant les élections régionales. Deuxièmement, elles portent atteintes à l’image du parti.
Mais qu’a dit Joseph Espoir Biyong le 6 décembre 2020 ? L’adjoint au Maire à la Commune de Douala tout courroucé a porté des accusations sur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et sur des partis politiques de l’opposition. Il a affirmé qu’il regrettait n’avoir pas écouté Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui avait appelé au boycott de ces élections régionales.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait… (…) Aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC.
Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t- il déclaré.
Liliane N.
L’Organisation des Nations unies déplore le fait que la violence vise actuellement les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Comme il avait été annoncé, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est penché sur l’aspect sécuritaire des pays situés en Afrique centrale. Les membres dudit Conseil réunis par visioconférence, ont parlé de la situation du Cameroun avec la crise anglophone qui dure déjà quatre années.
Il en est donc que selon François Louncény Fall, le représentant du Secrétaire général et chef du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale(BRENUAC), il y a lieu d’être inquiet face à la violence qui poursuit son bonhomme de chemin au Nord-Ouest, au Sud-Ouest mais aussi à l’Extrême-Nord.
Le communiqué de l’ONU publié sur son site internet rapporte que François Louncény Fall «a déploré le fait que la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vise maintenant les civils, y compris les élèves et les enseignants, ainsi que les religieux. Au cours de sa visite, il a réitéré l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu’elles renoncent à la violence, fassent taire les armes et cessent les attaques contre les civils et les infrastructures civiles telles que les établissements scolaires».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé un dialogue constructif qui doit se faire entre le gouvernement et les Ambazoniens. Donnant son point de vue sur le sujet étudié, l’Allemagne a indiqué que la solution militaire ne peut pas résoudre la crise anglophone. Ce qu’il faut, c’est le dialogue pour parvenir à une paix durable.
Liliane N.
Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.
Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.
Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.
Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.
Liliane N.
Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics a présidé ce 10 décembre 2020, la cérémonie de pose de la première pierre.
Les travaux de construction des 14 péages routiers ont officiellement débuté ce jeudi 10 décembre 2020. En sa qualité de Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à la pose de la première pierre desdits travaux à Mbankomo. Le Mintp a a été assisté par Louis Paul Motaze le Ministre des Finances et Ernest Ngallé Bibehe Massena le Ministre des Transports.
Il faut noter que la construction de ces 14 péages routiers est un projet d'un montant global de 34, 752 milliards de francs CFA. La durée d'exécution du chef-d'œuvre s'étalera sur 24 mois. Les 14 postes de péage automatique à construire et les itinéraires des routes sont les suivants: Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo); Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo); Tiko (Douala-Mutenguene); Edea (Douala-Edea); Boumnyebel (Edea-Boumnyebel); Nkometou (Yaoundé-Obala); Bayangam (Bangangte-Bafoussam); Bafia (Obala-Bafia); Mbanga (Douala-Mbanga); Manjo (Mbanga-Manjo); Banja (Bafang-Bafoussam); Matazem (Bafoussam-Bamenda); Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).
D'après les prévisions économiques, les 14 péages partiront de 7 milliards de francs CFA en 2021 pour atteindre 53,59 milliards de francs CFA en 2039. Globalement, à l'opérationnalité du projet, les recettes de l'État partiront de 5, 482 milliards de francs CFA en 2021 à 48,995 milliards de francs CFA en 2039 soit une hausse d'à peu près 43 milliards de francs CFA.
Liliane N.
Le Ministre de la Justice Garde des sceaux s’est entretenu ce 10 décembre avec l’artiste Petit Pays.
C’est l’artiste Petit Pays qui a informé ses fans et l’opinion de son passage chez Laurent Esso, Ministre de la Justice Garde des sceaux. Sur sa page Facebook, Petit Pays a indiqué qu’il a échangé avec le Ministre sur l’actualité brulante du Cameroun mais aussi du monde. Celui qui se fait appeler numéro un, n’est pas allé plus en détail dans son échange avec le Garde des sceaux.
«Bonjour peuple de Dieu j’ai été reçu ce jour par Laurent Lorenzo le « cœur du pays » pour parler de l’actualité brûlante dans notre pays et dans le monde», peut-on lire dans la publication de l’artiste Petit Pays.
Il convient de souligner que l’audience de Petit Pays au Ministère de la Justice, intervient juste quelques jours après la sortie qu’il a faite sur le pays. Il a déclaré dans une web tv, que le pays n‘est pas géré.
«Le Cameroun est le seul pays au monde qui est divisé. Quand vous allez à l’extérieur, vous trouvez, les fêtes des Bafia, les fêtes des Bamiliké… C’est une forme de malédiction. Au Cameroun, chaque village veut réclamer une musique, ce n’est pas possible. Nous sommes un pays qui n’a pas sa propre langue. Pour se comprendre il faut parler français. On n’existe pas chez nous ici. Nous faisons semblant. Le Cameroun n’est pas géré », déplorait l’artiste.
Petit Pays avait aussi parlé de la musique camerounaise. Il trouve que l’Etat ne fait pas davantage pour faire avancer ce secteur.
«La musique camerounaise a des problèmes sérieux, parce qu’elle n’est pas reconnue chez nous. Le fonctionnaire camerounais ne supporte pas l’artiste camerounais, ce n’est pas comme ailleurs. C’est ce qui fait que nous avons les problèmes… Ils ne sont pas digne de leur valeur. Au Cameroun, on ne parle que de football, on oublie que sans la musique, on ne peut pas vivre. Ces problèmes ne vont pas se résoudre maintenant. Il nous faut Moïse pour nous sortir de l’Egypte, pour qu’on retrouve la croisière. Le reste c’est une mise en scène», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ce groupe de chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont travaillé sur les atrocités commises en régions anglophones depuis 2016.
Selon Radio France Internationale (RFI), il s’agit d’«un travail de vérification de photos ou de vidéos pour déterminer la date, l'heure et la géolocalisation précises» que des chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont fait sur les atrocités commises au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis 2016. Les résultats de ce travail, ont été présentés par lesdits chercheurs sous forme de rapport. Pour être précis, il y en a 8.
Les chercheurs sus mentionnés indexent l’armée au front dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et les séparatistes comme étant les auteurs des atrocités, étudiées. Interrogé à ce propos par RFI, Carine Frenk, du service Afrique affirme que «c’est un travail très sérieux, très fouillé qui peut servir de base à d’éventuelles poursuites devant la justice». Les chercheurs font remarquer au terme de leurs investigations, qu’il y a une «détérioration des méthodes meurtrières à mesure que le conflit s’aggrave». Sur les huit atrocités citées par ceux-ci, ils indiquent que l’armée est responsable de 5 et les séparatistes de 2. Et pour celle qui reste, les responsables ne sont pas identifiées.
Les rapports parlent par exemple du massacre des civils de Ngarbuh, des brutalités contre des étudiants qui manifestaient à Buea en novembre 2016, l’incendie de trois villages en 2018 et 2019, les incendies du marché de Bali Nyonga et de l’église Mbufung au début de l’année ou encore l’explosion d’un engin artisanal dans un marché de Tiko en septembre.
Ces rapports sont révélés au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies se penche sur l’Afrique centrale.
Liliane N.
Le domicile de Peter Chenwi Maire de Bamenda 2 a été réduit en cendres par l’incendie dans la nuit du 8 au 9 décembre 2020.
Les proches du Maire de Bamenda 2 soupçonnent les séparatistes d’être les auteurs de l’incendie qui a réduit en cendre sa maison. Ils soupçonnent ces derniers, parce qu’ils avaient menacé de répression tous ceux qui prendront part aux élections qui se sont déroulées le dimanche 6 décembre 2020. Le Maire ayant été menacé, il n’était pas dans son domicile au moment de l’incendie. Ce qui fait qu’hormis les dégâts matériels, on ne compte pas de pertes en vies humaines heureusement.
Cet incendie survient après l’assassinat d’un conseiller municipal de Widikum qui s’est produit le jour du scrutin. En dépit de cela, le gouvernement s’est montré plutôt satisfait du déroulement des élections régionales dans l’ensemble du pays. «Malgré les menaces proférées par les terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et l’assassinat d’un conseiller municipal de Widikum et malgré les appels au boycott lancés par des partis politiques en perte de vitesse ou animés par un projet insurrectionnel, le scrutin s’est déroulé partout avec un taux de participation confortable», peut-on lire dans le communiqué de René Emmanuel Sadi Ministre de la Communication.
Liliane N.