Le Président de la République a parlé de la pandémie du Coronavirus, de la crise anglophone avec le meurtre des 7 élèves de Kumba, du processus démocratique, les finances publiques, entre autres.
Retrouvez ci-dessous le discours du Chef de l’Etat
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
Vous comprendrez, j’en suis sûr, que je commence ce message traditionnel en vous parlant de l’irruption, sur notre planète, de la pandémie du corona virus. A cet égard, l’année 2020 restera certainement dans les mémoires comme une année sombre, marquée par des centaines de milliers de morts à travers le monde.
Comme la quasi-totalité des pays, le Cameroun a été touché. Peut-être moins gravement que d’autres Etats. Malgré nos efforts, le COVID-19 a endeuillé de nombreuses familles et provoqué de graves difficultés dans le fonctionnement de notre économie et de notre société.
Je saisis cette occasion pour saluer de nouveau le dévouement de nos médecins, infirmiers et, de façon générale, de notre personnel de santé, grâce auquel de nombreuses vies ont pu être sauvées et continuent de l’être.Il est peut-être trop tôt pour essayer de tirer les leçons de ce douloureux épisode qui, d’ailleurs, se poursuit. Est-il nécessaire de rappeler que l’actuelle pandémie n’est pas la première et que l’Histoire nous a appris que des épidémies ont anéanti des populations entières : la plus récente s’étant déclarée au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Faut-il y voir la responsabilité de l’homme, coupable d’exploiter sans modération les ressources naturelles de la planète et de se livrer sans cesse à des conflits générateurs de massacres et de maladies, ainsi qu’à des expériences pour développer des armes nouvelles ? La question doit, je crois, être posée. Quelle que soit la réponse, c’est le mérite de notre époque d’avoir clairement soulevé le problème de la relation entre l’homme et son milieu naturel. C’était, me semble-t-il, l’objectif de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique dont les recommandations restent d’actualité.
Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas pour autant dormir sur nos lauriers. J’ai personnellement constaté que la plupart de nos concitoyens ne respectent plus les mesures de protection édictées par le Gouvernement.
Au moment où, partout ailleurs, l’on constate une deuxième vague de l’épidémie, couplée à l’apparition d’une nouvelle souche du virus plus contagieuse, je vous exhorte de nouveau à porter vos masques, à vous laver régulièrement les mains et à faire appel à un médecin ou à tout autre personnel de santé au cas où des symptômes apparaissent. C’est le seul moyen de préserver les vies et de freiner la propagation du virus.
Mes chers compatriotes,
L’attention que nous avons dû porter à la situation sanitaire ne nous a pas empêchés de nous consacrer aux autres tâches essentielles liées à la gestion de notre pays, c’est-à-dire :
assurer la sécurité et la paix sur toute l’étendue de notre territoire national ;
consolider notre processus démocratique,
enfin, poursuivre la réalisation de notre programme de développement sur les plans économique, social et culturel.
Depuis quelques années, notre pays fait face à des menaces venant de l’extérieur, notamment à notre frontière orientale et dans la partie septentrionale de notre territoire.
Dans le premier cas, il s’agit de bandits de grands chemins, attirés par des proies faciles que constituent de paisibles éleveurs et leurs troupeaux.
Dans le second, ce sont désormais des raids isolés de Boko Haram ou des tentatives d’attentats-suicides confiés à des adolescents. La vigilance et l’action efficaces de nos forces de défense et de sécurité ont fait diminuer sensiblement les actes de ces criminels.
La situation est différente dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés, entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. C’est ainsi que, périodiquement, ils attaquent des communautés isolées et également des établissements d’enseignement pour dissuader les parents d’y envoyer leurs enfants. La liste est déjà longue des exactions et des crimes qu’ils ont commis. L’un des plus odieux est celui qui a eu lieu récemment à Kumba et qui s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres.
Ce crime qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni. Tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice. D’ores et déjà, l’opinion publique, et particulièrement celle de nos deux régions concernées, peut se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que ces soi-disant « sécessionnistes » ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. C’est peu dire que la tuerie de Kumba a suscité l’indignation générale.
C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes.
Pourtant, notre Gouvernement n’a jamais cessé d’apporter la preuve de sa volonté d’ouverture et de dialogue en libérant par exemple de nombreux ex-sécessionnistes et en facilitant leur réinsertion dans la société.
D’autre part, après la tenue du Grand Dialogue National, il a accéléré la mise en œuvre d’une ambitieuse politique de décentralisation qui comporte notamment, pour nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’accession à un statut spécial tenant compte de leurs spécificités et de leurs aspirations.
J’exhorte de nouveau les jeunes enrôlés dans les bandes armées à sortir de brousse et à regagner les centres de Désarment, Démobilisation et Réintégration (DDR) afin de retrouver, comme leurs autres jeunes compatriotes, une vie normale.
L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a que trop porté préjudice à notre pays. Notre démocratie permet l’expression pacifique de toutes les opinions, mais dans le respect des lois et règlements. Sinon, la paix et la stabilité seraient menacées.
C’est le lieu de se féliciter de l’attitude patriotique de ceux de nos concitoyens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui, non seulement, coopèrent de plus en plus avec les forces de défense et de sécurité, mais aussi entreprennent de lutter courageusement contre ces bandes armées. Ils ont pris conscience que ces gens-là n’agissent pas dans l’intérêt des populations.
Je voudrais également saluer ici la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir de protection de l’intégrité du territoire nationale, des personnes et des biens. Elles méritent le respect et la considération de tous. Je les encourage à persévérer et à demeurer une force républicaine, respectueuse des droits humains.
Par ailleurs, l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée « marches pacifiques ». Grâce à la maturité du peuple camerounais, ces marches ont heureusement été peu suivies.
Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ?
C’est précisément le cas au Cameroun où le processus démocratique se déroule selon les dispositions de notre Constitution et selon les règles fixées par nos lois. La période récente en a donné un bon exemple :
en mars 2018, le mandat des sénateurs est renouvelé ;
en octobre 2018, le Chef de l’Etat est élu avec une très large majorité ;
en février 2020, des élections législatives ont lieu, assurant au Gouvernement une majorité confortable à l’Assemblée Nationale ;
à la même date, les élections municipales mettent fin au système des délégués du gouvernement dans les grandes villes, désormais gérées par des maires élus ;
en décembre 2020, les élections régionales viennent de compléter les dispositions prévues dans le processus de décentralisation.
Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais, projet initié dès mon accession à la magistrature suprême et qui a conduit, quelques années plus tard, à l’institution du multipartisme.
A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature.
Pour ma part, je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques.
Mes chers compatriotes,
Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève.
Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021.
C’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d’Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que de l’Extrême-Nord.
Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué.
Néanmoins, il apparaît qu’en dépit des difficultés, l’économie camerounaise a conservé une certaine capacité de rebond. Grâce à l’appui de nos partenaires internationaux et, dans l’hypothèse d’un recul de la pandémie, il est alors permis de penser qu’une reprise est possible dans les mois à venir.
Dans cet esprit, je voudrais maintenant appeler votre attention sur le lancement récent de notre Stratégie Nationale de Développement (SND) qui remplace le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme.
La Stratégie Nationale de Développement définit les grands axes de notre planification jusqu’en 2030. Ce document tire les leçons des expériences passées et fixe de nouveaux objectifs pour la décennie à venir, notamment une transformation structurelle de notre économie et un développement inclusif.
Il conviendra donc de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la persistance du secteur informel. Il faudra également s’efforcer d’atteindre un taux de croissance de 8 % en procédant à une transformation structurelle de notre économie et en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Ainsi, nous conserverons toutes les chances de parvenir à l’émergence à l’horizon 2035.
Bien entendu, nous poursuivrons par ailleurs la mise en oeuvre de notre politique de développement social qui a été définie au début du septennat en cours, qu’il s’agisse de l’emploi des jeunes, de l’éducation, de la santé et de la famille.
Telles sont, mes chers compatriotes, les grandes lignes de l’action que, malgré les difficultés, le Gouvernement s’est employé à mettre en œuvre au cours des derniers mois et qu’il va poursuivre dans les prochaines années. Celles-ci seront cruciales pour notre marche vers l’émergence.
J’ai la conviction que nous pourrons atteindre nos objectifs, à condition que nous acceptions de faire les efforts nécessaires et d’entreprendre les réformes indispensables.
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
L’année qui s’achève n’a pas été une année facile. Nous avons dû relever de nombreux et importants défis. Nous devons rester, comme par le passé, unis et déterminés. Le peuple camerounais a toujours montré qu’il était à la hauteur des enjeux qui le concernent. Il faut s’en féliciter.
Bonne et heureuse année, à toutes et à tous.
Vive la République !
Vive le Cameroun !
Le Président de la République a parlé de la pandémie du Coronavirus, de la crise anglophone avec le meurtre des 7 élèves de Kumba, du processus démocratique, les finances publiques, entre autres.
Retrouvez ci-dessous le discours du Chef de l’Etat
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
Vous comprendrez, j’en suis sûr, que je commence ce message traditionnel en vous parlant de l’irruption, sur notre planète, de la pandémie du corona virus. A cet égard, l’année 2020 restera certainement dans les mémoires comme une année sombre, marquée par des centaines de milliers de morts à travers le monde.
Comme la quasi-totalité des pays, le Cameroun a été touché. Peut-être moins gravement que d’autres Etats. Malgré nos efforts, le COVID-19 a endeuillé de nombreuses familles et provoqué de graves difficultés dans le fonctionnement de notre économie et de notre société.
Je saisis cette occasion pour saluer de nouveau le dévouement de nos médecins, infirmiers et, de façon générale, de notre personnel de santé, grâce auquel de nombreuses vies ont pu être sauvées et continuent de l’être.Il est peut-être trop tôt pour essayer de tirer les leçons de ce douloureux épisode qui, d’ailleurs, se poursuit. Est-il nécessaire de rappeler que l’actuelle pandémie n’est pas la première et que l’Histoire nous a appris que des épidémies ont anéanti des populations entières : la plus récente s’étant déclarée au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Faut-il y voir la responsabilité de l’homme, coupable d’exploiter sans modération les ressources naturelles de la planète et de se livrer sans cesse à des conflits générateurs de massacres et de maladies, ainsi qu’à des expériences pour développer des armes nouvelles ? La question doit, je crois, être posée. Quelle que soit la réponse, c’est le mérite de notre époque d’avoir clairement soulevé le problème de la relation entre l’homme et son milieu naturel. C’était, me semble-t-il, l’objectif de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique dont les recommandations restent d’actualité.
Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas pour autant dormir sur nos lauriers. J’ai personnellement constaté que la plupart de nos concitoyens ne respectent plus les mesures de protection édictées par le Gouvernement.
Au moment où, partout ailleurs, l’on constate une deuxième vague de l’épidémie, couplée à l’apparition d’une nouvelle souche du virus plus contagieuse, je vous exhorte de nouveau à porter vos masques, à vous laver régulièrement les mains et à faire appel à un médecin ou à tout autre personnel de santé au cas où des symptômes apparaissent. C’est le seul moyen de préserver les vies et de freiner la propagation du virus.
Mes chers compatriotes,
L’attention que nous avons dû porter à la situation sanitaire ne nous a pas empêchés de nous consacrer aux autres tâches essentielles liées à la gestion de notre pays, c’est-à-dire :
assurer la sécurité et la paix sur toute l’étendue de notre territoire national ;
consolider notre processus démocratique,
enfin, poursuivre la réalisation de notre programme de développement sur les plans économique, social et culturel.
Depuis quelques années, notre pays fait face à des menaces venant de l’extérieur, notamment à notre frontière orientale et dans la partie septentrionale de notre territoire.
Dans le premier cas, il s’agit de bandits de grands chemins, attirés par des proies faciles que constituent de paisibles éleveurs et leurs troupeaux.
Dans le second, ce sont désormais des raids isolés de Boko Haram ou des tentatives d’attentats-suicides confiés à des adolescents. La vigilance et l’action efficaces de nos forces de défense et de sécurité ont fait diminuer sensiblement les actes de ces criminels.
La situation est différente dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés, entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. C’est ainsi que, périodiquement, ils attaquent des communautés isolées et également des établissements d’enseignement pour dissuader les parents d’y envoyer leurs enfants. La liste est déjà longue des exactions et des crimes qu’ils ont commis. L’un des plus odieux est celui qui a eu lieu récemment à Kumba et qui s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres.
Ce crime qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni. Tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice. D’ores et déjà, l’opinion publique, et particulièrement celle de nos deux régions concernées, peut se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que ces soi-disant « sécessionnistes » ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. C’est peu dire que la tuerie de Kumba a suscité l’indignation générale.
C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes.
Pourtant, notre Gouvernement n’a jamais cessé d’apporter la preuve de sa volonté d’ouverture et de dialogue en libérant par exemple de nombreux ex-sécessionnistes et en facilitant leur réinsertion dans la société.
D’autre part, après la tenue du Grand Dialogue National, il a accéléré la mise en œuvre d’une ambitieuse politique de décentralisation qui comporte notamment, pour nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’accession à un statut spécial tenant compte de leurs spécificités et de leurs aspirations.
J’exhorte de nouveau les jeunes enrôlés dans les bandes armées à sortir de brousse et à regagner les centres de Désarment, Démobilisation et Réintégration (DDR) afin de retrouver, comme leurs autres jeunes compatriotes, une vie normale.
L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a que trop porté préjudice à notre pays. Notre démocratie permet l’expression pacifique de toutes les opinions, mais dans le respect des lois et règlements. Sinon, la paix et la stabilité seraient menacées.
C’est le lieu de se féliciter de l’attitude patriotique de ceux de nos concitoyens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui, non seulement, coopèrent de plus en plus avec les forces de défense et de sécurité, mais aussi entreprennent de lutter courageusement contre ces bandes armées. Ils ont pris conscience que ces gens-là n’agissent pas dans l’intérêt des populations.
Je voudrais également saluer ici la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir de protection de l’intégrité du territoire nationale, des personnes et des biens. Elles méritent le respect et la considération de tous. Je les encourage à persévérer et à demeurer une force républicaine, respectueuse des droits humains.
Par ailleurs, l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée « marches pacifiques ». Grâce à la maturité du peuple camerounais, ces marches ont heureusement été peu suivies.
Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ?
C’est précisément le cas au Cameroun où le processus démocratique se déroule selon les dispositions de notre Constitution et selon les règles fixées par nos lois. La période récente en a donné un bon exemple :
en mars 2018, le mandat des sénateurs est renouvelé ;
en octobre 2018, le Chef de l’Etat est élu avec une très large majorité ;
en février 2020, des élections législatives ont lieu, assurant au Gouvernement une majorité confortable à l’Assemblée Nationale ;
à la même date, les élections municipales mettent fin au système des délégués du gouvernement dans les grandes villes, désormais gérées par des maires élus ;
en décembre 2020, les élections régionales viennent de compléter les dispositions prévues dans le processus de décentralisation.
Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais, projet initié dès mon accession à la magistrature suprême et qui a conduit, quelques années plus tard, à l’institution du multipartisme.
A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature.
Pour ma part, je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques.
Mes chers compatriotes,
Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève.
Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021.
C’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d’Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que de l’Extrême-Nord.
Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué.
Néanmoins, il apparaît qu’en dépit des difficultés, l’économie camerounaise a conservé une certaine capacité de rebond. Grâce à l’appui de nos partenaires internationaux et, dans l’hypothèse d’un recul de la pandémie, il est alors permis de penser qu’une reprise est possible dans les mois à venir.
Dans cet esprit, je voudrais maintenant appeler votre attention sur le lancement récent de notre Stratégie Nationale de Développement (SND) qui remplace le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme.
La Stratégie Nationale de Développement définit les grands axes de notre planification jusqu’en 2030. Ce document tire les leçons des expériences passées et fixe de nouveaux objectifs pour la décennie à venir, notamment une transformation structurelle de notre économie et un développement inclusif.
Il conviendra donc de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la persistance du secteur informel. Il faudra également s’efforcer d’atteindre un taux de croissance de 8 % en procédant à une transformation structurelle de notre économie et en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Ainsi, nous conserverons toutes les chances de parvenir à l’émergence à l’horizon 2035.
Bien entendu, nous poursuivrons par ailleurs la mise en oeuvre de notre politique de développement social qui a été définie au début du septennat en cours, qu’il s’agisse de l’emploi des jeunes, de l’éducation, de la santé et de la famille.
Telles sont, mes chers compatriotes, les grandes lignes de l’action que, malgré les difficultés, le Gouvernement s’est employé à mettre en œuvre au cours des derniers mois et qu’il va poursuivre dans les prochaines années. Celles-ci seront cruciales pour notre marche vers l’émergence.
J’ai la conviction que nous pourrons atteindre nos objectifs, à condition que nous acceptions de faire les efforts nécessaires et d’entreprendre les réformes indispensables.
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
L’année qui s’achève n’a pas été une année facile. Nous avons dû relever de nombreux et importants défis. Nous devons rester, comme par le passé, unis et déterminés. Le peuple camerounais a toujours montré qu’il était à la hauteur des enjeux qui le concernent. Il faut s’en féliciter.
Bonne et heureuse année, à toutes et à tous.
Vive la République !
Vive le Cameroun !
Anne Féconde Noah porte-parole du Député Cabral Libii demande toutefois au Chef de l’Etat Paul Biya de revoir l’âge limite d’accès à la Fonction publique.
Anne Féconde Noah fait partie des rares hommes politiques qui ont réagi au décret présidentiel portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite à la Fonction publique. Pour elle, c’est une bonne décision qui a été prise par le Président de la République. «Le décret du Chef de l’Etat, portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite, est très bien, félicitations aux bénéficiaires», a écrit celle qui est connue comme la porte-parole du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii.
Au-delà de saluer ce décret, Anne Féconde Noah requiert l’attention du Président de la République sur l’âge limite d’accès à la Fonction publique. Pour elle, il faut revoir cet âge à la hausse.
«…ce serait équitable qu’il signe un nouveau décret, rallongeant l’âge d’admission aux concours de la fonction publique. Si certains peuvent travailler dans la fonction publique plus longtemps, d’autres devraient y avoir accès pendant plus longtemps. 32 ans comme limite d’âge pour accéder à la fonction publique c’est beaucoup trop juste au regard des réalités socio-économiques de notre pays, et de la configuration du système éducatif, et des nouveaux âges de départ en retraite », a écrit Anne Féconde Noah.
En prenant exemple sur l’opération de recrutement spécial de 25000 jeunes dans la Fonction publique, Anne Féconde Noah pense que ce que le Président Paul Biya peut bien faire ce qu’elle suggère.
«Lors du recrutement des 25 000 (contractuels certes), l’âge maximum était fixé à 40 ans, c’est donc faisable. En l’espèce, s’agissant des fonctionnaires, accorder une rallonge de 5 ans sur l’âge d’admission aux concours,-afin de rester dans une même proportion serait rendre justice aux plus jeunes », a-t-elle écrit.
Liliane N.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale affirme que les travailleurs n’ont pas eu besoin de manifester pour être compris par le Président de la République.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS) se réjouit de la récente décision du Chef de l’Etat, qui harmonise par décret présidentiel, l’âge de départ à la retraite. Le MINTSS note que cette décision du Président de la République, pour être prise n’a pas eu besoin au préalable, de marches, de manifestations. Pour lui, les travailleurs ont posé leur doléance et le Chef de l’Etat Paul Biya a été à l’écoute.
«Le travailleur est de plus en plus à l’honneur et nous ne pouvons que nous en réjouir avec les décrets du chef de l’Etat qui ont été signés, qui montrent que le chef de l’Etat est véritablement à l’écoute des travailleurs. Vous voyez que l’âge de la retraite remonte, s’uniformise et tout cela sans qu’on ait eu à faire des marches, sans qu’on ait eu à casser, sans qu’on ait eu à faire n’importe quoi. Mais, les travailleurs se sont adressés en toute responsabilité au chef de l’Etat, les études ont été menées et les choses vont au mieux. C’est ce Cameroun prospère et calme que nous essayons de cultiver», a-t-il déclaré hier 30 décembre 2020, au terme d’une rencontre tenue à Douala entre les responsables de la compagnie aérienne nationale CAMAIR CO et les délégués du personnel de l’entreprise.
A titre de rappel, Paul Biya le Président de la République a signé un décret qui harmonise l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. Ledit décret stipule que désormais c’est à 60 ans que les agents des catégories A et B seront appelés à faire valoir leur âge à la retraite. Et ceux des catégories C et D, ce sera à l’âge de 55 ans.
Liliane N.
Denis Emilien Atangana le président du Front des Démocrates Camerounais affirme que le «régime RDPC) est tributaire de la mal gouvernance, de la corruption rampante et endémique, de l’incompétence structurée et structurelle, de la navigation à vue.
Sur sa page Facebook, Denis Emilien Atangana le président national du Front des Démocrates Camerounais (FDC) a publié un message de fin d’année 2020, qu’il adresse à ses compatriotes. L’homme politique qui dresse une sorte de bilan de la vie politique, économique, sociale du pays, indexe le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’il associe au régime. Il affirme que le «régime RDPC) est le responsable des maux dont souffre le pays et ses citoyens.
«Notre pays a malheureusement continué à souffrir des maux aussi anciens que le régime RDPC qui les provoque depuis près de 40 ans. Vous savez qu'ils sont largement tributaires de la mal gouvernance, de la corruption rampante et endémique, de l’incompétence structurée et structurelle, de la navigation à vue dont les principaux corolaires résident dans la perte des investissements productifs, la mauvaise répartition des richesses, le chômage massif des jeunes en particulier et l’appauvrissement continu des populations. Il ne saurait en être autrement dans un régime où l’incompétence et la tricherie ont été érigées en mode de gouvernance à toutes les strates de la vie sociopolitique, administrative et économique. Les crises à caractère politique sont créées et entretenues par le régime pour divertir les populations et les éloigner des questions vitales qui engagent leur avenir», a écrit Denis Emilien Atangana.
Le président national du FDC demande aux camerounais de se décider à se battre et de n’attendre l’aide de personne. Toutefois, il précise qu’il faut se battre dans les cadres appropriés.
«N’attendez point que quelqu’un vienne se battre pour vous. Il le fera certainement sans Vous et contre Vous ! Prenons nos destins en mains dès maintenant. Nous devons le faire dans les cadres associatifs, socioculturels, professionnels, syndicaux et même politiques appropriés et tournés vers le Changement sous toutes ses formes», a écrit Denis Emilien Atangana.
Liliane N.
La décision d’octroyer une place de plus au continent africain à la Coupe du monde féminine a été prise par le bureau du conseil de la Fédération internationale de football.
A partir de l’édition 2023 de la Coupe du monde féminine, le continent africain aura droit à quatre représentants directs en phase finale de cette compétition. C’est ce que vient de décider le bureau du conseil de la Fédération internationale de football (FIFA). Sur son site officiel, la FIFA précise que cette décision a été motivée par le fait que l’édition 2019 de la Coupe du monde féminine a connu un succès. L’Afrique en particulier passe de 3 à 4 représentants. Et de façon générale, le nombre total d’équipes qui était à 24 passe à 32. Il est question par-là, d’encourager le développement du football féminin.
«La FIFA a depuis, travaillé en étroite collaboration avec les confédérations sur la répartition des places pour l’édition 2023», précise l’instance faîtière du football mondial.
D’après la nouvelle répartition des places directes (29 sur 32), six places reviendront à la confédération asiatique de football (AFC), quatre pour la Confédération Africaine de Football (CAF), autant pour la zone CONCACAF, trois pour la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL), une pour la Confédération du football d’Océanie (OFC) et 11 places directes pour l’UEFA.
La FIFA indique que pour 2023, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tant que pays hôtes, sont automatiquement qualifiées et leur place est directement déduite du quota attribué à leur confédération respective, à savoir l’AFC et l’OFC.
A titre de rappel, lors de l’édition 2019 qui s’est déroulée en France, le continent africain était représenté par trois pays, notamment l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Nigeria. Les Camerounaises et les Nigérianes ont atteint les 8èmes de finale, alors que les Sud-Africaines ont été éliminées dès la phase de poules.
Liliane N.
La ville de Foumban va organiser une prière œcuménique le 3 janvier 2021 à la Cour d‘apparat.
La communauté Bamoun a été lourdement affectée par l’accident de Ndikiniméki. C’est ce que révèle le communiqué du sultanat qui de concert avec la communauté suscitée compte rendre hommage aux 35 victimes de l’accident survenu dans la nuit de samedi 26 décembre 2020 au dimanche 27. Le sultanat informe à l’opinion qu’une prière œcuménique sera dite le 3 janvier prochain dès 16 heures à la Cour d’apparat.
A titre de rappel, l’accident de Ndikiniméki a été causé par la collision entre un bus de la compagnie de transport interurbain de personnes «Avenir Voyage» immatriculé DU-149-AA, circulant dans le sens Bafia-Yaoundé et d’un camion DU-149-AA, circulant dans le sens inverse.
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a décidé de suspendre pour la durée d’un mois l’agence Avenir Voyage.
Liliane N.
Paul Achombang le Maire de la ville de Bamenda entend sanctionner les commerçants qui vont se plier au mot d’ordre des villes mortes l’année prochaine.
Pour Paul Achombang le Maire de la ville de Bamenda, il ne sera plus question d’accepter que les commerçants se plient aux villes mortes imposées par les séparatistes aux populations depuis près de quatre ans déjà. En parlant hier 29 décembre 2020 sur les antennes du Poste National, Mr le Maire a indiqué qu’il va lancer une croisade contre ces villes mortes. Il compte en guise de représailles, procéder à la fermeture définitive des commerces des personnes qui respecteraient ces mots d’ordre de ghost town.
Paul Achombang ne sera donc pas la première autorité à aller en guerre contre les villes mortes. Il y a eu le défunt Patrick Ekema Esunje maire de Buea qui s’opposait farouchement aux séparatistes. Pour amener les populations à braver ces mots d’ordre, le défunt après avoir mis en garde, il sanctionnait les commerçants qui avaient gardé leurs échoppes fermées On se souvient qu’en août 2018, il avait fermé tous les commerces qui s’étaient pliés au ghost town. Il avait officiellement lancé son combat contre ces villes mortes en juillet de la même année. On se rappelle aussi qu’il offrait du carburant aux conducteurs de motos qui menaient leur activité à la période du ghost town.
Il faut noter que durant les jours de villes mortes, les séparatistes interdisent les populations de mener leurs activités. Tout doit être à l’arrêt. Et les populations qui essaient de vaquer à leurs occupations, sont punies par les séparatistes.
Liliane N.
La Fédération Zimbabwéenne de Football tient à informer sa nation et l’opinion de l’état de ses 9 joueurs faisant partie du groupe qui doit se produire lors du Championnat d’Afrique des Nations, qui va se dérouler dans moins au Cameroun.
Rendu à moins d’un mois du lancement du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), la pandémie du Coronavirus vient de s’inviter au sein de la sélection nationale du Zimbabwé. La Fédération annonce que neuf de ses joueurs qui doivent être au pays pour la compétition sont testés positifs au Coronavirus.
Le communiqué de la Fédération précise que les tests ont été faits selon les protocoles du Coronavirus. Ils ont été réalisés lundi 28 décembre 2020. Les joueurs et le staff technique ont été dépistés, après leur retour de la pause due aux fêtes de fin d’année. Tous les joueurs contaminés ont été tenus informés de leur état et mis en quarantaine selon ce que l’Organisation mondiale de la Santé prévoit. Aussi, il a été demandé à ces footballeurs d’informer leurs proches.
Le communiqué de Xolisani Gwesela le Directeur du département Communications de la Fédération indique que la Confédération africaine de football a été mise au courant de la situation actuelle. La Fédération fait savoir que pour l’instant, elle a suspendu toutes ses séances d’entraînement. Toutefois, le groupe reste regroupé jusqu’à nouvel avis.
A titre de rappel, le CHAN va se dérouler du 16 janvier au 7 février 2021.
Liliane N.
Parmi les sujets que le Chef de l’Etat peut évoquer lors de son traditionnel discours de fin d’année, figurent bien les élections régionales du 6 décembre 2020.
Il est fréquent qu’à l’approche du 31 décembre, d’assister à des supputations faites sur le contenu du discours de fin d’année du Président de la République. De quoi Paul Biya va-t-il encore parler. Va-t-il mentionner la crise anglophone, l’ingérence contestée de la France dans certaines affaires du Cameroun ? Le Championnat d’Afrique des Nations qui va se jouer en janvier 2021 sera-t-il à l’ordre du jour ?
Pour d’aucuns, le Chef de l’Etat va parler des élections régionales qui ont eu lieu le 6 décembre 2020. Surtout qu’il s’agit des toutes premières organisées par le Cameroun. Certains camerounais pensent que Paul Biya va parler de ce scrutin pour se féliciter des avancées dans le domaine de la décentralisation. Aussi, pour évoquer la création du poste de «Public Independent Conciliator» qui va travailler dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour l’analyste David Eboutou, le discours du Président du 31 décembre prochain sera différent des autres.
«Nous attendons un discours sincère. Un discours réaliste. Un discours qui nomme le mal qui ronge notre pays, qui exhume ce qui a été fait pour le combattre et qui trace des perspectives tel un serment à moyen terme pour leur mise en œuvre», a-t-il écrit dans une tribune publiée ce mardi 29 décembre 2020 sur sa page Facebook.
Entre autres sujets qui peuvent retenir l’attention du Chef de l’Etat, David Eboutou pense qu’il pourrait avoir des annonces de libération de certains prisonniers politiques et la grâce pour plusieurs prisonniers de droit commun, notamment les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, certains prisonniers de l’opération Epervier…
Liliane N.