Le Ministre de la Justice Garde des sceaux s’est entretenu ce 10 décembre avec l’artiste Petit Pays.
C’est l’artiste Petit Pays qui a informé ses fans et l’opinion de son passage chez Laurent Esso, Ministre de la Justice Garde des sceaux. Sur sa page Facebook, Petit Pays a indiqué qu’il a échangé avec le Ministre sur l’actualité brulante du Cameroun mais aussi du monde. Celui qui se fait appeler numéro un, n’est pas allé plus en détail dans son échange avec le Garde des sceaux.
«Bonjour peuple de Dieu j’ai été reçu ce jour par Laurent Lorenzo le « cœur du pays » pour parler de l’actualité brûlante dans notre pays et dans le monde», peut-on lire dans la publication de l’artiste Petit Pays.
Il convient de souligner que l’audience de Petit Pays au Ministère de la Justice, intervient juste quelques jours après la sortie qu’il a faite sur le pays. Il a déclaré dans une web tv, que le pays n‘est pas géré.
«Le Cameroun est le seul pays au monde qui est divisé. Quand vous allez à l’extérieur, vous trouvez, les fêtes des Bafia, les fêtes des Bamiliké… C’est une forme de malédiction. Au Cameroun, chaque village veut réclamer une musique, ce n’est pas possible. Nous sommes un pays qui n’a pas sa propre langue. Pour se comprendre il faut parler français. On n’existe pas chez nous ici. Nous faisons semblant. Le Cameroun n’est pas géré », déplorait l’artiste.
Petit Pays avait aussi parlé de la musique camerounaise. Il trouve que l’Etat ne fait pas davantage pour faire avancer ce secteur.
«La musique camerounaise a des problèmes sérieux, parce qu’elle n’est pas reconnue chez nous. Le fonctionnaire camerounais ne supporte pas l’artiste camerounais, ce n’est pas comme ailleurs. C’est ce qui fait que nous avons les problèmes… Ils ne sont pas digne de leur valeur. Au Cameroun, on ne parle que de football, on oublie que sans la musique, on ne peut pas vivre. Ces problèmes ne vont pas se résoudre maintenant. Il nous faut Moïse pour nous sortir de l’Egypte, pour qu’on retrouve la croisière. Le reste c’est une mise en scène», a-t-il déclaré.
Liliane N.