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Après ce crime policier, l’alerte a été lancée par Mandela Center International qui jouit d’un statut spécial auprès des Nations Unies mais aussi par de nombreux Camerounais, qui sont fatigués de vivre ces exactions commises par certains individus tout simplement parce qu’ils arborent une tenue militaire, policière ou de la gendarmerie. 

 

Voici la quintessence du rapport rendu public par l’Ong Mandela Center International

 

“Qu’en fin de matinée de ce 24 novembre 2021, a eu lieu au laboratoire de l’hôpital Laquintinie de Douala, l’autopsie médicolégale du corps du jeune Nzimou Bertin, décédé aux premières heures du 18 novembre dernier des suites de graves actes de torture dans les locaux du Commissariat de la sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Douala. 

 

Que cette autopsie fait suite au procès-verbal de réquisition à expert du Chef de Division Régionale de la Police Judiciaire du Littoral, à Douala, en date du 23 novembre 2021 ; 

 

Que cette opération pour faire parler le corps sur les derniers instants de vie s’est déroulée en présence effective du médecin désigné par le ministère public camerounais et du médecin légiste désigné par Mandela Center International avec le concours de la famille du défunt ; 

 

Qu’en attendant le procès-verbal de l’autopsie qui sera adressé à qui de droit, dans les prochains jours, Mandela Center International se félicite vivement du bon déroulement, dans l’esprit du contradictoire, dans le respect des procédures requises en la matière, de l’autopsie médicolégale et des premières conclusions ; 

 

Qu’en dehors de l’enquête criminelle ouverte par la police camerounaise, Mandela Center International a diligenté une plainte avec constitution de partie civile auprès du président du Tribunal de Grande Instance du Wouri, à Douala, en plus d’une requête urgente adressé à Monsieur Martin Mbarga Nguele, Délégué Général à la Sureté Nationale, en vue des lourdes sanctions contre tous les auteurs et complices ; 

 

Que Mandela Center International tient à rassurer tous les ayants droit de la victime, toute l’opinion nationale et internationale, que tout est mis en œuvre pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire, que les auteurs soient sévèrement punis conformément à la Loi camerounaise et aux instruments juridiques internationaux et que les veuves et les orphelins abandonnés soient indemnisés à la hauteur du préjudice subi par l’Etat du Cameroun ; 

 

Mandela Center International avisera en temps opportun sur la suite à donner à cette affaire qui ne saurait rester impunie…”.

 

N.R.M

Published in Société

Selon Melissa Nold, l’avocate de la famille, lors d’une conférence de presse ce 20 Février, six policiers au total ont ouvert le feu sur Willie McCoy, 20 ans, le touchant au visage, à la gorge, à la poitrine, à l’oreille, dans les bras et les épaules. Les faits se sont produits le 6 février dans la ville de Vallejo, près de San Francisco en Californie.  

 

Aspirant rappeur, le jeune Willie McCoy venait de finir un enregistrement chez un membre de sa famille lorsqu'il a décidé de se rendre dans un fast-food mexicain, tard dans la soirée. Selon la police de Vallejo, les employés du restaurant avaient appelé pour signaler qu’une voiture était à l’arrêt dans la file du drive-in, moteur en marche, avec un homme affalé sur son volant.

Les policiers ont dit avoir aperçu une arme de poing dans la voiture. Selon eux, Willie McCoy s’est réveillé tandis qu’ils évaluaient la situation, faisant un geste vers son arme et ignorant leurs injonctions de lever « les mains en l’air ». « Craignant pour leur sécurité, les six officiers ont fait usage de leurs armes de service », a déclaré dans un communiqué la police de Vallejo. Selon les autorités, l’arme retrouvée dans la voiture était chargée et signalée volée dans l’Oregon voisin.

 

La police de Vallejo accusée de brutalités à plusieurs reprises

Melissa Nold, qui a elle-même appartenu aux forces de l’ordre, a estimé que si les policiers se sentaient réellement menacés, ils auraient dû s’abriter derrière leurs véhicules et utiliser leur sirène ou un mégaphone pour réveiller le jeune homme.

Le décès de Willie McCoy est l’un des derniers incidents en date d’une longue série aux Etats-Unis impliquant des policiers. La police de Vallejo notamment a déjà été à plusieurs reprises accusée de brutalités, comme en 2017, lorsqu’une vidéo avait montré un officier assis sur un homme couché à terre et lui portant plusieurs coups de poing au visage. L’an dernier, une autre vidéo avait montré un policier de Vallejo assénant des coups de lampe torche à un homme menotté et immobilisé par un de ses collègues.

« C’était excessif. Rien ne justifie un tel niveau d’usage de la force, et aucune raison n’explique qu’on tire autant de fois sur quelqu'un. C’est presque comme s’ils étaient au stand de tir », a déclaré l'avocate Melissa Nold aux médias.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01